HAL Id: jpa-00206864
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Submitted on 1 Jan 1969
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Anomalies élastiques associées aux singularités de Van Hove de la densité d’états électronique d’une bande s
étroite
S. Barišić, J. Labbé, F. Cyrot-Lackmann
To cite this version:
S. Barišić, J. Labbé, F. Cyrot-Lackmann. Anomalies élastiques associées aux singularités de Van
Hove de la densité d’états électronique d’une bande s étroite. Journal de Physique, 1969, 30 (11-12),
pp.955-965. �10.1051/jphys:019690030011-12095500�. �jpa-00206864�
ANOMALIES ÉLASTIQUES ASSOCIÉES
AUXSINGULARITÉS
DE VANHOVE
DE LADENSITÉ D’ÉTATS ÉLECTRONIQUE
D’UNE BANDE sÉTROITE (1)
Par S.
BARI0160I0106 (2), J. LABBÉ
et F.CYROT-LACKMANN,
Laboratoire de Physique des Solides
(3),
Faculté des Sciences, 91-Orsay.(Re(u
le 27 mai 1969, révisé le 27juin 1969.)
Résumé. - Nous calculons la contribution d’une bande s étroite aux modules élas-
tiques (1/2) (C112014 C12)
et(1/3) (C11
+2C12)
d’un réseaucubique simple.
Cette contribution estnégative.
Le résultat est discuté en fonction duremplissage
de la bande. Nous trouvonsune
singularité
dans la variation du module de cisaillement(1/2) (C11
-C12) lorsque
le niveaude Fermi traverse une
singularité
de Van Hove de la densité d’états.Abstract. 2014 We calculate the contribution of a narrow s band to the elastic moduli
(1/2) (C11 2014 C12)
and(1/3) (C11
+2C12)
of asimple
cubic lattice. This contribution isnegative.
The discussion of the results is
given
versus the bandoccupation.
We find asingularity
inthe variation of the shear modulus
(1/2) (C11 2014 C12)
when the Fermi level passesthrough
aVan Hove
singularity
in thedensity
of states.I. Introduction. - Les anomalies
élastiques
et l’ins-tabilit6 cristalline observ6e
[1], [2]
dans lescomposes intermétalliques supraconducteurs
du type A-15 ont pu etreexpliqu6es
par un effet dutype Jahn-Teller
sur la structure fine tres
anisotrope
de la bande d de cescomposes [3], [4], [5]. L’approximation
des liaisons fortes conduit aanalyser
la structure de la bande d dansun modele de chaines lin6aires
atomiques
denses[6].
Dans ce
mod6le,
la densite d’états comporte despics
infinis aux limites de sous-bandes.
Lorsque
le niveaude Fermi est tres voisin de l’un de ces
pics,
la bande dapporte au module de cisaillement
(1/2) (C11- C12)
unecontribution essentiellement
negative.
La valeur abso- lue de cette contribution d6croit tres vite par elevation de latemperature.
Mais a bassetemperature
elle peut etre aussigrande
que la contributionpositive
desélectrons s de conduction. Le reseau
cubique
devientalors instable.
En
fait,
la densite d’6tats r6elle nepossede
certai-nement pas des
pics
infinis. Eneffet,
ceux-ci sont dusuniquement
au caractere unidimensionnel du mod6lepropose. Cependant,
nous savons que, meme pour un reseautridimensionnel,
la densite d’6tatscomporte
n6cessairement dessingularites
de Van Hove pour des raisonstopologiques
tresgenerales
li6es a laperiodicite
du reseau
r6ciproque.
Dans le cas d’un reseau tridi-mensionnel,
ils’agit
en fait desingularites
de la d6riv6e de la densite d’6tats par rapport a1’energie.
Cessingularites
seproduisent
pour lesenergies
despoints singuliers VkE
= 0 de1’espace r6ciproque.
Dans unreseau de haute
sym6trie,
ilpeut
existerplusieurs points singuliers equivalents,
c’est-a-dire de meme6nergie
maiscorrespondant
a des vecteurs d’ondediff6rents et se d6duisant les uns des autres par des
operations
du groupeponctuel.
Bienentendu,
despoints singuliers equivalents
contribuent tous a la memesingularite
de Van Hove de la densite d’6tats. Et nousdirons
qu’une
tellesingularite
estdégénérée.
Il estalors raisonnable de penser que,
lorsque
le niveau de Fermi est tres voisin d’unesingularite
de Van Hoved6g6n6r6e,
ilpeut
en resulter une anomalieelastique
pour tous les modes de distorsion du reseau cristallin
qui,
en abaissant lasym6trie
du groupeponctuel,
16vent au moins
partiellement
ladégénérescence
decette
singularite
de Van Hove.Dans cet
article,
nous 6tudions en détail le casparti-
culier tres
simple
d’une bande s 6troite dans un reseaucubique simple.
