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Une application de la dualit´e

No documento Le modèle d’Ising Yvan Velenik (páginas 52-60)

Dans cette section, nous donnons une application de la dualit´e associ´ee `a la repr´esentation FK.

Notre hypoth`ese de base sera

Hp,q: ∃c=c(p, q)>0 telle que,∀n≥0, PwE

n;p,q(0↔Enc)≤e−cn, o`u En≡EΛ

n avec Λn={−n, . . . , n}2.

Remarque 6.6.1. L’hypoth`ese Hp,q est conjectur´ee ˆetre satisfaite pour tout q ≥ 1 et tout p < pc(q).

Cette conjecture a ´et´e d´emontr´ee, en toute dimension, pourq = 1 (suit imm´ediatement de [3]), q= 2 (suit de [4] et de l’in´egalit´e GHS, cf.Th´eor`eme7.3.3), et pourq suffisamment grand [35].

Nous allons montrer que sous Hp,qou sous Hp,q, la mesure FK en volume fini est exponentiellement bien approxim´ee par la mesure en volume infini. Pour cela, nous aurons besoin d’un peu de termino- logie, analogue `a celle introduite pour le mod`ele d’Ising. Nous dirons qu’un ´ev´enement A⊆ ΩFK est local s’il existe E⋐Ed tel que Aest d´etermin´e par l’´etat des arˆetes de E; nous noterons supp(A) le plus petit ensemble E avec cette propri´et´e.

Th´eor`eme 6.6.1. Si l’une des hypoth`eses Hp,q ou Hp,q est v´erifi´ee, alors il existe c =c(p, q) >0 telle que

0≤PwE

n;p,q(A)−Pwp,q(A)≤ n0

c e−c(n−n0), ∀n≥n0, pour tout ´ev´enement local croissant A tel que supp(A)⊆Λn0.

Ce r´esultat reste vrai pour l’´ev´enement croissant, mais non local, D={|B∩C|est pair pour tout amas finiC}, avec B ⊆Λ0.

D´emonstration. La borne inf´erieure suit imm´ediatement de FKG. Nous d´emontrons la borne sup´erieure. On commence par montrer le r´esultat pourAlocal croissant, sous l’hypoth`eseHp,q. L’id´ee est que dans ce cas, avec grande probabilit´e, la condition au bord ne se propage pas loin `a l’int´erieur de la boˆıteEn.

Soit G ={Λn0 ↔Λcn}. On a bien sˆur

PwEn;p,q(A)≤PwEn;p,q(G) +PwEn;p,q(A|Gc).

Il suit de l’hypoth`ese Hp,q et des in´egalit´es FKG que PwE

n;p,q(G)≤ X

i∈∂Λn0

PwE

n;p,q(i↔Λcn)≤(8n0+ 4)PwE

n−n0;p,q(0↔Λcn−n0)≤(8n0+ 4)e−c(n−n0).

6.6. UNE APPLICATION DE LA DUALIT ´E

Λn Λn0

Fig. 6.2 – Illustration correspondant au cas o`u l’´ev´enementG n’a pas lieu. Le syst`eme est alors contenu dans une boˆıte al´eatoire ∆ avec condition au bord libre (les arˆetes, ferm´ees, de e∆ sont indiqu´ees en rouge).

D’autre part, lorsque G n’a pas lieu, il existe Λn0 ⊆ ∆ ⊆ Λn tel que toutes les arˆetes de ∂e=ef e={i, j} ∈E2 : i∈∆, j6∈∆ soient ferm´ees, cf. Fig. 6.2; l’´ev´enement “G n’a pas lieu et ∆ est le plus grand (pour l’inclusion) ensemble ayant les propri´et´es pr´ec´edentes” est not´eGc

. Il suit alors des in´egalit´es FKG que

PwE

n;p,q(A|Gc) = X

Λn0⊆∆⊆Λ∆: n

PwE

n;p,q(A|Gc)PwE

n;p,q(GEc|Gc) = X

Λn0⊆∆⊆Λ∆: n

PE

;p,q(A)PwE

n;p,q(Gc|Gc)

