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Modélisation des réseaux de régulation biologique par équations différentielles vs Modèles discrets

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IA symbolique pour les réseaux biol. complexes:

Modélisation des réseaux de régulation biologique par équations différentielles vs Modèles discrets

Jean-Paul Comet (projet Bioinfo Formelle)

EPU dept GB-BIMB - 5ème année Université Côte d’Azur

18 novembre 2022

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 1

Pourquoi modéliser ?

I Qu’est-ce qu’un modèle?

I la référence à imiter (modèle d’un photographe, organisme modèle) I résultat de cette imitation = représentation d’un objet

I système de symboles (textuel, graphique, math., logique...) I unbonmodèle = règles de composition pour aborder les

conséquences de la modélisation proposée (raisonnement) I Intégrer de nombreuses connaissances

I Abstraire pour comprendre

I Réviser des idées reçues contradictoires I Suggérer des expériences “humides”

I Minimiser leurs coûts et leurs nombres

I Effectuer des expériences “in silico” qui seraient impossibles “in vivo” ou “in vitro

Prédictivité

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 2

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Les réseaux de régulation génétique

I Progrès de la génomique :

rôle primordial du génome dans le fonctionnement d’un organisme I Protéines

I Participent aux différentes fonctions de l’organisme I Transcription : ADN −→ARN

I Traduction : ARN−→Protéines

I Régulations de la synthèse des macromolécules I Réseau de régulation = systèmecomplexe

On se donne des règles locales, on cherche le comportement global I Une interaction : régulation positive / négative

Plus certaines connaissances : seuils d’activations Incompatibilités d’interactions simultanées ? (expertise) I A partir de 2 configurations différentes :

I Différents comportements I Épigénèse (épi : sur, au dessus)

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Réseaux de régulations génétiques

I Interactions entre entités d’intérêt : gènes, protéines I Modèle moléculaire : ensemble des relations connues

I Gènes / protéines régulatrices I Effets positifs / négatifs

I La régulation post-traductionnelle est souvent omise I Une protéine peut avoir plusieurs cibles

I Auto-régulation possible I Modélisation par des graphes

I Nœuds : entités biologiques I Arcs : interactions

(2)

Aspects statiques

I Aspects statiques bien pris en compte (Bio. Mol.)

x y

2, +

1, − 1,+

I On associe à chaque nœud une valeur numérique (concentration) I Les évolutions temporelles du système : dynamique

I Autre voied’étude de l’organisme

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 5

Les premières approches

I Modèle quantique (M. Delbrück, 1935) : étude des fréquences des mutations (rayons)

barrière de haute énergie séparant 2 états (mutation) d’un gène.

I Paysage épigénétique (C.H. Waddington, 1940)

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 6

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Les premières approches :

des équations différentielles aux abstractions discrètes I Systèmes d’équations différentielles : depuis 1960

I système complexe et biologie (depuis 1950) I cinétique Biochimique (Michaelis-Menten)

I oscillateurs & switches biologiques, équations à délais ...

I Groupe du phage (Delbrück) : raisonnement qualitatif I Années 1970 : approche booléenne (R. Thomas)

I chaque entité : ouverte / fermé

I capture qualitativement la dynamique des Systèmes d’éq. Diff.

I importance des circuits de rétro-actions (comportement du système) I multistationarité : circuit de rétroaction positif nécessaire

I homéostasie : circuit de rétroaction négatif nécessaire (état d’équilibre vers lequel le système converge ou autour duquel il oscille)

I Années 1990 : approche discrète (avec tous les états stationnaires) I avantage : les données biologiques sont rarement quantitative

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 7

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Les premières approches :

paysage d’aujourd’hui

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 8

(3)

Les RRG : quelques définitions

I Un réseau de régulation : graphe orientéG = (V,E) I V : ensemble des entités biologiques d’intérêt I E V ×V : ensemble des interactions I Chaque arc est étiqueté d’un signesij,

I On noteraG+(v) (resp. G(v)) l’ensemble des successeurs (resp.

prédécesseurs)

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 9

Modélisation des Réseaux de Régulation Génétique :

équations différentielles

I On associe à chaque variable v une valeurxv ∈R+ I État du réseau : (xv)vV

I Système d’équations différentielles : dxv

dt =Fv(x)−λvxvv ∈ {1,2, . . .n} Avec

( λv ≥0 : coefficient de dégradation

Fv(x) : taux de synthèse de la variablev Le taux de synthèse est souventadditif :