Eneffet,
on connait dans ce cas1’expression analytique
de la transformée de Fourier de la densite d’états. Or nous savons que lessingularites
d’une fonction sont li6es au
comportement asympto- tique
de sa transformée de Fourier.Dans la section
II,
nousrappelons quelques
resultatsg6n6raux
concernant la structure d’une bande s 6troite dans un reseaucubique simple.
Nous yrappelons 6galement
la definition des modules derigidite
elas-tique.
Dans la sectionIII,
nous d6crivons 1’effet depetites
distorsions cristallines sur lessingularites
deVan Hove de la densite d’6tats
6lectroniques.
Dans lasection
IV,
nous donnons lesequations g6n6rales qui permettent
de calculer la variationd’6nergie
libre pardistorsion,
compte tenu du mouvement du niveau de Fermi. Nous y montrons6galement
comment d6ve-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019690030011-12095500
lopper
la densite d’6tats du cristal distordu enpuis-
sances des
composantes
de la distorsion. Dans la sectionV,
nous calculons le module de cisaillement(1 /2) (Cl, - C12)
et nous discutons sa variation enfonction du
remplissage
de la bande. Nous montrons que cette variationpr6sente
unesingularite
depente quand
le niveau de Fermi traverse unesingularite
deVan Hove. Dans les sections
VI,
VII etVIII,
nouscalculons le module de deformation
hydrostatique (1 )3) (Cll
+2C12),
leparametre
cristallin et1’energie
de cohesion en fonction du
remplissage
de la bande.Ces trois
grandeurs
ne font en fait intervenir que lespropri6t6s int6grales
de la densite d’6tats. Et aucunesingularite n’apparait
dans leur variationquand
leniveau de Fermi traverse une
singularite
de Van Hove.II.
Approximations
et mdthode utilises. - Nous consid6rons une bande s etroite dans un reseaucubique simple.
Nous supposons en fait cette bande assez 6troite pour que, dansl’approximation
deHartree,
nouspuis-
sions calculer sa structure en utilisant un modele de liaisons fortes. Une
approximation
usuelle dans cemodele consiste a ne conserver dans les calculs que les
int6grales
de transfert :p = (r - R.) I V(r - Rn) I y;(r - Rn’) >
entre sites
ioniques premiers
voisins. On trouve alors que la densite d’6tats6lectronique,
pour la bande s 6troite consideree en reseaucubique simple,
est latransformée de Fourier :
de la fonction
caractéristique :
ou
Jo
est la fonction de Bessel d’ordre zero[7], [8].
La
figure
1repr6sente
la densite d’6tatsn(E)
du cristalFIG. 1.
non déformé. Celle-ci est
sym6trique
parrapport
au milieu de la bande choisi commeorigine
des 6ner-gies
E. Lalargeur
de bande vaut12 p .
On sait que pour une bande sl’int6grale
detransfert P
estnegative.
Les
singularites
de VanHove,
associees au compor-tement
asymptotique de la fonction caract6ristiquef(Z), se produisent
pour lesenergies
E == =b6p
et E = +2p.
Ce sont des
singularites
g de la deriveedn
de la densite dEd’6tats par rapport a
1’energie.
Leur forme math6ma-tique
estrappel6e
dansl’appendice
A.Nous voulons calculer 1’effet d’une distorsion uni- forme infinit6simale sur la structure de bande
qui
vientd’etre d6crite. Nous savons que toute deformation uni- forme arbitraire d’un cristal
cubique peut
etre decom-posee
en troistypes
fondamentaux de distorsion : pure variation devolume,
cisaillementqui
nechange
que lesrapports
deslongueurs
des aretes de la maille 616men- taire et cisaillementqui
nechange
que lesangles
entreces aretes. Les trois modules de
rigidite elastique
cor-respondants
sontrespectivement,
dans les notationshabituelles, (1 /3) (C11, + 2C12), (1/2) (Cll - C12)
etC44.
Ces modules sontproportionnels
aux d6riv6essecondes de la variation
d’energie
libre dans les distor- sions consid6r6es.La contribution
principale
aux deuxpremiers
mo-dules vient de la variation des
integrals
detransfert P
entre sites
ioniques premiers
voisins. Aucontraire,
dansle cas
particulier envisage ici,
d’une bande s 6troiteen reseau
cubique simple,
une modification des seulsangles
de la maille 616mentaire nechange
pas lesint6grales P.
Et la contribution dominante au module de cisaillementC44
vient desint6grales
de transfertentre sites
ioniques
seconds voisins. Donc pour cal- culerC44,
il faut connaitre la contribution de cesdernieres
int6grales
a la densite d’6tats6lectronique.
