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QUELLE PERCEPTION ONT LES MÉDECINS DE FAMILLE EN SUISSE DE LEUR RÔLE DANS LA PRÉVENTION ET LA PROMOTION DE LA

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Academic year: 2023

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Remerciements : À toutes les institutions qui ont participé à la réalisation de ce projet : DUMSC/PMU, IUMSP et IUMG à Lausanne, IHAM à Zurich. À Elisabeth Moix, pour son importante contribution à l'ouvrage, À Diane Rouge-Wick et Bernard Halter, pour leur relecture minutieuse. Soutien financier : Deux subventions de recherche, reçues en mars et septembre 2008, ont été accordées à ce projet par l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) dans le cadre du programme de soutien "Recherche et réalisations en médecine appliquée" (RRMA).

1 S UMMARY

2 R ESUME

M ETHODES

L'analyse du contenu des transcriptions a débuté par la classification des données selon une typologie dont le premier niveau a été élaboré à partir de la structure du calendrier d'entretien. Ils soulignent l'importance de la relation personnelle et durable entre le médecin généraliste et son patient, un atout précieux qui lui permet de réaliser des activités de prévention individualisées, adaptées à la situation et aux besoins du patient et jugées plus efficaces. Pour surmonter leurs doutes et leur découragement face aux interventions de prévention, ils soulignent la nécessité de former les médecins à de nouvelles connaissances en matière de prévention et de promotion de la santé et de mieux informer les médecins sur leur efficacité et leur importance.

3 R OLE DE LA THESARDE

4 I NTRODUCTION

O BJECTIFS

Découvrez les avis et perceptions des médecins généralistes suisses en matière de prévention et de promotion de la santé. Évaluer les obstacles qui empêchent actuellement les médecins généralistes suisses d'entreprendre des activités de prévention. Les données ainsi obtenues offriront des opportunités pour une meilleure mise en œuvre de la prévention des maladies et de la promotion de la santé par les médecins généralistes en Suisse.

5 M ETHODES

G RILLE D ’ ENTRETIEN

Le calendrier des entretiens a été élaboré lors de la phase de préparation des focus groupes, selon les objectifs préalablement définis (voir « Objectifs généraux », 3.5). L'attitude des médecins généralistes envers la prévention et la promotion de la santé est déterminée par plusieurs facteurs et caractéristiques. Pour chaque chapitre, des questions ouvertes ont été préparées pour lancer la thématique (correspondant à la première colonne de la grille d'entretien, annexe 8.5).

Des questions plus spécifiques ont été formulées pour animer et recharger la discussion si certains thèmes n'avaient pas encore été abordés spontanément lors de la discussion (colonne 2 du planning d'entretien, annexe 8.5). Que représentent la prévention et la promotion de la santé pour les médecins généralistes en Suisse ? Comment la prévention et la promotion de la santé sont-elles mises en œuvre dans le système (opportuniste ? systématique).

Comment s’appliquent la prévention et la promotion de la santé au bureau. Quelles sont les problématiques des médecins généralistes en matière de prévention et de promotion de la santé ? Quelles sont les incitations des médecins généralistes en matière de prévention et de promotion de la santé ?

Dans quelle mesure il serait utile de collaborer avec d'autres professionnels de la santé (p. ex. pharmacologues, infirmières, etc.).

6 R ESULTATS

Un rôle actif dans l’approche de la santé, c’est un rôle actif auprès de nos patients. Les médecins disent aussi que cela peut être dû à un manque de connaissances, qu'ils ne pratiquent pas de prévention ou que cela leur semble trop compliqué. Toute la question est de savoir combien de temps nous pouvons consacrer à des extras en dehors de notre travail.

Cela nous évite toute subjectivation du pourquoi nous faisons cela, pourquoi nous sommes comme ça, ce que nous recherchons. Le médecin est confronté aux réticences du patient, qui n'est pas intéressé à discuter de prévention, notamment parce qu'il va bien, ou n'est tout simplement pas prêt à aborder ce type de questions. Du point de vue du médecin, son rôle de prestataire de mesures préventives n'est pas légitimé par le patient, qui attend du médecin qu'il le soigne.

La prévention de la part du médecin est donc une bonne chose, mais le message n'est pas forcément souhaité par le patient. Pour les personnes aux ressources financières limitées, la prévention n’est pas une priorité. En raison des caractéristiques différentes des patients, il n’est pas possible de proposer la même prévention pour tout le monde.

Parce que sinon c'est déjà 5 minutes qu'on lui enlève lors de sa consultation (...), sur sa capacité à dire quelque chose qu'il ressent. L’art de la communication est très important, je pense que c’est là que nous avons notre impact. Et puis c'est peut-être là qu'il faudrait apporter l'information, puisque nous l'avons déjà dit.

7 S YNTHESE DES RESULTATS ET CONCLUSIONS

La prévention est considérée comme une question douloureuse et frustrante qui n’est pas suffisamment reconnue. Les médecins ont exprimé des doutes sur la sécurité de la prévention et sont sceptiques quant à l'augmentation des prescriptions de médicaments à des fins préventives, qui s'inscrit dans un contexte de promotion importante, voire de pression pharmaceutique. Le rôle de la médecine repose sur les mesures de prévention et de promotion des soins de santé et des soins apportés par le patient en fonction des ressources naturelles et de l'orientation des méthodes alternatives et des meilleurs soins possibles pour le patient.

