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HAL Id: jpa-00208212

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HAL Id: jpa-00208212

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Submitted on 1 Jan 1974

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Écoulements pulsés dans les tuyaux viscoélastiques.

Application à l’étude de la circulation sanguine

P. Flaud, D. Geiger, C. Oddou, D. Quémada

To cite this version:

P. Flaud, D. Geiger, C. Oddou, D. Quémada. Écoulements pulsés dans les tuyaux viscoélastiques.

Application à l’étude de la circulation sanguine. Journal de Physique, 1974, 35 (11), pp.869-882.

�10.1051/jphys:019740035011086900�. �jpa-00208212�

(2)

ÉCOULEMENTS PULSÉS DANS LES TUYAUX VISCOÉLASTIQUES.

APPLICATION A L’ÉTUDE DE LA CIRCULATION SANGUINE

P.

FLAUD,

D.

GEIGER,

C. ODDOU et D.

QUÉMADA

Laboratoire de

Biorhéologie

et

d’Hydrodynamique physiologique,

Université Paris

VII, 2, place Jussieu,

75221 Paris Cedex

05,

France

(Reçu

le 19 avril

1974)

Résumé. 2014 Afin d’avoir une meilleure compréhension de la transmission d’ondes artificielles superposées à l’écoulement pulsé sanguin dans les artères, il est présenté un modèle théorique de

la propagation des ondes de pression dans un fluide visqueux incompressible. Ce fluide est contenu

dans un tuyau viscoélastique

(isotrope,

homogène et soumis à des contraintes

statiques).

On en néglige, dans une première approche, les mouvements azimutaux. Dans cette analyse, la linéarisa- tion des équations de la dynamique du fluide et du mouvement de la paroi (considérée comme une

membrane mince) est effectuée en supposant que l’amplitude des ondes artificielles est petite.

Cette hypothèse permet de négliger non seulement les termes convectifs dans les équations de l’hydrodynamique mais aussi les non-linéarités dans les relations contraintes-déformations de la

paroi.

On obtient ainsi une équation transcendante, valable dans une large gamme de fréquences et longueurs d’onde, qui traduit les propriétés de dispersion et d’atténuation des ondes dans le sys- tème considéré. Dans le cas des grandes longueurs d’onde par rapport au rayon du tube (supposé purement élastique dans un premier temps) cette équation de dispersion est analysée numérique-

ment et les résultats sont confrontés aux conclusions de précédents travaux théoriques. Un accent particulier est porté sur l’influence des paramètres tensions longitudinales et azimutales statiques

sur la dispersion et l’atténuation des deux modes propres du système.

Abstract. 2014 To have better understanding of the transmission of artificial waves superposed

on the arterial blood flow, a theoretical model of pressure-wave propagation in a viscous incompres-

sible fluid is presented. The liquid is contained in an isotropic homogeneous viscoelastic tube, initially stretched, whose azimuthal displacement is neglected. In this analysis, fluid dynamics and

vessel motion equations are linearized, assuming small amplitudes of artificial waves. This hypo- thesis permits us to neglect convective terms in hydrodynamic equations and to assume that the rheological stress-strain relations are linear.

A transcendental equation is obtained, valid over a large domain of frequencies and wavelengths.

This equation gives the dispersion and absorption properties of waves in the studied system. In the case of large wavelengths and a purely elastic tube, this dispersion equation is numerically analysed and results are compared to those of earlier theoretical work. An emphasized point is the influence of initial azimuthal and longitudinal constraints on the dispersion and attenuation of the two modes of pressure-wave propagation.

Classification Physics Abstracts 6.39020137.23020139.780

Notations

p f densité de

fluide,

v viscosité

cinématique

du

fluide,

p

pression,

v vitesse du

fluide,

~

i

tenseur des contraintes dans le

fluide,

pp densité du matériau

pariétal,

h

épaisseur

de la

paroi,

a rayon du

tube,

R(z, t)

rayon du tube

déformé,

(n, 0, 1) système

de référence orthonormé

lié à l’élément de la

paroi

défor-

mée,

(r, 0, z) système

orthonormé en coordon- nées

cylindriques,

=

ff.n)¡

contrainte dans la direction i due

au

fluide,

qJ

angle (1, z),

il

déplacement

radial de la

paroi,

H module de

déplacement radial, , déplacement

axial de la

paroi,

Z module du

déplacement axial,

59*

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019740035011086900

(3)

u vitesse de

déplacement

de la

parois

y accélération de la

paroi,

kl, ko

courbures

principales

d’un élé-

ment de

paroi

dans les directions

tangentielle

et

azimutale,

ul, (J 9 contraintes internes

pariétales

res-

pectivement

axiale et

azimutale, +

résultante des contraintes

internes, E

module

d’Young complexe

du

matériau

pariétal,

s coefficient de Poisson

complexe,

qo contrainte initiale

normalisée, Q = q, - o q9 0 + s Cf (42),

K rapport des masses de la

paroi

et du fluide

(formule (37)),

co = 2

nf pulsation angulaire,

k =

kl

+

ik2

nombre d’onde

complexe, fl

= ika nombre d’onde

normalisé,

a =

a -v . paramètre de Womersley.