En
fait,
dans cetarticle,
nous nous limitons au calculdes deux
premiers
modules.III. Structure de bande du cristal distordu. - Consi- d6rons une
petite
distorsion cristalline danslaquelle
les
longueurs
des trois aretes de la maille616mentaire,
initialement
cubique,
deviennenta(1
+ei),
aveci =
1, 2,
3.Appelons Pi
=p (1
+~i)
les valeurslégè-
rement differentes que
prend l’int6grale
detransfert P
suivant ces trois aretes. Chacune des
petites
quan- tit6s ~i est une fonction de la distorsion correspon- dante ei etpeut
etred6velopp6e
au second ordre sousla forme ~i = ClI Ei +
OC2 ef. t
Lesparamètres
a1 et oc2peuvent
etre consid6r6s comme despotentiels
de d6for-mation en fonction
desquels
nous discuterons nosrésultats. Ils ne
dependent
pas de l’indice i a cause de lasym6trie cubique
du cristal non distordu.La densite d’6tats du cristal distordu est la trans-
form6e de Fourier de la nouvelle fonction carac-
t6ristique [7] :
L’effet de la distorsion sur les
singularites
de VanHove
peut
alors etre deduit ducomportement asympto- tique
de la fonctionf(Y¡)(Z).
Nous montrons dans1’ap- pendice
B que chacune des deuxsingularites
seprodui-
sant aux
énergies :I:: 2p
enphase cubique
sedecompose
en trois
singularites
auxenergies
tresvoisines + y, P,
±
Y2 P
et +Y3 P,
avec yl =2(1
-~1 + "1)2 + "1)3)’
Y2 ==
2 (1 + ~1 -"1)2 + -~3)
et y3 =-2 (1 + ~1 +
~2~3).
Au
contraire,
les deuxsingularites qui
seproduisent
aux
energies ± 6p
enphase cubique
ne sont pasdecomposees
par ladistorsion,
mais seulementlégè-
rement
d6plac6es
en6nergie
vers les nouvellesposi- tions yo P,
avec :Le cas le
plus general
est celui d’une distorsionorthorhombique,
ou les composantes ei sont toutes les trois différentes. Lafigure
2 montre 1’effetqui
en r6sulteFiG. 2.
pour la densite d’etats. Dans le cas
particulier
d’unedistorsion
t6tragonale,
ou deux descomposantes
e;sont
6gales,
les levees dedégénérescence
ne sont quepartielles ( fig. 3). Enfin,
pour une distorsion purementFIG. 3.
hydrostatique,
ou les trois composantes E2 sont6gales,
il
n’y
aplus
de levee dedégénérescence
mais seulementune
petite
variation de lalargeur
de bande( fig. 4).
11 est clair que dans tous les cas il doit y avoir un
petit deplacement
du niveau de Fermi et unepetite
variation de
1’energie
libre. End6veloppant
cettevariation au second ordre dans les composantes Ei de la
distorsion,
nous pouvons calculer dans notremodele les deux modules
élastiques (1 /2) (C,l - C12)
et
(1/3) (C_
+2C12).
IV. Calcul de
l’énergie
de distorsion. - Au zeroabsolu,
la variationd’6nergie
libre par distorsion s’ecrit :ou n(~)
(E)
est la densité d’6tatsélectronique
du cristaldistordu. La relation entre les
positions E(~)
etEF
duniveau de Fermi dans le cristal distordu et non distordu s’obtient en 6crivant la conservation du nombre d’61ec-
trons dans la bande. Soit :
Nous ne connaissons en fait la densite d’6tats dans
notre modele que comme la transformée de Fourier de la fonction
caractéristique. Ainsi,
en introduisant les variables réduites X= p B-1 E
et Y== I p Z,
nous avons :
avec :
La difficult6 du calcul vient de ce que le
d6velop-
pement
def(~) (Y)
enpuissances
desdistorsions diverge
pour les valeurs absolues infinimentgrandes
de Y. La raison
physique
en est que la densite d’6tatsn(-fl)(E)
n’est pasd6veloppable
enpuissances
des dis-torsions ei
pour lesenergies
voisines dessingularites
deVan Hove. Pour surmonter cette
difficult6,
nous intro-duirons deux coupures arbitraires
sym6triques Y c
et-
Yc
dans le domained’int6gration
sur Y. Nous choi-sirons la valeur de
Y c
assezgrande
pourpouvoir
utiliser la forme
asymptotique f)(~)As(Y)
de la fonctioncaractéristique pour ) Y > Yc’
Nous écrirons ainsi :avec :
L’expression analytique
def As(Y)
est donn6e enappendice
B.L’expression (3 b)
peut etreint6gr6e
directementsans avoir a
d6velopper
auparavantf£)(Y)
dans lesdistorsions si. En
integrant
parparties,
nous trouvons :avec :
Au
contraire,
pour calculerl’int6grale (3 a),
nouspouvons
développer f(~) (Y)
dans les distorsions Ei’ Eneffet,
pour obtenir les constantes61astiques,
nous n’avonsbesoin de considerer que des
distorsions
infinitési- males.Donc,
la valeur deY,
6tantgrande
maisfinie,
le
d6veloppement
en Ei convergepour Y Y,.
