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HAL Id: hal-00901293

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HAL Id: hal-00901293

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Submitted on 1 Jan 1980

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VARIATIONS DIURNES ET D’UN JOUR A L’AUTRE DE LA CONCENTRATION DE PLUSIEURS

MÉTABOLITES SANGUINS CHEZ LA CHÈVRE EN LACTATION

P. Bas, Annie Rouzeau, P. Morand-Fehr

To cite this version:

P. Bas, Annie Rouzeau, P. Morand-Fehr. VARIATIONS DIURNES ET D’UN JOUR A L’AUTRE DE LA CONCENTRATION DE PLUSIEURS MÉTABOLITES SANGUINS CHEZ LA CHÈVRE EN LACTATION. Annales de Recherches Vétérinaires, INRA Editions, 1980, 11 (4), pp.409-420.

�hal-00901293�

(2)

VARIATIONS DIURNES ET D’UN JOUR A L’AUTRE

DE LA CONCENTRATION DE PLUSIEURS MÉTABOLITES SANGUINS CHEZ LA CHÈVRE EN LACTATION

P. BAS,

Annie ROUZEAU P. MORAND-FEHR

Laboratoire de Recherches de la Chaire de Zootechnie (INRAJ, Institut National Agronomique

Paris-Grignon,

16, rue Claude-Bernard, 75231 Parix Cedex 05, France

Summary

VARIATIONS IN THE CONCENTRATIONS OF CERTAIN BLOOD CONSTITUENTS DURING THE DAY AND FROM DAY TO DAY IN ALPINE GOATS IN MID LACTATION. - In the first

experiment

blood

samples were

taken once a

fortnight

at

7 a.m., 10 a.m.,

1 p.m. or 4 p.m. In the second

experiment samples

were taken twice a week at an interval of

1, 2,

4 or 7

days.

Significant

individual variations were observed for

lipids

(79

%1,

serum

glutamic

oxalacetic tran- saminase

(SGOT,

59

%1,

urea (40 %) and

glucose

(34

%1,

but not for non-esterified

fatty

acids (NEFA) or

beta-hydroxybutyrate

(BHB1.

Concentration of the blood constituents

analyzed

varied

according

to the time of

sampling

and

during

the

week,

except for

lipids,

albuminemia and SGOT. Levels of BHB and

glucose

rose stea-

dily

until 1 p.m. whereas urea increased

rapidly

from 7 a.m. to 10 a.m.

By

contrast, NEFA de-

creased

strongly

between 7 a.m. and 10 p.m.

Concentration of blood

glucose,

BHB and NEFA did not vary with

energetic

balance when nutri- ment

requirements

were covered.

The results of these

experiments

indicate the

importance

of

respecting

standardized conditions for blood

sampling

with

ruminants,

in

particular regarding

the time of

feeding.

L’état nutritionnel des ruminants a fait

l’objet

de nombreuses recherches dans les domaines

énergétique,

azoté et minéral en rai-

son de ses

répercussions

sur leurs

performan-

ces et de son rôle dans

l’apparition

de troubles

pathologiques. L’appréciation

de l’état nutri- tionnel par l’intermédiaire des

paramètres

san-

guins

s’est

développée

au cours de ces derniè-

res années

(Payne

et al.,

1970 ;

Rowlands et

a/., 1974 ;

Michel,

1977).

Ces

analyses

se sont révélées

parfois

difficiles

à

interpréter

en raison de l’interférence de cer-

tains facteurs tels que l’heure et la

fréquence

des

prélèvements.

Chez les bovins l’heure des repas influencerait la concentration en acides gras non estérifiés (AGNE)

(Kronfeld, 1965 ;

Holmes et

Lambourne,

1970) et dans certains cas, la

glycémie

(Preston et

Ndumbe,

19611. ).