Cf.

(33c), A, B

constantes intervenant dans les

expressions

de la

pression

et de

la vitesse du

fluide,

Jo(z), Ji(z)

fonctions de Bessel

complexe

de

1 re

espèce,

F z (z) = 2 J, (z)

z

JO(Z)

fonction de

Womersley,

y’

c - k, k1

vitesse de

phase

des

ondes,

co vitesse de

Moens-Korteweg.

Cf.

(1),

cl vitesse du mode de

Young,

C2 vitesse du mode de

Lamb,

v

Cy

= v

a vitesse de

propagation

du cisail-

lement,

Y inverse normalisé de la vitesse.

de

phase complexe w/k.

Cf.

(43)

et

(49),

C 2

x (co) 2 C,

Cf. Cf.

(39), (39),

TR coefficient de transmission.

Cf.(50),

K =

Pp h

Pc a rapport pp des

masses fluide-paroi

p Cf.

(37).

Introduction. - Dans la dernière

décennie,

une

importante

recherche a été effectuée en

physique

médi-

cale dans le domaine des écoulements

sanguins.

En

particulier, l’analyse

et le

développement

de l’étude

des

phénomènes

de

propagation

d’ondes dans le

système

cardio-vasculaire ont fait

l’objet

de nombreux travaux

[1, 2, 3, 4].

Ces travaux montrent que les carac-

téristiques

des ondes

acoustiques (ondes

de

pression, déplacement

de la

paroi et/ou

du

fluide)

sont reliées

aux

paramètres rhéologiques

de la

paroi.

Il est naturel

d’espérer

obtenir une nouvelle

approche expérimentale

atraumatique

de la mesure de la viscoélasticité des gros conduits artériels ou veineux à

partir

de la connais-

sance de la

dispersion

et de l’atténuation d’ondes induites artificiellement dans le

système

à étudier

[5, 6].

En

effet,

une valeur

approchée

du module

d’Young

effectif

Eeff

peut être estimée à

partir

d’un modèle extrêmement

simplifié

conduisant à la formule de

Moens-Korteweg :

co est la vitesse des ondes de

pression

dans un

fluide

parfait (densité pf)

contenu dans un conduit

mince

(épaisseur h) cylindrique (rayon

a, section

s =

na2)

purement

élastique.

Les ordres de

grandeur

des modules

d’Young

à mesurer étant voisin de

10’ dynes/cm2

et les

configurations géométriques

des

gros vaisseaux telles que

h/a ~ 10-1,

la densité du sang voisine de celle de

l’eau,

une évaluation

approxi-

mative de la vitesse des ondes de

pression

dans les

grosses artères conduit à co N 10

m/s.

Il doit être

remarqué

ici que l’onde de

pression (mode d’Young

à dominante de composante radiale du

déplacement

de la

paroi)

n’est pas le seul mode de

propagation

d’une

perturbation

dans une telle

structure. En

effet,

il existe aussi :

(i)

un mode de

propagation

à

déplacement longi-

tudinal

(mode

de

Lamb),

onde

élastique

du

tuyau

dont la vitesse de

phase

Cn dans la limite du fluide

parfait,

ne

dépend

que des

caractéristiques rhéologiques pariétales (module

d’élasticité

E,,ff,

coefficient de

Poisson ;,

pp densité de la

paroi).

Ce

mode,

mis en évidence par van Fitters

[21] ]

sur un modèle

hydrodynamique

de circulation arté- rielle dans un tube en

silicone,

a une vitesse caracté-

ristique

de

propagation supérieure

à celle des ondes de

pression :

avec

E,,ff - lo’ dynes/cm2,

pp N 1

g/cm3 et ;

=

0,5 (matériau incompressible),

on obtient

cn/C0 ~

5.

(ii)

Un mode de

propagation

à

déplacement

azi-

mutal de la

paroi (mode torsionnel)

dont la vitesse de

phase

cjij est donnée par :

où G =

Eeff/2(1

+

s)

est le module de cisaillement du matériau

pariétal.

