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L’apport des représentations de l’erreur chez les enseignants et les élèves en classe de FLE.

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Academic year: 2023

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Plus précisément, nous commençons par une présentation concise des dimensions conceptuelles de la faute et du blâme. Le linguiste Gheorghe Doca (1981) dans son ouvrage Analyse psychologique des erreurs dans l'apprentissage des langues étrangères introduit le concept d'erreur et d'erreur.

Statut de l’erreur

Selon Daniel Favre (1995), l'erreur sera perçue comme une information pour l'enseignant et l'erreur comme une mauvaise volonté de la part de l'élève. Cependant, l’erreur ne peut fonctionner pour l’apprenant que dans la mesure où il est identifié par lui-même et encouragé à chercher les moyens de la corriger. En fait, ce modèle repose sur l’idée qu’il faut non seulement essayer de comprendre la cause et la signification de l’erreur, mais aussi s’appuyer sur elle pour promouvoir l’enseignement.

Autrement dit, l’erreur n’est plus perçue comme une erreur, mais comme un instrument qui se confronte aux connaissances déjà acquises par l’élève. Il existe également des erreurs dues à la négligence, à la capacité d'observation réduite de l'élève. Ce sont des erreurs systématiques que l’élève ne peut pas corriger, même s’il peut expliquer quelle règle appliquer.

Il en va de même pour Jean Pierre Astolfi (2015), qui estime que les erreurs contribuent au développement des apprentissages car elles sont le résultat d'un long travail systématique. Mais force est de constater qu’il n’existe pas encore de réponse précise, claire et précise à la question de la sélection des erreurs à corriger. L'enseignant peut utiliser la langue des signes pour aider l'élève à trouver le type d'erreur qu'il a commis et ainsi le rassurer.

Lorsque les élèves discutent ou réalisent divers exercices, il est normal que l'enseignant ne interrompe pas le flux de la discussion ou de l'exercice, mais note les erreurs commises, les priorise et les traite plus tard. Le but du questionnaire était de démontrer le rôle des erreurs dans l’acquisition des connaissances par les étudiants.

L’erreur dans le processus d’apprentissage

L’évaluation : espace didactique de l’erreur

Notamment, l'analyse de l'erreur permet de constater les progrès cognitifs de l'élève au cours de l'enseignement, ce qui permet à l'enseignant de mieux contribuer à l'activité cognitive de l'élève liée à la compréhension des concepts, à la démarche intellectuelle de choix et de construction des connaissances. La responsabilité de l'élève dans ses apprentissages peut être favorisée par l'évaluation formative, qui joue un rôle bénéfique dans la limitation des erreurs. Les enseignants qui ont fréquemment recours à l’évaluation formative constatent une réduction des erreurs lors de l’évaluation sommative, car elle encourage l’apprentissage progressif et suscite des discussions avec les élèves sur leurs progrès.

Pour y parvenir, ces dernières années, les chercheurs se sont de plus en plus concentrés sur les bénéfices de ce que nous appelons l’évaluation formative. Selon Scallon, l'évaluation formative est un processus d'évaluation continue pour assurer la progression de chaque individu dans le processus d'apprentissage, dans le but de changer la situation d'apprentissage ou la rapidité de cette progression pour assurer des améliorations ou des collectifs appropriés. L'évaluation formative offre ainsi un suivi des étudiants plus précis, plus adapté à leurs particularités, permet de proposer des corrections qui clarifient d'éventuels malentendus entre étudiants et les aident à progresser.

Pour apprendre une langue étrangère, en l'occurrence le FLE, l'erreur est inévitable, il est indispensable de passer par elle pour accéder à la connaissance. En d’autres termes, l’erreur est un processus et non un produit. Il serait donc important de se demander si et comment il est possible de faire de la classe de langue un outil de formation et non un produit qu’il faut corriger à tout prix. Partant de ce constat, l’objectif principal de nos travaux consiste à mettre en évidence l’impact de la représentation des erreurs sur la production écrite chez les enseignants de FLE et chez les étudiants de langue de première année du secteur privé.

Cadre contextuel de la recherche

Nous leur avons également demandé de répondre à un questionnaire visant à mettre en évidence la représentation des erreurs dans la production écrite par les enseignants. Le deuxième axe comprend des questions faisant référence au rapport des enseignants à la théorie des erreurs en classe de FLE. Le dernier axe comprend des questions liées au regard que l'enseignant porte sur l'élève et l'erreur.

Les questions suivantes traitent des erreurs dans la production écrite chez les apprenants, du rôle des annotations sur les copies comme déclencheur de progression et enfin de la place de l'erreur comme moyen d'apprentissage et d'accès aux connaissances. Suite au constat que les commentaires sur les copies des élèves sont majoritairement négatifs, il convient de remettre en question les techniques d'annotation des enseignants afin qu'ils puissent guider les élèves « moyennement pauvres » à comprendre le travail de correction effectué par l'enseignant et à le réinvestir. commentaires dans les productions écrites ultérieures. A travers ce questionnaire, nous tentons d'enquêter sur la représentation que les enseignants se font des erreurs dans la production écrite.

La première question concerne le rapport des enseignants à la théorie de l'erreur en classe de FLE. Ils disent attribuer un statut positif aux erreurs, dans le sens où les erreurs ont leur place dans l’apprentissage. Les trois dernières questions portent sur le point de vue de l'enseignant sur l'élève et l'erreur.

De ce fait, l’élève a une représentation totalement négative de l’erreur ; en fait, pour lui, les erreurs deviennent synonymes de démotivation et d’échec. Les réponses des enseignants à la dernière question confirment les représentations qu'ils se font de l'erreur de l'élève dans la production écrite, en l'occurrence qu'elle est un signe de faiblesse, de désintérêt et d'échec.