Fv(x) = X

uG(v)

IΘαuvuv(xu)

Θuv : seuil αuv : signe de l’interaction

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 10

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Le taux de synthèse

I Souvent, u a un effet quasi nul en dessous de Θuv et un effet saturé au dessus

I Fonction sigmoïdale (par exemple, fonction de Hill :f(x) = xn K +xn)

0 00

0

xu

xu Θuv

Θuw kuv

kuw IΘuv+ (xu)

IΘuw (xu)

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Discrétisation de l’espace des phases (1)

0 0

0 0

xu

kuv

kuw

IΘ+uv(xu)

00 Θuv xu

00 Θuw

IΘuw(xu)

Θuv

Θuw

kuv

kuw

xu

xu

˜IΘ+uv(xu)

˜IΘuw(xu)

0 1 2

0 1 2

˜IΘ+uv(.) n’est pas définie en Θuv

˜IΘuw(.) n’est pas définie en Θuw

(4)

Discrétisation de l’espace des phases (2)

I xu <Θuv ,u est en trop faible quantité pour réguler v I xu >Θuv ,u est en quantité suffisante pour régulerv

I xu = Θuv , la fonctionI n’est pas définie, on ne sait pas siu régule ou ne régule pasv

u participe à la synthèse de v si

I siu est un activateur dev et sixu>Θuv

I siu est un inhibiteur dev et sixu<Θuv

L’absence d’un inhibiteur = présence d’un activateur I Notion de Ressourced’un gène : ensemble des régulateurs qui

participent à sa synthèse

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 13

Discrétisation de l’espace des phases (3)

I On ordonne les seuils sortants

I Les seuils abstraits sont les rangs des seuils I Fonction de discretisation :

du(xu) =

( q si Θqu<xu<Θq+1u

suq si xu= Θqu

I La fonction de discrétisation est croissante I Le taux de synthèse est alors égal à :

Fv(x) =kv + X

uressources(v)

kuv

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 14

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Réseau de régulation qualitatif

I Définition :Un réseau de régulation qualitatif est un graphe orienté G = (V,E)

I V : ensemble des entités biologiques d’intérêt I E V ×V : ensemble des interactions I Chaque arc (u,v) est étiqueté par le couple

(αuv,quv)∈ {+,−} × {0,1, . . . ,bu}

I bu est le nombre de seuils sortants, (|{Θuw,w G+ (u)}|) I m∈ {1, . . . ,bu}, v G+ (u) tel que quv =m

I PourG = (V,E) un RR, il existe un nombre fini de RR qualitatif I Dénombrement dans le cas oùij1,ij2, . . . ,ijn,

I choisirbin

I associer à chaque interaction, un seuil sortant

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 15

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Les différents types d’états

I État quantitatif : (xv)vV avec xv ∈R+

I État qualitatif : (xv)vV avecxv ∈ {0,1,2, . . . ,bv}

I Une variable qualitative est ditesingulièrelorsqu’elle correspond à la discrétisation d’un seuil

I Elle est diterégulièredans le cas contraire

I Un état est ditsingulier lorsqu’il a une coordonnée singulière

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 16

(5)

Les différents types d’états (exemple)

1,+

1,−

u v

0 0

0 0 0 0

1

1

1

états singuliers états réguliers

Espace des états continus xu

xv

Θuv Θvu

xu xv xu

xv

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 17

Rappel sur les équations différentielles

Équation différentielle linéaire du 1er ordre

I xa(x), xb(x), xc(x) : 3 fcts continues surI ⊂R. Equation différentielle linéaire du 1er ordre :

a(x).y0+b(x).y=c(x), xI I Si on connait une solution particulière y0 :

I On poseY =yy0

I On obtient :a(x).Y0+b(x).Y = 0 équationsans 2d membre I onséparealors les variables :

Y0

Y =b(x)

a(x) Y(x)eta(x)non nuls I La solution générale est alorsY =k.eA(x)

A(x) : primitive deb(x)/a(x) etk : constante

I La solution avec second membre s’obtient en ajoutanty0 : y =y0+k.eA(x)

La valeur dek dépend de la condition initiale

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 18

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Dans le cas d’un domaine régulier