Des variations diurnes ont aussi été observées

sur l’urée

(Hagemeister

et

Unshelm,

1970) et

sur l’albumine (Unshelm et

Hagemeister,

19691. ),

La

présente

étude réalisée sur chèvres a

pour

objet

de

préciser

certaines modalités de

(3)

prélèvement

des échantillons

(rythme

et heure

de

prélèvement)

et

d’analyser

la variabilité indi- viduelle des métabolites

sanguins

liés à l’état nutritionnel

énergétique

et azoté afin de pou- voir mieux

apprécier

leur

signification

nutri-

tionnelle.

Les variations de ces

paramètres

en fonction

de l’heure de la

journée

ont été

analysées

dans

une

première expérience (Expérience

1) pour estimer le moment où la

signification

nutrition-

nelle de

chaque

métabolite est la

plus

nette et

éventuellement les variations de cette

signifi-

cation au cours de la

journée.

Dans une

seconde

expérience (Expérience II),

la

répéta-

bilité des valeurs des

paramètres

du sang

pré-

levé à des intervalles variables (1

jour,

2

jours,

4

jours,

7

jours)

et la variabilité inter-chèvres ont été

analysées

afin de définir la

fréquence

des

prélèvements

et le nombre d’animaux nécessaires pour

enregistrer

les évolutions et les variations

significatives

de l’état nutrition- nel.

Matériel et Méthodes Animaux

Douze chèvres

âgées

de deux ans et

plus,

de race

alpine participent

successivement aux

deux

expériences.

Elles sont toutes en cin-

quième

mois de lactation au début de la pre- mière

expérience

et

produisent

de

2,5

à

4,5 kg

de lait par

jour.

Elles

reçoivent

à volonté du foin de luzerne mis à leur

disposition

de 7 heu-

res à 9

heures,

de 10 heures à 10 heures trente et de 15 heures à 16 heures. De l’aliment con-

centré

équilibré

pour la lactation est distribué à 9 heures à raison de

0,25 kg

par

kg

de lait au-

dessus

d’une production

de 2

kg

et à 15 heu-

res, de l’aliment concentré

complémentaire

de

la ration à raison de

0,5 kg.

Chaque expérience comprend

quatre

pério-

des de deux semaines au cours

desquelles

les

échantillons de sang sont

prélevés

sur les chè-

vres selon le programme

indiqué

au tableau I.

Dans

l’expérience 1,

les

prélèvements

sont

effectués tous les quatorze

jours

à des heures

différentes dans la

journée

et dans

l’expérience Il,

deux

prélèvements

par

période

sont effec-

tués à intervalle de

1, 2,

4 ou

7 jours

à 7 heures

précises

du matin.

Méthodes

d ânalyse

Aliments

La

composition chimique

des aliments est

analysée

à l’aide des méthodes officielles. La valeur

énergétique

des aliments

exprimée

en

énergie

métabolisable est estimée

grâce

aux

formules

proposées

par

Demarquilly

et al.

(1978). Le bilan

énergétique

est calculé à

partir

de

l’énergie

nette

ingérée

soustraite de l’éner-

gie

nécessaire à l’entretien et à la

production

(Morand-Fehr et

Sauvant,

1978).

Sang

Le sang de la veine

jugulaire

est recueilli sur

héparine

(environ 10 UI/ml)

puis placé rapide-

ment dans la

glace

fondante et

centrifugé

à

4

°C,

moins d’une heure

après

le

prélèvement.

Le

plasma

est aussitôt

congelé

à moins 20 °C

jusqu’à l’analyse.

La concentration

plasmatique

du béta-

hydroxybutyrate

(BHB) est mesurée par la méthode de Williamson et

Mellanby

(1974)

modifiée afin d’utiliser de faibles

quantités

de

béta-hydroxybutyrate déhydrogénase.

Un

volume de

plasma

est

déprotéinisé

par deux volumes d’acide

perchlorique 0,6

N

puis

neu- tralisé

après centrifugation

par addition d’un volume de carbonate de

potassium 0,8

M.

