HAL Id: jpa-00206886
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Application des méthodes de projection à l’étude du schéma allongé
J. Raynal
To cite this version:
J. Raynal. Application des méthodes de projection à l’étude du schéma allongé. Journal de Physique,
1970, 31 (2-3), pp.135-148. �10.1051/jphys:01970003102-3013500�. �jpa-00206886�
APPLICATION DES MÉTHODES DE PROJECTION
A L’ÉTUDE DU SCHÉMA ALLONGÉ
J. RAYNAL
Service de
Physique Théorique,
Centre d’Etudes Nucléaires deSaclay,
BP n°
2, 91, Gif-sur-Yvette,
France(reçu
le 26 août1969)
Résumé. 2014 Le schéma
allongé,
introduit par Danos et Gillet pour un système de neutrons et de protons, donne un spectre rotationnel pour presquen’importe quelle
interaction résiduelle. On obtient des formulessimples
pour l’énergie si onn’antisymétrise
pas complètement. La méthode deprojection
par les rotations finies, décrite dans un article précédent, permet d’obtenir le spectre en tenant compte del’antisymétrisation.
Les résultats sont les mêmes que ceux des formules appro- chées si la couche est assez large et moinsqu’à
moitié remplie. Cette méthode permet aussi de comparer les états ayant des déformationsintrinsèques
designe opposé.
Avec la méthode de pro-jection
par les rotationsinfinitésimales,
nous étudions dessystèmes
danslesquels
un excès de neu-trons est
couplé
enpaires
de moment angulaire nul. L’énergie du fondamentaldépend
essentielle- ment du nombre de quartets (deux neutrons, deux protonscouplés
dans le schémaallongé).
Abstract. 2014 The stretch scheme introduced by Danos and Gillet for a system of neutrons and protons, gives a rotational spectrum for almost any residual interaction.
Simple
formulae areobtained for the
energies
ifantisymmetrization
is not takencompletely
into account. Theprojec-
tion method with finite
rotations,
as described in a former article, enables us to obtain the spectrum withcomplete antisymmetrization.
The results are the same as the approximate ones when the shell islarge
and less than half-filled. This method can also be used to compareenergies
for states withpositive
andnegative
intrinsic deformations.Using
the method of infinitesimal rotation operators,we consider systems where an excess of neutrons are
coupled
in the stretch scheme or intopairs
ofzero angular momentum. The ground state energies are
mainly
a function of the number of« quartets »
(two
neutrons and two protonscoupled
in the stretchscheme).
1. Introduction. - Le schéma
allongé
de Danos etGillet
[1, 2]
donne unedescription simple
de la struc-ture des états rotationnels des noyaux ayant des couches ouvertes en neutrons et en
protons. L’énergie s’exprime simplement
en fonction des éléments de matrice de l’interaction résiduelle[3, 4, 5].
Son expres- sion contient un coefficient de Racah dont les pro-priétés asymptotiques correspondent
à unspectre purement
rotationnel.Cependant,
ce caractère rota-tionnel est meilleur pour un
système
contenant à lafois des neutrons et des protons que pour une seule sorte de
particule [6].
Mais cesrésultats,
déduits d’une formulesimple
pour lesénergies,
ont été obtenus enn’antisymétrisant
pascomplètement
lesystème.
Le but
principal
de ce travail est d’éliminer ce défautd’antisymétrisation
pour la fonction d’onde du schémaallongé
et d’étudierjusqu’à quel point
lesrésultats obtenus avec cette
hypothèse simplificatrice
demeurent valables dans le calcul exact. On y
parvient
en utilisant les méthodes de
projection
du momentangulaire qui
ont été décrites dans un autre article[7].
Nous avons utilisé la méthode de
projection
par lesrotations finies et la méthode des
opérateurs
de rota-tions infinitésimales. La
première
est la mieuxadaptée
à ce
problème. Cependant,
la seconde permet degéné-
raliser la
comparaison
du schémaallongé
au schémade seniorité
[5]
enprojetant
des fonctions d’onde intrin-sèques
du schémaallongé auxquelles
on aajouté
despaires
de neutrons et deprotons couplées
à un momentangulaire
nul[8].
Onpeut
étudier de cettefaçon
touteune série de
couplages
intermédiaires entre le schémaallongé
et le schéma de seniorité. Les résultats sont essentiellement les mêmes que ceuxqui
ont été obte-nus dans la
comparaison
des deux schémas eux-mêmes.En
particulier
la composante T = 0 de l’interaction résiduelle favorise lecouplage
dans le schémaallongé
de neutrons
excédentaires,
alors que l’idée dedépart
de ce schéma ne
l’implique
pas.2.
Rappels
sur le schémaallongé.
