• Nenhum resultado encontrado

Pouvoirs locaux

No documento Perspectives économiques (páginas 80-83)

Finances publiques

ENCADRÉ 6 Poids accru des subsides à l’emploi dans les finances publiques

4.5. Pouvoirs locaux

En surplus de 0,2 % du PIB en 2016, le compte de pouvoirs locaux se détériore en 2017 et atteint un équilibre.

À partir de 2019, un surplus réapparaît.

La projection des dépenses primaires est basée sur une hypothèse de politique constante. Excepté pour les dé- penses de rémunération et les prestations sociales, cette dernière se traduit par l’extrapolation des tendances observées lors des dernières années sur base des comptes des administrations publiques publiés par l’ICN.

En outre, la projection des investissements réplique le cycle observé sur les 18 dernières années. La projection des dépenses sociales à charge des CPAS dépend essentiellement d’une hypothèse sur le nombre de bénéfi- ciaires et des mesures d’adaptation au bien-être prévues pour la période 2017-2018 ainsi qu’à partir de 2019, des paramètres propres au calcul de l’enveloppe réservée aux adaptations au bien-être. Enfin, les dépenses de rémunérations dépendent des accords sectoriels signés, d’une dérive salariale, de l’augmentation des cotisa- tions patronales relatives au fonds de pension solidarisé des pouvoirs locaux et de l’évolution de l’emploi.

En 2016, compte tenu de l’information récoltée en février 2017 par l’ICN pour les comptes provisoires d’avril, le compte des pouvoirs locaux s’améliorent de 0,1 % du PIB. Sous pression de leurs pouvoirs de tutelles, les pouvoirs locaux ont réalisé des efforts importants en vue d’assainir leurs finances. En dépenses, les frais de fonctionnement diminuent (-0,1 % du PIB), principalement les rémunérations en raison de la baisse de l’em- ploi dans les administrations locales (-0,2 %). De plus, les investissements connaissent un niveau historique- ment bas en 2016.

La progression des recettes fiscales en 2016 provient notamment des additionnels à l’IPP : compte tenu de l’ac- célération du rythme des enrôlements constatée lors de l’enrôlement de l’exercice d’imposition 2016, les recet- tes des communes telles que comptabilisées en SEC (i.e. en fonction des montants enrôlés) représentent plus d’une année pleine en 2016. Cet effet est non récurrent sous l’hypothèse que les enrôlements des années sui- vantes s’effectueront au même rythme que ceux de l’exercice 2016. Les additionnels au précompte immobilier qui, avec les additionnels à l’IPP, constituent la plus importante catégorie de recettes fiscales des pouvoirs lo- caux, enregistrent une croissance relativement soutenue en 2016 sous l’effet, notamment, de l’augmentation du taux des additionnels de l’Agglomération dans le cadre de la réforme fiscale bruxelloise. À noter que la forte décélération du rythme des enrôlements constatée en Flandre en 2016 est sans incidence sur les recettes telles que comptabilisées en SEC : s’agissant économiquement d’un impôt sur la production, l’effet de cette décélération est neutralisé dans les comptes. Enfin, les autres impôts indirects des pouvoirs locaux enregis- trent une croissance assez dynamique en 2016.

Sur la période 2017-2022, les fluctuations du solde primaire et du solde de financement découlent principale- ment des investissements qui sont liés au cycle électoral : croissance à l’approche des élections de 2018 (+0,2 % du PIB en 2017-2018) et reflux après les élections (-0,2 % du PIB en 2019-2020). En dehors du cycle des dépen- ses d’investissement, la période 2017-2022 est caractérisée par un tassement des recettes (-0,2 % du PIB) et des dépenses (-0,2 % du PIB).