Après

un passage de 15 minutes au bain de

glace,

1 ml de surnageant est incubé

pendant cinq

heures à 25 °C en

présence

de

0,5

ml de tampon

tris-hydrazine (pH 8,5)

et de

0,1

ml de

NAD à 1 % dans le tampon

tris-hydrazine

con-

tenant

0,0015

U.I. de

béta-hydroxybutyrate déhydrogénase.

L’intensité de

l’absorption

mesurée à 340 nm est

comparée

à celle d’une gamme traitée dans les mêmes conditions. Le coefficient de variation est inférieur à

0,3

% pour des valeurs inférieures à 60

mg/I.

Les

triglycérides

(TG) sont dosés selon la méthode

d’Eggstein

et Kuhlmann (1974). Les acides gras non estérifiés du

plasma sanguin

(AGNE) sont déterminés par la méthode semi-

automatique

d’Antonis (1965) modifiée de la

façon

suivante afin

d’augmenter

la

précision

du

dosage

entre 100 et 200

meq/I.

Dans un

tube rodé de 40

cm 3 ,

on

ajoute

successive- ment 3 g d’acide

silicique,

20 ml d’éther diiso-

propylique

et deux billes de verre.

Après

une

agitation

douce de ce

mélange,

1 ml de

plasma

est

ajouté.

Le tube est alors

agité vigoureuse-

ment à la main

puis

au vortex

jusqu’à

l’élimina-

tion de grumeaux adhérant à la

paroi

du tube.

Après centrifugation,

une

partie aliquote

(10 ml) du surnageant est

évaporée

sous vide

et le résidu est

repris

par 5 ml de chloroforme.

Les acides gras libres sont dosés sur l’autoa-

nalyseur

à

partir

de cet

extrait, après

transfor-

mation en savons de

cuivre,

par le

dibenzyldi-

(4)

thiocarbamate de zinc en solution chloroformi- que à

0,3

% (P/V)

(Brumby

et

al.,

1975). De mise en oeuvre

facile,

cette méthode semble être

beaucoup plus spécifique

que les autres méthodes

colorimétriques

décrites par ailleurs.

Sur dix échantillons à 80

mg/1

d’AGNE

expri-

més en

poids

d’acide

palmitique,

le coefficient de variation est de

4,90

%. Il reste inférieur à 5 % pour les échantillons dont la teneur en

AGNE est

comprise

entre 50 et 200

mg/I.

L’activité de la SGOT

(Asparate

amino- transférase) est mesurée par la méthode de Schwartz et

Bodansky

(1974) où le NADH et la malate

déhydrogénase

(MDH) sont introduits

ensemble avec un débit de

0,80

ml/min. Cette solution de NADH et de MDH est réalisée dans le tampon

phosphate 0,1

M dans les propor- tions suivantes : 100 ml de tampon

phos- phate,

120 U.I. de MDH et 25 ml de NADH

(0,025

% dans une solution d’albumine à

0,15

% dans le tampon

phosphate 0,1 M, pH 7,4).

L’urémie est évaluée par la méthode de Marsh et al. (1965). La

glycémie

est détermi-

née par la méthode de Brown et Boston (1961 ) 1

adaptée

par Bas (1976) pour les faibles valeurs des

ruminants,

la

lipémie

par la méthode de Chabrol et Charonnat (1937) automatisée par Bas (1976) et l’albuminémie par la méthode

colorimétrique

de Ness et al. (1965) dans

laquelle l’étalonnage

a été réalisé avec de l’albumine de chèvre.

Résultats

1. lnfluence de la

période

de

prélèvemeni (Expérience

/)

L’effet dû à la

période

de

prélèvement,

c’est-à-dire au stade de lactation, est faible. Il n’est

significatif

que pour la

lipémie,

la

glycé-

mie et l’albuminémie (tabl. 21.

2. Variations individuelles

(Expérience

IJ

Des variations individuelles

significatives

ont été observées sur tous les

paramètres

étu- diés

excepté

sur les AGNE et le BHB (tabl. 2).

Elles sont très

marquées

sur la

lipémie,

l’albu-

minémie et la SGOT (58 à 80 %) et dans une

moindre mesure sur

l’urémie,

la

triglycéridémie

et la

glycémie

(34 à 40 %1. ).