I Système d’équations indépendantes – Pour la variablexv : xv0 +λvxv =µ

I solution particulière :

xv(t) = λµv

I Solution de l’équation sans second membrex0+λvx = 0 : X(t) =k.eλv.t

I Solution de l’équation avec second membre : x(t) = λµv +k.eλv.t I Calcul dek – Supposons x(0) =x0

x0 = λµv +k k = −(λµvx0) I Solution : xv(t) = λµv −(λµvx0).eλvt

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Recherche d’une solution particulière

(méthode de la variation de la constante)

I La résolution de l’équation diff. réside dans I la recherche d’une primitiveA(x) deb(x)/a(x) I la recherche d’une solution particulière

I Méthode de la variation de la constante (Laplace)

I SoitY une solution dea(x).Y0+b(x).Y=0 qui ne s’annule pas surI. Cherchons une solution particulière de l’eq. avec 2d membre de la forme :

y =k(x).Y(x) k(.) est une fonction à déterminer.

I Or,k est dérivable et on a : y0=k0Y +kY0.

I En reportant dansa(x).y0+b(x).y=c(x) on obtient : [a(x).Y0+b(x).Y].k+a(x).k0Y =c(x) I [a(x).Y0+b(x).Y] est identiquement nul

I donck0(x) = a(x).Yc(x)

(6)

Solutions générales d’une eq. diff. linéaire du 1

er

ordre

(méthode de la variation de la constante) I La fonctionk est solution de

k0(x) = c(x)

a(x).Y = c(x) a(x).eA(x)A(x) : primitive de b(x)/a(x)

I En notant B(x) une primitive de la fonction c(x)ea(xA(x)) , l’ensemble des solutions est

k(x) =B(x) +Cste I La solution générale s’écrit alors sous la forme

f(x) = (B(x) +C)eA(x) I Soit finalement

f = exp

Z b(x)

a(x)dx C +Z c(x)

a(x)expZ b(x)

a(x)dxdx

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 21

Dans le cas d’un domaine régulier

I Système d’équations indépendantes – Pour la variablexv : xv0 +λvxv =µ

I Solution de l’équation sans second membrex0+λvx = 0 : X(t) =k.eλv.t

I Solution de l’équation avec second membre x(t) = (C1+µR eλvtdt).eλv.t

= (C1+λµv(eλvt+C2)).eλv.t

= λµv +C.eλv.t I Calcul deC – Supposonsx(0) =x0

x0 = λµv +C C = −(λµvx0) I Solution : xv(t) = µ

λv −( µ

λvx0).eλvt

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 22

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Conséquences

I Solution : xv(t) = µv λ −(µv

λx0v).eλt I Dérivée : xv0(t) = (µvλ.x0v).eλt

I Le signe des dérivées ne change pas au court du temps

=⇒trajectoires monotones sur chacun des axes.

I Cas particulier :λv =λ,vV

−−−→v(t1) = (µ1λ.x01),(µ2λ.x02), . . . ,(µnλ.x0n)t×eλt1

−−−→v(t2) = (µ1λ.x01),(µ2λ.x02), . . . ,(µnλ.x0n)t×eλt2

= −−−→v(t1).eλ(t2t1)

=⇒Les trajectoires sontrectilignes

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 23

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Définition du graphe d’interaction local

I i+ j si l’augmentation de i a une influence + sur l’évolution de j, autrement dit, l’augmentation dei entraîne l’augmentation de dxdtj(t).

i+j si 2xj(t)

∂t∂xi >0

I i j si l’augmentation dei a une influence - sur l’évolution dej, autrement dit, l’augmentation dei entraîne la diminution de dxdtj(t).

ij si 2xj(t)

∂t∂xi <0 I Pas d’interaction locale si ∂t∂x2xj(t)i = 0

I Le graphe d’interaction local du système à l’étatx : J(x) =

2x1

∂t∂x1 . . . ∂t∂x2x1n ... ... ...

2xn

∂t∂x1 . . . ∂t∂x2xnn

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 24

(7)

Graphe d’interaction local – cas PLDE

I Dans les états réguliers :

2xi(t)

∂t∂xi = −λi

2xi(t)

∂t∂xj = 0

I A la limite des états réguliers :

2xi(t)

∂t∂xj = +∞ si µ2> µ1

2xi(t)

∂t∂xj = −∞ si µ2< µ1 I La dégradation6= une interaction (on ne la considère pas) I Les interactions ne se voient qu’aux points de discontinuités.

I Graphe d’interaction global≡ ∪xG(x)

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 25

Solutions pour les états réguliers (1)

I Considérons un état régulier et une de ses variables xu.

