HAL Id: jpa-00239844
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Submitted on 1 Jan 1894
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Sur la théorie de la photographie des couleurs simples et composées par la méthode interférentielle
G. Lippmann
To cite this version:
G. Lippmann. Sur la théorie de la photographie des couleurs simples et composées par la méthode interférentielle. J. Phys. Theor. Appl., 1894, 3 (1), pp.97-107. �10.1051/jphystap:01894003009700�.
�jpa-00239844�
97
SUR LA THÉORIE DE LA PHOTOGRAPHIE DES COULEIURS SIMPLES ET COMPOSÉES PAR LA MÉTHODE
INTERFÉRENTIELLE;
PAR M. G. LIPPMANN.
. On peut fixer
l’image
de la chambre noire, avec son modeléet ses
couleurs,
enemployant
une couche sensible transparenteet
continue, d’épaisseur
suffisammentgrande,
adosséependant
lapose à une surface réfléchissante
qu’il
est commode de constituer par une couche de mercure. Ondéveloppe
et l’on fixe au moyen de réactifs usités enPhotographie.
Si l’onregarde
par réflexion la couche redevenue sèche et éclairée par la lumièreblanche,
on re-trouve
l’image
de la chambre noire fidèlementreproduite.
Ce
phénomène
est dû aux interférences lumineuses. Pendant la pose, les rayons incidents formant1’1m8ge
interfèrent avec les rayons réfléchis par le mercure ; il en résulte des ondes lumineusesstationnaires,
dontl’amplitude
varie d’une manière continue d’unpoint
àl’autre,
suivantl’épaisseur
de laplaque.
La densité dudépôt photographique
et, parsuite,
sonpouvoir
réflecteur varient4 parsuite,
d’une manière continue en fonction des coordonnées.Ainsi, lorsque
l’onregarde l’image développée,
la lumière reçuepar l’oeil est
réfléchie,
non par une surfaceréfléchissante,
mais parun volume doué d’un
pouvoir
réflecteur variable dans toute sonétendue. Chacun des rayons
qui parviennent
à l’oeil est la résul-tante d’une infinité de rayons élémentaires. Dans le calcul de cette
résultante,
il est nécessaire de tenir compte non seulement de la variation dupouvoir
réflecteur en fonction de laprofondeur,
maisencore des différences de
phase
dues à la différencie des chemins parcourus par la lutnière.1.
2. Considérons d’abord le cas
simple
oùl’impression photo- graphique
estproduite
par une lumièrehomogène
delongueur
d’onde
h ;
supposons en outre l’incidence normale et la vibration lumineuse réduite à une de ses composantesrectilignes.
Soit z ladistance d’un
point
auplan qui
limite la couchesensible, plan qui
est adossé au miroir
pendant
la pose, etqui, après
coup, seraArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01894003009700
98
tourné du côte de l’oeil. L’inuerférence entre le rayon incident et le rayon réfléchi donne lieu à une vibration stationnaire dont l’in- tensité a pour mesure sin2
-y2013’
Il en résulte aupoint z, après
développement,
unpouvoir
réflecteur pqui
est une fonction de l’inLensitéqui
aproduit- l’impression;
on a doncê est un coefficient
qui dépend
des conditions del’expérience :
onne peut pas le faire croître
indéfiniment; mais,
par contre, on peut le diminuer àvolonté,
soit en diminuant laproportion
dematière sensible contenue dans la couche transparente, soit en
changeant
le mode dedéveloppement. ~
est donc une fonctionde ~
toujours comprise
entre o et l’unité etayant ’
2 pourpériode.
Cela
posé,
supposons que l’on éclaire la couchedéveloppée
parde la lumière blanche. Parmi les lumières
homogènes qui
consti-tuent la lumière
blanche,
considérons-en unequelconque,
dontla
longueur
d’onde ~,’ n’est pas, engénéral, égale
à ~. A l’entréede la
couche,
la vibration enquestion
a pouréquation
Après
réflexion sur un élément situé en z et deprofondeur
infi-niment
petite dz, l’amplitude
incidente estmultipliée
par la frac- tion infinimentpetite
p dz. En même temps, il y a une perte dephase
due au chemin parcouru 2Z, etégale
à2~-.,-’
La vibrationréfléchie a donc pour
équation
7.’elle est
l’équation
de l’unquelconque
des rayons élémentairesrenvoyés
à l’oeil. Pour en avoir larésultante,
il suffitd’intégrer
par rapport
à z, depuis 2 =
ojusqu’â ,~ Zi Z
étantl’épaisseur
de la couche. On obtient ainsi une
expression
de la forme99
en posant
l’amplitude
résultante a, comme onsait,
pourexpression
11
s’agit
de discuteur la valeur de cettequantité.