3. lnfluence de l heure de

prélèvement (Expé-

rience 1)

Les variations dues à l’heure de

prélèvement

sont

significatives

pour tous les

paramètres sanguins

mesurés sauf pour les

lipides

totaux

et la SGOT (tabl. 2). Ces variations sont

importantes

pour les

AGNE, l’urée,

le

glucose

et surtout pour le BHB dont elles

expliquent près

de 75 % de la

dispersion

totale.

Alors que la

lipémie

varie très peu au cours de la

journée,

la concentration

plasmatique

des AGNE baisse fortement entre 7 et 10 heu-

res du

matin, puis plus

faiblement

jusqu’à

13

heures ;

ensuite elle semble rester stable

(figure

1). Seule la différence entre la concen-

tration des échantillons

prélevés

à 7 heures et 10 heures est

significative.

La

triglycéridémie

ne varie pas de la même

façon

au cours de la

journée

que les AGNE.

Elle diminue entre 7 heures et 10 heures de

près

de 20

%,

retrouve à 13 heures la valeur observée à 7 heures

puis

baisse à nouveau à 16 6

heures d’environ 20 %

(fig.

1). La

glycémie

varie dans des conditions relativement peu

importantes

au cours de la

journée

et appa- remment dans le sens inverse de celui des

(5)
(6)

AGNE. Elle a fortement

augmenté

et d’une manière hautement

significative

entre 7 heures

et 10 heures

puis

entre 10 heures et 13 heures

pour se stabiliser ensuite et même

légèrement

diminuer entre 13 heures et 16 heures.

Le

béta-hydroxybutyrate

a des variations

comparables

à celles de la

glycémie

mais beau-

coup

plus

accentuées. L’urée

présente

une

augmentation

très

marquée

entre 7 heures et

10 heures

puis

décroît

légèrement

entre 10

heures et 13 heures et d’une manière

plus

accusée entre 13 et 16 heures. L’albumine est un

paramètre qui

varie peu au cours de la

jour-

née. Toutefois à 13 heures, l’albuminémie est

significativement plus

basse

qu’aux

autres temps. La SGOT semble varier en sens

opposé

à l’albuminémie.

4.

Répétabilité

entre deux

prises

de sang effec- tuées à des

jours

différents

(Expérience

llJ

La valeur des

paramètres sanguins

des

(7)
(8)

échantillons

prélevés

à des

jours différents,

varie dans de fortes

proportions

et d’une manière très différente selon la nature des

paramètres (fig.

2).

A

l’exception

des

triglycérides,

les valeurs des métabolites à deux

prélèvements espacés

de 24 heures sont très corrélées. Dès que l’intervalle entre les deux

prélèvements

atteint

48

heures,

les corrélations sont sensiblement

plus

faibles.

@Certains métabolites

gardent

une corréla-

tion élevée,

quel

que soit l’intervalle entre les deux

prélèvements.

C’est le cas de la

lipémie

pour

laquelle

le coefficient de corrélation reste

supérieur

à 0,8, de la SGOT dont le coefficient de corrélation. ne baisse que

légèrement

à

mesure que l’intervalle entre les

prélèvements

augmente, et de l’albuminémie.

Dans le cas des AGNE, la corrélation dimi-

nue

quand

l’intervalle de temps augmente alors

qu’un phénomène

inverse s’observe dans

le cas des

triglycérides.

Pour l’urémie et la

glycémie,

la corrélation

accuse un minimum pour un intervalle de 2 ou

4

jours puis

augmente ensuite.

Enfin,

pour des intervalles de 2 à 7

jours,

les corrélations entre les valeurs du BHB restent faibles.

(9)

5. Variations des métabolites

sanguins

avec

les niveaux de consommation alimentaire et de

production

laitière

(Expérience

/)

La ration des chèvres a

largement

couvert

les besoins d’entretien et de

production

lai-

tière. Selon les individus et les

périodes,

l’excédent

d’énergie

métabolisable correspon- dant à la reconstitution des réserves

pendant

la seconde moitié de la lactation a varié de 100 à 1000

Kcal/j.

