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Nicolas Marusczak

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Academic year: 2023

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Au cours de ces travaux, nous avons examiné la dynamique du mercure dans les écosystèmes lacustres alpins, en étudiant le transfert de ce polluant entre différents réservoirs que sont la neige (bassin versant), l'eau des lacs et les poissons. La faible contamination par le mercure constatée dans les poissons de ces lacs est probablement due au court temps de séjour du mercure dans l'eau.

Présentation et validation du modèle 147

Application au modèle WARMF de différents

10 2.3.1 Comparaison des concentrations de THg et MeHg dans les eaux de surface 173 2.2.2 Comparaison des concentrations de THg dans le charbon arctique 175 2.4 Influence des concentrations atmosphériques de mercure 177 2.4.1 Comparaison des concentrations de THg et MeHg dans le MeHg des eaux de surface 177 2.4.2 Comparaison des concentrations de THg dans le charbon arctique 181.

Introduction

Selon cette étude, une corrélation positive semble exister entre l'altitude et les concentrations de mercure mesurées chez les poissons. Dans une deuxième partie intitulée « Sources et dépôts de mercure dans les Alpes françaises : cas du lac Bramant », nous présentons les résultats obtenus lors de campagnes réalisées en hiver et au printemps.

Introduction au cycle du mercure

Le mercure et son comportement dans l’environnement

  • Généralités
    • Historique
    • Propriétés physiques et chimiques
    • Le mercure, élément toxique
  • Comportement dans l’environnement
    • Espèces présentes dans l’environnement
  • La contamination des écosystèmes par le mercure
    • Transport, dépôt et transfert dans l’environnement
  • Mercure et santé publique : une thématique préoccupante
    • Poissons et produits de la mer : principales sources d’exposition au mercure
    • Autre source d’exposition au mercure, l’extraction de l’or : Exemple de la Guyane française
  • Problématique de l’étude de la contamination par le mercure de l’arc alpin

Cependant, ce mercure se volatilise assez rapidement dans l'atmosphère en raison de la photoréduction du mercure divalent dans les eaux de surface (Amyot et al., 1997). Dans les sédiments anoxiques, le mercure est principalement présent sous forme de sulfure de mercure HgS, conservé contre la méthylation (Stein et al., 1996).

Tableau I.1. Abondances relatives naturelles des isotopes stables du mercure.
Tableau I.1. Abondances relatives naturelles des isotopes stables du mercure.

Présentation des sites d’études, stratégies d’échantillonnage, techniques analytiques

  • Présentation des sites d’études
    • L’arc alpin comme lieu d’étude
    • Choix des sites d’études
  • Stratégies d’échantillonnages adoptées et préparation des campagnes de terrain
    • Travail en salle blanche. Préparation des échantillons
  • Techniques analytiques utilisées
    • Analyse du mercure total et du méthylmercure en milieu aqueux .a Spectrométrie de fluorescence atomique en vapeur froide – Application

Des campagnes de pêche ont été réalisées à la fin de l'été pendant 3 semaines sur le terrain (27 et 28 août pour le lac Bramant, 2 et 3 septembre pour le lac Poursollet, 8 et 9 septembre pour le lac La Sagne et 11 et 12 septembre pour le lac Pritini). La méthode utilisée pour mesurer le mercure total est la méthode USEPA 1631, révision E.

Figure I.7 : Emplacement des sites d’étude sur l’arc alpins. (D’après Google Earth).
Figure I.7 : Emplacement des sites d’étude sur l’arc alpins. (D’après Google Earth).

Spatial and temporal trends and impacts of pollutants in the Canadian arctic marine ecosystem: a review. Behavior of mercury in soil with particular emphasis on complexation and adsorption processes - A review of the literature.

Sources et dépôts de mercure dans les Alpes françaises : cas du lac Bramant

Chapitre 1 : Concentration en mercure total dans le manteau neigeux alpin : premiers résultats

  • Problématique
  • Mesure du mercure total dans la neige de surface

Nous avons décidé de surveiller périodiquement la concentration de mercure total dans la neige de surface du 25 janvier au 20 juin. La figure II.1 montre les résultats obtenus pour la concentration de mercure total dans la neige de surface. Ceux-ci confortent l’idée selon laquelle un processus de dépôt total de mercure pourrait être à l’origine des concentrations mesurées dans la neige superficielle du manteau neigeux.