Bien
entendu,
la coupurearbitraire + Y,
doit s’61i- miner du resultat final de nos calculs.V. Module de cisaillement C =
( 1 /2 ) ( C11- G’12 )
- Consid6rons par
exemple
la distorsion infinitésimaletétragonale
de composantes el = E et S2 = E3 = -E/2.
Dans
1’appendice C,
nous montrons apartir
des6qua-
tions
(1)
et(2)
que la variationd’energie
libre ausecond ordre en e s’ecrit :
ou
XF
est1’6nergie
de Fermi en variables reduites.Pour calculer le module de cisaillement
C,
il suffitdonc de
d6velopper
le second membre de1’equation (5)
au second ordre en E.
Nous
exprimons
les densit6s d’6tats comme les trans-formées de Fourier de leurs fonctions
caractéristiques f(~)(Y)
etf (Y).
Nous effectuons d’abordl’intégration
sur la variable X. En tenant
compte
de la conservationdu nombre total d’états dans la bande et de la
sym6trie
de la densite d’états
(appendice D),
nous obtenons :Le
d6veloppement de f ~(Y)
dans la distorsion e estdivergent
pour les valeurs absolues infinimentgrandes
de Y. Nous devons donc
appliquer
la m6thodeexpos6e
au
paragraphe IV,
c’est-a-dire introduire dans l’int6-gration
sur Y deux coupuresarbitraires ± Y,,
avecY, grand
maisfini,
etremplacer
les fonctions caract6-ristiques
par leurs formesasymptotiques pour I Y > Vc-
Nous poserons ainsi :
La contribution
régulière G’R
s’obtient end6veloppant
la fonction a
int6grer
enpuissances
de la distorsion E.Elle
s’exprime
au moyen d’uneint6grale
sur Yqui
nepeut
etre calcul6e quenumeriquement :
Au
contraire,
la contributionsingulière Cs
s’obtient eneffectuant
1’integration
sur Y avant ded6velopper
enpuissances
de la distorsion c. Sonexpression depend
en fait tres
critiquement
de laposition XF
du niveaude Fermi dans la bande :
1) Quand X,
est loin de toutesingularite
de VanHove de la densite
d’états,
la contributionG’s
est enfait d’autant
plus petite
que la coupureY,,
a 6t6 choisieplus grande.
Dans la limiteYc >> 1 et XF :I:: 2 1 Y, >
nous obtenons le
d6veloppement (appendice E) :
Donc, quand XF
est loin de toutesingularite
deVan
Hove,
le module de cisaillement C est d’autantplus
voisin de sa contributionrégulière C,
que lacoupure
Y,
a ete choisieplus grande.
Et ilpeut
etre calculenumeriquement
apartir
de1’expression (8).
L’équation (9) permet
de calculer le terme correctifCs
pour toute valeur de
Yc.
2) Quand
est voisin de l’une dessingularites
deVan Hove y == rb 2 de la densite
d’états,
nous trou-vons que
Cs
admet une contributionind6pendante
de
Y,
dont la d6riv6e par rapport aXF pr6sente
unesingularite
aupoint XF
= y(appendice E).
On doity
ajouter
une contribution enYc 112, qui
estplus grande,
mais dont la d6riv6e par
rapport
aXF
nepr6sente
pasde
singularite.
Cette derni6re contribution n’est autre que le terme correctifqu’il
fautajouter
a lapartie r6guli6re C,
calcul6e par1’6quation (8)
pour une valeur donn6e deY,.
Nous obtenons ainsi :Nous voyons
qu’aux singularites
de la densite d’6tatscorrespondent
dessingularites analogues
dans la varia- tion deCs
avec laposition XF
du niveau de Fermi.Au
contraire,
la contributionr6guli6re C,
nedepend
pas
beaucoup
de la structure d6taill6e de la densited’états,
etpeut
donc etre tresgrossièrement
estimeea 1’aide des
premiers
moments de celle-ci. Nous obte-nons ainsi dans
l’appendice
F1’expression approch6e :
v2
valable tant que
XF
n’est pastrop
voisin deslimites ±
6 de la bande.Le
signe
deC, dépend en principe
des coefficients (Xlet cx,
qui
determinent la variation del’int6grale
detransfert P respectivement
aupremier
et au secondordre dans la distorsion s. Mais en fait notre calcul uti- lise
F approximation
des liaisons fortesqui
n’est valable que dans la limite des faibles recouvrements entre orbitales voisines. Or nous savons que dans cette limitenous pouvons écrire
approximativement
a1, aqet a2 -
(1/2) a2 q2, oii q
est le coefficient de Slaterqui r6gle
lecomportement asymptotique exponentiel
en e-qr de la
partie
radiale des fonctions d’onde ato-miques.