Dans cette

expérience, quelle

que soit l’heure à

laquelle

le

prélèvement

san-

guin

a été

effectué,

la

glycémie,

comme l’indi-

que le tableau

3,

s’est révélée non

significati-

vement corrélée à

l’énergie

métabolisable

ingérée rapportée

au

poids métabolique (P°

.

75),

au bilan

énergétique

et à la

production

laitière

excepté

dans le cas du

prélèvement

de 13 heures où la

glycémie

est liée

positivement

à la

production

laitière.

Le

béta-hydroxybutyrate

semble varier dans le même sens que

l’énergie ingérée rapportée

au

poids métabolique

(corrélation

significative

à 16 heures) et que la

production

laitière (cor- rélation

significative

à 10

heures,

tabl. 31.

Pour

chaque

temps de

prélèvement,

les

AGNE sont non

significativement

liés au bilan

énergétique.

Ils varient dans le même sens que

l’énergie

métabolisable

ingérée rapportée

au

poids métabolique,

en

particulier

à 7 heures. Il

en est de même pour la

production

laitière où cette relation est

significative

à 7 heures.

L’albuminémie évolue dans le même sens mais de

façon

non

significative

que les matières azotées totales

ingérées

ramenées ou non au

poids métabolique

(tableau 4). Par contre, la variation de l’urémie a tendance à être oppo- sée à celle de l’albuminémie ainsi

qu’à

celle de

la matière azotée totale

ingérée.

Cette dernière corrélation est

significative

sur les

prélève-

ments de 10 heures.

Discussion

1.

Signification

des

paramètres analysés

Les concentrations des métabolites

analysés susceptibles

de caractériser le métabolisme azoté

(urée,

albumine) ou

énergétique (glu-

cose,

AGNE,

BHB) semblent peu varier avec

les apports alimentaires et les niveaux de pro- duction. Cela

s’explique

par le stade de lacta-

tion des chèvres en

expérience.

En

effet,

dans

cette seconde moitié de la lactation les chèvres étaient en bilan

énergétique

apparent

positif

car elles reconstituaient leurs réserves.

Les teneurs relativement élevées de l’urémie semblent

indiquer qu’une grande quantité

de

matières azotées de la ration ne sont pas utili- sées. Mais en réalité l’urémie n’est pas corrélée

positivement

avec

l’apport

de matières azotées ainsi que divers auteurs l’ont

déjà

observé sur vaches, agneaux et brebis (Prewitt et

al., 1971 ;

Preston et

a/., 1965 ;

Torrell et

al.,

19741. Prewitt et al. (1971) ont

remarqué

que la corrélation entre l’urémie et les matières azo-

tées

ingérées

est

plus

étroite chez les vaches où l’azote

ingérée

est en

léger

excès par rap- port aux besoins

plutôt

que dans le cas de quantités largement excédentaires. Or les chèvres

qui

ont

ingéré

le

plus

de matières azo-

tées ont aussi consommé

plus

d’aliments con-

centrés et donc

plus

d’amidon.

L’augmenta-

tion du rapport amidon sur

protéines

dans la

ration accroît

probablement

les

synthèses

pro-

téiques

du rumen et par

conséquent

diminue

la concentration d’ammoniac dans le rumen,

qui

est en étroite relation avec

l’urémie,

ce

qui

peut

expliquer

les faibles corrélations entre l’azote

ingérée

et l’urémie dans cette

expé-

rience.

Les valeurs observées pour la

glycémie,

le

BHB et les AGNE sont normales chez des chè-

vres au bilan

énergétique positif.

Mais contrai- rement à certains auteurs

(Hewett, 1974 ;

Blo-

wey et al.,

1973 ;

Holmes et

Lambourne, 1970),

des corrélations

positives

mais non

significatives

ont été observées entre la

glycé-

mie et

l’énergie ingérée.