Dans les mêmes

conditions, cIII/co

-

2,5.

Cependant,

il est difficile d’utiliser les ondes natu- relles de

pression

et de

déplacement générées

par le

coeur pour effectuer une mesure locale dans le

temps

et

l’espace

des

propriétés rhéologiques

de la

paroi.

En

effet,

ces ondes sont de forte

amplitude

et non

(4)

monochromatiques.

Les

longueurs

d’ondes associées à leur

propagation

dans le milieu considéré ont un

ordre de

grandeur

voisin ou

supérieur

aux dimensions

du

système.

De

plus, l’analyse

de la

propagation

de

ces ondes naturelles est rendue difficile par les non-

linéarités associées aux lois

qui

traduisent les

propriétés

de la

paroi

et

régissent

le mouvement du fluide. Pour

ces

raisons,

très

récemment,

certaines recherches

[7, 8, 9]

se sont orientées vers l’utilisation d’ondes artificielles

comme moyen d’accès aux données

physiologiques

relatives aux vaisseaux. La

figure

1 illustre les résultats obtenus lors

d’expériences in

vivo et montre

que

l’on

peut superposer à l’onde de

pression cardiaque,

de

forte

amplitude

et basse

fréquence,

un train d’ondes

de faible

amplitude

et de

plus

haute

fréquence.

La

propagation

de ce train

d’ondes,

de durée relativement courte

(par

rapport à la

période

du

cycle cardiaque

d’environ 1

s)

est étudiée sur une distance

petite

par rapport à la

longueur

du

système.

F1G. 1. - Enregistrements de la variation temporelle de la pression associées aux ondes naturelles, dans l’aorte thoracique

d’un chien anesthésié, ondes auxquelles sont superposées arti-

ficiellement des trains d’ondes sinusoïdales

(d’après

Anliker

[6]).

Pour décrire la

propagation

de la forte

impulsion cardiaque,

il est nécessaire de tenir compte le

plus précisément possible

des effets non linéaires

(écoule-

ment non

complètement développé

à la sortie du

coeur et sur une

grandé

distance de

l’aorte ;

effets

géométriques

dus à la

courbure,

aux branchements et au rétrécissement du

conduit ;

relations contraintes- déformations de la

paroi,

non

linéaires...).

Cette des-

cription

conduirait aux

caractéristiques spatio-tempo-

relles de l’état de l’écoulement du fluide et des contraintes à la

paroi. Inversement,

dans l’étude de

trains d’ondes artificielles de

plus

haute

fréquence

et de faible

amplitude, superposés

à la

pulsation cardiaque,

une

analyse

linéarisée du modèle peut être effectuée. Comme d’une part la

longueur

d’onde de

ces trains est courte et

qu’ils

se propagent sur une distance faible devant la

longueur

de l’onde

cardiaque,

et comme, d’autre part, leur durée est faible devant

la

période

du

cycle cardiaque,

on pourra étudier ces

trains d’ondes en termes de

perturbations

de l’état

local

(dans

le temps et dans

l’espace) imposé

par l’onde

cardiaque (cf. Fig. 1).

La

prôpagation

de ces

trains d’ondes dans un conduit doit être fonction

non seulement de la forme d’onde

générée

artificiel-

lement,

mais aussi des

paramètres

du fluide

(vitesse

moyenne et nature de

l’écoulement, densité,

compres-

sibilité,

viscosité du

fluide, pression transmurale, ...)

et de ceux des

parois (propriétés viscoélastiques, géomé- trie, épaisseur,

tensions

longitudinales

et azimutales

appliquées...) ;

il sera donc nécessaire de

développer

une

description quantitative plus

élaborée que celle conduisant à la

simple

formule

(1).

Cette

description

sera basée sur un modèle

physique simplifié

du compor- tement

dynamique

du sang, de la

géométrie complexe

des vaisseaux et de leurs

propriétés élastiques,

des-

cription qui,

dans une

première étape,

contient les

hypothèses

suivantes :

(i)

Les

signaux

considérés sont des ondes progres- sives de faible

amplitude,

dont la vitesse de propaga- tion est purement axiale. Les ondes à déformation

non

axisymétrique,

très

dispersives

et très atténuées

[lo],

sont ainsi

négligées

dans cette

première approche.

Omettant volontairement l’étude

théorique

des ondes

de torsion pour

lesquelles

la mise en évidence

expé-

rimentale s’avère délicate

[11 ],

seuls les mouvements radiaux et axiaux du tuyau sont considérés ici.

