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l’apprentissage du comportement de reproduction chez l’Homme.

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Academic year: 2023

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Les résultats de cette recherche suggèrent que l’anatomie et la physiologie reproductives sont innées, tandis que le comportement reproductif s’apprend. Le premier chapitre, la revue de la littérature, est une analyse critique des différentes théories actuelles expliquant le comportement reproductif (voir page 3).

Les activités sexuelles des bonobos, l'espèce animale la plus proche de l'homme, commencent vers l'âge d'un an, bien avant la puberté, et ces activités prépubères représentent près d'1/4 de toutes les activités sexuelles (les juvéniles représentent environ la moitié et les activités des adultes). un peu plus d'un quart) (HASHIMOTO 1997; DE WAAL. Toutes ces données suggèrent que l'organisme des primates hominoïdes, bien avant les effets hormonaux et phéromonaux de la puberté, est capable d'activités sexuelles dès les premières années de la vie.

En résumé, les théories évolutionnistes expliquent le comportement sexuel comme le résultat optimisé de la sélection naturelle. Ces hormones seraient à l’origine de la formation lors du développement d’un circuit (en partie hypothétique) responsable de la motivation et du contrôle du comportement sexuel.

Insuffisances des théories actuelles

A la puberté, l'augmentation significative du taux d'hormones sexuelles va activer ce circuit neuronal spécifique du comportement reproductif (phase d'activation). Les phéromones, sous contrôle hormonal, permettraient la reconnaissance du partenaire approprié et l'initiation d'un comportement reproductif.

Origine des insuffisances

Activités sexuelles prépubères (qui représentent près de 1/4 des activités sexuelles chez les chimpanzés pan paniscus).

Vérification de l'innéité : Recherche systématique d'éléments innés

Signaux innés

Moelle épinièreMésencéphale

Réflexes Motivation

Mouvements coordonnés

Signal moléculaire

Structure sensorielle

Afin de vérifier cette possibilité de la manière la plus authentique possible, une analyse systématique et méthodique de la littérature a été réalisée pour déterminer s'il existe des caractéristiques innées du comportement reproductif. Aucun de ces mécanismes n’est actuellement connu comme étant spécifique au sexe ou à la reproduction.

Figure 2 : Réception d
Figure 2 : Réception d'un signal

I AHP

I NaP

S’il existe une pulsion reproductive, elle doit être recherchée à un autre niveau d’organisation. Bien que la plupart des données expérimentales proviennent de rongeurs et que les données humaines soient rares, la plupart des auteurs pensent actuellement que ces hormones dites « sexuelles » sont le principal facteur chez l'homme qui provoque un comportement reproducteur inné.

Classe

Toucher

Gustation

Olfaction FlaveurAudition

Vision

Magnétoception

Thermoception Cryoception ?

Typologie

Cinétoception Proprioception

Kinesthésie

PHYSIOLOGIE ORGANES SENSORIELS

Douleur

Il est donc possible de vérifier s'il existe des structures sensorielles permettant la réception et le décodage de signaux innés spécifiques à la copulation (Figure 1, niveau [2], page 14. Selon les données actuelles, les chimiorécepteurs et mécanorécepteurs qui transmettent certains signaux internes captant ( oxygène, dioxyde de carbone, glucose…), maintenant ainsi l'homéostasie, ne semblent pas impliqués dans la détection, même indirectement, des signaux innés du comportement reproductif.

Système principal

Système voméronasal

Ces données suggèrent que, chez l'humain, les éventuelles phéromones sexuelles (et aussi les hormones sexuelles), qui apparaissent beaucoup plus tard, essentiellement à la puberté (BRUCE & COHN 1994), ne jouent qu'un rôle secondaire dans l'acquisition et l'expression de la sexualité et du comportement reproductif. En ce qui concerne le comportement reproductif, le seul effet comportemental des phéromones, dès la puberté, semble être de faciliter les interactions hétérosexuelles, favorisant ainsi indirectement la reproduction.