Ces corrélations peu élevées peuvent être dues à ce que, comme le pense MacClure (1977) le

glucose

est étroite-

ment lié à

l’énergie

métabolisable

ingérée

chez

des animaux nourris ad libitum mais que chez des animaux

rationnés,

la

composition

de la

ration est un facteur

prépondérant.

La teneur en AGNE est souvent mesurée pour estimer les bilans

énergétiques négatifs.

Leur taux est élevé en début de lactation chez la

brebis,

la vache et la chèvre (Noble et

al.,

1971 : Decaen et

Journet, 1967 ;

Guessous et

a/., 1974 ; Bas,

1976). Or dans les

expériences présentes

réalisées en

pleine lactation,

leurs concentrations n’ont

jamais présenté

de corré-

lations

significatives

avec le bilan

énergétique.

Mais si à

jeun,

leur teneur est en liaison

néga-

(10)

tive mais de

façon

non

significative

avec le

bilan

énergétique,

en revanche cette corréla-

tion devient

positive

à

partir

de 13 heures lors-

que le repas du matin est

susceptible

d’influencer la

composition

du

plasma

san-

guin.

Cette liaison

positive

entre les AGNE et

l’énergie ingérée, pourrait s’expliquer

par

l’augmentation

de la

triglycéridémie

consécu-

tive à la

prise

alimentaire et par la part

impor-

tante des AGNE

qui proviendraient

de

l’hydrolyse

des

triglycérides exogènes

(Scow et al., 19721. Une corrélation

positive

entre les

AGNE et le niveau de

production, déjà

obser- vée en milieu de lactation par

plusieurs

cher-

cheurs (Radloff et

aL, 1966 ; Pehrson,

1971)

apparaît

nettement le matin dans

l’expérience après

la

période

la

plus longue pendant laquelle

aucun aliment n’est consommé. Ces observations rendent délicate

l’interprétation

de ce métabolite pour estimer l’état nutrition- nel

énergétique

du ruminant en lactation

puis-

que sa

signification

nutritionnelle semble varier au cours de la

journée.

Les faibles

valeurs de la SGOT sont des valeurs d’ani- maux sains sans affection

hépatique

ou mus-

culaire.

2. Variations individuelles

Des variations

importantes

des métabolites

sanguins

dus à des facteurs individuels ont été mises en évidence et confirment en les

généra- lisant,

les résultats obtenus par de nombreux auteurs sur

l’albuminémie, l’urémie,

la

glycé-

mie et les AGNE

(Hagemeister

et

Unshelm, 1970 ; Juhfisz, 1962 ;

Sauvant et al., 1979).

Les résultats de

l’expérience

1 montrent que pour étudier les variations d’ordre nutritionnel des métabolites

sanguins,

un nombre relative- ment

important

d’animaux serait nécessaire pour

analyser

celles de la

lipémie,

de l’albumi- némie et de la

SGOT ;

en

revanche,

l’étude

des variations des AGNE ou du BHB en

exige-

rait

beaucoup

moins. En

réalité,

ces résultats permettent de conclure que

plus

un métabolite

est influencé par des facteurs

nutritionnels,

moins l’étude de ses variations nécessite d’ani-

maux.

3. Variations au cours de la

journée

et

signifi-

cation nutritionnelle

La faible évolution de l’albuminémie obser- vée au cours de

l’expérience 1, rappelle

celle

observée par Unshelm et

Hagemeister

(19691.

En

revanche,

l’urémie s’est fortement modifiée

au cours de la

journée

comme l’ont

déjà

cons-

taté

Hagemeister

et Unshelm (1970).

Les variations

post-prandiales

de la

glycémie

bien que hautement

significatives

sont restées

faibles et n’ont que rarement

dépassé

100

mg/I.

Ces résultats confirment ceux de Hart-

mann et Lascelles (1965) et de

Coggins et

Field (1976) et montrent

l’importance

des mécanis-

mes d’homéostasie pour

réguler

la

glycémie.