I Pour toute valeur continue du même domaine, le taux de synthèse est identique

I Le système d’éq. diff. possède une solution : I Si l’état initial estx0, la solution du système est :

xv(t) =ϕv(x0)(ϕv(x0)xv0)eλvt I Avec :

ϕv(x) = Fv(x)

λv =

PuG(v)˜IΘαuvuv(xu) λv

I ϕv(x0) joue le rôle d’attracteur

I Rq 1 :Fv(x) est constant (Fv(x) =Fv(x0) )

I Rq 2 :ϕv(x) est constant au sein d’un même domaine.

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 26

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Solutions pour les états réguliers (2)

I On alimt→∞x(t) =ϕv(x0),vV

I Tous les états du domaine évoluent vers le même état constant : Φ(x0) = (ϕv(x0))vV

appelépoint focal, attracteur, image, cible...

I 2 cas possibles :

I Φ(x0) appartient au même domaine, Φ(x0) correspond à un état continu stationnaire,

I Toutes les trajectoires tendent vers Φ(x0) I Φ(x0) n’appartient pas au même domaine

I Les trajectoires se dirigent dans la direction de Φ(x0) I Une fois hors du domaine, le point focal change.

I Φ(x0) ne sera peut-être jamais atteint I Calcul de temps d’attente dans l’état régulier

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Solutions pour les états réguliers (2)

I On alimt→∞x(t) =ϕv(x0),vV

I Tous les états du domaine évoluent vers le même état constant : Φ(x0) = (ϕv(x0))vV

appelépoint focal, attracteur, image, cible...

I 2 cas possibles :

Φ(D1)

D1

D3 D4

D2

Le point focal est dans le domainecourant Les trajectories ne sortent pas du domaine :

⇒pas de sortie

(8)

Solutions pour les états réguliers (2)

I On alimt→∞x(t) =ϕv(x0),vV

I Tous les états du domaine évoluent vers le même état constant : Φ(x0) = (ϕv(x0))vV

appelépoint focal, attracteur, image, cible...

I 2 cas possibles :

D1

D3 D4

D2 Φ(D1)

Le point focal est dans le domaine D3 . Les trajectories sortent du domaine :

⇒ vers le nord

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 29

Solutions pour les états réguliers (2)

I On alimt→∞x(t) =ϕv(x0),vV

I Tous les états du domaine évoluent vers le même état constant : Φ(x0) = (ϕv(x0))vV

appelépoint focal, attracteur, image, cible...

I 2 cas possibles :

D1

D3 D4

D2 Φ(D1)

Le point focal est dans le domaineD2 . Les trajectories sortent du domaine :

⇒vers l’est

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 30

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Solutions pour les états réguliers (2)

I On alimt→∞x(t) =ϕv(x0),vV

I Tous les états du domaine évoluent vers le même état constant : Φ(x0) = (ϕv(x0))vV

appelépoint focal, attracteur, image, cible...

I 2 cas possibles :

D1

D3 D4

D2 Φ(D1)

Le point focal est dans le domaine D4 . Les trajectories sortent du domaine :

⇒ vers l’est

⇒ vers le nord

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 31

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Construction du graphe d’états

I Graphe d’états synchrone :

I À partir d’un état, on passe directement à son point focal

I Chaque point focalϕv(x0) ne dépend que des prédécesseurs de v = l’ens des prédécesseurs qui l’aide à s’exprimer

I R(v,x0) = l’ens des prédécesseurs qui l’aide à s’exprimer I Paramétrisation :ϕv(x0) =Kv,R(v,x0)

I Table de transition :

x X

x1 x2 . . . xn X1 X2 . . . Xn

0 0 . . . 0 X1(x) X2(x) . . . Xn(x)

0 0 . . . 1 X1(x) X2(x) . . . Xn(x)

0 1 . . . 0 X1(x) X2(x) . . . Xn(x)

X1((0,1,0, . . . ,0)) =ϕx1((0,1,0, . . . ,0)) =Kx1,R(x1,(0,1,...,0))

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 32

(9)

Un exemple

x y

2, +

1, − 1,+

Niveau basal : Kx Ky

x aide : Kx,x Ky,x

y absent aide : Kx,y

les deux : Kx,xy

(x,y) points focaux (0,0) ( Kx,y , Ky ) (0,1) ( Kx , Ky ) (1,0) ( Kx,xy , Ky ) (1,1) ( Kx,x , Ky ) (2,0) ( Kx,xy , Ky,x ) (2,1) ( Kx,x , Ky,x )