- Considérons 2 N neutrons dans unecouche j
et 2 Z protons dansune couche k. La fonction d’onde du schéma
allongé
est formée de deux
chaînes,
contenant chacune N neu-trons et Z protons
« alignés »
auplus grand
momentangulaire
Cpermis
par leprincipe
de Pauli. Les deuxchaînes sont
couplées
au momentangulaire
I = 0PHYSIQUE 31, 1970,
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01970003102-3013500
pour former le fondamental du schéma
allongés Q,
I = 0 > ou à des moments
angulaires
I =2, 4, 6, ...
pour former les états excités.
2. 1 LA FONCTION D’ONDE
INTRINSÈQUE
ET L’HYPO- THÈSE FONDAMENTALE DU SCHÉMA ALLONGÉ. - Une chaîne orientée de tellefaçon
que son nombre quan-tique magnétique
soit maximum est décrite par un seul déterminant de Slater. En secondequantifica- tion,
c’estoù ai
est unopérateur
de création pour un neutron de lacouche j
avec nombrequantique magnétique
m,bm
un
opérateur
de création deproton
dans la couche ket ~
0 > est le vide. La somme des nombresquantiques magnétiques
estC’est un entier si N + Z est
pair,
un demi-entier si N + Z estimpair.
La fonction d’onde
intrinsèques Q
> du schémaallongé
est formée des deux chaînes orientées dans des directionsopposées.
C’est leproduit
de deux déter- minants de Slater du schémaaligné [9],
un pour les neutrons et un pour lesprotons,
avec des déforma- tionsintrinsèques négatives.
Onpeut l’exprimer
commela somme de ses
composantes
sur le fondamental1 Q,
0 > du schémaallongé
et sur les états excités1 Q, 1 > :
.Si on tient
compte
correctement duprincipe
dePauli,
la somme sur I est limitée aux valeurs
paires jusqu’à
et on
peut
obtenir les al parprojection.
En secondequantification,
onpeut
inverserl’équation (2.3)
pour obtenir lapremière
définition des états du schémaallongé [1, 2] :
où les
NI
sont des constantes de normalisation.L’hypothèse
fondamentale du schémaallongé
intro-duite par Danos et
Gillet,
est de considérer les chaînescomme deux
particules
indiscernables(des
bosonssi C est
entier,
des fermions si C estdemi-entier).
Aveccette
hypothèse NI
estégal
à 1quel
que soit I. Iln’y
apas
antisymétrisation
entreparticules appartenant
à des chaînesdifférentes,
mais les éléments de matrice de l’interaction résiduelle sontantisymétrisés
cor-rectement. En seconde
quantification,
cetteapproxi-
mation revient à
négliger
les contractionsqui
ne res-pectent
pas l’individualité des deux chaînes. On obtientainsi des formules très
simples
pourl’énergie
en fonc-tion de l’interaction résiduelle et pour les éléments de matrice réduits
d’opérateurs
tensoriels irréductibles.Avec cette
hypothèse
la somme sur I de la formule(2.5)
est limitée aux valeurspaires
inférieures à 2 C.Il y a donc
quelques
valeurs de Isupérieures
àl max ;
en seconde
quantification
la norme de la somme dusecond membre de
l’équation (2.5)
est nulle pour ces valeurs de I. Pour estimer les erreurs dues à ce défautd’antisymétrisation,
calculons les normesNr
pour N = Z = 1. On obtient :avec C
= j
+ k. Cette norme s’annule pour I = 2C, qui
estl’unique
valeursupplémentaire
introduite par le défautd’antisymétrisation.
La différence avecl’unité est faible si I n’est pas
trop
voisin de 2C,
sur-tout
si j
et k sontgrands.
Pour lefondamental,
lanorme est
et la différence avec l’unité décroît de
0,40
x10-3 pour j
= k =5/2
à0,64
x10-8 pour j
= k =15/2.
Si N = 1 et Z = 0 le calcul direct de la norme donne 1 alors que la formule
(2.6)
donne 2 à cause du recou-plage
avec desprotons absents ;
les formulessimpli-
fiées du schéma
allongé
seront en accord avec cettedernière
valeur, c’est-à-dire,
lesénergies
seront deuxfois
trop grandes.
Des calculs
analogues
pour N = Z = 2 et N = Z = 3 ont été faits parKluge [10] ;
en secondequantifica- tion,
les résultats sontqualitativement
les mêmes.Pour les
énergies,
avec N = Z =1,
abstraction faite de lanormalisation,
le défautd’antisymétrisa-
tion n’introduit aucune erreur pour l’interaction rési- duelle entre
particules identiques,
ni pour l’interac- tionproton-neutron
si ces deuxparticules
ne sont pascouplées
au momentangulaire maximum ;
pour l’in- teraction duproton
et du neutron d’une mêmechaîne,
il y a une correction
analogue
à(2.6)
mais avec unfacteur 2 devant le coefficient 9 -
j. Ainsi,
en tenantcompte
de lanormalisation,
les erreurs sur les éner-gies
d’interaction à l’intérieur des chaînes et entre les chaînes secompensent
enpartie.
2.2 UN DÉVELOPPEMENT
ADÉQUAT
DE L’INTERACTION RÉSIDUELLE. - Le calcul desénergies
adéjà
étédécrit
[3].