(ii)

A

l’équilibre,

le tuyau a la forme d’une coque

cylindrique

mince de diamètre

supposé

constant. Il

est soumis à des tensions

longitudinale

et azimutale

(résultant

de la

pression transmurale)

considérées

comme

statiques.

Ces

approximations

résultent des

remarques

précédentes qui

assurent, relativement aux

conditions de

propagation

des

petits

trains

d’ondes,

la

quasi-homogénéité

des

caractéristiques géométriques

et la

quasi-stationnarité

des tensions

appliquées

au tuyau. Dans ces mêmes

conditions,

le conduit a des

propriétés rhéologiques

uniformes et

isotropes ;

pour

une

pression

transmurale et une tension

longitudinale données,

ses

déplacements

obéissent à la loi de Hooke.

(iii)

Le sang se comporte comme un fluide

visqueux

newtonien

incompressible.

Dans cette

première approche,

l’état d’écoulement

imposé

par la

pulsa-

tion

cardiaque

sera

négligé,

la vitesse

correspondante (vmax

1

m/s)

pouvant être considérée comme

négli- geable

devant la vitesse de

phase

des ondes étudiées

(c >

10

m/s).

L’ensemble de ces différentes

hypothèses

de

départ

recouvre celles des

précédents

travaux

théoriques [10, 12, 13, 14]. Cependant,

compte tenu de

l’objectif

final

(description

d’ondes artificielles de relativement haute

fréquence

ou de

petites longueurs

d’onde

(de

l’ordre des dimensions du rayon du

tube)),

le

dévelop-

pement du calcul à

partir

des

équations

de base en

diffère notablement. Ceci permet de donner une nou- velle

expression analytique

de

l’équation

de

disper-

sion des

ondes, expression

valable dans une

grande

(5)

gamme de

fréquence (fréquence

limite déterminée

par

l’hypothèse d’incompressibilité

du

fluide).

Néan-

moins,

les résultats obtenus dans les cas

particuliers

traités par les

précédentes

études

théoriques

seront

confrontés à ceux déduits du traitement

plus général présenté

ici.

1. Linéarisation des

équations

fondamentales. - En

principe,

le

problème

est décrit exactement par les

équations

de Navier-Stokes du mouvement du fluide

(y compris l’équation

de conservation de la

masse)

et les

équations

de la

dynamique

de la

paroi, auxquelles

il faut

adjoindre

les conditions aux limites

fluide-paroi (et

si nécessaire les conditions à

imposer

sur la surface externe du

tube)

et les

équations

du comportement

rhéologique

du matériau

pariétal.

Tan-

dis que le choix des

équations

décrivant le mouvement du fluide ne

prête

pas à

ambiguïté,

il n’en va pas de même des

équations

de la

dynamique

de la

paroi

ainsi

que le prouve la

disparité

dans les formalismes

précé-

demment utilisés. Parce

qu’il correspond

au modèle

physique expérimentalement

testé

[15]

et

qu’en

outre

il permet une introduction directe et

explicite

des

tensions initiales

imposées,

le modèle

théorique

de

membrane mince a été utilisé pour décrire la

paroi.

1.1 COMPORTEMENT RHÉOLOGIQUE ET DYNAMIQUE

DE LA PAROI. - En

présence

de

l’onde,

un élément

de la membrane

pariétale représenté

sur la

figure

2

FIG. 2. - Contraintes internes de la membrane mince dans

son état déformé sous l’action de l’onde de pression.

est soumis à trois types de forces :

(i)

la force d’inertie

liée à la masse de l’élément

considéré, (ii)

la force

de frottement

visqueux

due au mouvement du fluide

et

(iii)

les contraintes internes

liées,

d’une part, aux déformations et

changements

de courbure de la

membrane,

et d’autre part, aux tensions initiales

imposées.

Dans, la limite où la membrane peut être considérée comme mince, c’est-à-dire :

les

couples

de torsion et les forces de cisaillement internes peuvent être

négligés,

les seules contraintes restant à considérer sont les tensions

tangentielles

et azimutales.