Il est commode1’ )
de considérer
l’expression
X g- YVI - 1.
On a doncIl reste à discuter la
précédente intégrale.
On peut la partageren une somme
d’intégrales prjses respectivement
entre les limites o e tOn passe d’une
intégrale
à la suivante encliaùgeant z
en2-~- ~ ;
il faut remarquer
qu’il
est inutile de faire cechangement
dans lafonction o, qui À
pourpériode.
Posonsfonction (?,
qui a -
pourpériode.
PosonsOn passe d’une
intégrale
à la suivante enmultipliant
par il sous lesigne
Il s’ensi~i t que l’on a1 étant
égal
à 1 + il + u2 + Il 3 --~- ... --~- ilil- 1.L’intégrale
en facteur au second membre esttoujours
finie. Ilen est de même de la somme 1:,
qui
reste finiequand ’
a une va-leur
quelconque fract~onnaire,
lors même que le nombre de ses termes croîtrait indéfinimei~ 1;.(1) Le calcul qui suit peut se faire en quantités réelles; il conduit, mais moins rapidement, au même résultat.
I00
Quand l’épaisseur
totale Z croîtindéfiniment,
n croit indéfini-nienu,
puisque
l’on aZ _-__ n ~’ ( ~ ).
D’autre part, il convient de91
déterminer la fraction arbitraire C,
qui
entre dansl’expression (i)
’de p de manière que na reste
égale
à unegrandeur finie, qu’il
estloisible de
prendre égale
à l’unité(’-’).
On a donc E === ~ l~ etOr -
/t tend vers zéroquand
n tend vers l’infini. En résumé,quand
iln’y
a pas de relationparticulière
entre~,,
lalongueur
d’onde de la lumière
qui
éclaire laplanque,
etÀ,
celle de la lumièrequi
l’aimpressionnée, l’ar~~plitmde
réfléchie tend vers zéroquand l’épaisseur
de la couche sensible tend vers l’infini.Il n’en est
plus
de même si À -À’,
c’est-à-dire si l’on éclaireavec la même lumière
qui
aimpressionné
laplaque.
Dans ce cas, 1 = n et, par suite
Le second membre tend vers l’infini avec ii, si e est
fini,
et versune
quantité
finie si n~ _ ~ . Il en serait de mêmepour À
=2)/,
~ = 3~,’. La couche sensible n’a donc m
pouvoir
difl’érent de zéro que dans le cas où lalongueur
d’onde de la vibration incidenteest
égale
à celle de la vibrationphotographiée
ou à l’un de sessous-multiples.
laye cas de À =- ~,’ est seul réalise dans la
puatidue,
à cause de lafaible
longueur
du spectre visiblesqui comprend
moins d’une oc-{’ ) Quand Z tend vers l’infini, on peut supposer que la
longueur - 2
2 y est con-tenue un nombre entier de fois, en négligeant, s’il y a lieu, la fraction compilé-
mentaire.
( 2 ) Le nombre des couches réfléchissantes élémentaires augmentant avec
l’épaisseur totale, il faut bien supposer que le pouvoir réflecteur de chacune d’elles diminue en même temps; car, d’une part, le pouvoir réflecteur total doit être au plus égal à l’unité; d’antre part, il faut que la lumière puisse traverser
toute l’épaisseur du système.
I0I
x’
tave. Pour réaliser les cas de ), Z--- -1 2 il faudrait
photographier
le1 fauidra*L
photographier
lespectre assez loin dans
l’infra-rouge.
Enfait,,
on voit souvent endeçà
du rouge commencer le violet. D’auiure part, en humectantduelc~me
peu lacouche,
cequi
lagonne
et cequi
en revient àaugmenter les valeurs de
~.,
on voitapparaître
le violet et les cou-leurs
suivantes, correspondant
aux demi-valeurs de X.En
opérant
sur des couchessèches, impressionnées
par lapartie
visible du spectre, on
m’aperçoit
que les couleurs dupremier
ordre données
par À
_ i~’.3.
L’analj~se précédente
peut êtr eremplacée
par une construc- tiongéométrique.