Il est basé sur undéveloppement
de l’in-teraction résiduelle à deux corps pour
lequel quelques explications supplémentaires peuvent
être utiles. Cedéveloppement
est :où les
T’
sont desopérateurs
tensoriels irréductibles d’élément de matrice réduit unité entre deux fonctions d’onde à uneparticule.
En secondequantification
etsi
7i ~ j;,
ce sont desopérateurs
de création d’étatsparticule-trou :
Par
conséquent, ~1~1.72
est, à unephase près,
unélément de matrice
particule-trou :
Cette
phase
est due à la transformation dupremier opérateur
de création d’étatparticule-trou
en unopé-
rateur d’annihilation.
Dans
l’application
au schémaallongé,
laparticule
et le trou sont dans la même couche. L’élément de matrice
(2. 10)
est une certaine combinaison linéaire des éléments de matriceparticule-particule :
qui
s’introduit dans les calculs pourlesquels
l’orien-tation relative des deux nucléons en interaction est essentielle.
Si j, = j2 ou 7i
=j2
les conditions de nor-malisation pour deux nucléons
identiques
dans leséléments de matrice
particule-particule
doivent êtreutilisées aussi pour
Vf1j2j’d;.
Laséparation (2.9)
n’estpas nécessaire car on utilise seulement les
propriétés géométriques
dudéveloppement (2.8) :
les formules obtenues sont donc valablespour jl
=j’2-
2.3 ENERGIE ET ÉLÉMENTS DE MATRICES RÉDUITS. -
L’énergie
d’un état du schémaallongé
est la sommede deux termes. Pour le
premier,
les deuxopérateurs
d’annihilation
agissent
sur la mêmechaîne,
pour lesecond,
un surchaque
chaîne. Lesopérateurs
de créa-tion doivent rétablir le nombre de neutrons et de pro- tons de
chaque
chaîne.L’énergie
est :où
avec
Ces formules
peuvent
segénéraliser
à des chaînes nonidentiques,
ou à des bras construits autrement que les kets. Onpeut
ainsidiagonaliser
l’interaction rési- duelle entre des états de même I formés avec des chaînes construites dans des couches différentes. La seule condition est depouvoir négliger l’antisymétri-
sation nucléon à nucléon entre les deux chaînes.
Les éléments de matrice réduits d’un
opérateur
ten-soriel irréductible à un corps sont obtenus de la même manière :
où 7 ! ! ~ ! ! 7 > et ~ ! 7~ ~
> sont les éléments de matrice réduits à un corps. Laquantité
entre cro-chets est la valeur moyenne de
l’opérateur 7~
dansl’état
intrinsèque.
La différence avec le modèle rota- tionnel est laprésence
d’un coefficient6 j
au lieu d’uncoefficient 3
j. Cependant,
les valeurs relatives des BE 2 sont les mêmes dans les deux modèles siIIC
est trèspetit.
2.4 ORIGINE DU SPECTRE ROTATIONNEL. - Danos et Gillet
[1, 2]
ontprésenté des justifications classiques
pour la
présence
d’unspectre
rotationnel dans le schémaallongé.
Ils ont aussi donné desarguments
quan-tiques
basés sur lespropriétés asymptotiques
de lagéométrie. Cependant,
la nature de l’interactionjoue
un certain rôle et il est nécessaire de discuter
plus
endétail les relations entre les
caractéristiques
de laforce
(alignement
ouappariement, portée finie)
etceux du
spectre
du schémaallongé.
L’énergie (2.12)
est la somme de deux termes venantrespectivement
de l’interaction des nucléons à l’in- térieur dechaque
chaîne et de l’interaction entre chaînes.Les éléments de matrice
particule-particule
lesplus importants
sont ceux d’un proton et d’un neutroncouplés
au momentangulaire
maximum(force
d’ali-gnement)
ou de deuxparticules couplées
à 0(force d’appariement).
Dans lepremier
terme del’énergie,
la force
d’alignement
contribue seule car deuxparti-
cules d’une même chaîne ne peuvent pas être
couplées
à un moment
angulaire
nul. Aucontraire, l’énergie
d’interaction entre les deux chaînes ne
dépend
que dela force
d’appariement ;
si la forced’alignement
avaitune contribution
importante,
on nepourrait
pasnégliger l’antisymétrisation
entre les nucléons appar- tenant à des chaînes différentes.2.4. 1 La valeur
asymptotique
ducoefficient
6j.
-La
dépendance
en I del’énergie provient
seulement ducoefficient 6
j.