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 33

Réseau de régulation −→ graphe d’états

(x,y) points focaux (0,0) (Kx,y,Ky) = (2,1) (0,1) (Kx,Ky) = (0,1) (1,0) (Kx,xy,Ky) = (2,1) (1,1) (Kx,x,Ky) = (2,1) (2,0) (Kx,xy,Ky,x) = (2,1) (2,1) (Kx,x,Ky,x) = (2,1)

“Désynchronisation” par unité de distance Manhattan −→

0 0

1 1

2 y

x (0,0) (1,0) (2,0)

(1,1) (2,1) (0,1)

0 0

1 1

2 y

x (0,0) (1,0) (2,0)

(1,1) (2,1) (0,1)

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 34

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Modèles continu et discret : cohérents (1)

I Soit un modèle discretM. Il existe des modèles continus cohérents avecM ssi les contraintes de Snoussi sont respectées

Ku,ωKu,ω0, pour toutu et tousω,ω0 tels queωω0 I Preuve :

d

kv + X

uressources(v)

kuv

=Ku,ressources(v)

Les ki sont tous positifs.

La fonction de discrétisation est croissante.

Donc lesK doivent satisfaire les contraintes Snoussi.

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Modèles continu et discret : cohérents (2)

I Proposition 1 : les états stables réguliers sont les mêmes I S’il existe un modèle continu tqx D(q) est un état stationnaire

stable, alors l’état régulier associé est stationnaire stable dans le modèle discret.

I Siq est un état régulier stable, alors pour tout modèle continu, il existe un état stationnaire stable dans le domaine régulier associé à l’état qualitatifq.

I Preuve :

I un étatxD(q) est stablessixv =ϕv(q) pour toutv V. Cela impliquedv(xv) =dv(ϕv(q))qv =Kvv(q). Ainsiq est stable.

I SiqQ est stable, alorsqv =Kv,ωv(q)=dv(ϕv(q)) pour tout vV. Ainsi,ϕv(q)Dv(qv) pour toutv V et par conséquent, ϕ(q)D(q) est un état stationnaire stable.

(10)

Modèles continu et discret : cohérents (3)

I Proposition 2 : cohérences des transitions

I Soit un modèle continu tq une trajectoire partant deD(q) atteint l’hyperplan séparantD(q) d’un domaine adjacentD(q0), alorsqq0 est une transition du modèle discret asynchrone.

I Soit un modèle discret. Il existe des modèles continus tq pour tout successeur q0 de qdu modèle discret, il y a une trajectoire qui atteint à partir deD(q) l’hyperplan séparantD(q) d’un autre domaineD(q0).

I Preuve :

I 1ère partie :il n’y a qu’une seule variable qui change entreqetq0. La construction du graphe asynchrone prend en compte le fait que le point focal est de l’autre coté de l’hyperplan.

I 2ème partie :considérons le modèle continu tq uV, λu=λet un état initial x0D(q). La trajectoire partant dex0est linéaire.

Soitq0 un successeur deq. On aϕ(q)/D(q). Choisissons un point x1de la bordure deD(q) appartenant à l’hyperplan entreD(q) et D(q0) et dont une seule variable est sur un seuil. Traçons la droite passant par x1etϕ(q). La trajectoire partant d’un point de cette droite qui appartient à D(q), atteint x1.

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 37

Modèles continu et discret : cohérents (4)

I Ainsi :

I Tous les états stationnaires réguliers sont représentés I Toutes les traces de systèmes continues sont présentes I Réciproque fausse (une trajectoire discrète ne correspond pas

forcement à une trajectoire continue)

I Infinité de modèles continusnombre fini de modèles discrets

0 0

1 1

2 v

u (0,0) (1,0) (2,0)

(1,1) (2,1)

tuv tuu

tvu

(0,1)

θuu

θuv

θvu

ϕ(1,1) ϕ(2,0)

ϕ(2,1)

ϕ(0,0) ϕ(0,1)

ϕ(1,0)

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 38

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Stabilité d’un état singulier (1)

I À un état singulier, le syst. d’éq. diff. n’est pas défini.

I Son point focal est compris dans la zone définie par les points focaux des états réguliers adjacents

I Définition :un état singulier sera stationnaire s’il est compris dans cette zone.