En revanche, on peut observer que les concentrations mesurées dans les eaux de fonte sont bien inférieures à celles mesurées dans la neige de surface. Au chapitre 2, nous tentons de répondre à cette question par le suivi temporel de la concentration de MeHg dans la neige de surface du lac Bramant.

Figure II.1 : Suivi ponctuel de la concentration en THg dans la neige de surface du lac Bramant du 25 janvier  2008 au 20 juin 2008
Figure II.1 : Suivi ponctuel de la concentration en THg dans la neige de surface du lac Bramant du 25 janvier 2008 au 20 juin 2008

Mise en évidence d’un processus de dépôt de mercure et de méthylmercure sur le manteau

  • Présentation de l’article 1
  • Article 1: Post-winter deposition of total mercury and methylmercury in high altitude surface snow from the French Alps
  • Results
  • Conclusion
    • Conclusions

Surface snow samples were collected weekly from 31 December 2008 to 21 June 2009 from Lake Bramant in the French Alps. These studies have been conducted to better understand the processes involved in the transfer of pollutants between different reservoirs (Poissant et al., 2008). Fain et al., (2007) measured gaseous elemental mercury (Hg°), THg and reactive Hg in an alpine snowpack at Col de Porte, close to the Grenoble area of ​​France, and observed Hg0 production in the upper layer of the snowpack.

General location of the "Massif Grandes Rousses" in the French Alps (A) and Lake Bramant north of this massif (B). This raises the question of the origin of THg and MeHg measured on the snow surface.

Fig. 2. Total mercury concentrations (ng.L -1 ) (a), methylmercury concentrations (pg.L -1 ) (b) and surface snow  temperature (c)
Fig. 2. Total mercury concentrations (ng.L -1 ) (a), methylmercury concentrations (pg.L -1 ) (b) and surface snow temperature (c)

Les Alpes françaises, un écosystème particulier ?

Concentration et distribution du mercure total dans les poissons des lacs alpins

  • Présentation de l’article 2
  • Article 2: Mercury and methylmercury concentrations in high altitude lakes and fish (Arctic charr) from the French Alps related to
  • Methods
    • Fish sampling and analysis
  • Discussion
  • Conclusions
    • Conclusions
    • Conclusions

The relationships between Hg level in fish and fish length were modeled using quadratic regressions (Tremblay et al., 1998). 105 measured in certain lakes located in Saskatchewan, Canada (Eckley and Hintelmann, 2006), and ten times lower than many lakes of the United States (Monson and Brezonik, 1998) and Canada (Hall et al., 2009). And Europe, Rognerud et al., (Rognerud et al., 2005) reveals les concentrations en mercure total dans la chair des ombles chevaliers dans.

Pour ce faire, nous avons modélisé les concentrations de mercure total dans chaque organe pour une longueur standardisée de 220 mm par régression polynomiale (Tremblay et al., 1998). En effet, Yang et al. des concentrations de mercure total dans le cerveau cinq à dix fois supérieures à celles mesurées ici.

Table 1: Lakes and watershed characteristics.
Table 1: Lakes and watershed characteristics.

Origine et distribution du mercure et des composés perfluorocarbures (PFCs) dans le foie des

  • Problématique
  • Présentation de l’article 3
  • Article 3: Distribution of perfluoroalkyl compounds and mercury in fish liver from high-mountain lakes in France originating from
  • Conclusions

In the present study, perfluoroalkyl compounds and mercury were quantified in fish liver from high mountain lakes in which the contamination originated from atmospheric deposition. Perfluoroalkyl compounds (PFCs) and total mercury (THg) were examined in fish liver collected from four high mountain lakes in the French Alps, where the water was fed only by atmospheric deposition. Results from this study demonstrate that the contamination of PFCs and THg in fish from high mountain lakes originates from atmospheric deposition and subsequent bioaccumulation.