Au lieu d’écrire

l’équation dynamique

de la

paroi

dans le

repère

fixe

(r, 0, z)

lié à l’état

statique

du

tuyau,

il est

plus

aisé

d’analyser

les tensions internes dans le

système

de référence

(n, 0, î)

lié à l’élément de la

paroi

déformée sous l’action de l’onde. A un instant

donné,

dans le

plan

méridien 0 =

Cte,

les

vecteurs î

et

Î,

d’une

part,

et

r

et

n,

d’autre part, font un

angle :

Au

point M(R, 0, z),

centre de l’élément de surface

considéré,

les courbures

principales

de la surface sont

respectivement,

dans le

plan

méridien et le

plan

per-

pendiculaire

en M à 1 :

L’élément de

longueur

dl sur la méridienne

R(z)

de

la surface est tel que : dl =

(dR2 + dz2)1/2 =

Ainsi,

l’abscisse axiale z ou l’abscisse

curviligne

tan-

gentielle

1 peuvent être l’une ou

l’autre,

choisie

comme variable

indépendante.

Les

composantes tangentielle

et normale de la

résultante tk

des contraintes internes

agissant

sur

l’élément de surface considéré

Aire R dO dz)

sont :

expressions

dans

lesquelles ul

et (f8 sont

respective-

ment les contraintes internes

tangentielle

et azimu-

tale par unité de surface. Les

composantes

axiale et

radiale de cette résultante sont alors obtenues par

changement

du

système

de coordonnées :

(6)

D’autre

part,

la contrainte i, due à la viscosité du

fluide, qui agit

sur la

partie

interne de l’élément de

paroi considéré,

a pour composante :

Dans ces

relations,

les éléments du tenseur des contraintes

visqueuses

du fluide

(viscosité

cinéma-

tique v)

ont comme

expression ([16]

par

ex.). (En

uti-

lisant la notation

classique :

rij tension sur la face

perpendiculaire

à

l’axe i, s’exerçant

dans la direc- tion

j) :

Dans le référentiel du laboratoire

(r, 0, z), l’équation

de la

dynamique

de la

paroi

est alors :

équation

dans

laquelle

les

expressions

des compo- santes de l’accélération y

dépendent

du formalisme

choisi pour décrire les

déplacements

de la

paroi.

Bien que

plus

délicat à confronter à

l’analyse expé- rimentale,

la donnée d’un

champ

de

déplacement

de composante radiale

il(z, t)

et axiale

((z, t),

base de la

description eulérienne,

permet, par l’uniformité des formalismes décrivant les mouvements de la

paroi

et du

fluide,

une formulation

simple

des conditions

aux limites.

Cependant,

dans ce

formalisme

il y a lieu de tenir compte des termes convectifs

apparaissant

dans les composantes de l’accélération :

relations dans

lesquelles

les composantes de vitesse

pariétale Uz

et ur ne sont pas les

simples

dérivées

temporelles

des

déplacements,

mais s’écrivent :

Compte

tenu des relations

précédemment écrites, l’éq. (10)

de la

dynamique

de la

paroi

est non linéaire.

En

effet,

elle

comprend

des

expressions quadratiques

des variables du

problème :

mouvement radial

17(Z, t)

et axial

((z, t)

de la

paroi,

composante radiale

vr(r,

z,

t)

et axiale

vz(r,

z,

t)

de la vitesse du fluide. Afin de linéariser cette

équation,

c’est-à-dire de faire

dispa-

raître ces termes

quadratiques,

il est nécessaire de supposer que :

(i) L’angle

ç est très

petit

de telle sorte

qu’en approximant

au

premier

ordre le cosinus est

pris égal

à 1 et le sinus à

ôR/ôz. D’après (3),

cette condition

implique

que le

déplacement

radial r du tuyau est très

petit

devant la

longueur

d’onde À de l’onde considérée.

Soit :

(ii)

Pour

négliger

les termes convectifs dans les

éq. (11)

et

(12)

il est de même nécessaire de supposer que le

déplacement axial (

du tuyau est très

petit

devant la

longueur

d’onde À. Soit :

Dans ces

conditions,

les

équations

de la

dynamique

de la

paroi

deviennent :

Cependant,

il est nécessaire de remarquer que sous

ces

hypothèses

les

équations

ne peuvent

toujours

pas être linéarisées tant

qu’une

loi

rhéologique précisant

les relations entre contraintes et déformations n’est pas

postulée.

Compte

tenu des

objectifs

de cette étude

(propa- gation

d’un train d’ondes de faible

amplitude superposé

à une onde de forte

amplitude

fixant un état de

contrainte que l’on peut considérer comme

statique)

et des données sur le comportement

rhéologique

des

artères et des tubes en silicone utilisés dans les modèles

expérimentaux,

une loi linéaire

(au voisinage

de

l’état

statique

initial

imposé)

entre contraintes et

déplacements

a été

postulée.

