153
SUR LES SYSTÈMES A OSCILLATIONS PERSISTANTES, ET, EN PARTICULIER, SUR LES OSCILLATIONS ENTRETENUES
PAR AUTO-AMORÇAGE (1);
(Suite
etfin.)
Par M. ANDRÉ BLONDEL.
La condition
d’amorçage,
n’est utile que pour déterminer la miseen
train;
il faut considérer d’autrepart l’amplitude
des oscillations.III. Stabilité de
l’amplitude.
-La différence entre les oscillations entretenues par action discontinue et celles entretenues par action continuepeut
êtreprécisée
par undiagramme
enremarquant
que cette oscillation amortiepeut
s’écrire sous la forme : -.qui
seprête
à unereprésentation graphique
comme toutes les fonc-tions
imaginaires ~~~. 10).
Si l’on trace p en coordonnées
polaires
endésignant par -Pt l’angle
décrit à
partir
d’un axe OX par le rayonfiguratif
p, lepoint
m,extrémité de ce rayon,
décrit,
comme on lesait,
unespirale logarith- mique ;
cettespirale
se réduirait au cercle de rayon OA si l’amortis-(1) Voir ce recueil, page 151.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019190090015300
154
sement était
nul ;
l’amortissement donne à latangente
de lacourbe,
par
rapport
au rayon un coefficientangulaire - ê.
«
L’effet de
l’impulsion
d’entretienqui
seproduira
pour certaineposition
dupoint figuratif,
est de ramener cepoint figuratif
théo-riquement
en m, maispratiquement
en n sur la branche initialede la
spirale,
cetteimpulsion
sereproduisant
exactement à la mêmephase
pourchaque période.
Le mouvementreprend périodiquement
la même allure et tout se passe comme
si,
au lieu d’unespirale,
lemobile décrivait un cercle intermédiaire C’. °
Tout autre est le mécanisme des oscillations entretenues par action continue.
Théoriquement
l’entretien continu doit fournir au mobile(ou
à la variableélectrique qui
en tient lieu dans les oscillations élec-triques)
uneénergie compensant l’énergie dégradée
par l’amortis- sementspontané
dusystème
abandonné à lui-même. L’entretien idéal serait donc celuiqui
aurait pour effet de substituer à laspirale
lecercle
C, qui
a même rayon initial. Mais un telsystème
neprésen-
terait pas de
stabilité,
tout au moins dansl’hypothèse
où l’amortis-sement « est
indépendant
del’amplitude.
Celle-ci serait en effet
indéterminée,
c’est-à-dire que lepoint figu-
ratif
pourrait
décrire un cercle de rayonquelconque,
et, en tout cas.rien n’assurerait
l’amorçage
desoscillations;
le moindre effetpertur-
bateur
pourrait
les arrêter.Pour
qu’il
y aitstabilité,
il est nécessaire que lephénomène
d’en-tretien donne au
système
oscillant un amortissement trèspetit,
maislégèrement positif,
c’est-à-dire que - oc soitremplacé
par+
ce et laspirale Anp’
de rayon décroissant estremplacée
par une autrespirale logarithmique Am’n’~ro’.
Les oscillations seront alors dutype
diver-gent
etl’amplitude
croîtrait indéfiniment si rienn’intervenait pour la
limiter.
Mais,
engénéral,
il y atoujours
dans desphénomènes
de cegenre une action limitatrice
consistant,
soit dans une diminution del’énergie motrice,
soit dans un accroissement de la résistance pas-sive,
c’est-à-dire del’énergie dégradée quand augmente l’amplitude.