⇒Les variables régulières doivent être stables I Calcul enO(2#variables singulières) =O(2#variables) I Si tous les seuils sortants sont différents, et si Snoussi,

I chaque variable singulière est ressource singulière d’au plus une autre variable.

I On regarde donc les « image max » et « image min » correspondant aux états réguliers avec (et sans) ces ressources incertaines

I Calcul enO(#variables singulières) =O(#variables)

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 39

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Stabilité d’un état singulier (2)

2 1

u v

(x,y) points focaux

(0,0) (Ku,v = 2 , Kv = 0 ) (0,1) (Ku = 0 , Kv = 0 ) (1,0) (Ku,v = 2 , Kv,u = 1 ) (1,1) (Ku = 0 , Kv,u = 1 ) (2,0) (Ku,uv = 2 , Kv,u = 1 ) (2,1) (Ku,u = 2 , Kv,u = 1 )

θuu

θuv

θvu

ϕ(1,1) ϕ(2,0)

ϕ(2,1)

ϕ(0,0) ϕ(0,1)

ϕ(1,0)

θuu

θuv

θvu

ϕ(1,1) ϕ(2,0)

ϕ(2,1)

ϕ(0,0) ϕ(0,1)

ϕ(1,0)

Jean-Paul Comet IA symbolique: liens eq. diff. et modèles discrets 40

(11)

Stabilité d’un état singulier (3)

I Proposition 3 :Soit x un état singulier et v une variable. Si pour tout uG(v),xu6=θuv, alors ϕv(q) est constant pour tout état régulier voisinq.

«Etant donné un état qualitatif q, si tous les prédécesseurs de la variable v ne sont pas sur leurs seuils d’activation sur v, la composante v du point focal est constante pour tous les états qualitatifs voisins de q»

I Preuve :

Pour toutuG(v), on a

( xu régulier ou alors

xu=θuv0 6=θuv avec v0G+(u) I 1er cas : qétat régulier voisin dex, on aqu=xu (Cf page

précédente à droite). La régulation deuv ne change pas.

I 2ème cas : pour toutq,q0 états réguliers voisins dex,qu etqu0 appartienent à{θuv01, θuv0}etθuv0 6=θuv. qu etqu0 sont du même coté de θuv.

En conséquence, pour tout (q,q0) deN(x), on a ωv(q) =ωv(q0) ce qui impliqueϕv(q) =ϕv(q0).

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Stabilité d’un état singulier (4)

I Exemple d’utilisation de la propriété 3

2

1

0

0 1

régulier

a b 2

1 1

v =a

xb=sbb 6=sba

ϕa(q) =

ϕa(0,0) =ϕa(1,0) xb= 0 régulier v =a

v =b xa= 1

ϕb(1,0) =ϕb(1,1) cte sur les 4 états réguliers voisins

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Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Circuits positifs / négatifs – Fonctionnalité des circuits

I Circuits positifs / négatifs :

I Un circuit est positifsi chaque élément du circuit a une influence, directe ou indirecte, positive sur lui-même.

I Un circuit est négatifsi chaque élément du circuit a une influence, directe ou indirecte, négative sur lui-même.

I Lemme :

I un circuit est positif s’il contient unnombre paird’interactions négatives,

I il est négatif sinon

I Un circuit estfonctionnel s’il engendre la multistationnarité (circuits positifs) ou l’homéostasie (circuits négatifs).

I Influence des circuits négatifs :

I Oscillation (amortie ou non) de chacune des variables

= Homéostasie

I Influence des circuits positifs : I Si au dessus du seuil, on y reste I Si en dessous, on y reste

= Multistationarité

Intro mod. cont. Discrétisation Eq.Diffs Sol. Dyn. Cohérence Fonct. CTL Extraction

Etats caractéristiques (1)

I Un état singulier est caractéristique d’un circuit si

I Les composantes régulières sont les variables hors du circuit I Les composantes singulières

I sont les variables du circuits

I chaque variable singulière est sur le seuil de l’interaction sur son successeur dans le circuit

u v 2

2

1

1

u v 2

2

1

1

u v 2

2

1

1

u v 2

2

1

1 (suu,0)

(suu,2) (suu,1)

(2,svv) (1,svv)

(suv,svu)

(suu,svv) (0,svv)

Referências

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Os objetivos são: (1) demonstrar a insustentabilidade de uma oposição estrita entre “expressões com significado” e “expressões sem significado” e avaliar as