La viscoélasticité du matériau est introduite de

façon heuristique

en pre- nant, pour

chaque fréquence,

des modules

d’Young E

et de

Poisson s

à valeurs

complexes. (Principe

de

correspondance

pour le

comportement dynamique

entre matériaux linéaires

viscoélastiques

et matériaux

linéaires purement

élastiques (cf. [17]).)

Les

expressions

des contraintes internes du matériau sont alors :

où les déformations sont liées aux

déplacements

par les relations :

(7)

La seconde

étape

de la linéarisation consiste alors à considérer des

déplacements pariétaux petits

devant

le rayon du tube

(rayon

a

imposé

par les tensions

statiques) :

et

Le rayon du tube

déformé,

les tensions internes du matériau et les tensions

visqueuses

peuvent être

décomposés

en une

partie

stationnaire et une

partie dynamique, petite

devant la

précédente.

Cette décom-

position

peut alors se faire suivant les

puissances

du

petit paramètre illa

de sorte que l’on ait :

rayon

contrainte azimutale contrainte

longitudinale pression

du fluide

vitesse axiale du fluide vitesse radiale du fluide

A l’ordre

zéro,

les

éq. (15)

donnent la relation bien connue

d’équilibre statique

de la membrane

cylindrique,

relation entre

pression

transmurale et contrainte azimutale :

et, à l’ordre 1 en

qla,

les

équ. (15) conduisent,

pour le mouvement de la

paroi,

à la

description

linéarisée suivante :

Enfin,

il est à remarquer que, dans ces

expressions,

le

produit

pp h de la densité par

l’épaisseur pariétales

doit être

pris égal

à sa valeur

d’équilibre.

La variation

de ce

produit imposé

par la conservation de la masse de l’élément considéré introduit une correction d’ordre

supérieur

dans les dernières

équations.

1.2 DYNAMIQUE DU FLUIDE ET CONDITIONS AUX LIMITES. - Les

équations qui régissent

le mouvement

d’un fluide

visqueux incompressible

portent sur la conservation de la masse et de la

quantité

de mou-

vement d’un élément du fluide. Si l’on se restreint à la théorie des

petites perturbations,

une condition

comparable

aux conditions

(13), (14), (18),

est à

impo-

ser sur la vitesse du fluide

engendrée

par le passage de l’onde. A savoir:

c est la vitesse de

phase

de l’onde. Plus

généra-

lement en

présence

d’un

écoulement,

les termes

convectifs peuvent être

négligés

si la vitesse moyenne de cet écoulement est très inférieure à la vitesse de

phase

des ondes

(on

vérifiera a

posteriori

que cette dernière est

toujours

très

supérieure

à la

perturbation

de vitesse ou à la vitesse de l’écoulement dans

lequel

se propagent ces

ondes).

Les

équations

linéarisées

qui

traduisent le mouvement du fluide dans un

repère

fixe prennent la forme

Couplant

les mouvements du fluide et de la

paroi,

les conditions aux limites à satisfaire sur la surface

pariétale

interne sont les

égalités

des vitesses radiale

et axiale d’un élément du fluide et de l’élément

adjacent

de la

paroi.

Dans

l’hypothèse

des

petites perturbations,

ces conditions aux limites sont :

Pour un

déplacement

radial

petit

devant le rayon a du

tube, compte

tenu de

l’hypothèse (2)

de membrane

mince,

ces conditions aux limites doivent être évaluées

en r = a.

2. Résolution

analytique

de

l’équation

de

dispersion.

- 2.1 SOLUTIONS DES ÉQUATIONS DU MOUVEMENT DU FLUIDE. - Pour une

perturbation,

sinusoïdale pure se

propageant le

long

de l’axe Oz du

tube,

les variables

caractéristiques

de l’écoulement

v1z,v1r et pl

sont pro-

portionnelles

à

exp[1(mt - kz)],

où k = 2

n/À.

est

le nombre d’onde à déterminer et cv la

fréquence angulaire

du mode de

propagation.

Pour cv réelle

fixée, k

est en

général complexe

et sa valeur

dépend

des

paramètres physiques

du fluide et du matériau constituant la

paroi

ainsi que de la

fréquence angulaire.

On peut alors écrire :

k 1

et

k2

sont des

quantités

réelles décrivant res-

pectivement

la

dispersion

et l’atténuation. Toutes les variables du modèle

dépendent

alors de z et t

à travers le terme de

phase exp[1(mt - kl z)

+

k2 ZI’

En

conséquence,

la vitesse de

phase

c est :

et

l’amplitude A

de l’onde variable suivant : où

Ao

est

l’amplitude

initiale de la

perturbation.