Figure 10 : Orientation visuelle Projections ascendantes Projections descendantes Projections équi-niveaux Projections réciproquesSchéma fonctionnel hiérarchique :
Figure 10 : Orientation visuelle Projections ascendantes Projections descendantes Projections équi-niveaux Projections réciproquesSchéma fonctionnel hiérarchique :

Oreille

À ce niveau, il peut exister un pré-câblage inné capable de susciter des réponses motrices réflexes spécifiques au comportement reproductif. Concernant le comportement sexuel, on remarque au niveau anatomique qu'il existe chez les rongeurs des connexions entre les structures somatosensorielles et les neurones de l'hypothalamus qui contrôlent le système hormonal de reproduction (neurones GnRH/LHRH – YOON & al. 2005).

Figure 12 : Classification des récepteurs sensoriels
Figure 12 : Classification des récepteurs sensoriels

Eventuels réflexes sexuels innés

Bref, c'est la posture de lordose qui est innée et spécifique à la reproduction, mais pas le signal somatosensoriel qui la déclenche. Au fond, c'est l'éjaculation qui est innée et spécifique à la reproduction, mais pas le signal somatosensoriel qui la déclenche.

Figure 14 : Faisceaux somesthésiques ascendants
Figure 14 : Faisceaux somesthésiques ascendants

Néanmoins, les effets de la puberté chez l’homme ne semblent pas déterminants sur le comportement reproductif. Ces processus seraient également, mais indirectement, à la base de l’apprentissage de la plupart des séquences non innées du comportement reproductif.

Figure 17 : Structure minimale permettant un contrôle moteur
Figure 17 : Structure minimale permettant un contrôle moteur

HORMONES

PHÉROMONES

RENFORCEMENT

COGNITION

RENFORCEMENT COGNITION

Cette première analyse permet de définir le schéma de base du comportement sexuel humain, qui serait la répétition de stimulations des zones érogènes. Ces données suggèrent que les processus d'amélioration sont également impliqués dans la physiologie de la reproduction.

Organes génitaux

Coït vaginal

Zones érogènes

INNÉ ACQUIS

ÉMERGENCE D'UNE DYNAMIQUE

Séquences motrices de stimulation

Chapitre deuxième Hypothèses & Modèle

2 – Présentation des hypothèses et du modèle comportemental

Émergence d'une dynamique comportementale : le comportement érotique

De plus, il est très important de rappeler que ce comportement érotique, de par la dynamique des processus biologiques qui le sous-tendent, ne serait pas spécifiquement destiné à la réalisation du coït vaginal. Enfin, il est également très important de souligner que ce comportement érotique, du fait de la dynamique des processus biologiques qui le sous-tendent, n'existerait pas à la naissance, ni au niveau moteur ni au niveau psychique.

Apprentissage d'une séquence motrice spécifique : le coït vaginal

Stimuli mécaniques

Comportement érotique

Sphère culturelle

Cet enchaînement serait ainsi obtenu lors du développement et de la diversification des activités répétées de stimulation des zones érogènes. De plus, la lubrification vaginale, la possibilité de contacts physiques importants (dans certaines positions), et la possibilité d'autres activités érotiques simultanées (caresses sensuelles, baisers, etc.) feraient du rapport vaginal une des activités érotiques privilégiées. favorisant la fécondation et la reproduction nécessaires à la survie de l’espèce.

Autres facteurs intervenants dans le comportement de reproduction

En conclusion, il apparaît donc que le coït vaginal, nécessaire à la reproduction et à la survie de l'espèce humaine, dépend d'apprentissages spécifiques, généralement mais pas nécessairement réalisés lors de l'apprentissage de diverses activités érotiques. A noter : il est à noter que la majorité de ces facteurs émotionnels et cognitifs ne seraient pas déterminants pour la réalisation du comportement permettant la reproduction.

Pathologie : Addictions sexuelles

Comme ils existent dans le corps humain, ils agissent nécessairement sur le développement et la dynamique de tous les comportements et états psychiques, y compris les comportements et les affects sexuels. Le contexte social et culturel peut interdire ou promouvoir telles ou telles pratiques, valeurs ou croyances sexuelles, il peut provoquer le dégoût des organes génitaux, la peur du péché de luxure ou l'élaboration du concept de « sexualité », mais il ne peut pas surmonter les altérations biologiques des processus neurobiologiques primordiaux impliqués dans la reproduction et les renforcements érotiques.