Eneffet,
pour une orbitaleatomique
suffi-samment
localis6e,
lecomportement asymptotique
en e-qr est valable
d6jh
assezpres
de l’ion central.De sorte que les orbitales
atomiques
et03C8+1
ne serecouvrent d’une
façon appreciable
que dans unepetite r6gion,
situ6e au milieu de l’intervalle entre les sites n et n+ 1,
ou elles d6croissentdeja exponentiel-
lement. Dans cette
limite,
onpeut
considerer quel’int6grale V. >
est enpremiere approximation proportionnelle
a e-aq ou a est la dis-FIG. 5.
tance entre les sites n et n + 1. Les
expressions
indi-qu6es
pour oc, et OC2 en resultent imm6diatement. Noustrouvons alors que
CR
estnegatif.
D’autre
part,
il est facile de voir que la contributionrégulière CR
estplus grande
en valeur absolue que la contributionsinguli6re CS,
et ceci en fait pour toutes lespositions
du niveau de Fermi. 11 semblerait donc que 1’existence d’une bande s 6troitepartiellement occup6e
tende a rendre instable un reseaucubique simple.
La
figure
5repr6sente
la variation du module de cisaillement C avec laposition XF
du niveau de Fermi dans la bande. Bienentendu,
C est une fonctionpaire
deXF.
VI. Module de d6formation
hydrostatique K
=(1)3)(C_ + 2Cl2)-
- Considérons une distorsionhydrostatique
infinit6simale E1 == E2 == E3 == E. La densite d’6tats6lectronique
devient :avec , - CllE +
Cl2E2.
Unsimple changement
devariables montre que :
Nous voyons donc que la loi de transformation de la densite d’etats consiste en une double
affinite :
uneaffinité de
rapport
1+ ’1)
dans lesenergies
et uneaffinité de
rapport (1 + ’1)) -1
dans les densit6s d’états.Nous avons vu au
paragraphe
V que dans1’approxi-
mation des liaisons fortes le coefficient ocl doit etre
n6gatif.
Ainsi parexemple
1’effet d’unepetite
compres- sion du cristal(s 0)
estd’augmenter
un peu le recouvrement entre orbitales voisines(~)
>0).
Il enr6sulte une
petite augmentation
de lalargeur
de bandedans le
rapport
1 + ’1). La conservation du nombre total d’6tats dans la bandeimplique
alors que les valeurs de la densite d’6tats soient diminu6es dans lerapport (1
+’1))-1.
C’est cephénomène qu’exprime
laloi de transformation
(16).
La relation
(16) permet,
par unsimple changement
de
variables,
de mettre lesequations (1)
et(2)
sousla forme :
L’equation (18)
montre queEF a(1
+~)-1
=EF,
et nous obtenons
immediatement,
pour la variationd’énergie libre, 1’expression :
Par
definition,
le module de deformationhydro- statique
Kapparait
dans led6veloppement
de 8F ausecond ordre dans la distorsion e :
En identifiant les
expressions (19)
et(20)
a 1’aidede la
relation ,
= Cll E +Cl2 E2,
nous trouvons :La relation
(21)
montre que le module K est unefonction continue de la
position E,
du niveau de Fermi dans la bande. Et il en est de meme de sa deri- veedK/dE,
=(2/9) oc2 EF n(EF) qui
reste continuememe
lorsque EF
se trouve sur l’une dessingularites
de Van Hove de la densite d’6tats. La raison
physique
en est que, contrairement a un
cisaillement,
une distor-sion
hydrostatique
n’abaisse pas lasym6trie
du cristalet donc ne 16ve pas la
dégénérescence
dessingularites
de Van Hove
(fig. 4).
Comme le module K
depend
peu de la structured6taill6e de la densite
d’états,
nous pouvons 1’estimergrossi6rement
apartir
despremiers
moments de celle-ci.Nous obtenons ainsi
1’expression approch6e (appen-
dice
G) :
Nous avons vu au
paragraphe
V que dans1’approxi-
mation des liaisons fortes le coefficient a2 devait etre
positif.
La contribution de la bande s au module de deformationhydrostatique
K est doncnegative
et tendelle aussi a rendre instable un reseau
cubique simple.
Toutefois la valeur trouv6e ici
pour K
est inf6rieurea celle trouv6e au
paragraphe
V pour le module de cisaillement C.Ainsi,
avec a1= et a2 =(1/2)
a2q2,
les
equations (14)
et(22)
nous donnent lerapport
C = 3K. Nous pouvons meme faire une estimation d’ordre degrandeur. Avec,
parexemple,
unelargeur
de bande
12 1 p = 6 eV,
unparametre
cristallina = 4
A,
un coefficient deSlater q
= 2A-1,
et pourune bande a demi
pleine (X,
=0),
nous trouvonsK -- - 3 eV par atome. Or nous savons que dans les m6taux usuels l’ordre de
grandeur
des constantesé1astiques
est de 10 a 20 eV par atome. Nous pouvons .donc considerer que la contribution d’une bande s 6troite au module de deformationhydrostatique
K estinf6rieure aux autres contributions
qui peuvent
exister dans le cristal par environ un ordre degrandeur.