(8)

La solution du

problème

avec les conditions aux

limites

imposées

peut être obtenue de la

façon

sui-

vante : en prenant la

divergence

de

(24)

et en tenant compte de

(23),

on montre aisément que la

pression p’

est une fonction

harmonique qui,

dans la

géométrie cylindrique

considérée et compte tenu des conditions

imposées, prend

la forme suivante :

où A et

Jo

sont

respectivement

une constante d’inté-

gration

et la fonction de Bessel d’ordre 0 de

première espèce.

En substituant

l’expression (30)

dans

(24)

et en

intégrant,

il vient :

Dans ces

expressions,

ont été introduits :

(i)

Le

paramètre

a de

Womersley qui

est

l’équi-

valent du nombre de

Reynolds

en écoulement

pulsé

et

qui

peut être considéré comme le rapport du rayon a du tube à

l’épaisseur

de la couche limite

oscillante

(vjW)I/2.

Ce

paramètre

est donc tel que :

(ii)

Le nombre d’onde normalisé au rayon du tube par l’intermédiaire de :

(iii)

Le

paramètre ô,

combinaison du

paramètre

de

Womersley (caractéristique

de la

fréquence

de

l’onde)

et du nombre

d’onde,

tel que :

Les constantes

d’intégration

A et B sont à déter-

miner à

partir

des conditions aux limites

(éq. (25)

et

(26)).

Les

expressions pour pl, v;, vi , se

réduisent aux

résultats de

Womersley [18]

et Atabek-Lew

[12]

pour

« 1

et 1 fi/a

«

1, hypothèses

des

grandes longueurs

d’onde par rapport au rayon et

grandes longueurs

d’atténuation par rapport aux

longueurs

d’onde.

2.2 EQUATION DE DISPERSION DANS LE CAS

GÉNÉRAL. -

Compte

tenu des considérations énon- cées dans

l’introduction,

il est intéressant de ne pas

se limiter à ce cas

particulier

des

grandes longueurs

d’onde

(ainsi

que l’on fait par ailleurs

Morgan- Kiely [17]

et

Chow-Apter [13]),

mais de

développer

une

analyse plus générale.

La méthode de calcul est

cependant identique ;

les

expressions (30), (31), (32),

non

simplifiées,

sont introduites dans les deux

équa-

tions aux limites

(25)

et

(26)

ainsi que dans les

équa-

tions du mouvement de la

paroi (21a)

et

(21b).

En supposant que les

déplacements

axiaux et radiaux

(ainsi

que les

perturbations

de vitesse et

pression

du

fluide)

sont donnés sous forme d’ondes

progressives :

le

système

des 4

équations (21a), (21b), (26)

x 2 pf

v/a

et

(25)

x p f

vla

devient un

système algébrique d’équa-

tions

linéaires

qui

peut être mis sous la forme matricielle suivante :

(9)

dans

laquelle

les

paramètres

suivants

représentent :

-

K,

le rapport des masses

respectives

de la

paroi

et du fluide :

-

q°,

les contraintes initiales normalisées :

- x, le carré du rapport de la vitesse des ondes de

pression

à la vitesse c, =

v/a

de diffusion du cisaillement dans le fluide :

expression

dans

laquelle :

Le déterminant

(41)

est

développé

en posant :

Lorsque

la viscosité de la

paroi

est

négligeable (E

et

s

réels),

Re Y est

proportionnelle

à l’inverse de la

En considérant le nombre d’onde normalisé

fi,

fonction de la vitesse de

phase

c des ondes

(cf. (28)),

cette

équation

de

dispersion

donne la relation entre

- F, la fonction de

Womersley :

La condition nécessaire et suffisante pour que

l’équation

matricielle

(36)

ait une solution non

triviale,

est que le déterminant de la matrice soit nul. Afin de réduire le nombre des termes

dépendant

de la fonction de

Womersley,

ce déterminant est

réécrit, ligne

par

ligne,

sous la forme suivante :

ligne

1 -

(ligne

3 x

fl) ; ligne

2 -

ligne 3 ; ligne

3 + 2

p/ÙX2 (ligne

1 -

(ligne 3) fl) ; ligne

4 x

fl,

soit :

vitesse de

phase

c =

w/k1

de

l’onde,

et le rapport Im

Y/Re

Y =

k,lk,

est

proportionnel

au

logarithme

du coefficient de transmission par

longueur

d’onde

Ainsi

l’expression analytique définitive,

valable

quelle

que soit la valeur

de p (dans

les limites des

hypothèses

de base du

modèle),

est obtenue :

cette vitesse de

phase (par

l’intermédiaire de la variable

Y)

et la

fréquence (par

l’intermédiaire du

paramètre

de

Womersley a).