≤Pp,q(A) X

Λn0⊆∆⊆Λ∆: n

PwE

n;p,q(Gc|Gc) =Pp,q(A)≤Pwp,q(A), (6.10) et la conclusion suit. Le cas de D = {|B ∩ C|est pair pour tout amas finiC}, avec B ⋐ Zd est identique, le caract`ere non-local ne posant aucun probl`eme, car D est tout de mˆeme d´etermin´e par l’´etat des arˆetes de ∆ lorsqueG n’a pas lieu.

Supposons `a pr´esent que Hp,q soit v´erifi´ee. On consid`ere tout d’abord un ´ev´enement A local et croissant. L’id´ee est que sous Hp,q il y a percolation pour les param`etres p, q, et donc, avec grande probabilit´e sous Pwp,q, un chemin ouvert va s´eparer Λn0 de Λcn (cf. Fig. 6.3). Notons Gel’´ev´enement correspondant. On a

Pwp,q(A)≥Pwp,q(A|Ge)Pwp,q(Ge).

D’une part,

Pwp,q(Ge) = 1−Pwp,q(Gec),

et lorsqueGeca lieu, il doit y avoir un chemin ouvert dans la configuration duale reliant Λn0 `a l’ext´erieur de Λn. Par cons´equent, il suit de l’hypoth`ese Hp,q et des in´egalit´es FKG que

Pwp,q(Gec)≤ X

i∈∂Λn0

Pp,q(i↔(Λn)c)≤(8n0+ 8)n0e−c(n−n0).

D’autre part, lorsque Geest r´ealis´e, il existe Λn0 ⊆∆⊆Λn et tel que toutes les arˆetes de ∂e∆ soient ouvertes. Par cons´equent, en raisonnant comme dans (6.10) (l’in´egalit´e allant dans l’autre sens cette fois, car la condition au bord est wired), on en d´eduit que

Pwp,q(A|Ge)≥PwE

n;p,q(A), et la conclusion suit.

CHAPITRE 6. LA FK-PERCOLATION

Fig. 6.3 – Id´ee de la preuve sous l’hypoth`ese Hp,q. Gauche : cas de l’´ev´enement localA; avec grande probabilit´e sousPwp,q, il y aura un circuit d’arˆetes ouvertes s´eparant Λn0 et l’ext´erieur de Λn (sinon il devrait y avoir un long chemin d’arˆetes ouvertes dans le dual reliant ces deux ensembles). Droite : la variante pour l’´ev´enement D; dans ce cas on exige que le circuit s´epare Λn/2 de l’ext´erieur de Λn et qu’il appartienne `a l’amas infini (cela arrive avec grande probabilit´e sousPwp,q, sinon il faut soit un grand chemin d’arˆetes ouvertes dans le mod`ele dual empˆechant la pr´esence du circuit, soit un grand circuit d’arˆetes ouvertes dans le mod`ele dual entourant ce dernier afin de l’empˆecher de se connecter `a l’amas infini).

Il reste `a consid´erer le cas d’un ´ev´enement D = {|B ∩C|est pair pour tout amas fini C}, avec B ⊆ Λn0, sous Hp,q. L’argument pr´ec´edent ne suffit pas, car il est alors n´ecessaire de savoir si le circuit d’arˆetes ouvertes appartient `a l’amas infini, D n’´etant d´etermin´e par l’´etat des arˆetes de ∆ que lorsqu’on poss`ede cette information. Il n’est pas difficile de rem´edier `a cette difficult´e : on va simplement imposer au circuit entourant Λn0 d’ˆetre suffisamment grand ; de cette fa¸con, la probabilit´e qu’il ne fasse pas partie de l’amas infini sera tr`es petite (cf. Fig.6.3). Plus pr´ecis´ement, on introduit l’´ev´enement “Λn/2 est s´epar´e de Λcn par un circuit appartenant `a l’amas infini”, que l’on notera Gb. L’argument est alors identique au pr´ec´edent, en observant simplement que si l’´ev´enementGbn’est pas r´ealis´e, alors soit il y a un chemin compos´e d’arˆetes ouvertes reliant Λn/2 `a l’ext´erieur de la boˆıte dans la configuration duale (ce qui empˆeche la pr´esence du circuit d’arˆetes ouvertes), soit il y a un circuit d’arˆetes ouvertes dans la configuration duale entourant Λn/2 (et empˆechant ainsi de relier le circuit `a l’amas infini). Les deux contributions sont exponentiellement petites ennet la conclusion suit.