Ellis, Potential role of sea spray generation in the atmospheric transport of perfluorocarboxylic acids. Environment. Spatial distribution of geometric mean concentrations of individual PFCs in fish liver in the lakes Lac de Crop, Lac de la Sagne, Lac Bramant and Lac du Poursollet.

Fig. 1. Sum of C 9 –C 15 perfluoroalkyl carboxylates ( P
Fig. 1. Sum of C 9 –C 15 perfluoroalkyl carboxylates ( P

Modélisation de la contamination par le mercure : cas du lac Bramant

Présentation et validation du modèle

  • Présentation du modèle WARMF
  • Préparation et mise en œuvre du modèle
    • Numérisation du bassin versant, du lac et des rivières
    • Création du modèle
  • Modélisation de la contamination en mercure du lac Bramant

Le module « Données » permet de compiler les données d'entrée du modèle, telles que les données météorologiques quotidiennes, les données sur la qualité de l'air, ainsi que les données observées, pour les comparer aux valeurs données par le modèle. En conséquence, sur la base d'observations réelles et de mesures des concentrations de polluants sur le terrain, WARMF est capable de comparer les données observées avec les données calculées par le modèle. Avant d'utiliser le modèle, il est nécessaire de connaître et de traiter les données liées aux bassins versants (morphologie, composition, occupation du sol, altitude, pentes, etc.).

150 Une fois le projet créé, il est nécessaire d'importer dans le module « Données » les données météorologiques (précipitations, températures maximales et minimales, point de rosée, couverture nuageuse, pression atmosphérique et vitesse du vent) et les données de qualité de l'air. Pour les données observées sur le terrain, nous avons utilisé les données THg et MeHg dans la colonne d'eau, ainsi que les données THg dans l'omble chevalier.

Figure IV.I : Les cinq modules de WARMF (EPRI, 2001)
Figure IV.I : Les cinq modules de WARMF (EPRI, 2001)

Validation du modèle

Températures simulées vs. températures observées

L'épilimnion (couche d'eau plus chaude) est situé au-dessus de l'hypolimnion, une couche profonde beaucoup plus froide (T°<4°C). Cependant, les données du modèle ne montrent pas cette stratification, mais montrent que les températures dans l'épilimnion sont proches de la température observée (~11°C). D'après les données calculées par le modèle, il apparaît que l'hypolimnion est beaucoup plus profond (~32 m) que ce que nous avons observé (~21 m).

En fait, les lacs alpins sont des lacs dimictiques, ce qui signifie qu'ils subissent deux stratifications thermiques par an, une stratification inversée en hiver lorsque le lac est gelé et une inversion thermique pendant la saison chaude. La valeur du pH change de manière cyclique au fil du temps, avec la valeur la plus élevée au mois de décembre et la plus basse en juin de chaque année. Cependant, il a souvent été démontré que les diminutions du pH sont associées à des augmentations du COD dans les lacs en raison de l'ajout de matière organique associée au ruissellement.

THg simulé vs. THg observé dans l’eau du lac

Concernant le profil du THg dans la colonne d’eau, comme nous l’avons vu dans l’article 2, une différence de concentrations de THg entre 0,1 ng/L et 5,6 ng/L. 156 Cependant, la simulation montre que les concentrations de THg varient très peu le long de la colonne d'eau, et qu'au final les concentrations de THg sont assez homogènes et faibles.

Figure IV.5.a : THg observé et simulé dans l’eau de surface du lac
Figure IV.5.a : THg observé et simulé dans l’eau de surface du lac

THg simulé vs. Température simulée

Par conséquent, les simulations montrent que les concentrations de THg dans les eaux de surface augmentent au printemps (mars à juin) et commencent à diminuer au début de l'été, ce qui confirme également l'hypothèse selon laquelle un fort renouvellement et un fort brassage des eaux augmentent le mercure présent dans le lac transporte vers l'eau. échappements (article 2). On constate que les concentrations de MeHg varient selon les saisons, de manière cyclique comme le THg. Enfin, la valeur mesurée lors de la campagne de terrain (2,8 pg/l) est très proche de la valeur donnée par le modèle (2,9 pg/l).