34;sexuel"

34;érotique"

D'autre part, la représentation subjective et culturelle de la « sexualité » serait également potentielle : au départ, le concept de « sexualité » n'existerait que s'il est conceptualisé comme tel ; et ne deviendra désormais « sexuel » que ce qui est nommé et spécifié comme « sexuel ». La nature pansexuelle (du grec pan, pantos signifiant « tout ») de la sexualité humaine serait elle aussi double.

Ces données, similaires à celles obtenues chez d'autres mammifères femelles (cobaye, lapin, porc, mouton, poney et baleine), suggèrent que c'est le renforcement induit par la stimulation des mamelons qui est le principal facteur à l'origine de la répétition et de l'activité d'allaitement. . Au niveau psychologique, vérifier le rôle et l'importance du plaisir érotique dans l'apprentissage et le développement du comportement érotique et le déroulement du coït vaginal.

Renforcements

La vérification de l'hypothèse sur l'apprentissage du comportement reproductif chez l'homme se déroule à 3 niveaux. Au niveau structurel, en vérifiant l'existence de structures biologiques qui sont à l'origine des comportements.

Au niveau fonctionnel, le but des principales phases de vérification est de réaliser des expérimentations permettant de valider les étapes théoriques de développement et les dynamiques comportementales présumées permettant la reproduction (Figure 25, partie [f1], [f2], [f3], [f4 ], [f5] et [f6] Au niveau psychique, le but des dernières étapes de la vérification est de mener des expériences permettant de valider l'existence de relations entre les processus neurobiologiques hypothéqués et les perceptions qu'ils produisent devraient évoquer sur un niveau psychique (Figure 25, section [Niveau psychologique].

Orgasme

Enfin – et surtout – pour des raisons éthiques, il est impossible de réaliser la plupart de ces expériences sur des humains. Cependant, la plupart de ces situations ne permettent pas de recueillir des données fiables en raison de l'existence de nombreux paramètres incontrôlés, de lésions pathologiques difficiles à évaluer, de probables réorganisations cérébrales ou d'influences culturelles impossibles à mesurer.

La vérification de l'hypothèse principale a donc finalement été réalisée sur le plan psychologique, avec un questionnaire. Hypothèse intermédiaire Hψ1 : Le plaisir érotique doit être l'un des plaisirs les plus intenses que l'organisme puisse éprouver.

Chapitre troisième Matériel & Méthode

3 – Matériel & Méthode

Le remplissage et la vérification de la faisabilité de la version quasi-finale du questionnaire ont été effectués via le réseau Internet. Trois versions successives du questionnaire ont été testées et améliorées à partir des réponses et commentaires des internautes ainsi que de l'analyse des résultats intermédiaires.

Les analyses statistiques, les tableaux et les figures ont été réalisés avec SPSS 13.0 et SigmaStat 3.11 pour Windows.

Environ 20 % des personnes les plus bisexuelles (3, 4 et 5 sur l'échelle de Kinsey) ont des activités érotiques plusieurs fois par jour. Cote de plaisir du partenaire Cote de plaisir émotionnel Cote de plaisir de masturbation Cote de plaisir auditif Cote de plaisir visuel Cote de plaisir corporel Cote de plaisir gustatif Cote de plaisir intellectuel Cote de plaisir olfactif Cote de plaisir artificiel Cote de plaisir artificiel.

Figure 27 : Comparaison de  l
Figure 27 : Comparaison de l'intensité des plaisirs

Chapitre quatrième Présentation des résultats

4 – Résultats

Groupe : Hommes hétérosexuels

Ainsi, trois groupes différents d'intensité de plaisir apparaissent : 1) le plaisir érotique procuré par le partenaire ; 2) le plaisir émotionnel et le plaisir érotique obtenus de soi-même ; et 3) tous les autres plaisirs. Par conséquent, le plaisir érotique procuré par un partenaire est le plaisir le plus intense que ces personnes puissent éprouver, tandis que le plaisir érotique procuré par elles-mêmes n'est que l'un des plaisirs les plus intenses que ces personnes puissent expérimenter.