Corollaire 6.6.1. Soit Λn={−n, . . . , n}2. Pour toutβ 6=βc, il existe c′′=c′′(β) telle que

|hfi+Λn;β,0− hfi+β,0| ≤ n0

c′′kfke−c′′(n−n0), ∀n≥n0, pour toute fonction locale f telle que supp(f)⊆Λn0.

D´emonstration. Par le Lemme2.3.1, il suffit de d´emontrer le r´esultat pour la fonctionσB, avec B ⊆ supp(f). Or hσBi+Λ;β,0 = Pw(|B ∩C|est pair pour tout amas fini C), par le Lemme 6.3.1. On peut donc conclure `a l’aide de th´eor`eme pr´ec´edent, la validit´e de l’hypoth`ese Hpβ,q ´etant garantie dans le mod`ele d’Ising, lorsque β < βc (cf.Remarque6.6.1).

6.6. UNE APPLICATION DE LA DUALIT ´E

Chapitre 7

Repr´esentation en courants al´eatoires

Dans ce chapitre, nous introduisons une autre repr´esentation graphique, extr`emement puissante, du mod`ele d’Ising : la repr´esentation en courants al´eatoires (dor´enavant : repr´esentation RC), introduite par Aizenman dans [2]. Celle-ci donne acc`es `a des informations tr`es fines sur ce mod`ele, et a permis de d´emontrer un certain nombre de r´esultats fondamentaux sur le mod`ele d’Ising, qui n’ont pas encore pu ˆetre ´etendus `a d’autres mod`eles.

7.1 La repr´ esentation

7.1.1 Champ magn´etique nul

Nous commen¸cons par d´eriver la repr´esentation RC pour la fonction de partition en champ magn´etique nul et condition au bord libre. Soit Λ⋐Zd. On a

ZΛ;β,0= X

ω∈ΩΛ

Y

{i,j}∈EΛ

eβωiωj

= X

ω∈ΩΛ

Y

{i,j}∈EΛ

X

n≥0

βn

n!(ωiωj)n

= X

ω∈ΩΛ

X

n

Y

e={i,j}∈EΛ

βne

ne!(ωiωj)ne

=eβ|EΛ| X

ω∈ΩΛ

X

n

Y

e∈EΛ

e−ββne ne!

Y

i∈Λ

ωi#(n,i),

o`u la somme dans les deux derni`eres lignes est sur les familles decourants1 n= (ne)e∈EΛ, avecne∈N, et on a introduit #(n, i)=efP

e∈EΛ,e∋ine, pour chaquei∈Λ.

En proc´edant de fa¸con similaire `a ce que l’on a fait pour la repr´esentation haute temp´erature, on calcule explicitement `a pr´esent la somme sur les configurationsω :

X

ω∈ΩΛ

Y

i∈Λ

ωi#(n,i) =Y

i∈Λ

X

ω∈{−1,1}

ω#(n,i)= 2|Λ|1{#(n,i) est pair,∀i∈Λ}.

Par cons´equent, en notant∂n=ef{i∈Λ : #(n, i) est impair}, on obtient ZΛ;β,0 = 2|Λ|eβ|EΛ|PΛ;β,0(∂n=∅),

1Faites attention au fait que si chaque arˆete porte un certain courant, ce dernier n’a pas de direction, uniquement une intensit´e.