Cettedépendance apparaît plus
clai-rement si on utilise la formule :
où n
prend
toutes les valeurs de 0 auplus petit
desdeux nombres I et J. Si C est très
grand
devant I etJ,
la valeurasymptotique
est donnée par les deux pre- miers termes.L’énergie
est alors :avec
Quand
N et Zaugmentent, l’approximation (2.17)
s’améliore pour deux raisons : C
augmente
cequi
rap-proche
des conditionsasymptotiques,
mais en mêmetemps
les9,
diminuent pour lesgrandes
valeurs de J.En
fait,
lesA~
croissentrégulièrement
avec N pour Jpetit,
mais les coefficients de Clebsch-Gordan de la formule(2.14) changent
designe
pour Jgrand,
cequi
atténue
l’importance
relative des6~ correspondants.
Ala
limite,
si les9’
sont nuls sauf pour J =1,
lespectre
est rotationnel pur. Tout
9’ supplémentaire
introduitdes déviations.
2.4.2 Force
d’appariement et force d’alignement.
-Le
signe (-)’
de la formule(2.18)
traduitl’impor-
tance relative de l’interaction de deux nucléons cou-
plés
à un momentangulaire
faible. Enparticulier,
laforce
d’appariement,
dont les éléments de matriceparticule-trou
sont :peut
donner un bon spectre de rotation parce que les contributionss’ajoutent
defaçon
cohérente. Au con- traire la forced’alignement qui couple
despaires neutron-proton
au momentangulaire
maximum ne vapas donner un tel
spectre :
ses éléments de matriceparticule-trou
ont le même
signe.
La discussionprécédente
sur l’ori-gine
des deux termes del’énergie implique
que le coefficient y s’annule pour cetteinteraction ;
l’uni-formité des
signes
des éléments de matrice(2.20)
estune indication dans ce sens.
2.4.3
Effets
de laportée
et de lacomposition
de laforce.
- Les résultats obtenus avecdes’interactions
deportées
différentes sontprésentés
dans le tableau I.Nous avons choisi deux cas : N = Z = 2 et N = Z = 4 dans une couche
j15~2.
La valeur depour I = 10
permet d’apprécier
le caractère rota-tionnel du
spectre,
et lerapport 5
= 1 -E2/Eo indique
sadégénérescence.
Lapremière ligne
de latable montre que la force
d’appariement (2.19)
donneun
spectre
nondégénéré
mais pas très rotationnel.TABLEAU 1
Caractère du spectre pour
différentes
interactions résiduelles. Leparamètre
ploindique
si le spectre est rota- tionnel et b =(£0 - E2)IEo
s’il estdégénéré.
La couche est1 ji s j2 pour
les neutrons et pour les protons.Au
contraire,
à la secondeligne,
la forced’alignement
donne un
spectre
sidégénéré
que leparamètre
pio .n’a
plus
designification.
Les résultats deslignes
sui- ,vantes sont obtenus avec la force COP
[11] ] qui
a étéutilisée dans les calculs de Danos et Gillet
[1, 2].
Cette interaction est
avec
V10 = - 40 MeV, VOl = - 24 MeV, Voo
= - 24 MeV etV11
= 24 MeV. Les élémentsde matrice sont seulement fonction du
rapport plu
dede la
portéey
avec leparamètre b
de l’oscillateur har-monique
utilisé pour définir les fonctions d’onde radiales des nucléons. Des calculs ont été faits avecylb
=2, 1
et0,5.
Le caractère rotationnel duspectre
s’améliore si laportée
augmente. Avec/llb
=2,
on obtient unspectre
rotationnel même avec desparti-
cules
identiques :
pour N = 4 et Z = 0 dans lacouche j15/2,
p 1 o est0,818.
Nous donnons au-dessous les résultats pourchaque composante
de la force avecles
portées /llb
= 1 et0,5. Quelle
que soit laforce,
lecaractère rotationnel
augmente
avec laportée.
Lescomposantes
T = 0 donnent des résultats moinsrégu-
liers que les
composantes
T = 1. Si laportée diminue,
la
composante
T = 1 S = 0 tend vers la forced’appa-
riement
(2.19).
Lacomposante
T = 1 S = 1 donneun bon
spectre
de rotation même pourylb
=0,5,
mais cettecomposante disparaît
pour uneportée nulle,
ce
qui
est encore une indication del’importance
de laportée
pour l’existence d’unspectre
rotationnel.Les résultats du tableau 1 montrent que les consi- dérations basées sur la valeur
asymptotique
du coef-ficient
6 - j
doivent être utilisées avecprudence.
Ellessont valables si les contributions dues aux
grandes
valeurs de J s’annulent les unes les autres et si les
premiers
éléments de matriceparticule-trou
ont dessignes
alternés. C’est le cas de la force COP,3. Effets de
l’antisymétrisation. Projection
par des rotations finies. - La fonction d’ondeintrinsèque
duschéma
allongé
est leproduit
de deux déterminants de Slater formésrespectivement
avec les états deneutrons dont le nombre
quantique magnétique m
est tel
que j > 1 ml> j -
N + 1 et les états de pro- tons telsque k > 1 ml>
k - Z + 1. Laprojection
d’un déterminant de Slater a été décrite dans la réfé-
rence
[7]
dont nous noterons les formules avec 1 avant leur numéro.Comme la somme des nombres
quantiques magné- tiques
estnulle,
les fonctions normalisation(1.2.3)
eténergie (1.2.6)
nedépendent
que del’angle fil.