Groupe : Femmes hétérosexuelles

En conclusion de ces analyses statistiques, on peut apparemment observer quatre groupes d'intensité de plaisir, différents les uns des autres. Dans l'ordre : 1) le plaisir d'un partenaire ; 2) plaisir émotionnel et complaisance ; 3) les plaisirs auditifs, visuels, olfactifs, gustatifs, physiques et intellectuels ; et peut-être 4) le plaisir artificiel. Dans l'ordre : 1) plaisir du partenaire et plaisir émotionnel ; 2) complaisance ; et 3) les plaisirs auditifs, visuels, olfactifs, gustatifs, physiques, intellectuels et artificiels.

Groupe : Femmes bisexuelles

Trois groupes distincts d'intensité de plaisir apparaissent donc : 1) le plaisir érotique obtenu par un partenaire ; 2) le plaisir érotique obtenu par soi-même, avec le plaisir émotionnel indiscernable de ces deux premiers groupes ; et 3) tous les autres plaisirs. On observe que le plaisir érotique procuré par un partenaire, le plaisir émotionnel et le plaisir érotique procuré par soi-même sont les plaisirs les plus intenses que ces personnes puissent éprouver.

Groupe : Hommes bisexuels

En conclusion, nous constatons que le groupe des femmes ayant des activités bisexuelles est relativement comparable à celui des hétérosexuelles. En conclusion, on constate que le profil du groupe des hommes ayant des activités bisexuelles est très similaire à celui des hétérosexuels.

Groupe : Hommes homosexuels

Conclusion

Groupe : Femmes

Groupe : Hommes

Évaluation du plaisir artificiel Évaluation du plaisir physique Évaluation du plaisir intellectuel Évaluation du plaisir visuel Évaluation du plaisir auditif Évaluation du plaisir olfactif Évaluation du plaisir gustatif Évaluation du plaisir émotionnel Évaluation du plaisir du partenaire Évaluation du plaisir de la masturbation. Les résultats ci-dessous sont issus d'une ACP réalisée sur les réponses de tous les participants à la question n°1. 13, de sorte que les items faiblement chargés du premier facteur, à savoir les items « Plaisir sexuel par la masturbation. Plaisir sexuel obtenu avec un partenaire » et « Plaisir artificiel » ont été retirés de l'analyse.

Figure 28 : Comparaison  des profils hédoniques
Figure 28 : Comparaison des profils hédoniques

Plaisir émotionnel et érotique

Plaisir artificiel

L'évaluation par les sujets des différentes activités qu'ils préfèrent donne les résultats présentés dans les tableaux ci-dessus. Note plaisir Pénis - Clitoris Note plaisir Testicules - Vagin Note plaisir sexuel Langue Note plaisir sexuel Fesses Note plaisir sexuel Lèvre Note plaisir sexuel Anus Note plaisir Prostate - Point G Note plaisir Poitrine - Seins Note plaisir sexuel Dos.

Figure 29 : Activités   préférées
Figure 29 : Activités préférées

La comparaison des zones érogènes génitales (clitoris et vagin) entre elles et avec d'autres zones érogènes donne les résultats suivants (test de Wilcoxon, avec un seuil de significativité fixé à 0,01, uniquement pour ces comparaisons multiples). La comparaison des zones érogènes génitales avec d'autres zones érogènes donne les résultats suivants (test de Wilcoxon).

Tableau 9 : Classement de l
Tableau 9 : Classement de l'érogénéité des zones corporelles des hommes hétérosexuels

Plaisir anal et prostatique

Ainsi, il semble y avoir une tendance qui se retrouve aussi bien chez les femmes que chez les hommes : les principales zones érogènes de la région pelvienne (pénis/clitoris, vagin, testicule, anus) semblent être de nature différente des autres parties érogènes de la région pelvienne. corps. Pour obtenir des détails supplémentaires, deux analyses complémentaires liées au plaisir érotique de la zone anale sont réalisées.