7.1. LA REPR ´ESENTATION

Fig. 7.1 – Gauche : une configuration de courantsn. La couleur associ´ee `a une arˆeteeindiquent la valeur de ne : ne = 1 pour le bleu, ne = 2 pour le rouge, ne = 3 pour le vert. Droite : Une d´ecomposition possible en “boucles” (certaines arˆetes ont ´et´e l´eg`erement d´ecal´ees afin d’am´eliorer la lisibilit´e).

o`u l’on a r´einterpr´et´en= (ne)e∈EΛ comme une collection de variables al´eatoires i.i.d. suivant chacune une loi de Poisson de param`etre β : PΛ;β,0(ne = k) = e−ββk/k!. Il peut ˆetre utile de visualiser une configuration de courants n telle que ∂n = ∅ comme r´esultant de la superposition de boucles de courants (c’est-`a-dire de circuits ferm´es le long desquels le courant est ´egal `a 1), cf. Fig. 7.1. Bien entendu, une telle d´ecomposition en boucles n’est pas unique en g´en´eral.

La mˆeme proc´edure permet de d´eriver une repr´esentation analogue pour les fonctions de corr´elationshσAiΛ;β,0,A⊆Λ. En effet, si l’on d´eveloppe le num´erateur dehσAiΛ;β,0 de la mˆeme fa¸con que ci-dessus, la seule diff´erence provient de l’´evaluation de la somme sur les configurations ω : la pr´esence du terme suppl´ementaire ωA conduit `a

X

ω∈ΩΛ

ωA Y

i∈Λ

ω#(i n,i)=Y

i∈Λ

X

ω∈{−1,1}

ω#(n,i)+1{i∈A} = 2|Λ|1{∂n=A}.

En d’autres termes, on a `a pr´esent des sources de courants aux sommets deA (le courant n’´etant pas

“conserv´e” en ces sommets),cf. Fig.7.2. En r´esum´e, on obtient l’´el´egante formule hσAiΛ;β,0= PΛ;β,0(∂n=A)

PΛ;β,0(∂n=∅). Observez que l’on a bien hσAiΛ;β,0 = 0 lorsque |A| est impair, car P

i∈Λ#(n, i) est toujours pair et il est donc impossible de trouver une configuration de courants telle qu’il y ait un nombre impair de sommets o`u #(n, i) est impair.

7.1.2 Champ magn´etique h >0

Nous allons `a pr´esent voir comment ´etendre la repr´esentation RC au cash >0. La mˆeme proc´edure permet de remplacer ´egalement la condition au bord libre par la condition au bord +, et est laiss´ee en exercice.

L’id´ee est d’introduire unspin fantˆome(ghost spin en anglais) permettant de r´einterpr´eter le terme de l’Hamiltonien faisant intervenir le champ magn´etique comme provenant d’une condition au bord appropri´ee. On introduit tout d’abord un nouveau sommet g. On remplace ensuite le graphe (Λ,EΛ) par le graphe (Λg,E¯Λ), o`u Λg = Λef ∪ {g} et ¯EΛ =ef EΛ∪Eg

Λ, avec Eg

Λ = {{i,g} : i∈Λ}, cf. Fig. 7.3.

Au sommet g, on place un spin ¯ωg dont la valeur est fix´ee `a +1 ; ce spin fantˆome joue donc le rˆole

CHAPITRE 7. REPR ´ESENTATION EN COURANTS AL ´EATOIRES

j

i i

j

Fig. 7.2 – Gauche : une configuration de courants contribuant `a la fonction `a 2-pointhσiσjiΛ;β,0; observez que

#(n, i) et #(n, j) sont impairs. Les codes de couleur sont les mˆemes que sur la Fig.7.1. Droite : Une d´ecomposition possible en “boucles”. Observez la pr´esence d’un chemin ouvert reliant les deux pointsietj.

i g

Fig. 7.3 – Chaque sommetiΛ est li´e par une arˆete au sommetg; ce dernier est repr´esent´e, pour des raisons de lisibilit´e, par chacun des sommets en rouge. Un spin fantˆome, dont la valeur est fix´ee `a 1, est plac´e au sommetg.