Ellessont invariantes
si 13
estchangée
enn - fl
car tous lesmoments
angulaires
sontpairs.
Parconséquent,
ellesne doivent être calculées que pour des valeurs
de 13 comprises
entre 0 etn/2.
Nous avons choisi des valeurséquidistantes
dans cetintervalle,
en incluant 0 et~/2.
3.1 MÉTHODES
NUMÉRIQUES.
- Nous devons don-ner
quelques
détails sur les moyens de calcul utiliséscar ils sont nécessaires pour discuter la
précision
desrésultats.
Les éléments de matrice de l’interaction résiduelle ont été obtenus avec des sous-programmes de Gillet
sur l’I. B. M. 7094 du
Département
de Calcul Electro-nique
deSaclay.
Les éléments de matriceparticule- particule
etparticule-trou
sont calculés une fois pour toutes et mis sur cartesperforées.
Parconséquent,
latransformation de la
représentation particule-parti-
cule à la
représentation particule-trou
a été faite à laprécision
de l’I. B. M. 7094qui
est de10 - 8 ;
les résul-tats de deux méthodes
qui
utilisent desreprésentations
différentes ne
peuvent
pas concorder avec unepréci-
sion
supérieure.
Tous les autres calculs ont été faits sur l’I. B. M.
360-75 du
Département
de CalculElectronique
deSaclay
en doubleprécision (erreurs
de l’ordre de10- is). Les
sous-programmes de coefficients3 j
et6 j
ont été écrits à
Saclay [12] ;
ils n’utilisent que des entiers dans les calculsintermédiaires ;
par consé-quent,
l’erreur relative est de l’ordre de10-15.
Le sous-programme d’éléments de matrice de rotation aaussi été écrit à
Saclay [13] ;
saprécision
est dumême ordre.
Nous avons d’abord utilisé un programme limité à un même nombre de neutrons et de
protons
dans une même couche. La matrice M del’équation (I.2.9)
sesépare
en deuxsous-matrices, Mn
pour les neutrons etMp
pour lesprotons.
Dans ce cas ces deux matrices sontidentiques
et le calcul des fonctions normalisa- tion eténergie
sesimplifie.
Ce programmesimplifié
adonné la
plupart
des résultatsrapportés
ici.Un test très
simple
de laprécision globale
consisteà étudier une couche
/y/2 complètement remplie
enneutrons et en
protons.
Les fonctions normalisation eténergie
ont été calculéespour fl
=0, ~c/8, rc/4r
3
~/4
et~/2.
La fonction normalisation fait intervenir des éléments de matrice de rotation et l’évaluation d’un déterminant.Ici,
cette fonction doit êtreégale
à 1quel
ques oit fi :
l’écart leplus grand
est de0,33
x10-13 pour f3
= 3rc/8.
La fonctionénergie
fait intervenirl’inverse de la matrice
M,
d’autres éléments de matrice de rotation et des coefficients 3 -j.
Elle doit êtreconstante : l’écart relatif le
plus grand
était de0,62
x10-13,
encorepour f3
= 3n/8.
Parconséquent,
nous pouvons considérer ces deux fonctions comme connues avec une erreur de l’ordre de
10’~.
3.2 PRÉCISION DU SPECTRE. - Pour avoir
quelques
indications sur la
précision
desénergies obtenues,
on peut introduire
l’approximation
de Danos et Gil-let en
négligeant l’antisymétrisation
entreparticules
appartenant à des chaînes différentes et comparer les résultats à ceux duparagraphe
2. Pour cela il faut introduire trois modifications : la liste des momentsangulaires possibles
doit êtremodifiée ;
on doit annu-ler les éléments des matrices
Mn
etMp
entre des étatsde nombre
quantique magnétique
designe différent ;
il faut éliminer les moments
angulaires impairs
ensymétrisant
par rapportà fi
=n/2 .
Les
énergies
sontidentiques
à celles de la section 2 si lesamplitudes 1 a, 2 correspondantes
ne sont pastrop petites :
la différence est de l’ordre degrandeur
del’erreur faite en transformant les éléments de matrice
particule-trou
enparticule-particule.
3.2.1 Précision des normalisations
quand
on tientcompte de tous les moments
angulaires.
- Le tableau IImontre que
les 1 al 12
sont obtenus avec une erreurabsolue de
10-13 . L’exemple
choisicorrespond
àtrois
paires
de neutrons et troispaires
de protons dansune couche
il 3/2,
àl’approximation
du schémaallongé.
Dans ce cas, C = 33 et le
plus grand
moment angu-laire est 66. La
première ligne
donne les valeurs exactesqui
sont2CCC- C [ 10 >~ ;
la deuxièmeligne
donne les valeurs obtenues avec 34 valeurs
des équi-
distantes entre 0 et
rc/2.