L'acte préventif peut être préjudiciable tant pour le médecin que pour le patient, dans la mesure où, par exemple, le patient court le risque de devoir payer lui-même un examen préventif, alors qu'il n'existe aucun symptôme qui le justifierait aux yeux du médecin. . LAMal. Le thème de la prévention n’est pas suffisamment abordé dans les études en général. Les médecins se sentent incités à « rationner » les soins, notamment dans le contexte de l’introduction des DRG.

Les médecins se méfient de l'industrie pharmaceutique, qui fait la promotion agressive des médicaments à des fins préventives, et de l'objectivité des directives soutenues par leurs entreprises. Solutions proposées en termes de formation continue et rôle des établissements : En général, les médecins sont attirés par l'acquisition de nouvelles connaissances, qui peuvent être utilisées pour accroître l'attractivité de la formation. Les médecins proposent l'implication des institutions universitaires dans la formation sur le thème de la prévention et souhaitent des modules de formation sur la relation médecin-patient et sur les techniques d'entretien, adaptés à la pratique en cabinet.

Les médecins attendent une plus grande implication de la politique et de la société dans l’amélioration de la prévention structurelle, également au niveau du développement urbain.

8 C ONCLUSIONS

L IMITES

Par extrapolation, la prévention semble être abordée à partir d’une méthode dangereuse, ce qui permet de se poser la question de la place de la prévention lorsqu’il n’y a pas d’opportunité. Une meilleure information sur l'efficacité de la prévention et un retour d'information sur l'importance de la contribution des médecins généralistes constitueraient un pas dans cette direction. Outre l'expression d'un besoin évident d'une restructuration de la formation intégrant la prévention et les besoins de la médecine ambulatoire, on note une certaine ambivalence des médecins quant aux lignes directrices.

Cette reconnaissance tant morale que financière valorisera les efforts des médecins pour mener à bien la prévention, légitimera le mandat envers le patient et justifiera donc le temps consacré à la prévention comme partie intégrante de l'activité médicale. La FHM a pris position à ce propos en mars 2011 par rapport à la nouvelle loi sur la prévention : Le cabinet médical est aussi un lieu de promotion de la santé et de prévention. Si la profession médicale veut également participer – ce qui serait judicieux – à une vaste mise en œuvre de la promotion de la santé et de la prévention, il est alors nécessaire de compléter l’art.

Un aspect important est l'adaptation de la formation non seulement aux nouvelles exigences de la médecine préventive, mais aussi et surtout au contexte de travail en cabinet médical (par rapport au contexte hospitalier). Les médecins connaissent très bien l'importance de l'environnement, du travail et de la sécurité sociale pour la santé de leurs patients. Un nouveau regard devrait donc être porté non seulement sur l'évolution et le mode de formation médicale continue dans le sens de la prévention, mais également sur la place du médecin de famille au sein du système de santé.

Le soutien politique des médecins de famille devrait reconnaître leurs efforts en leur donnant un mandat clair qui les confirme et les récompense officiellement comme promoteurs de la santé de la société par leur force d'action collective dans le suivi individuel et personnalisé des patients.

9 A PPENDICES

G RILLE D ’ ENTRETIEN

Selon vous, que signifient la prévention et la promotion de la santé pour les médecins de premier recours en Suisse ? Comment s’effectuent la prévention et la promotion de la santé dans le système ? Quelles sont les priorités des médecins de premier recours en Suisse dans les domaines de la prévention et de la promotion de la santé.

Selon vous, quel impact les médecins généralistes attribuent-ils aux interventions préventives ? Selon vous, quels sont les problèmes des médecins généralistes en matière de prévention et de promotion de la santé ? Selon vous, quelles sont les incitations des médecins généralistes en matière de prévention et de promotion de la santé ?

Quels sont les besoins et les attentes des médecins de première ligne en matière de lignes directrices et d'outils de prévention et de promotion de la santé. Quelle place ont la prévention et la promotion de la santé en médecine primaire ? Le rôle du médecin traitant (médecin généraliste, interniste) est essentiel en matière de prévention et de promotion de la santé.

Votre participation nous serait très utile pour la réalisation de ce projet et vous êtes invités à participer à l'un de ces groupes qui aura lieu, pour la Suisse romande, à la Policlinique Médicale Universitaire, rue du Bugnon 44, 1011 Lausanne ( rémunération de 350.-- CHF.) Une demande auprès de SSMG et SSMI est en cours pour la reconnaissance des heures comme crédit de formation continue.

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Tableau 2 : Facteurs structurants primaires de l’échantillon  Composition des focus groups selon les facteurs structurants primaires :  Date  Type du groupe:
Tableau 3 : Facteurs structurants secondaires de l’échantillon  Composition des focus groups selon les facteurs structurants secondaires :

Referências

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