158 Concernant le profil du méthylmercure le long de la colonne d'eau (Figure IV.7.b), les valeurs mesurées sur le terrain montrent que le MeHg varie de 2,1 pg/L à 3,7 pg/L dans les douze premiers mètres et atteint un maximum. 9,3 p/L à 16 mètres de profondeur. La figure IV.8 montre que lorsque le pH diminue, les concentrations de MeHg augmentent et que le maximum est atteint au pH le plus bas.

Figure IV.7.a : Concentration en MeHg dans l’eau de surface du lac
Figure IV.7.a : Concentration en MeHg dans l’eau de surface du lac

THg observé dans l’omble chevalier vs. THg simulé

Conclusions

Application au modèle WARMF de différents scenarii

  • Influence des températures
    • Comparaison des concentrations en THg et en MeHg dans l’eau de surface
  • Influence des précipitations
    • Comparaison des concentrations en THg et en MeHg dans l’eau de surface
  • Influence d’une augmentation combinée des précipitations et des températures atmosphériques
    • Comparaison des concentrations en THg et en MeHg dans l’eau de surface
    • Comparaison des concentrations en THg dans l’omble chevalier
  • Influence des concentrations en mercure atmosphérique
    • Comparaison des concentrations en THg et en MeHg dans l’eau de surface
    • Comparaison des concentrations en THg dans l’omble chevalier
  • Conclusions

L'augmentation des températures atmosphériques permettra donc une réduction des concentrations de THg dans les eaux de surface du lac. Précédemment, nous avons montré l'influence d'une augmentation de température sur les concentrations de THg et MeHg dans les eaux de surface du lac. Une augmentation des précipitations entraînera donc une augmentation des concentrations de THg dans les eaux de surface du lac pendant les saisons chaudes.

Une augmentation des précipitations de 10 % entraînera une diminution des concentrations de THg dans le charbon arctique. La figure IV.18.b montre les concentrations de MeHg dans l'eau du lac en fonction des températures atmosphériques (+2°C) et des précipitations (+20 %).

Figure IV.10.a :Comparaison des concentrations en THg dans l’eau de surface du lac, en fonction des  températures de l’atmosphère (+1°C)
Figure IV.10.a :Comparaison des concentrations en THg dans l’eau de surface du lac, en fonction des températures de l’atmosphère (+1°C)

Conclusions et perspectives

Ces fortes concentrations de mercure total et de méthylmercure sont donc susceptibles d'être transférées dans le lac lors de la fonte des neiges, contaminant ainsi les espèces de poissons de ces lacs. Une augmentation de la température d’un degré ou deux favoriserait en fait une réduction des concentrations de mercure total et de méthylmercure dans l’eau de mer, tandis que la concentration de mercure total dans les poissons augmenterait. Par contre, une augmentation des précipitations de 10 % ou 20 % entraînerait une augmentation des concentrations dans l'eau du lac, tandis que les concentrations chez les poissons diminueraient.

En revanche, aucun changement ne serait observé dans la concentration de MeHg dans l’eau du lac et dans la concentration de THg chez les poissons. Il apparaît également que les concentrations atmosphériques ne jouent pas un rôle majeur dans la contamination et l'accumulation de mercure chez les espèces de poissons de ces lacs.

Deposition of mercury species in the Ny-Alesund area (79 degrees N) and their transfer during snowmelt. The role of dissolved organic carbon in the chemistry and bioavailability of mercury in remote Adirondack lakes. Profiles of Mercury in the snowpack at Station Nord, Greenland shortly after polar sunrise.

Clean conditions for the determination of ultra-low levels of mercury in ice and snow samples. Comparison of mercury distribution between liver and muscle – a biomonitoring of fish from lightly and heavily polluted sites.

Imagem

Figure I.3 : Représentation schématique des différentes réactions d’oxydo-réduction possibles entre les  espèces mercurielles présentes dans l’atmosphère (Lindberg et al., 2007)
Figure I.4 : Cycle biogéochimique du Hg dans les océans (Fitzgerald et al., 2007)
Figure I.5 : Evolution des concentrations en mercure dans les cheveux humains et les poils d’animaux au  Groenland (AMAP, 2002)
Figure I.6 : Distribution des concentrations de mercure dans les cheveux de la population Wayana (235  échantillons (Frery et al., 2001)
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Referências

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