Pour I =66,
la valeur exacteest extrêmement
petite
et la valeur obtenue estnéga-
tive mais inférieure à
10-14
en valeur absolue.3.2.2
Effets
sur la normalisation si onnéglige
lesgrands
momentsangulaires.
- Il semble donc inutile de tenircompte
des momentsangulaires
pour les-quels 1 al 12
esttrop petit.
Leslignes
suivantes du tableau II donnent les résultats obtenus en limitant 1 à56, 46, 36,
26 et 16 et en diminuant enconséquence
lenombre de valeurs de
fil.
Laquatrième ligne
montreque si le
dernier 1 al 12
est de l’ordre de10-14,
leserreurs ne sont pas
plus grandes
que si on tientcompte
de toutes les valeurs deI ;
les erreurs pour 1 = 44 et 42 augmentent mais restent inférieures à0,5
x10-14 ;
1dans ce cas, la
première
valeurnégligée
est0,3
x10-16.
La sixième
ligne
donne les résultats obtenus avecseulement 14 valeurs
des ;
lapremière
valeurnégli- gée
est0,625
x10- 5 ;
les erreurs sont seulement de l’ordre de10- 8
pour lespetites
valeurs de I etatteignent 0,71
x10-5
pour 1= 24. Il est facile decomprendre pourquoi
laplus grande
erreur est tou-jours
sur l’avant-dernier momentangulaire :
pourfl
=z/2
lespolynômes
deLegendre
d’ordrepair
ontdes
signes
alternés et laplus grande
erreur est faitesur le coefficient du
polynôme
deLegendre qui
a lemême
signe à
=~/2
et est leplus proche
dupremier polynôme négligé.
3.2.3 Erreurs sur les
énergies.
- On nedispose
pas d’une valeur exacte pour faire la même étude sur
les
énergies.
Les erreurssystématiques
introduites pourles 1 al 12
ennégligeant
lesgrands
momentsangulaires
seproduisent
aussi dans le calcul des pro- duits1 al 12 E, ;
ces erreurspeuvent
se compenser dans le calcul desEl
comme le montre le tableau III dont ladisposition
estidentique
à celle du tableau II. La pre- mièreligne
du tableau donne les résultats des formulessimplifiées
duparagraphe
2. En utilisant tous lesmoments
angulaires l’énergie E46
est fausse parce quel’amplitude correspondante
esttrop petite,
mais siles moments
angulaires
sont limités à 36 ou 26 la der- nièreénergie
est assez bonne.TABLEAU Il
Normalisations obtenues avec la méthode de projection par des rotations finies. Nous considérons trois paires de neutrons et trois paires de protons dans une couche i13/2. Si on n’antisymétrise pas entre des particules appartenant à des chaînes différentes, les normalisations s’expriment avec un seul coefficient de Clebsch-Gordon et sont données à la première ligne. Les lignes suivantes donnent les résultats obtenus avec 34, 29, 24, 19, 14 ou 9 valeurs de 8. Les normalisations obtenues avec antisymétrisation complète sont données à la der-
nière ligne.
TABLEAU III
Energies
de liaison en MeV obtenues avec la méthode deprojection
par lesrotations finies.
Même cas que pour le tableau II. L’interaction résiduelle estune force
COP avecplb
= 1.Les formules simples (2.12)
à(2.14)
donnentles valeurs de la
première ligne.
Leslignes
suivantes sont obtenues dans les mêmes conditions que leslignes
corres-pondantes
du tableau II.Nous pouvons supposer que les calculs avec une
antisymétrisation complète
donneront des résultatsavec une
précision
du mêmeordre ;
ces résultatspeuvent
êtrecomparés
à ceux des calculsapprochés.
Dans le cas choisi pour les tableaux II et
III,
ils sont donnés à la dernièreligne.
3.2.4 Utilisation de la méthode
quand
les momentsangulaires
ne sont pas limités. - Ces résultats mon- trent que l’inversion d’unsystème d’équations
linéairescorrespondant
à des valeurséquidistantes de fi
à despropriétés
voisines de celles del’intégration
par la méthode de Gauss. Cette méthodepeut
êtreappli- quée
à laprojection
d’un déterminant de Slater cons-truit avec des fonctions propres de l’oscillateur har-
monique anisotrope
en ne tenantcompte
que des momentsangulaires
pourlesquels l’amplitude
estplus grande
que les erreurs faites sur les fonctions normalisation eténergie.
Souvent,
les fonctions normalisation eténergie
décroissent
rapidement quand fi augmente. Quand
elles sont très
petites,
elles peuvent êtreprises
nulles.La méthode ne donne de bons résultats que si les valeurs
de fi
sont choisies dans tout l’intervalle0-n/2 ;
les faibles valeurs autour de
n/2
donnent des relationsimportantes
entre les coefficients despolynômes
deLegendre.