Érogénicité de la zone anale

Cette zone génitale diffère significativement des autres zones érogènes dans tous les groupes et, avec la zone anale, serait de nature différente des zones non pelviennes. Dans la version finale du questionnaire, l'évaluation des sujets (87 femmes et 118 hommes) des différentes activités érotiques qu'ils préfèrent donne les résultats suivants (Figure 33) : le coït vaginal et la réception d'une fellation ou d'un cunnilingus sont les activités érotiques préférées de tous. . groupes autres que les homosexuels.

Figure 33 : Activités  érotiques préférées ( réponses à la question n° 17 ) L
Figure 33 : Activités érotiques préférées ( réponses à la question n° 17 ) L'évaluation par les sujets des activités érotiques qu'ils préfèrent donne les résultats présentés dans la figure ci-contre.

Groupe : Hommes hétérosexuels : Activités sexuelles préférées

Le résultat du test de Friedman 14 (n = 20 ; Chi carré = 55,17 ; terne = 12 ; p < 0,001) indique qu'il existe une différence statistiquement significative entre les scores moyens attribués aux différentes activités érotiques. Ces résultats indiquent que les activités érotiques provoquant une stimulation pénienne intense (coït anal ou vaginal et fellation) sont équivalentes et nettement préférables aux autres activités érotiques.

Groupe : Femmes hétérosexuelles : Activités sexuelles préférées

Les résultats du test de Wilcoxon 15 (voir tableau ci-dessous), au niveau de signification 0,01, montrent que la préférence pour l'activité du coït vaginal est significativement plus élevée que les autres activités, à l'exception de la fellation et du coït anal (voir cellules grisées). Ces résultats montrent que les activités érotiques provoquant une stimulation intense du clitoris ou du vagin (coït vaginal, cunnilingus et masturbation) sont équivalentes et nettement préférées aux autres activités érotiques.

Groupe : Femmes bisexuelles : Activités sexuelles préférées

Groupe : Hommes bisexuels : Activités sexuelles préférées

Groupe : Personnes Homosexuelles: Activités sexuelles préférées

Par ailleurs, en analysant les réponses à la même question, mais données dans les deux premières versions du questionnaire avec un classement sans égal (voir annexe, page 197), on constate un contraste encore plus fort entre les activités qui stimulent la cause pénis/clitoris. et le vagin et d'autres activités érotiques. En conclusion, tous ces résultats suggèrent que les activités érotiques privilégiées ne sont pas celles qui permettent la reproduction (c'est-à-dire les variations autour du coït vaginal), mais celles qui procurent la stimulation la plus intense aux zones du corps les plus érogènes.

Dans tous les groupes, tant masculins que féminins, il est toujours observé sans aucun doute que le plaisir érotique suscité par un partenaire est supérieur à celui produit par l'auto-stimulation. Dans tous les groupes, hommes comme femmes, il existe toujours une préférence très nette pour les activités érotiques avec au moins un partenaire.

Tableau 22 : Agents inducteurs du plaisir le plus intense, chez les 136 femmes hétérosexuelles
Tableau 22 : Agents inducteurs du plaisir le plus intense, chez les 136 femmes hétérosexuelles

Groupe Homme

2] Un autre type de facteurs (ou un groupe de facteurs) est constitué par des traitements cérébraux de type émotionnel et cognitif, qui seraient à l'origine de caractéristiques psychologiques individuelles. 3] Le troisième type de facteurs est formé par les influences au sujet de l'environnement humain, social et culturel.

Figure 34 : Facteurs initiateurs des activités érotiques entre les partenaires
Figure 34 : Facteurs initiateurs des activités érotiques entre les partenaires

Groupe Femme

Remarque : Les réponses à la question sur les raisons des activités érotiques avec un partenaire peuvent être interprétées de plusieurs manières différentes. Les hommes et les femmes ne semblent donc pas réagir différemment aux facteurs qui les incitent à avoir des activités érotiques avec un partenaire.