Notreconfrère,
M.Cornu,
a montré autrefoisque la construction de Fresnel pour la
composition
des vibrationss’étendait au cas d’une infinité de composantes infiniinenu
petites;
il obtient dans ce cas une courbe don
chaque
élémentreprésente
une des composantes et où
chaque
cordereprésente
une résul-tante. On peut effectuer ici une construction
analogue.
Soit ds un élément de la courbe
représentative
dû à la vibration réfléchie par un élément du réseauphotographique
situé à la pro- foodeur 2 etd’épaisseur
d,~. Soient dX et dY lesprojections
ii.e ds sur deux axes de coordonnées
rectangulaires;
on aSoient dx
l’anble
decontingence,
al’an~le
de la tangente à la courbe avec l’axe des~,
R le rayon decourbure;
on aD’après l’équation (1),
o est une fonctionpériodique
de z ayant pourpériode 2
Il en est donc de mênle de ds et de R. Si l’on2
f . croître z successi ivement de o
à de 1-
à9-
... , c’esu-à-dire fait croltre ,~ successivement de 0 a -, e - a 2 -, ... , c est-a- Ire2 2 2
si l’on considère successivement l’action d’une série de conc;amé- rations du réseau
réfléchissant,
on voit que l’on passe d’un arc de la courbe au sui vant par lechangement
de z en z+ ~;
a seulchange
courbe au suivant par le
changement
de z en z 2 2 ; oc seulchange
I02
dans ce cas en s’accroissant de la
quantité
constante2 7c~
La courbesse compose donc d’une série d’arcs
.AB, BC, CD,
y ...égaux
entreeux, sous-tendus par des cordes
égales, chaque
corde faisan t avecla
précédente
unangle
constantégal
à~~~‘ .
Ces cordes sontinscriptibles
dans unecirconférence ;
leur résultantegéométrique, quel
que soit leur nombre, est amplus égale
au diamètre de lacirconférence,
parconséquent
du même ordre degrandeur,
engénéral,
que AB. Il n’en estplus
de même dans le casparticulier
1 x ,
l, l, ’" b . L el AB
où 1
estégal
àl’unité,
ou à un nombre entier. Les cordesAB, BC,
... sont alors situées sur une mêmedroite ;
leur résultantegéométrique, égale
à la somme de leurslongueurs,
est propor- tionnelle à leur nombre n.Quand
n tend versl’infini,
la résul-tante totale devient infiniment
plus grande
siest égal
à l’unitf~ou à un nombre entier que si ~,’ est
quelconque.
On retrouve ainsiles résultats donnés par
l’analyse.
Les valeurs desintégrales
Xet
Y,
considéréesprécédemment,
sontégales
aux coordonnéescourantes de la courbe
représentative.
II.
Le cas
général
où laplaque photographique
a étéimpressionnée
par une lumière
hétérogène,
telle que cellequi
est diflûsée parun corps
quelconque exposé
à la lumièreblanche,
estbeaucoup plus complexe.
Il faut encore calculer lepouvoir
réflecteur 7 dzen un
point
du réseauphotographiques,
cequi exige que l’on
dé-finisse au
préalable
lacomposition
d’une lumièrehétérogène,
lacouleur d’un corps, la sensibilité
photographique
et l’isochroma- tisme d’uneplaque.
Ces deux dernières définitions peuvent seulesprésenter quelques
difficultés.La
composition
d’une lumièrehétérogène
peut se définir comme il suit.Supposons
que l’on forme le spectre normal de cette lu-mière,
c’est-à-dire tel que la déviation d’un rayon soit propor- tionnelle à salongueur
d’ondeÂ,
que l’on mesure, parexemple
àl’aide d’une
pile thermo-éleclrique,
l’intensité totale des rayonsqui
passent à travers une fente delargeur dÀ.; enfin,
que l’on dé-I03
duise de cette mesure
l’ainplitude correspondante.
Cetteampli-
tude est de la forme dh m
F (7~) ; F (À)
définit larépartition
desamplitudes
dans le spectrenormal,
et, parconséquent,
la com-position
de la lumièrehétérogène employée.
La couleur d’un corps se définit
également
par une fonction de À. Tout corps diffuse(ou transmet)
une fraction déterminée del’amplitude
d’une lumièresimple
incidente delongueur
d’onde À.Cette fraction varie en
général avec À;
on peut lareprésenter
parf(~).