3.3 EFFETS DU DÉFAUT D’ANTISYMÉTRISATION DANS LE SCHÉMA ALLONGÉ. - Ces effets
dépendent
de l’in-teraction résiduelle. Nous avons choisi une force COP
[11] ]
avecJ1lb
= 1. Une telleportée
n’est pas réaliste pour l’interaction résiduelle dans des couchesde j
aussigrand
que ce que nous avonsutilisé,
maisnous pensons
qu’elle
devrait augmenter les différences.Comme pour les erreurs
numériques,
il y a d’abord les erreurs surles 1 al 12
etles 1 al 12 El;
ces erreurspeuvent se compenser
partiellement
dans le calcul desEl.
Deplus,
même si les erreurs relatives sur lesE,
sont
faibles,
les erreurs sur les différencesd’énergie peuvent
êtreplus grandes
etchanger
totalement le caractère rotationnel duspectre.
Nous considérerons d’abord le même nombre de neutrons et deprotons
dans une mêmecouche, depuis
1dS/2 jusqu’à
1~1$~2.
Nous donnerons ensuite
quelques
résultats obtenus dans des casplus généraux.
3.3. 1
Effets
dans lespetites
couches. - Dans la couche 1d5l2,
pour N = Z =1,
les erreurs sur les1 a, 2
pour 1=0, 2,
4 et 6 sontrespectivement 0,4, 0,3, 0,4
et 1%
mais les erreurs sur lesEl
sont seule-ment
0,04, 0,07, 0,2
et0,7 % ;
par contre l’erreursur
E2 - Eo
atteint 1%.
Dans cettecouche,
pour N = Z =2,
lespectre
du schémaallongé
obtenuavec les formules
simplifiées
est rotationnel mais lespectre projeté
estdégénéré
avec desénergies
allantde
2,17
Mev pour le 4+ à3,47
MeV pour le8+.
Dansce cas, il y a seulement une
paire
de trous de neutronset une
paire
de trous deprotons
dans la couche com-plète.
Dans la couche 1j7/2,
pour N = Z =1,
leserreurs sont environ dix fois
plus
faibles que dans la couched5~2.
Dans cettecouche,
pour N = Z =2,
leserreurs sur les quatre
premiers al 12
sont de0,7, 0,8,
0,08
et0,06 %
et celles sur lesénergies 0,5, 0,25, 0,16
et
0,06 ~/. ; cependant,
la différenceE2 - Eo
passe de0,254
MeV à0,408
MeV alors que les autres diffé-rences demeurent presque
inchangées.
Cette aug- mentation del’énergie
d’excitation du2’
détruit le caractère rotationnel du spectre.Enfin,
avec unepaire
de trous de
chaque
sorte departicules,
on retrouve desrésultats
analogues
à ceux de la couched5~2.
3. 3. 2
Effets
dans lesgrandes
couches. - Les mêmesdifférences se retrouvent dans les autres couches. Les
erreurs dues au défaut
d’antisymétrisation
deviennentde
plus
enplus petites lorsque j augmente.
Dans unemême
couche,
ces erreurs augmentent avec N et Z mais ne deviennentimportantes
quequand
la couche està moitié
remplie ;
laquantité
laplus
sensible esttoujours E2 - Eo
dont le tableau IV donne les valeurs pour les couchesdepuis 1919/2 jusqu’à 1 il r,/2 . Quand
lacouche est à moitié
remplie, l’énergie
de liaison du fondamental est un peuplus grande
dans le calculcomplètement antisymétrisé
que dans le schémaallongé.
Pour une
paire
de trous dechaque
sorte departicules,
le spectre est
toujours dégénéré :
les différencesEr - Eo
ne croissent pas
systématiquement
avec I et laplus grande
est environ le double de laplus petite.
TABLEAU IV
Comparaison
de(E2 - Eo)
pour N = Z. Les neu- trons et les protons sont dans la même couche. L’in- teraction résiduelle estla force
COP avecJllb
= 1.z . 3 . 3 Cas
général.
- On obtient des résultats ana-logues
si le nombre de neutrons n’est paségal
à celuides
protons
et s’ils ne sont pas dans la même couche.Cependant,
s’iln’y
aqu’une
seule sorte departicules,
des neutrons par
exemple,
les différences entre schémaallongé
et valeursprojetées
sontbeaucoup plus grandes qu’en présence
deprotons.
Le tableau V donneE2 - Eo
pour des valeurs de N et Z de la
région
où les résultats commencent àdifférer,
pour des neutrons, et des pro- tons dans la couche 1il.5/2. Remarquons
lerapport
2 pour N =1,
Z = 0 : dans ce cas, les formules sim-plifiées
donnent deux foisl’énergie.
3.4 DÉFORMATION
INTRINSÈQUE
POSITIVE ET NÉGA-TIVE. - Les méthodes de
projection peuvent
être uti- lisées aussi bien pour une déformationintrinsèque positive.
Le déterminant de Slater est alors construitavec les états de neutrons tels
que 2 [ m 1 N - 2
et les états de protons tels
que § 1 m 1
Z -2.
OnTABLEAU V
Comparaison
de(E2 - Eo)
pour N # Z dans la couche 1j15/2.