7.1. LA REPR ´ESENTATION

i i

Fig. 7.4 – Une configuration de courants contribuant `a la fonction `a 1-pointhσiiΛ;β,h; les arˆetes en diagonale mˆenent `a g. Il y a une source eng(un nombre impair d’arˆetes ´etant incidentes en ce sommet).

de “condition au bord”. L’´energie associ´ee `a une configuration ω ∈ ΩΛ peut alors ˆetre ´ecrite sous la forme

−β X

{i,j}∈EΛ

ωiωj−hX

i∈Λ

ωiω¯g.

On peut `a pr´esent r´ep´eter les d´erivations effectu´ees pr´ec´edemment pour le cash= 0. Le d´eveloppement est formellement identique, les configurations de courants ´etant `a pr´esent d´efinies sur le graphe ´etendu, n= (ne)e∈E¯Λ. La seule diff´erence a `a nouveau lieu lorsque l’on ´evalue la somme sur les configurations de spins. Dans le cas de la fonction de partition, cette derni`ere devient

X

ω∈ΩΛ

Y

i∈Λ

ωi#(n,i) =Y

i∈Λ

X

ω∈{−1,1}

ω#(n,i)= 2|Λ|1{#(n,i) est pair,∀i∈Λ}.

Observez qu’il n’y a pas de contraintes de parit´e explicite sur #(n,g), puisqu’on ne somme que sur les valeurs des spins dans Λ (le spin fantˆome a sa valeur fix´ee `a +1). On d´efinit la notion de bord d’une configuration de courants par la mˆeme formule qu’avant, ∂n =ef {i∈Λ : #(n, i) est impair}. Similairement au cash= 0, on r´einterpr`eten= (ne)e∈E¯Λ comme une collection de variables al´eatoires ind´ependantes telles que ne suit une loi de Poisson de param`etre β si e ∈ EΛ et de param`etre h si e∈Eg

Λ; on notePΛ;β,hla loi de n. On peut donc ´ecrire

ZΛ;β,h= 2|Λ|eβ|EΛ|+h|EΛg|PΛ;β,h(∂n=∅).

Similairement, on obtient pour les fonctions de corr´elation : hσAiΛ;β,h= PΛ;β,h(∂n=A)

PΛ;β,h(∂n=∅).

La possibilit´e d’avoir une source pr´esente en g a pour cons´equence que les fonctions de corr´elation hσAiΛ;β,h ne sont plus n´ecessairement nulles lorsque|A|est impair eth6= 0,cf. Fig.7.4.

7.1.3 Un peu de terminologie

Comme c’´etait le cas pour la repr´esentation FK, la donn´ee d’une r´ealisation denpermet de d´efinir une notion de connectivit´e. Nous dirons que deux sommets distincts i, j ∈ Λ sont connect´es dans la configurationn, ce que l’on noterai!n j, s’il existe un chemin dansEΛconnectanti`ajle long duquel

CHAPITRE 7. REPR ´ESENTATION EN COURANTS AL ´EATOIRES

nne prend que des valeurs strictement positives. Nous appelleronsamas dei∈Λ dans la configuration n l’ensemble Cn(i) d´efini par

Cn(i)=ef{i} ∪n

j∈Λ : i!n jo . Nous appellerons g-amas l’ensemble

Cng=ef [

n{i,g}i∈Λ>0

Cn(i)

de tous les sommets connect´es au spin fantˆome via un courant strictement positif. Nous ´ecrirons

´egalement i −→n g lorsque i ∈ Cng. Nous dirons que i et j sont g-connect´es dans n, not´e i ←→n j, si i!n j ou sii, j∈Cng.

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