Cette fonction définit la couleur du corps. La conditionf (a)
= const. définit le corps blanc.F (À) représentant
lacomposition
de la lumière blanche et~’(~~
la couleur d’un corps ou d’un élément d’un corps, le
produit :F(À)f(À) représente
lacomposition
de la couleur diiusée par l’élémentconsidéré,
etqui
vientimpressionner
laplaque.
Enfin,
il faut définir la sensibilité d’une coucheisochromatique.
Soit
0 (À) l’impression produite
par une vibration Àd’amplitude
un ; une
amplitude égale
àF (À) produira
uneimpression égale
àF(~,) 0 (~,).
J’admettrai quel’équation
exprime analytiquement l’isochromatisme;
c’est la condition pour quel’impressiun
d’uiii spectre normal soit uniforme.Cela
posé,
on peut calculer lepouvoir
réflecteur c en unpoint z
de la
plaque ;
si l’on éclaire celle-ci par une lumièrehomogène
de
longueur
d’onde~,~,
l’intensité totale réfléchie se calculera à l’aide desintégrales
analogues
à celles données en(~). Seulement,
lepouvoir
ré-flectelir 0", au lieu d’être donné par un terme
unique,
est la sommed’ane infinité de termes
correspondant
aux lumièressimples qui
ont
produit l’impression ;
il est doncreprésenté
par une inté-grale .
Le
pouvoir
réflecteurproduit
aupoint ,~
par un rayon homo-gène
a est, en tenant compte de la réduction del’amplitude
due àl’interférence,
I04
En tenant compte de la condition d’isochromatisme
(3),
ceterme se rédui t à
Pour les raisons
indiquées plus haut,
il convient de faire encoreE == .z.
On a donc enfinA et B étant les limites en tre
lesquelles
varie h.En substituant en
(4),
il visentL’amplitude
réfléchie estégale
àw/X2
-;- Y2.Les
intégrales
doubles X et Y étantdéfinies,
il estpermis
derenverser l’ordre des
intégrations.
Ce renversement a une inter-prétation physique :
au lieud’intégrer
par rapport à1,,
il estpermis
de donner d’abord à cette variable l’unequelconque
desvaleurs
qu’elle
doitacquérir,
etd’intégrer
par rapport à ,~. Ceciéquivaut
à isoler par lapensée,
au milieu du réseauphotogra- phique complexe
que porte laplaque,
le réseaupartiel produit
par l’une
quelconque
des vibrationssimples agissantes,
et dechercher le
pou voir
réflecteur total de ce réseaupartiel;
l’inté-gration
faite ensuite par rapport à Àreprésente
la somme desactions
partielles
ainsi considérées.En d’autres termes,
l’amplitude
réfléchie est la même que si chacune des vibrationssimples impressionnantes
avait été seule àagir
sur la couche sensible.Cette remarque permet de
prévoir
la conclusion del’analyse,
ainsi que la
propriété
essentielle desintégrales X
et Y. On a vuque le réseau
photographique
dû à une vibrationsimple À
ne ré-fléchit une fraction finie de la vibration ~,’
qui
éclaire laplaque
que si
(oui plus généralement
si À est unmultiple
de~~~;
etque l’effet de tout À différent de À’ est infiniment
petit quand
laI05
couche est infmiment
épaisse.
En d’aiiires termes, lepouvoir
ré-flec~eur de la
plaque
pour une vibration À’ est déterminéunique-
ment par
1’alnp1itude
quepossédait
la vibration de mêmelongueur,
d’onde dans le faisceau
complexe qui
aproduit l’impression pllo- tographique.
Au
point
de vueanalytique,
il s’ensuit que lesintégrales X
et Yne
dépendent qu’en
apparence des limites A et 13de À,
etgu’elles
se réduisent à des fonctions de ~,’. En
eiet,
on peut démontrerdirectement
qu’il
en est ainsi et que, pour Z = 00,Par cette
propriété singulière,
comme par leurforme,
les in-tégrales
doubles X et Y sontanalogues
à uneintégrale
doubledécouverte par Fournier
(1)
etqui
seréduit,
elle aussi, à un seulde ses éléments.
Pour le
démontrer,
on peut avoir recours non àl’analyse
deFourier,
mais à la démonstrationgéométrique qu’il
y aajoutée
etqni
estplus générale.