La spirale logarithmique
se trouve donc ainsi limitée d’elle-même àun troisième cercle G" dont elle ne
peut
sortir.On
peut toujours
provoquer artificiellement cette limitation.On voit en définitive que la condition de stabilité des oscillations entretenues ne doit pas se confondre avec la condition limite d’en- tretien ou condition
éolienne,
mais elleexige
que :155 1° L’amortissement du
système
soit franchementnégatif (oc
>ü) quand l’amplitude
est nulle ou très faible(d’où
résulte lapossibilité
de
l’amorçage);
~°
Que
la valeur moyenne du «coefficient d’amorçage ),%décroisse
ettende vers zéro
quand l’amplitude
croît et tend vers une certaine va-leur
qui
sera la valeur limite.Ces considérations
générales
seront mieux éclaircies par l’examen dequelques
casparticuliers
d’oscillations entretenues.PREMIER CAS.- Oscillations entretenues des
pendules
ou desdiapa-
sons
(~ ) .
- Lependule
ou la branche dudiapason
dont le mouve-ment est oscillatoire amorti
reçoit
à desépoques
déterminées uneimpulsion
destinée à compenser laperte d’énergie
due à l’ensembledes causes amortissantes.
Représentons graphiquement (flg. 11)
ceFie,. 11.
mouvement oscillatoire en
adoptant
pour le senspositif
desangles
le sens usuel
(inverse
du sens desaiguilles
d’unemontre)
et mesu-rons les
amplitudes
sur l’axe OZ.Quand
l’extrémité duvecteur p
passe en
M,
lependule
passe par saposition d’équilibre (~
= o, élon-gation nulle).
Cepoint
M décrit ensuite dans le sens de la flèche de M enM~
1 unespirale logarithmique centripète (coefficient
xnégatif) ;
entre
M1
etM2’
uneimpulsion
modifie lerégime
oscillatoire enaccroissant
plus
ou moinsrapidement
lavitesse,
et lerégime
dans(1) Ni. A. Guillet a donné ~lans un remarquable exposé une représentation ciné- matique un peu différente de la fonction harmonique exponentielle et de ses propriétés. - Cf. A. GUILLET, J. de Phys., 5° série, t. V, Janvier-Février 1916.
156
l’angle M1 ONt 2
est troublé et n’estplus représenté
en fonction dutemps
que d’unefaçon schématique.
On conservera celle-ci en admet- tant que dans lesangles
derégime
troublé le temps varie suivantune loi différente et non
explicitive.
DeM1
àM2,
levecteur p
s’accroît d’unequantité àp (Ap
==OM2 - OM,).
Apartir
de l’instantM2,
lependule reprend
unrégime
oscillatoire amortirégulier, représenté
encore par une
spirale jusqu’au point M3
où une nouvelleimpulsion
en
régime
troublé le fait passer dei~I3
en M. Onpeut
tracer un cercle moyen Cqui
coupe les deuxportions
despirales logarithmi-
ques en A et B. AB est
l’amplitude
du mouvement oscillatoire obtenuet on voit que
l’apport d’énergie
àchaque impulsion
a pour effet de maintenir l’extrémité du vecteur p auvoisinage
de ce cercleC, quand
sa tendance naturelle serait de serapprocher
constamment dupoint
d’oscillation nulle O. Cetteénergie
estjuste
suffisante pour compenser lespertes
parfrottement,
mais elle estincapable
d’amor-cer des oscillations. Le
système
est non auto-amorceur et entretenu parimpulsions étrangères.
Supposons
quelorsque
levecteur p
moyenaugmente,
l’accrois-sement
Ap
fourni de l’extérieuraugmente proportionnellement ;
iln’y
aurait aucune raison pour que lerégime
se stabilisât etl’ampli-
tude
pourrait
croître indéfiniment. Pour que l’oscillation se stabilise il est doncnécessaire,
soit queilp
décroissequand
p moyen aug- mente etinversement,
soit que tout au moinsAp
reste constantquel
que
soit p
moyen. Ces conditions sont bien réalisées dans lependule
ou le
diapason
entretenu, pourlesquels
la durée du contact estplus grande
pour les oscillations de faibleamplitude
que pour celles àgrande amplitude.
Dans lesystème
d’entretien dupendule
deM.
Lippmann, l’impulsion
est constante et assez instantanée pour que les deuxpoints M3
etM,
se confondent en unseul, M ;
et demême les deux
points M1 et M2.