Cette relation

implique

(10)

FIG. 3. - Courbes de dispersion des deux modes du système dans le cas de contraintes initiales nulles

(1 :

Approximation de Wor- mersley [18] : fluide visqueux dans le cas des grandes longueurs d’ondes ; 2 : Approximation d’Anliker-Maxwell [10] :

fluide.parfait)

et domaines de validité des différentes approximations.

des fonctions de Bessel dont les arguments

dépendent

de

Y,

variable

complexe :

cette

équation

transcendante

a une infinité de racines pour Y.

3.

Analyse numérique

et discussion des résultats. - 3.1 EQUATION DE DISPERSION POUR LES GRANDES LONGUEURS D’ONDE. -

Cependant,

dans le domaine

(11)

des basses

fréquences

et en dehors d’éventuelles coupures

(domaine

de

fréquence

la vitesse de

phase

des ondes devient

infinie),

les arguments de la fonction de

Womersley

sont

petits

et un

développe-

ment

polynomial

permet de donner une solution

numérique

valable dans le cas des

grandes longueurs

d’ondes.

Compte

tenu du fait que la

pulsation

angu- laire des ondes n’intervient dans les résultats

qu’à

travers le

paramètre

a, le fluide peut, dans le domaine des très hautes

fréquences (a

-->

oo),

être considéré

comme

parfait

et

l’analyse mathématique

du

problème

se

simplifie

notablement.

Cependant,

il y a

ambiguïté

dans le passage à la limite a --. oo dans

l’équation

de

dispersion

du fluide

visqueux

pour retrouver les modes du fluide

parfait (v

-->

0) :

La

figure

3 montre

qu’en effet,

dans ce passage, la limite du domaine des

grandes longueurs

d’onde est

franchie,

limite au-delà de

laquelle

la solution

numérique

donnée ici n’est

plus

valable.

Afin de confronter les conclusions déduites de ce

modèle

théorique

aux résultats

expérimentaux obtenus,

dans les conditions de fonctionnement actuel sur le

avec

En remarquant que les

propriétés rhéologiques

et

géométriques

du tuyau ainsi que la viscosité du fluide sont telles que le

paramètre

x est

grand (condi-

tion

également

satisfaite dans les

expériences in

vivo

[1] :

co - 10

rn/s, v ’" 10-2 CM2 /s, a -

1 cm,

soit x N

108

à

io,O),

les termes de

l’équation

de dis-

persion (44)

en

ry.,2/X

et

ry.,4/X

seront donc

négligés

devant

l’unité,

dans le domaine des

fréquences expé-

rimentalement étudiées

(f

100

Hz),

ce

qui

pour

oc’

fini,

revient à

prendre

L’équation

de

dispersion (46)

devient alors

banc

hydrodynamique

construit au laboratoire

[15],

nous supposerons

qu’aux fréquences considérées,

la

longueur

d’onde est

grande

devant le rayon de sorte

qu’à l’approximation

à l’ordre 5 en

fl

les relations

suivantes sont valables :

Dans ces

conditions, l’équation

de

dispersion

des

ondes,

valable

jusqu’à

l’ordre 5 en

13, s’écrit,

en posant 8 =

(X2 lx,

Cette dernière

expression

est

équivalente

à celle

trouvée par

Womersley [18]

dans le cas les

contraintes initiales sont

nulles,

mais diffère de celle

donnée,

dans le cas

général,

par Atabek et Lew

[12].

L’analyse numérique

de cette

relation,

effectuée sur

ordinateur CDC

6600,

a

permis

d’étudier l’influence des contraintes initiales sur les

propriétés

de

dispersion

et d’atténuation des deux modes de

propagation (en

se limitant ici à des valeurs réelles

de ;

et

E) :

(i)

Le mode

d’Young (repéré

par l’indice 1 par la

suite),

de vitesse de

phase

inférieure à co et dont la

polarisation, repérée

par le

déplacement

de la

membrane,

est à

prédominance

radiale.

(ii)

Le mode de Lamb

(indice 2),

de vitesse de

phase

supérieure

à co et dont la

polarisation

est à

prédominance

axiale.

Referências

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L'étude présentée dans cette partie a été réalisée pour la validation du modèle de fluage, afin de comparer ses prévisions avec les résultats des mesures de tassements et de pressions