Afin de faciliter le
rapprochement,
il convient dedévelopper
en tant que fonction
de z,
à l’aide de la sérietrigononiétriquie
deFotirier,
entre les limites z - oi z=== ~-’
2 On a ainsiIl faut remarduer que le
premier
membre étant, ainsi que lesecond,
une fonctionpériodique de z, ayant ’2
pourpériode,
lesdeux membres sont
égaux
non seulement entre o et 2 , 2 mais encoreentre deux
multiples quelconques de ~ ~ 2
2 Ledéveloppement
estdonc valable non seulement de o
à x,
mais de zéro à l’infini. Il2
( 1 ) OEuvres de hourier, publiées par M. G. DARBOUX, t. 1, p. fi9fi. Gauthier-
%°illars et fils.
I06
faut remarquer encore que les coefficients du
développement Co, ci,
... sontindépendants
de À commede 2;
en d’autres termes,ce sont des nombres déterminés seulement par le choix de la fonction Cf. En effet, on a
Posons par suite l il vient
’ La variable a:
disparaissant
parl’intégration,
les coefficientsCo,
... se réduisent donc à des nombres.En n substituant su JSlItuant
à y(sin2 T)
a Cf B SIn 2 -=¡:- sa sa va valeur, eur, il vient1 VIentainsi,
en faisant i = 1, le termecorrespondant
estEn
appliquant
à cetteintégrale
double le raisonnement deFourier,
on voit que, tantqu’il
y a une différence finie entre lespériodes
des deuxcosinus, l’intégrale
double reste finiequel
que soiuZ;
sonquotient
par Z a donc pour limite zéro. Il n’en estplus
de même si les arguments sontégaux;
si À =À’, l’intégrale
double tend alors vers
~’(~.’) C, Z,
et sonquotient
par Z vers C,.L~i,~).
Si l’on
opère
avec leslongueurs
d’onde du spectrevisible,
X nevarie pas du
si m ple
audouble;
le terme(7), qui correspond
à1 = i ou à A -
À’,
est le seulqui
ne seréduise pas
à zéro(i).
On(1 ) Si l’on supposait, au point de vue théorique, que 1 et>,’ puissent varier entre
des limites quelconques, il y aurait lieu de considérer les autres valeurs de i.
Chacun des termes correspondants représenterait une image d’ordre supérieur.
~’oeil d’ailleurs ne pourrait percevoir que les images d’ordre supérieur fournies
par une source émettant des rayons infra-roubes.
I07
a alors
On démontre d’ailleurs que limY ü o ;
~/.X.~~--~-- Y~
se réduit à X.C2 est une constante
numérique.
En se reportant à la définitionde~’(i~~,
on voit queInéquation (8) signifie
quel’image
d’un élé-ment dont la couleur est définie par
j’(Ã)
affaiblit par réflexion les diverses radiations de la lumière incidente dans la même propor- tion que l’élémentqui
a servid’objet;
en d’autres termes, la cou- leur del’ilnage
est la même que celle del’objet.
La théorie
qui précède
est non seulement un peuabrégée
surcertains
points,
maisincomplète
sur d’autres. Il y aurait àexaminer l’influence de
l’absorption.
Cette influencecomplique
lephénomène
et lesformules;
mais les conclusions restentqualita-
tivement les mêmes.
Il est bon de remarquer
également
quej’ai supposé iniplicite-
ment le
dépôt photographique
formé de molécules réfléchissantes disséminées suivant une loi déterminée dans un milieu d’ailleurshon10gène.
Il n’est pasimpossible,
au moins dans certains cas, quece milieu lui-même ait été altéré
chimiquement
de tellefaçon
que, tout en restant
continu,
ilacquière
un indice variable enfonction de
l’espace,
et unpouvoir
réflectellr dûprécisément
à lavariation de l’indice. L’examen de cette
hypothèse exigeai
t uneautre
analyse.
--- -
SUR LA PROPAGATION DE L’ÉLECTRICITÉ LE LONG DES CONDUCTEURS;
PAR M. A. POTIER.
Considérons un
système
de conducteurscylindriques, indéfinis,
et tous
parallèles
entre eux; supposonsqu’ils
soient lesiège
decourants, variant très
rapideinent,
parexemple
de courants alter-natifs de très haute
fréquence,
ou de courantsanalogues
à ceuxqui accompagneraient
lacharge
instantanée d’uneportion
de cesconducteurs.
On sait que ces courants
pénètrent
d’autant moinsprofondé-
ment dans les conducteurs que leurs variations sont
plus rapides,