Iln’y
a donc pasde perturbations (~)~
On ne trouve pas
d’exemples d’impulsions
semblables dans lessystèmes
entretenus parlampes
à troisélectrodes, qui
nereçoivent
que des actions
d’origine
interne.DEuxiÈME cas. - Oscillations entretenues par
lampes
à trois élec- trodes. - Pour cessystèmes d’oscillations,
on a lareprésentation graphique
de lafig.
12. Partons dupoint
Mqui correspond
à une(1) Cf. A. GUILLET, IOC. Cet. ,
157
amplitude
nulle de l’oscillation du courant du circuit deplaque ;
l’extrémité du
vecteur p croît,
carl’exposant a (p
~Cei)
estposi-
tif. Le
système
est auto-amorçant. L’extrémité du rayonvecteur p
décrit ainsi unespirale logarithmique centrifuge.
Arrivé enM1
auvoisinage
du maximum del’amplitude
del’oscillation,
lerégime
esttroublé
pendant
un instant dansl’angle M10M2,
il devient amorti(« o)
à cause de la courbure descaractéristiques
de lalampe qui correspond
à un accroissement de la résistance intérieure decelle-ci ;
le vecteur p est diminué
d’après
une loicompliquée. Supposons qu’en M 2
lerégime
soit de nouveau entretenu ; àpartir
de cepoint,
p dé-crit une nouvelle
portion
despirale logarithmique centrifuge (a
>o) .
En
résumé, l’amplitude
tend constamment àcroître,
mais subit desfreinages périodiques
à la fin dechaque
alternance.La condition de stabilité autour du cercle C
exige
que lesimpul-
sions
~o périodiques
soientnégatives
et que leur valeur absolue croissequand
paugmente.
C’est ainsi que fonctionnent les audionsgénérateurs quand
lediagramme
estappliqué
àreprésenter
leursvecteurs d’intensité du courant de
plaque,
car la résistance intérieurequi
amortit le courant s’accroîtquand
on s’écarte desparties
recti-lignes
descaractéristiques ;
lerégime
oscillatoire amortipeut
être considéré comme recevantpendant
un court instant uneimpulsion négative
nécessaire pour amener l’oscillation du courant à sa valeur moyenne.L’amorçage
et la stabilité des oscillations des circuits dans les-quels agit
un audionamplificateur peuvent
être discutés aussi(4 )
à(1) J’en donnerai la démonstration dans un autre mémoire.
158
l’aide d’une
représentation graphique
telle que celle de lafig. 13,
dans
laquelle
la courbeM~PiVIs représente
lacaractéristique
del’audion en
régime permanent
et la courbePOP2P1 P,
une caracté-ristique
différentiellecorrespondant
à un certainréglage
de l’effet de lagrille.
I)ans cettefigure,
les axes OI et OU serapportent
respec- tivement à l’intensité du courant et à la tension aux bornes filament-plaque
de l’audion. OFreprésente
la force électromotrice de la bat-terie,
EP lacaractéristique d’alimentation, qui
est engénéral
unedroites dont le coefficient
angulaire
au-dessous de l’horizontale estégal
à larésistance
extérieure R mise en série. Lerégime
pern~a- nent en P parexemple
est stationnaire parce que cette droite coupe de haut en bas lacaractéristique MoMs.
Pendant les oscillations dans un circuit peu résistant contenant self-induction et
capacité
branchés en dérivation surl’audion,
le ré-gime
sedéplace
sur lacaractéristique
différentielle oud’oscillation, passant
par le mêmepoint P,
mais dont les ordonnées sont rappor- tées à l’horizontale HH’ menée de cepoint (choisi
vers le milieu dela
partie
sensiblementrectiligne
de lacaractéristique statique).