Figure n°1 : types de commentaires écrits selon la  typologie de Roberge (2001)
Figure n°1 : types de commentaires écrits selon la typologie de Roberge (2001)

Méthodologie adoptée

Résultats et analyse du questionnaire destiné aux enseignants…39

Ensuite, ils font un bref examen de la théorie nécessaire à la correction de l'erreur ou, si les circonstances l'exigent, ils réapprennent le point linguistique donné. La quatrième question vise à mettre en évidence la localisation des erreurs au milieu des apprentissages des élèves. Ce résultat montre que l'attitude des élèves face aux erreurs et aux connaissances est partagée.

Pour la moitié d’entre eux, les erreurs ne jouent en réalité aucun rôle dans le processus d’apprentissage, tandis que pour les autres, les erreurs sont indissociables du savoir. Enfin, après l'analyse des deux questionnaires, nous constatons que les représentations des erreurs par les enseignants et les élèves jouent un rôle négatif dans l'enseignement/apprentissage de la production écrite en FLE et constituent un véritable obstacle au développement et à l'amélioration des productions écrites des élèves. . . Dans le cadre de cette thèse, nous avons tenté de montrer quel apport pouvaient être apportés les représentations des erreurs chez les enseignants et les élèves des classes de FLE.

Par ailleurs, nous avons tenté de vérifier si la production d'erreurs des enseignants et des élèves joue un rôle négatif, notamment dans la production écrite en FLE, et constitue un réel obstacle à l'amélioration de la production écrite des élèves. Bref, les réponses des enseignants ont mis en avant leur représentation péjorative de l'erreur et son rôle néfaste dans l'enseignement/apprentissage de l'écriture aux élèves de bas niveau. Dictionnaire didactique du français langue étrangère et langue seconde. 1995) Analyse psycholinguistique des erreurs commises lors de l'apprentissage d'une langue étrangère.

POSITIONNEMENT THÉORIQUE

  • La notion « faute »
  • La notion « erreur »
  • La distinction entre « erreur » et « faute »
  • Les facteurs qui conduisent à l’erreur
  • Typologie des erreurs
  • L’erreur comme outil pédagogique
  • La sélection des erreurs à corriger en classe de FLE
    • Buts et obstacles de la correction de devoir
  • Comment mettre en place la correction des erreurs en classe de
  • L’erreur de la part du professeur
  • Les bienfaits de l'évaluation formative : vers une diminution des erreurs

En milieu scolaire, on distinguera une erreur d'une faute, car on fait une différence entre la performance de l'élève (ce qu'il sait) et sa compétence (ce qu'il est capable de savoir). Mais comment savoir si un élève qui ne répond pas correctement à une question fait une erreur parce qu’il n’est pas motivé, ou s’il se trompe parce que c’est un élève qui apprend. Parfois, les élèves ne comprennent pas beaucoup de choses et l'enseignant n'a pas le temps de réfléchir à ces problèmes et répète souvent qu'il doit terminer le programme.

Il s'agit donc non seulement de montrer les faiblesses, mais aussi les forces de chaque élève, sans qu'il se décourage car il aura également conscience de ce qu'il peut déjà faire.

Objectif de la recherche

  • Public et échantillon
  • Les conditions du déroulement
  • Outils méthodologiques
    • Recueil des annotations
    • L’enquête par questionnaire

Plus précisément, nous expliquerons l'objectif de notre recherche ainsi que son identité, en mettant un accent particulier sur le type de recherche et les outils méthodologiques que nous avons choisis pour mener notre enquête. Concernant le questionnaire étudiant, nous avons utilisé trois classes de FLE dans les trois instituts privés évoqués ci-dessus à Igoumenitsa. Le but de ce questionnaire est de vérifier si l'élève considère l'erreur comme un obstacle à son apprentissage ou un facteur qui lui permet de progresser.

Nous avons demandé aux enseignants enseignant un cours de FLE dans des instituts privés de corriger les textes produits par leurs étudiants dans le cadre du déroulement normal de leur cursus. Nous avons choisi comme corpus un groupe d'apprenants qui sont en première année de VLE et qui sont débutants car ils font beaucoup plus d'erreurs qu'à un même niveau. Il appartient à l'enseignant d'être plus précis dans ses notes ou commentaires pour aider l'élève à progresser, comme dans les exemples suivants : « consulter un livre de conjugaison pour faire correctement les accords entre les verbes et leurs sujets » ou « aller chercher dans votre manuel pour le nom du personnage, encore une fois, tu ne l'as pas écrit correctement.

En effet, nous procéderons dans un premier temps à analyser les informations et données collectées en séparant et en classant les données selon des variables prédéterminées et les résultats résultant de ce traitement feront l'objet d'une description, d'une analyse et d'une analyse. En effet, ces questionnaires visent à savoir si les méthodes utilisées par l'enseignant pour gérer et traiter les erreurs sont efficaces et si elles ont un impact sur l'amélioration des apprentissages des élèves. Compte tenu du niveau linguistique des étudiants, nous avons privilégié la langue maternelle et nous avons insisté sur le fait que les résultats de ce questionnaire n'auraient aucun impact sur leur évaluation.

ANALYSE DES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE

Résultats et analyse du questionnaire destiné aux enseignants

Résultats et analyse du questionnaire destiné aux élèves

Imagem

Figure n°1 : types de commentaires écrits selon la  typologie de Roberge (2001)
Figure n°2 : Profil des enquêtées
Figure n°3 : identité de l’enquête
Figure  n°4 : question 1
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Referências

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