Sous l’hypothèse d’une stabilité des taux communaux, les recettes d’additionnels à l’IPP se tassent en pour cent du PIB. Ce tassement est la conséquence des mesures de réduction de l’IPP décidées par le pouvoir fédé- ral pour, successivement, les exercices 2016, 2017, 2019 et 2020 ; en l’absence de ces mesures, les recettes d’ad- ditionnels des communes croîtraient légèrement plus vite que le PIB. La projection tient compte également de la suppression de l’additionnel à l’IPP de l’Agglomération bruxelloise à partir de l’exercice 2017. Quant à la croissance des additionnels au précompte immobilier, elle est inférieure à celle du PIB vu la faible progression des revenus cadastraux en termes réels et sous l’hypothèse d’une stabilité des taux. En outre, la projection tient compte du glissement de recettes de la fiscalité immobilière organisé à partir de 2018 en Flandre, des pro- vinces vers la Région, dans le cadre de la réforme des provinces. Concernant les autres impôts indirects, la projection table sur un taux de croissance à moyen terme similaire à celui du PIB et prend en compte diverses

mesures annoncées, en particulier à Bruxelles (aménagement de la taxe sur les établissements touristiques et instauration d’une taxe sur les mâts, pylônes et antennes en 2017, deux impôts régionaux sur lesquels les com- munes peuvent prélever des additionnels).

Du côté des dépenses (hors investissements), le principal mouvement s’observe au niveau des rémunérations sous l’hypothèse d’une baisse de l’emploi dans les administrations locales jusque 2018 et de l’absence d’anti- cipation des éventuelles revalorisations salariales qui pourraient découler des accords sectoriels futurs. En outre, la projection tient compte, parallèlement aux recettes, du glissement des dépenses (principalement de rémunérations et d’achats de biens et services) vers la Communauté flamande dans le cadre de la réforme des provinces en Flandre.

TABLEAU 28 - Compte des pouvoirs locaux en pour cent du PIB

Variations 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2016 2017 2017-

2022

Recettes 7,2 7,2 7,2 7,1 7,1 7,0 7,0 7,0 -0,0 -0,0 -0,2

Fiscales et parafiscales 2,2 2,3 2,2 2,2 2,1 2,1 2,1 2,1 0,1 -0,1 -0,2 Impôt sur le revenu des ménages 0,7 0,8 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,1 -0,1 -0,1

Autres impôts 1,5 1,5 1,5 1,4 1,4 1,4 1,4 1,4 0,0 -0,0 -0,1

Non fiscales 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2 -0,1 0,0 0,1

Transferts des administrations publiques, dont : 3,4 3,4 3,4 3,4 3,4 3,4 3,4 3,3 -0,0 0,0 -0,1

Du pouvoir fédéral 0,9 0,6 0,7 0,7 0,6 0,6 0,6 0,6 -0,3 0,0 -0,0

De la sécurité sociale 0,0 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,0 -0,0 Des communautés et régions 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,4 2,4 -0,0 -0,0 -0,0

Cotisations imputées 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,3 -0,0 -0,0 -0,0

Dépenses 7,2 7,0 7,1 7,1 6,9 6,9 6,9 6,9 -0,1 0,1 -0,2

Dépenses primaires finales 7,0 6,9 7,0 7,0 6,8 6,7 6,8 6,8 -0,1 0,1 -0,1 Frais de fonctionnement et investissement 5,9 5,8 5,9 5,9 5,7 5,6 5,7 5,7 -0,1 0,1 -0,1

Rémunérations 4,1 4,0 4,0 3,9 3,9 3,9 3,9 3,9 -0,1 -0,0 -0,1

Rémunérations hors cotisations imputées 3,7 3,6 3,6 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 -0,1 -0,0 -0,1 Cotisations imputées 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,3 -0,0 -0,0 -0,0 Achats de biens et services, impôts 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 -0,0 0,0 0,0

Investissements 0,7 0,7 0,8 0,9 0,7 0,7 0,7 0,7 -0,0 0,1 0,0

Transferts non sociaux 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 -0,0 0,0 0,0

Transferts sociaux 0,7 0,7 0,8 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,0 0,0 -0,0

Pensions 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 -0,0 -0,0 -0,0

Soins de santé 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 -0,0 -0,0 -0,0

Autres 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,0 0,0 -0,0

Transferts aux administrations publiques 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,0 -0,0 -0,0

Charges d’intérêt 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 -0,0 -0,0 -0,0

Solde primaire 0,2 0,3 0,1 0,1 0,2 0,2 0,2 0,2 0,1 -0,1 -0,1

Solde de financement 0,1 0,2 0,0 -0,0 0,1 0,2 0,1 0,1 0,1 -0,1 -0,1

5. Consommations d’énergie et émissions de gaz à effet de

No documento Perspectives économiques (páginas 80-83)