Latangente
TT’ à lacaractéristique
différentielle en P se confondraavec HH’
quand
leréglage
de l’audiongénérateur correspond
aurégime éolien ;
si latangente
est inclinée dans le sensreprésenté
sur la
figure,
c’est-à-dire avec un coefficientangulaire négatif,
lavariance ou résistance
apparente
offerte aux oscillations estnéc~ccti2 e;
il y a amorçage des oscillations d’autant
plus énergique
que l’incli- naison de TT’ estplus forte ;
l’oscillation atteindra d’abord une am-159
plitude qui
s’étendra deP~
enP2
parexemple ;
si elle vient à croîtredavantage,
la courbure queprend
àpartir
de cepoint
la caractéris-tique
différentielle est telle que la variance devient deplus
enplus
fortement
positive
et ons’explique
ainsi lefreinage
dont nous avonsparlé plus
haut.Arc chantant. -- Dans le cas de l’arc
électrique
dont on vaparler,
il est
plus
difficile de tracer lacaractéristique
différentielle parcequ’elle
est variable avec larapidité
des oscillations par suite duphé-
nomène dit
hystérésis
de tare etqui équivaut
à une sorte de self-induction ;
poursimplifier,
onnégligera
ici cet effetqui peut
d’ailleurs être réduit suffisamment par l’addition d’une self-induc- tion additionnelle fictive en série avecl’arc ;
poursimplifier,
onadmettra que cette
caractéristique
se confond avec la caractéris-tique statique,
sauf àcompter
les ordonnées différentielles àpartir
de l’horizontale HH’.
~. ,
La
caractéristique
bien connue de l’arc U = f(I)
autour d’unpoint régime
P estreprésentée
sur lafig. 14,
où U est la force élec- tromotrice aux bornes del’arc,
1 le courant d’alimentation. Le cou- rant oscillatoire passe deOQ,
enUQ2
et lepoint
de fonctionnement de l’arc sedéplace
sur laportion P 1 P 2
de lacaractéristique;
l’oscil-lation est autoamorçante tant que la
caractéristique
est assez tom-bante de
P~
4 à P(0153
>o) ;
elle s’amortit dans la secondepartie
PP2 (0153 o).
160
Si on
adopte
la mêmereprésentation polaire
queplus
haut pour l’intensité du courant des oscillations entretenues, il fautdistinguer
deux cas : celui de l’arc chantant musical de Duddell et celui de l’arc intermittent de l’auteur.
TROISIÈME CAS. - Arc musical de Duddell. - Le
diagramme
del’arc musical est celui de la
fig.
15. Partant d’unpoint d’élongation
nulle
(courant nul),
le vecteur p décritjusqu’en M1
unespirale loga- rithmique centrifuge
oucentripète,
suivant que « serapositif
ou né-gatif ;
entreM1 et M2,
lesystème reçoit
uneimpulsion positive, p
croît de
~1P ;
entreN12
etM3
on a une secondeportion
despirale symétrique
de laprécédente ; enfin,
entreM.
etM,
le vecteurp est
diminué deAp’
par uneimpulsion négative.
Fio.15.
Le
régime
oscillatoire sera auto-amorceur si z > o, c’est-à-dire si lesspirales
sontcentrifuges ;
il ne le sera pas si ~ o, mais lesoscillations
pourront
être amorcées par une force électromotrice induite extérieureagissant temporairement
et restés entretenues ensuite.Les conditions de stabilité
d’amplitude
seront évidemment les suivantes : tant quel’amplitude
p sera inférieure à sa valeur nor-male, l’impulsion positive, pendant
lerégime
troublé accélérateurM~ M2,
devra êtreplus grande
en valeur absolue quel’impulsion
né-gative
entreM3
etM,, Ap
>(- 0’P). Au contraire, lorsque l’ampli-
tude,
pour une causequelconque,
auradépassé
le cercleC,
il faudraqu’elle
tende à yrevenir,
cequi
se traduit par la condition(- à’p)
>àp.
161
QUATRIÈME
CAS. - Arc strident intermittent de l’auteùr. - Lerégime
de l’arc intermittent estplus compliqué.
Sondiagramme polaire peut
êtrereprésenté
par lafig.
16.Supposons
que, pour lepoint
M de cettereprésentation,
on se trouve enP3
dans unepartie
très tombante de la
caractéristique P 4PP ~
de l’arc(flg. 14) :
l’oscil-lation est auto-amorçante et le
régime
estreprésenté
par une pre- mièreimpulsion
despirale logarithmique centrifuge.