Même interaction que pour le tableau IV De tous les casN
6 etZ 6,
ceuxqui
ne sont ni dans ce tableau ni dans le tableau IV donnent des résultatsidentiques,
à laprécision
de ces tables.peut
même supposer des déformationsintrinsèques
designe
différent pour les neutrons et lesprotons.
Nous avons vu que les formules
simplifiées
du schémaallongé
sont bonnesjusqu’à
mi-couche. Au-delà les mêmes formules donnent lespectre
du schémaallongé
construit avec des trous, ce
qui correspond
à unedéformation
intrinsèque positive.
Enprojetant,
onn’est pas limité à un
signe
de déformation suivant leremplissage
de la couche et onpeut
étudier àquel signe
de déformationintrinsèque correspond
laplus grande énergie
de liaison.3 . 4.1
Transformation particule-trou.
- Si la couche de neutrons peut contenirNm paires
de neutrons(Nm = j
+2)
et celle deprotons Z. paires
de pro- tons(Zrn
= k +2),
la transformationparticule-trou permet
de passer du déterminant de Slater(N, M)
dedéformation
intrinsèque négative
au déterminant de Slater(Nm - N, Zm - Z)
de déformationintrinsèque positive. Les 1 al 12
et les différencesd’énergies
restentinchangées,
mais lesénergies changent
de la diffé-rence des valeurs moyennes de l’interaction résiduelle dans les états
intrinsèques.
Cette différence est fonc- tion des éléments de matriceparticule-trou couplés
àun moment
angulaire
nulqui
sontproportionnels
àl’énergie
d’interaction de la couchecomplète.
Ainsi :où
vL Vf
etV!k
sontrespectivement
lesénergies
decouche
complète
pour l’interaction neutron-neutron,proton-proton
etneutron-proton.
Cette formule per- met de limiter l’étude de la différenced’énergie
deliaison entre les deux déformations
intrinsèques
à lapremière
moitié de la couche car on peut en déduire :3.4.2
Comparaison
desénergies
de liaison. - Le tableau VI donne lesénergies
de liaison du fondamen- tal obtenues avec la force COP pour un même nombre de protons et de neutrons dans une même couche.A
l’exception
de la couched$~2, l’énergie
de liaison dufondamental
qui correspond
au schémaallongé
estplus grande
que celle de l’état de déformation intrin-sèque opposée.
Avec cetteinteraction,
pour N=Z=1 et une déformationintrinsèque positive,
iln’y
a pas despectre rotationnel ;
pourN=Z=2,
le 0+ et le2+
sonttrop espacés ;
dans tous les autres cas le caractèrerotationnel du
spectre
est assez bon. Ces résultatsindiquent
que le schémaallongé
décrit le fondamental et que celui-ci a une déformationintrinsèque négative
en début de couche et
positive
à la fin. Cette variation est inverse de cellequi
est habituellement admise. Celapeut
venir de la considération d’une seule couche pourchaque
sorte departicule.
La différence desénergies
de liaison
augmente quand
les couches sontgrandes, mais,
dans ce cas, la considération d’une seule couche n’est pas réaliste.TABLEAU VI
Energie
de liaison pour desdéformations
intrin-sèques positive
etnégative.
Même nombre de neutronset de protons dans une même couche. L’interaction résiduelle est
la force
COP avecylb =
1.4.
Mélange
du schémaallongé
et du schéma deseniorité. - La méthode de
projection
par lesopéra-
teurs de rotation infinitésimale doit évidemment donner les mêmes résultats que celle par les rotations finies.
Elle permet, en
plus,
d’étudier des fonctions d’ondeintrinsèque
intermédiaires entre le schémaallongé
et leschéma de seniorité.
Considérons la fonction d’onde
intrinsèque
duschéma
allongé
pour 2 N neutrons et 2 Z protons,plus
2 N’ neutrons et 2 Z’
protons couplés respectivement
dans l’état de seniorité zéro. La fonction d’onde intrin-
sèque
pour ces 2 N + 2 N’ neutrons et ces 2 Z + 2 Z’protons est alors :
à un facteur de normalisation
près.
C’est leproduit
desétats
pour les neutrons et :
pour les
protons. L’opérateur
de rotation infinitésimaleI+
est la somme desopérateurs I+
etIP qui agissent respectivement
sur les neutrons et sur lesprotons.
En utilisant la relation :le
problème
se réduit à celui departicules identiques
dans une seule couche.
4.1 NOMBRES D’OCCUPATION DANS UNE COUCHE. -
Considérons des
particules identiques
dans une couchej.
Tout étatpeut
être décrit par :où les
Ci
sont desamplitudes
etles ,Si
> des déter- minants de Slater caractérisés par la liste des nombresquantiques magnétiques
des étatsoccupés.
Dans uncalcul
numérique,
un déterminant de Slater peut être décrit par une mémoire ayant au moins(2 j
+1) posi-
tions binaires. A