Laraison
physique
de lapetitesse
de notre resultatpour K
est que la variation
d’6nergie 6lectronique produite
par1’elargissement
de la bande est presque tout enti6recontenue dans le terme du
premier
ordre dans la distorsion e. C’est cette remarque que nous allons maintenantexploiter
pour discuter la variation duparametre
cristallin en fonction duremplissage
de labande.
VII. Variations du
param6tre
cristallin. - Les conclusions duparagraphe precedent
montrent que le module de deformationhydrostatique provient
presque exclusivement des contributions du reseau autres que celles de la bande s 6troite consideree. Nous
d6signerons
parKo
1’ensemble de ces contributions.Au
contraire,
la bande s 6troiteapporte
une contri- bution b nonn6gligeable
au coefficient du terme dupremier
ordre dans la variationd’énergie
libreproduite
par une distorsion
hydrostatique
El = E2 = E3 = s.Cette contribution b vient
s’ajouter
a1’ensemble bo
detoutes les autres contributions a ce meme coefficient.
La variation
d’energie
libre peut donc s’ecrire :La stabilite du cristal
exige
bien entendu que le coefficient du terme dupremier
ordre soit nul. Et la condition b +bo
= 0peut
etre consideree comme uneequation
d’6tat dusysteme.
Nous nous proposons de calculer la variation a - ao du
parametre
cristallinqui
r6sulte d’undeplacement EF - EF
du niveau de Fermi dans la bande. Le coeffi- cient bdepend
deEF
et de a par1’equation (21)
avecal N - aq. Mais le
coefficient bo
n’a aucune raison ded6pendre beaucoup
deE,
et est donc essentiellementune fonction de a. Nous ferons ici
I’hypoth6se
que,meme pour un
grand deplacement
du niveau deFermi,
la variation du
parametre
cristallin reste assezpetite
pour que la difference
bo(a)
-bo(ao) puisse
6tre d6ve-loppee
enpuissances
de a - ao. Ainsi la relation ther-modynamique 3 3K
Y q()
o = aab° - b
Oa opermet
P d’ecrireau
premier
ordre en a - ao :La relation entre a et
EF peut
etre déduite des conditionsd’équilibre
pour les états(a, EF)
et(ao, EF) : bo(ao)
+b(ao, EF) - bo(a)
+b(a, EF) -
0.(25)
En utilisant les
equations (24), (25)
et(21),
avecCll = - aq, nous obtenons Ie resultat :
En
exprimant l’int6grale
apartir
despremiers
moments de la densite d’6tats et en prenant pour do
et
EO F
les valeursqui correspondent
au cas d’une bande(3)
Cette relation s’obtient apartir
dud6veloppement
de la contribution du reseau a la variation
d’énergie
libre
8F°
=3 bo Aa
+9 K° ( /),.a ) 2 Nous avons en effet
libre
03B4Fo
=3bo
a 2
2
Ko a Nous avons en effet9
K°
=a 2 (8FO) = a 3 b° , > qui
donne bien la relation
a2 c9a2 ~a (
a
cherchée.
juste
vide(EF = - 6 ) p [),
nous obtenons1’expres- sion grossiere :
Ce resultat
s’explique
ais6ment. Eneffet,
dansl’ approximation
des liaisonsfortes,
une diminution duparametre
cristallincorrespond
a un61argissement
dela bande 6troite. Donc nous voyons que,
quand
onremplit progressivement
la bande initialementvide,
celle-ci a tendance a
s’61argir
un peu pour gagner de1’energie
et rendre ainsi le cristalplus
stable. L’effet obtenu est leplus grand quand
la bande est a demipleine.
Et il en est de meme pour deuxpositions
duniveau de Fermi
sym6triques
parrapport
au milieu de la bande. Enprenant
parexemple
les valeursnum6riques
duparagraphe VI,
nous trouvons l’ordrede
grandeur a N ao(l -
5 X10-2)
pour une bande a demipleine.
Enfait,
lacomparaison
du resultat(27)
aux variations du volume
atomique
observ6es d’un element a 1’autre danschaque
s6rie de transition(9)
n’a de sens que si on peut admettre que les para- m6tres
q, P
etKo
ne varientpratiquement
pas a 1’inte- rieur d’une s6rie de transition.VIII.
Énergie
de cohesion. - Nous venons de voir que,lorsqu’on remplit progressivement
labande,
ellea tendance a
s’elargir.
Cet61argissement
faitapparaitre
un terme correctif dans le calcul de
1’6nergie
de cohe-sion. Nous allons maintenant estimer ce terme.
L’6nergie
de cohesionE, depend
duparametre
cristallin a par 1’intermediaire de
l’int6grale
de trans-fert P (a)
ri- pxw
11 est facile de verifier que pour un
remplissage
donne1’elargissement
de la bande n’entraine aucune modi- fication de1’6nergie
de Fermi reduiteXF.