La

légère hyperglycémie post-prandiale

est

probablement

due à la

production

d’acides

gras volatils (AGV) dans le rumen et en

parti-

culier d’acide

proprionique qui

est

glucogéni-

que.

L’optimum

de la

glycémie pourrait

corres-

pondre

à

l’absorption

maximale d’AGV car,

d’après

Trenkle et Kuhlemeir

(1966),

la pro-

duction de ces acides augmente très

rapide-

ment dans le rumen

après ingestion

d’aliments

pour atteindre un maximum une à deux heures

après

le repas et diminue ensuite lentement

pendant

les 8 heures

qui suivent, puis,

d’une

manière

plus

accentuée ensuite. Le

jeûne qui

dure

plus

de 14 heures serait donc suffisant pour diminuer la

production

d’AGV et donc la

glycémie

du matin.

La diminution de la

glycémie

à 16

heures,

bien que

légère,

peut être causée par l’éléva- tion de l’insulinémie déclenchée au début du repas. En

effet,

Hove et Blom (1971) ont mon-

tré

qu’après

le début d’un repas, l’insulinémie restait élevée

pendant

environ une heure et

que celle-ci entraînait une diminution concom-

mitante de la

glycémie.

La

glycémie

augmen- terait ensuite par l’élévation de la

production

de

glucose

et par la réduction de l’activité insu-

linique

à un niveau inférieur à celui du matin à

jeûn.

La

proximité

de la

prise

de sang et du début du repas

pourrait expliquer

la diminution de la

glycémie

observée par

Coggins

et Field (1976)

après

le repas du matin.

Bien

qu’aucune

corrélation

significative

entre la

glycémie

et le taux de BHB

sanguin

n’ait été

trouvée,

une similitude dans l’évolu- tion de la concentration de ces métabolites a

été constatée. Comme le BHB

qui représente près

de 90 p. 100 des corps

cétoniques

totaux

a

toujours

tendance à évoluer dans le même

sens mais de

façon

non

significative

que le bilan

énergétique ,

il semble

qu’en pleine

lac-

tation,

le BHB

endogène

soit

négligeable

vis-

à-vis du BHB

exogène

formé à

partir

du

buty-

rate ruminal. Ce

phénomène paraît

en outre

confirmé par

l’augmentation importante

de la

concentration du BHB au cours de la

journée.

(11)

Parmi les critères utilisés pour caractériser le métabolisme

lipidique,

la concentration

plas- matique

des AGNE est celle

qui présente

la

plus

forte variation au cours de la

journée.

La

baisse brutale du taux des AGNE

après

le

repas du matin souvent observée chez les ruminants

(Pehrson,

1971) se

prolonge

entre

10 et 13 heures. De ce

fait,

il se peut que la

lipolyse

continue à être inhibée par un apport croissant d’acides gras au tissu

adipeux

et que d’autre part, la

lipogénèse

soit activée par une

disponibilité plus importante

de

glucose

et

donc

d’a-glycérophosphate. D’ailleurs, après

les repas, la

lipogénèse

est accrue. Cette

expli-

cation semble aussi

pouvoir s’appliquer

à la

baisse de la

triglycéridémie

entre 7 heures et 10 0

heures d’une part, et entre 13 heures et 16 heures d’autre part.

L’activité de la SGOT reste très stable au cours de la

journée

et ne semble donc pas subir ni l’influence de l’alimentation ni celle du

cycle

circadien. Ceci est corroboré par les résultats de

Healy

et Falk (1974) et de Tollers-

rud et Gedde-Dahl (1971)

qui

n’ont pas trouvé de variations de la SGOT chez la brebis à

jeun

ni chez la vache au cours de la

journée.

4. Variations de la concentration des métabo- lites

sanguins

au cours d’une semaine Dans des conditions

jugées

« stables », la

concentration d’un métabolite peut évoluer très vite chez un même animal. Les consti- tuants

qui

subissent les

plus grandes

varia-

tions

journalières

sont aussi les moins stables

au cours de la semaine.

