• Nenhum resultado encontrado

Genre Meliturgula Friese

No documento HYMENOPTERA APOIDEA DE MADAGASCAR (páginas 45-48)

Meliturgula Friese, 1903 : 33-34. Espèce- type : Meliturgula braunsi Friese, 1903, mono- typie.

Le genre Meliturgula est répandu à travers la zone de l'Afrique du Sud qui a moins de 500 mm de précipitations annuelles, le sud de

Madagascar et l'Est de la Région érémique et territoires adjacents de l'Afrique subsaharienne (Eardley, 1991).

Meliturgula insularis Benoist

(Fig. 14 )

Meliturgula insularis Benoist, 1962b : 219.

Holotype : 1?, MADAGASCAR [TULEAR],Bekily, xii.1936 (A.Seyrig ; MNHNP)

Diagnose. Espèce noire de 9-10 mm avec le clypeus ivoire et le metanotum marqué de jaune.

Redescription. Femelle. Espèce de grande taille, longueur du corps 9 mm selon la description originale et un peu plus de 10 mm selon le second spécimen connu.

Coloration. Cuticule entièrement noire ; seuls le clypeus et le metanotum (« postscu- tellum ») sont partiellement jaunes. Quelques parties sont également un peu ferrugineuses, l’apex des mandibules et des antennes ainsi que les tarsomères depuis la partie apicale des basitarses.

Tête. Face distinctement plus courte que large (HL/HW = 0,66). Le rapport de la longueur de la face par sa largeur (entre le bord interne des yeux composés) [HL/UID], légèrement supérieur à 1.

Partie centrale du clypéus jaune pâle, la périphérie constituée de cuticule noire. De part et d’autre du clypéus, sur l’extérieur de l’aplomb des sockets antennaires, un point noir nettement visible (correspondant aux invaginations antérieures du tentorium ?). Apex du clypéus, surplombant la lamelle labrale, nettement testacé. A partir de cette partie, deux lignes brunâtres irrégulières convergent légèrement sur les deux tiers apicaux du clypéus.

Clypéus très régulièrement ponctué (l’espace entre deux points supérieur ou égal à deux fois le diamètre d’un point). Chaque point constitue l’origine d’une courte soie grise. Lamelle labrale en lunule, formant un angle concave en vue faciale. Cuticule de la lamelle grossièrement ridulée de part et d’autre de la base, l’apex lisse ; l’ensemble fortement brillant. Sur le labrum (y compris la lamelle) quelques courtes soies blondes. Mandibules noires, ferrugineuses à l’apex ; les deux tiers basaux avec de longues soies grisâtres. Proboscis illustré sur la fig.. Galea très courtes recouvrant moins de la moitié de la glosse (dans son extension naturelle). Galea entièrement ferrugineuse. Glosse fort aplatie, distinctement élargie à la base, fort allongée (contrairement à toutes les autres espèces du genre), le rapport de la longueur de la face par celle de la glosse étant proche de 0,85. De part et d’autre du premier tiers de la glosse, deux processus recourbés semblant

Fig. 14, Panurginae : Meliturgula insularis, femelle. A, habitus.- B, proboscis.- C, Tête vue de face.

être les paraglosses. Côtés de la face avec une ponctuation comparable à celle du clypéus jusqu'à la zone d’insertion des sockets antennaires. Périphérie circulaire autour des sockets antennaires plus fortement chagrinée, avec une pilosité nettement plus longue que celle des zones voisines. Vertex très finement et très régulièrement chagriné, la ponctuation de cette zone très fine. Sur l’apex du vertex, quelques poils courts hirsutes. Fovea faciales absentes. A3 aussi long que A4+A5. A12 aussi long que deux fois le Ail. Joue nettement plus étroite que l’œil composé.

Mesosoma (« thorax »). Pronotum à cuticule sombre, densément chagriné et peu brillant.

Périphérie du pronotum assez densément bordée de pilosité courte, blanchâtre (particulièrement dense au niveau des lobes postérieurs). Mesonotum brillant, couvert d’une fine chagrinure, dense et régulière ; quelques dépressions superficielles observables à la surface du notum. Cuticule du scutellum présentant la même structure. Metanotum (« postscutellum ») jaune sur sa partie médiane, plus densément chagriné que le mesonotum et le scutellum, moins brillant.

Propodeum chagriné comme le postscutellum, faiblement brillant ; l’aire propodéale très discrète, plus grossièrement chagrinée. Mesopleures fortement chagrinées, très peu brillantes ; la base des poils formant des irrégularités à la surface des mesopleures.

Partie ventrale des mesopleures avec des poils fins de longueur identique formant une brosse très fine et régulière sur ces sclérites. Mesepistema et côtés du propodeum densément et grossièrement chagrinés.

Ailes un peu troubles. Apex de la première nervure discoïdale aboutissant au niveau postérieur de la seconde cellule cubitale.

Pattes. Tarses de toutes les paires de pattes ferrugineux à partir de l’apex des basitarses. Fémurs intermédiaires aplatis sur leur partie ventrale et bordés d’un peigne régulier à fines dents chitineuses.

Metasoma (« gastre »). Cuticule entièrement noire, un peu décolorée à l’apex des tergites. Tergites chagrinés sur la totalité de leur surface, très peu brillants. Une ponctuation fine sous- jacente peut être observée. Graduli fins, nettement visibles sur les parties proximales latérales des T3- T5. T2-T4 avec de fines et maigres franges de pilosité blanche fort courte. Frange anale peu dense, gris sale. Plaque pygidiale large et arrondie en « U ». Stemites forts décolorés et brillants, entièrement chagrinés en plus du relief de l’implantation des poils. Pilosité éparse sur toute la surface des sternites. S4 avec une échancrure remarquable en lunule au niveau médian de la partie proximale.

Distribution. Espèce très rare, la distribution, de type xérique, est connue seulement par le type provenant du Sud de Madagascar et un exemplaire récolté dans la réserve d’Anka- rafantsika à l’Ouest.

Il semble que M. insularis puisse être considérée comme une sous-espèce vicariante de Meliturgula scriptifrons (Walker, 1871) qui habite l’Afrique orientale (voirPatiny, 1999).

Matériel. MADAGASCAR. MAJUNGA, Forêt d’Ankarafantsika, Ampijoroa, 22.xi. 1986, 19 (PI. Repr. Ecol. Proj. ; UUDSB).

No documento HYMENOPTERA APOIDEA DE MADAGASCAR (páginas 45-48)