D’autrepart, appelons
ao la valeur duparametre
cristallin dans lecas ou la bande s 6troite est
juste
vide.D’apres 1’6qua-
tion
(26),
et avec cxl = - aq, nous avons :L’equation (28)
donne alors :ou
E°
est1’energie
de cohesion calcul6e sans tenircompte de
l’ élargissement
de la bande :Nous voyons que le terme correctif dans
1’equation (30)
est essentiellement
positif.
Ce resultat étaitpr6visible puisque l’élargissement
de la bande conduit a ungain
de stabilite. En
prenant
parexemple
les valeursnum6riques pr6c6demment utilisées,
nous trouvons unfacteur de renforcement
6gal
a environ3/2.
L’effet6tudi6 dans ce
paragraphe
peut donc ne pas etren6gligeable.
IX. Conclusion. - Nos calculs montrent
qu’une
bande s
6troite, partiellement occupée, apporte
une contributionnegative
aux modulesélastiques :
(1 /2) (C11
--C12)
et(1/3) (Gn + 2C12)
d’un reseau
cubique simple.
Cette contribution est laplus grande
en valeur absoluequand
la bande est àdemi
pleine. Toutefois,
elle semble nepouvoir
etre d’unordre de
grandeur comparable
a celuig6n6ralement
observe dans les m6taux que pour le module de cisail- lement
(1 /2) (Cl, - C12) .
Notre 6tude de 1’influence du
remplissage
de la bandemontre que seul le module de cisaillement
pr6sente
unfort
comportement singulier quand
le niveau de Fermitraverse l’une des
singularites
de VanHove Jr 2p
dela densite d’6tats. Ce comportement
singulier
est d6ter-min6 essentiellement par le
comportement
asympto-tique
de la transformée de Fourier de la densite d’6tats.I1 a pour
origine physique
la levee dedégénérescence
des
singularites
de VanHove + 203B2
par un cisaillement.Au
contraire,
il suffit de connaitre lespremiers
moments de la densite d’états pour obtenir une bonne estimation de l’influence du
remplissage
sur le modulede deformation
hydrostatique,
leparametre
cristallinet
1’energie
de cohesion.Enfin,
ilparait probable
que latemperature
n’ad’effet
appreciable
que sur le module decisaillement,
et seulement
lorsque
le niveau de Fermi est tres voisin d’une des deuxsingularites
de VanHove rb 2p
de ladensite d’etats. En
effet,
une elevation detemperature
provoque un 6talement de la distribution de Fermi- Dirac
qui
diminue legain d’6nergie
resultant de la levee dedégénérescence
dessingularites
de Van Hove.Les auteurs tiennent a
exprimer
leurprofonde grati-
tude au Professeur
J.
Friedel pour de tres fructueuses discussions.Appendice
A. - Dans la limite des tresgrandes
valeurs absolues de la variable r6duite Y
= p Z,
lafonction
caractéristique f(Z)
=J3 0 (2pZ),
pour le cristal nondistordu,
a pourexpression asymptotique :
+
3 sgn Y . sin 2Y - cos 6Y
+sgn Y. sin 6Y I (A .1 )
ou sgn Y
d6signe
lesigne
de Y.La transformée de Fourier de cette
expression
contient une contribution finie
[10] qui
s’écrit :ou
X = I p 1 -1 E
est1’6nergie
en variable r6duite.Les
positions
et les formesmath6matiques
des sin-gularit6s
de Van Hove de la densite d’6tats du cristalnon distordu
apparaissent
dans1’expression (A. 2).
Appendice
B. - Dans la limite des tresgrandes
valeurs absolues de la variable r6duite Y
= 03B2 Z,
lafonction
caractéristique :
pour le cristal
distordu,
a pourexpression
asymp-totique :
ou sgn Y
d6signe
lesigne
de Y.La transformée de Fourier de cette
expression
contient une contribution finie
[10] qui
s’6crit :I
où X
= I P 1-1 E
est1’6nerg’e
en variable r6duite.Les
positions
et les formesmath6matiques
des sin-gularit6s
de Van Hove du cristal distorduapparaissent
dans
1’expression (B. 2).
Appendice
C. - Dans lecisaillement,
ledép1acement
du bas de bande est
quadratique
en e :D’autre part,
dans l’intervalled’6nergie (yo ( p [ , 6 ( p ( ) ,
le terme
preponderant
de la differencen(~) (E)
-n(E)
est en
VE quel
que soit lesigne
de CX2’ Parconsequent,
l’int6grale :
est de l’ ordre de E3 et peut etre
negligee
dans le calcul du module de cisaillement. Ainsi nous trouvons :Un raisonnement
analogue,
concernant la limite inf6rieure- yo ] p ) I
dans1’equation (2),
nous permetd’ecrire :
En 61iminant
(E(~)f
-EF) n(YJ)(EF)
entre les6qua-
tions
(C.1)
et(C.2),
et enpassant
aux variablesr6duites,
nous obtenons1’6quation (5).