Toutefois,

à 24 heures d’intervalle entre deux

prélèvements

de sang, les

paramètres sanguins

ont peu évolué. Ces résultats permettent d’affirmer que deux

prélè-

vements

espacés

de 24 heures améliorent peu l’estimation de l’état nutritionnel

énergétique

ou azoté des chèvres mais

qu’un

seul

prélève-

ment pour caractériser l’état nutritionnel d’une semaine est insuffisant surtout pour le

BHB,

le

glucose

et les AGNE.

Conclusion

A

partir

des résultats obtenus dans ces deux

expériences,

il

apparaît qu’en pleine lactation,

les

paramètres

étudiés n’ont pas la même

signification qu’en

début de lactation.

La concentration

plasmatique

des AGNE et

du BHB

qui

sont des métabolites souvent utili- sés pour estimer le bilan

énergétique

de l’ani-

mal est difficile à

interpréter

en

pleine

lacta-

tion. Non seulement les AGNE et le BHB ne sont pas liés

négativement

au bilan

énergéti-

que, mais une liaison

positive

est même nette-

ment observée à 13 et à 16 heures.

Compte

tenu des variations de la concentra- tion des métabolites et de leur

signification nutritionnelle,

variable au cours de la

journée,

il peut être utile de les mesurer pour certains d’entre eux à différentes heures de la

journée (BHB, urée, AGNE, glucose).

Comme la fluctuation de ces métabolites peut être

importante

au cours d’une

semaine,

il serait souhaitable d’effectuer deux

prélève-

ments au moins par

semaine,

surtout si

l’analyse

du

BHB,

de la

glycémie

et des AGNE E

est

prévue.

Le nombre d’animaux nécessaire pour esti-

mer l’état nutritionnel d’un troupeau doit tenir compte des variations intra-animal

qui

sont

élevées pour la

lipémie,

l’urémie et même la

glycémie.

Du fait des différentes sources de

variation, l’interprétation

de la

plupart

des métabolites mesurés

exige

une standardisation des condi- tions de

prélèvement.

De ce

fait, l’analyse

des

paramètres sanguins

liés à l’état

énergétique

ou azoté au niveau d’un troupeau de chèvres doit s’effectuer sur des échantillons

prélevés rigoureusement

à des heures

fixes,

sur un nombre suffisant d’animaux dont les heures de repas sont maîtrisés et ne subissent que peu de variations d’un

jour

à l’autre.

Accepié

pour

publication,

le 14 novembre 1980.

Résumé

La

présente

étude a pour

objet

d’étudier les effets du

rythme

et de l’heure de

prélèvement

de

sang chez des chèvres

alpines

en

plein

lactation.

Dans une

première expérience,

le sang est

prélevé

à 7

heures,

10

heures,

13 heures ou 16

heures,

(12)

tous les 15

jours.

Dans une deuxième

expérience,

les

prélèvements

ont lieu deux fois par semaine à des intervalles de 1

jour,

2

jours,

4

jours

et 7

jours.

Des variations individuelles

significatives

sont notées pour la

lipémie

(79 % de la

dispersion totale),

l’albuminémie (70

%),

la SGOT (59 %1, l’urémie (40 %) et la

glycémie

(34

%),

mais non

pour les AGNE et le BHB.

La concentration des métabolites

analysés

évolue en fonction de l’heure de

prélèvement

et au

cours de la

semaine,

sauf pour la

lipémie,

l’albuminémie et la SGOT. Le BHB et la

glycémie

aug- mentent

régulièrement jusqu’à

13 heures alors que l’urémie a

augmenté

très

rapidement

entre 7

heures et 10 heures. Par contre, les AGNE ont baissé fortement entre 7 heures et 10 heures.

La concentration

sanguine

du

glucose,

du BHB et des AGNE n’est pas liée au bilan

énergétique lorsque

les besoins

énergétiques

sont couverts.

Les résultats de ces

expériences

mettent en évidence la nécessité de respecter

rigoureusement

des conditions standardisées pour le

prélèvement

de sang des

ruminants,

en tenant compte de l’heure des repas.

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