Chez la femme, 38 cas de troubles physiologiques sont observés : 15 cas de dyspareunie (douleurs lors des rapports sexuels), 6 cas de vaginisme, 6 cas de sécheresse vaginale, 2 cas d'infections urinaires, 2 cas de traumatismes de la région pelvienne, 2 cas. d'obésité et 5 cas différents (problèmes rénaux ou urinaires, accouchement,. Il y a aussi 78 cas de troubles mentaux : 25 cas d'inconfort important avec le partenaire, 16 cas d'expériences sexuelles négatives, 8 cas de problèmes d'éducation parentale, 5 cas de pathologie mentale (dépression, schizoïdisme, etc.), 4 cas d'abus sexuels et 2 cas de viol, 2 cas de grande gêne provoquée par le questionnaire, 1 cas de perte de libido, 1 cas de traumatisme dû à des scènes sexuelles choquantes , 1 cas de forte timidité, 1 cas divers et 12 cas non précisés.

Chapitre cinquième Discussions

5 – Discussion

Puisque les expériences les plus appropriées ne peuvent pas être réalisées chez l’homme pour des raisons éthiques, les conditions de vérification de l’hypothèse ne sont pas optimales. Le problème de l’extrapolabilité des données animales à l’homme est ainsi encore compliqué par le problème de la validité de ces données animales.

Il existe différents critères de représentativité, qui varient en fonction des objectifs de la recherche en cours. Cette caractéristique constitue un obstacle à une compréhension globale de la reproduction et de la sexualité humaine.

Alors quels seraient les facteurs à l’origine de la découverte et de l’apprentissage de ce coït vaginal. C'est ce que l'on constate dans les réponses au questionnaire, où les activités érotiques privilégiées (coït vaginal, fellation/cuninlingus du partenaire, masturbation du partenaire) ne sont pas spécifiques au coït vaginal, mais à la stimulation du pénis/clitoris, qui sont les zones annoncées comme les plus érogènes.

Niveaux structurels d'organisation

Émergence

2D linéaire

3D compact

Généraliser les résultats de cette étude à l'ensemble du comportement humain suggère qu'il n'y aurait pas d'« instinct » ou de « programmation » innée du comportement, mais tout un ensemble de processus neurobiologiques, innés mais élémentaires, d'origine seulement globale et proche. tendances, qui au cours du développement et de l'interaction avec l'environnement permettraient l'apprentissage par essais et erreurs de comportements relativement adaptés et adaptés à la survie de l'individu et du corps.'espèce. Par exemple, les deux tendances psychiques et innées de curiosité et de peur permettent une exploration grossière de l'environnement, avec parfois des comportements inappropriés acquis (peur irrationnelle, curiosités inappropriées).

Le critère de cohérence avec les connaissances phylogénétiques suppose que plus une hypothèse ou une théorie correspond aux données phylogénétiques, plus son « niveau de crédibilité » est élevé. Le critère de cohérence avec les connaissances ontogènes suppose que plus une hypothèse ou une théorie correspond aux données de l'ontogenèse, plus son « degré de plausibilité » est élevé.

Chapitre sixième Intérêts & Enjeux

Autrement dit, il existe des conditions innées qui rendent très probable l’acquisition du comportement permettant la reproduction. Chez l’humain, ce qui est organisé biologiquement de manière innée est essentiellement une stimulation potentielle du corps.

Bibliographie

Sexual dysfunction in the United States: prevalence and predictors • JAMA, Journal of the American Medical Association. Evaluation of a two-dimensional model of the orgasmic experience across gender and sexual context • The Journal of Sex Research.

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Figure 2 : Réception d'un signal
Figure 7 : Seuil d'activation et d'inactivation des courants K + , Ca 2+ , &amp; Na +
Figure 9 : Système olfactif
Figure 10 : Orientation visuelle Projections ascendantes Projections descendantes Projections équi-niveaux Projections réciproquesSchéma fonctionnel hiérarchique :
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Referências

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