Appendice
D. -Apres
avoir introduit1’6quation (3)
dans
1’6quation (5),
nousinterchangeons
l’ordre d’inte-gration.
Eneffet, 1’integrale
double est absolumentconvergente. Ceci nous donne :
Le nombre total d’états dans la bande est conserve dans la deformation :
N6gligeant,
comme c’estexplique
dansl’appen-
dice
C,
ledeplacement
des extrémités de labande,
introduisant
1’equation (3)
dans1’equation (D.2),
etintegrant
d’abord parrapport
a la variableX,
noustrouvons :
Ici,
nous nous sommes servis de laparite
de la fonc- tioncaracteristique : f(YJ)(Y) == f{YJ)(- Y). L’equa-
tion
(D. 3)
61imine le termeimpair
de1’6quation (D .1),
et le module de
cisaillement, 1’6quation (6),
est bienune fonction
paire
deXF.
Appendice
E. - En introduisant dans1’6quation (6)
les formes
asymptotiques (A .1 )
et(B .1 )
des fonctionscaractéristiques,
nous obtenons1’expression
de lacontribution
singulière :
En
integrant
parparties,
nous trouvons :ou les fonctions F«a ont
d6jh
ete définies par1’equa-
tion
(4 a).
Quand X
est loin dessingularites rb
Y, nous pouvons, dans la limite t== I X ± Y I Y ) l,
utiliser ledéveloppement :
La reduction des termes de meme ordre dans
1’6qua-
tion
(E. 2)
nous donne alors :Le
d6veloppement
dans la distorsion e du second membre de1’6quation (E .1 )
fait intervenir les d6riv6es secondes :Dans un cisaillement
tetragonal,
nous avons :L’expression (9)
de la contributionsinguli6re C,
r6sulte alors imm6diatement des
equations (E.1)
et(E. 5).
Quand
X est tres voisin de l’une dessingularités +
y,nous pouvons, dans la
limite I t I
=I X ± y I Y,, 1,
utiliser le
développement :
Ainsi par
exemple, pour I X - y I Y, 1,
lacontribution des termes
en I X - y I Y,
dans1’6qua-
tion
(E. 2)
admet und6veloppement
du type(E. 6).
Par contre, la contribution des termes
en ( X
+y lYe peut
encore etreexprim6e
par und6veloppement
dutype (E. 4).
Nous obtenons de cette mani6re :La d6riv6e seconde dans la distorsion e admet alors le
développement :
L’expression (10)
en r6sulte immédiatement.Un
d6veloppement analogue pour X
+y Yc
1conduit a
1’ expression (11).
Enfin,
lessingularit6s ±
y situ6es aux extrémités de la bande(y
==6)
ne sont pasd6compos6es
par la distorsion et ne sontd6plac6es qu’au
second ordre dans le cisaillement s. Nous avons dans ce casdy
= 0.de En
prenant
les termes suivants dans led6veloppe-
ment
(E. 8),
nousobtenons, pour I X - y Yc 1 :
L’expression (12)
en r6sulte imm6diatement. Un d6ve-loppement analogue pour X
+Y Yc
1 conduità
1’expression (13).
Appendice
F. - Lesapproximations
successives de la densite d’étatspeuvent
s’obtenir enajoutant
uneexpression analytique
a ses moments successifs. Lecomportement singulier
de la densite d’6tats est lieaux moments d’ordre élevé. Par
consequent,
les mo-ments de bas ordre suffiront pour la determination de la
partie régulière
de la densite d’états.Ici nous nous contentons d’une
approximation
gros- si6re enajoutant
unegaussienne
aux deuxpremiers
moments :
Le second moment de la densite d’6tats n(1¡)
(E)
est :Dans un
cisaillement,
ceci nous donne :Ici,
(1.2 =6p2
est le second moment de la densite d’6tats du cristal non déformé. Introduisant les6qua-
tions
(F .1 )
et(F.3)
dans1’equation (5)
etd6velop-
pant nlr)
en E,apr6s 1’integration
nous trouvons1’6quation (14).
Le meme r6sultat
peut
etre obtenu en remarquant quen(n)R
ob6it a la loi de double affinité :Appendice
G. - Nousr6p6tons
leprocédé
del’appendice
F dans le calcul de lapartie r6guli6re
dumodule K en introduisant la densite d’6tats
(F.I),
avec, =
0,
dans1’6quation (21).
Uneintegration simple
nous donne alors :Ceci nous donne les resultats
(22), (27)
et(31).
Il est
peut-etre
intéressant de noter ici quen(~)R (E) obeit,
dans lacompression hydrostatique,
à la mêmeloi de double
affinite, 1’equation (16),
que la densite d’états exacte. Eneffet, l’équation (F. 2)
nous donne03BC)
-2 (1
+~)2.
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