Bientôt cepen- dant l’arcs’éteint, puis
serallume,
cequi
se traduit par une courbe telle que cellequi
est tracée au-dessous de l’axe YY’. Apartir
decet
instant,
lerégime
redevient normal et l’extrémité de p décrit deM,
enM2
de nouveau unespirale logarithmique jusqu’en M2’
instantoù
peut
seproduire
unfreinage (consommation d’énergie)
corres-pondant
à unerégion
ascendanteP2
de lacaractéristique)
avant quel’amplitude p
revienne à la valeur OM dedépart. Ce freinage peut
être absent si l’oscillation ne
dépasse
pas lepoint
P vers la droite.Fio.16.
’
La demi-oscillation
positive
estnormale;
l’autredisparaît complè-
tement ou donne une
amplitude négative
très faiblependant
un ins-tant très court
après
l’extinction. Achaque période,
cerégime
dis-continu
repart
d’unallumage brusque analogue
à une étincelledisruptive.
Pendant l’alternanceutile,
l’amortissementpeut
êtrepositif
ounégatif,
peuimporte,
pourvuqu’après
l’extinction le rallu- mage se fasserégulièrement
et sous unpotentiel explosif
sensible-ment constant.
La condition ordinaire
d’amorçage (amortissement
moyen « >o)
reste
nécessaire,
mais n’estplus
suffisante pourqu’on
obtienne unrégime périodique
autour du cercle C moyen. Ilfaut,
en outre, que262
le
potentiel explosif
nécessaire pour lerallumage
soit inférieur à laforce électromotrice
disponible
dans le circuit au moment de l’ex-tinction. Il faut donc que l’oscillation de
l’amplitude
soitlimitée,
soit par un
freinage
degrandeur
croissantplus
vitequ’elle,
soit parun retard de
rallumage
croissant avec la hauteur dupoint P,~
sur lacourbe et
qui
réduit la durée de l’alternance utile.On voit par ce
qui précède
la différence deprincipes
radicale entrel’arc musical et l’arc strident fractionné.
REMARQUE. - Si,
enpremière approximation,
on confond le cercle moyen C avec la courbe réelle décrite par l’extrémité du vecteur p, l’oscillation entretenuepeut
être considérée comme sinusoïdale. Lespetits
écarts de la courbe réelle avec le cercle moyen se traduisent parl’introduction d’harmoniques
dans l’onde entretenue. Il y a doncintérêt,
aupoint
de vue de lapureté
de lasinusoïde,
à réaliser desportions
despirales
aussi voisines quepossible
du cercleC,
cequi correspond
à un coefficient d’amortissement 2(négatif
dans le casdes
pendules
entretenus,positif
dans le cas de l’entretien parlampes)
aussi faible quepossible.
L’amortissement nulcorrespond
au
régime
limite(ou éolien).
,SUR LES INTERFÉRENCES ET L’ABSORPTION ;
Par M. G. GOUY.
Dans les
phénomènes
d’interférences oùl’absorption
n’entre pas. en
jeu,
l’intensité totale des rayons lumineux n’est pasaltérée; il y
a seulement
déplacement
d’intensité. Demême,
s’il existe de l’ab-sorption,
laquotité
de lumière absorbée n’est paschangée
d’ordi-naire
par,les
interférences.Cependant
celapeut
avoir lieu dans descas
exceptionnels.
Nous allons en examiner un, à titred’exemple,
où les interférences amènent
l’absorption
locale des rayons incidents., Un
point
lumineuxéloigné
envoie deux faisceauxparallèles
delumière de
longueur
d’onde ~,polarisée
dans leplan
de lafigure.
Ilssont reçus, sous la même
incidence,
par deux miroirsplans
iden-tiques MM, perpendiculaires
auplan
de lafigure.
Leplan P,
bissec-ter de
l’angle
dièdre de ces deuxmiroirs,
est unplan
desymétrie