HAL Id: jpa-00240867
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Submitted on 1 Jan 1904
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Sur l’effet enregistré par le détecteur magnétique
C. Tissot
To cite this version:
C. Tissot. Sur l’effet enregistré par le détecteur magnétique. J. Phys. Theor. Appl., 1904, 3 (1),
pp.209-211. �10.1051/jphystap:019040030020900�. �jpa-00240867�
209
SUR L’EFFET ENREGISTRÉ PAR LE DÉTECTEUR
MAGNÉTIQUE ;
Par M. C. TISSOT (1).
A la suite d’une série
d’expériences
exécutées avec ledispositif
deRutherford et le détecteur
magnétique
àchamp variable,
nous avionsété amené à conclure
(’) :
11 Que
c’estl’hystérésis
ordinairequi
est affectée par l’action del’onde ;
2°
Que l’appareil
est sensible à l’intensité maxiîna.Le
premier point
se trouve confirmé par la récente étude métho-dique
que M. Maurain a faite duphénomène.
L’emploi
du bolomètre nous apermis
d’établir nettement la se-conde
proposition
enopérant
sur dessystèmes placés
à distance(plusieurs kilomètres),
par lacomparaison
des effets obtenus en fai- santagir
sur le détecteurmagnétique
des émissions de mêmepé-
riode et d’amortissements différents.
Il est
possible
de satisfaire à ces conditions d’une manière trèssimple
en se servant à latransmission,
d’unepart
dusystème direct,
d’autre
part
d’unsystème
indirect à circuit dedécharge indépendant
Le bolomètre
permet
de seplacer
dans les conditions de réso- nance, et par suite de réaliser aisément dessystèmes
directs ou indi-rects de
période identique.
Si l’on
produit
des émissions directes avec une antenne de forme et delongueur invariables,
et que l’on fasse varierprogressivement
la
longueur
de l’antenneréceptrice,
on obtient un maximum trèsnet dans les indications du bolomètre pour une valeur déterminée de la
longueur
de l’antenne deréception.
En
particulier, lorsque
les antennes enprésence
sontidentiques (antennes simples quasi verticales,
parexemple),
le maximum des indications du bolomètre seproduit quand
les antennes d’émissionet de
réception
sontégales.
Pour réaliser un
système
indirectqui
fournisse des oscillations de mêmepériode,
on conserve des antennesidentiques
à l’émission et(J) Communication faite à la Société française de Physique. Séance du
15 janvier 1904.
(2) Société de Physique, 20 février -1903.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030020900
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à la
réception,
et l’on excite l’antenne d’émission par undispositif
Blondlot.
En faisant varier
progressivement
lacapacité
du circuit de dé-charge,
ou circuitprimaire
del’excitateur,
on obtient un maximumextrêmement
marqué
dans les indications du bolomètre pour unevaleur déterminée de la
capacité (’ ) .
Les
systèmes
direct A et indirect 13 ainsi déterminés donnent vraisemblablement des émissions de mêmepériode..
La
comparaison
des effetsproduits
sur le détecteurmagnétique
aété faite de deux manières différentes :
1° A
égalité
dewattage
auprimaire
d’excitation.On obtenait au bolomètre :
Les émissions A donnaient des
signaux
très intenses autéléphone
du détecteur
magnétique.
La lecture en était aussi facile que si l’on avait entendu l’étincelle même éclater dans lapièce
voisine.Les émissions B donnaient des
signaux lisibles,
mais faibles(comparables
à ceux que l’on obtient à une trentaine de milles dedistance) ;
2° A
égalité d’énergie
reçue parl’antenne,
c’est-à-dire pour des indicationsidentiques
du bolomètre.Pour obtenir des indications
identiques
au bolomètre avec les sys- tèmes d’émissionutilisés,
on réduisaitprogressivement
lewattage
d’excitation(en
mêmetemps
que lalongueur
del’étincelle)
pour lesystème
indirect.On obtenait alors :
Les émissions A donnant des
signaux
trèsintenses,
les émissions B (1) Dans le cas présent, les antennes d’émission et de réception étaient simpleset avaient 40 mètres de longueur. Avec un cadre carré de 35 centimètres, on ob- tenait :
La résonance se produisait pour la valeur 2,2 de la capacité.
211 ne donnaient
plus
que dessignaux
extrêmementfaibles’ et à peine
lisibles.Comme les émissions directes A sont
beaucoup plus
amorties que les émissions indirectesB, l’expérience parait établir,
au moinsd’une manière
qualitative,
que le détecteurmagnétique
est sensibleau maximums de l’intensité.
Les résultats d’observations
exposés
dans unprécédent
travail(1)
nous avaient amené à admettre que le cohéreur est sensible à la
tarce
électrornotrice 1nflxÏ1na. Les considérationssuivantes juistifient
cette nianière de voir.
On sait que, si l’on intercale à la
réception un petit
transformateursans fer de dimensions convenables
(jigger
de M.Warconi),
on amé-liore notablement les résultats de la
réception
sur cohéreur.Si l’on
dispose
le bolomëtre sur le secondaire de cetransformateur,
à la
place
ducohéreur,
on obtient des déviationsbeaucoup plus
faibles que
lorsque
le bolomètre est intercalé directement dans le circuit. Le «jigger
»agit
donc bien enproduisant
une élévation de tension. Or l’effet exercé sur le détecteurmagnétique
est debeaucoup
réduit
quand
on intercale le détecteur sur le secondaire dujigger.
REMARQUES AU SUJET DE L’ARTICLE DE M. KIMBALL INTITULÉ : « NOTE ON THE APPLICATION OF CORNU’S SPIRAL TO THE DIFFRACTION GRATING » ;
Par M. G. SAGNAC.
Dans l’article
signaler (Phil. Mag.,
t.XXXI,
p.30-33; juil-
let
1903), M.
Kimball donne une solutiongéométrique
duproblème
de la diffraction à l’infini par les
réseaux,
quej’ai déjà publiée
ici même en 1898
(G. SAGNAC,
Théoriegéométrique
de ladiffraction
à
tinfini
des ondesplanes
par un écranpercé
1de(entes parallèles.
- je. de
j’hJs.,
3esérie,
t.VII, p. 28-36).
1-1a solution
géométrique
détaillée quej’ai
donnée duproblème
des réseaux à fentes et que M. Kimball a retrouvée
partiellement
estune
application
directe de larègle géométrique
que Fresnel avaitimaginée
pour composer les vibrations etqui
estaujourd’hui
consi-(1) C. n. de l’Acad. des Sc., 23 novembre 1903.
(’2) Analysé p. 139 de ce volume.