HAL Id: jpa-00207019
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Submitted on 1 Jan 1971
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Double irradiation des molécules de bromure de méthyle et de protoxyde d’azote par rayonnements infrarouge et
hertzien
J. Lemaire, J. Houriez, J. Thibault, Benoît Maillard
To cite this version:
J. Lemaire, J. Houriez, J. Thibault, Benoît Maillard. Double irradiation des molécules de bromure de
méthyle et de protoxyde d’azote par rayonnements infrarouge et hertzien. Journal de Physique, 1971,
32 (1), pp.35-40. �10.1051/jphys:0197100320103500�. �jpa-00207019�
DOUBLE IRRADIATION DES MOLÉCULES
DE BROMURE DE MÉTHYLE ET DE PROTOXYDE D’AZOTE
PAR RAYONNEMENTS INFRAROUGE ET HERTZIEN
J.
LEMAIRE,
J.HOURIEZ,
J. THIBAULT et B. MAILLARD Faculté desSciences, Département
dePhysique,
Laboratoire de
Spectroscopie Hertzienne,
B. P.36,
59-Lille(Reçu
le 21 mars1970,
révisé le 2 octobre1970)
Résumé. - Les auteurs relatent les observations portant sur les modifications d’intensité des transitions de rotation des molécules de CH3Br et de N2O lorsque celles-ci sont soumises à un rayonnement laser. La fréquence de rayonnement infrarouge est choisie égale à la fréquence d’une
transition de vibration du gaz étudié. Ils décrivent deux types différents de phénomènes, tant sur
le N2O que sur le CH3Br ; ils les attribuent respectivement à un effet global et à un effet sélectif ;
une tentative d’interprétation est proposée.
Abstract. - The authors describe their observations about the modifications of the intensity
of the rotational transitions of CH3Br and N2O when these molecules are submitted to laser irra- diation. The frequency of the infrared radiation is chosen equal to the frequency of a rotation vibration transition of the studied gas. They describe two different types of phenomena as well
on N2O as on CH3Br. They attribute them respectively to a global effect and to a selective effect, and propose a tentative interpretation of the observed phenomena.
Introduction. - Dans les études de double réso-
nance
infrarouge
micro-onde[1] [2],
la source de rayonnementinfrarouge
est constituée par un laserpuissant,
dont lesfréquences
d’émission forment unesuite
pratiquement
discrète.Aussi,
cesfréquences
depompe et les
fréquences
de résonance du gaz étudiéne sont
généralement
pas enparfaite
coïncidence. Les raies d’émission laser etd’absorption
du gazpossè-
dent un domaine de recouvrement
plus
ou moinsimportant
que les mesuresinfrarouges,
tropimpré-
cisesjusqu’alors,
ne permettent pas d’évaluer. Avantd’essayer d’interpréter
lesphénomènes
observéspré-
cédemment sur la molécule deCH3Br [2],
nous avons, dans unepremière expérience, simplifié
leproblème
en nous assurant cette coïncidence par l’étude des transitions micro-ondes de la molécule de
N20 (sonde)
soumise au
rayonnement infrarouge
du laser àN20 (pompe).
L’appareillage
utiliséprécédemment [2]
a étélégè-
rement modifié
(Fig. 1).
Pour connaîtrel’absorption
du rayonnement laser par le gaz, le monochromateur suivi de son détecteur est maintenant
placé
à la sortie de la cellule. Une détection basée sur destechniques d’échantillonnage
permet en outre l’observation dessignaux
en forme vraie. Lafréquence
micro-ondecorrespond
au maximumd’absorption
du gaz, lapuissance
de pompe est moduléemécaniquement
partout ou rien à la
fréquence
de 75 Hz et l’échantillon- nage se fait sur lessignaux
de sonde contenus dansun
cycle complet
de 0 àT,
alors que la pompe estappliquée
entre les instants 0 et environT/2.
FiG. 1. - Schéma de l’appareillage
Cette
technique
ne fait doncapparaître
que les modificationsapportées
par la pompe ausignal
desonde.
Etude de la molécule de
N2O. 2013
La molécule deN20
estlinéaire ;
nous avons observé son spectre de rotation à l’aide d’unspectromètre
hertzienclassique
de type vidéo. Parmi les transitions J = 2 -> J =
3,
nous avons mesuré une raie intense à 75
369,25
MHz,qui correspond
à l’état fondamental de vibration[3] ;
deux autres transitions
correspondant
à l’état de vibra- tiondégénéré v2
ont étépointées
à 75399,26
MHzet à 75
541,70
MHz.Enfin,
destechniques
d’échantil-lonnage
ontpermis
l’observation de deux dernières transitions defréquence
75532,47
MHz et75
053,40
MHz Quicorrespondent respectivement
aux états excités de vibration 2 v2 et vi.
Notre étude en double irradiation s’est limitée à
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197100320103500
36
FIG. 2. - Transitions de pompe et de sonde pour la molécule de N20.
l’observation de la variation
d’absorption qui
corres-pond
à la transition J = 2 --> 3 de l’état fondamental.La sensibilité insuffisante de notre
appareillage
nenous a pas encore
permis
d’observer dessignaux
surd’autres
fréquences
de sonde.La
figure
2représente
lespositions
relatives des transitions de pompe et de sonde.L’ensemble des
enregistrements
desfigures 3a, 3b,
3c,
montre l’évolution dusignal
en fonction de lapression,
mesurée sommairement à l’aide d’unejauge
de Pirani. Il est
possible
d’en tirer les remarques sui- vantes :- A forte
pression (1,2 torr) :
lesignal
a une formesensiblement
exponentielle qui
croît de 0 àT j2
etdécroît de
T j2
à T.FIG. 3. - a, b, c. Evolution du signal pour la molécule de N20 en fonction de la pression.
* La constante de temps de cette
exponentielle
varie dans le même sens que lapression.
*
L’amplitude
dessignaux
croît avec lespuissances infrarouge
et hertzienne et avec lapression.
- A faible
pression (0,4 torr) :
lesignal
exponen-tiel, qui
a fortementdiminué,
est maintenantprécédé
d’un
signal plus rapide,
designe opposé
dontl’impor-
tance relative croît
lorsque
lapression
diminue.-
Enfin,
lessignaux
obtenus sur cette raie nedépen-
dent pas àpremière
vue de la transition laser utilisée(branche
P ou R pour 6 J36).
Etude de la molécule de
CH3Br. -
A la suite deces
expériences,
nous avonsrepris
les études concer- nant la molécule deCH3Br (de
l’ordre de10-2 torr)
en cherchant d’abord à déterminer la meilleure coïn- cidence
possible
entre lesfréquences d’absorption
dece gaz et les raies d’émission du laser à
CO2.
Nousavons donc tracé pour ces différentes raies les courbes
d’absorption
du gaz en fonction de lapression.
Nosmesures portent sur les transitions d’émission 00° 1-10° 0 les
plus
intenses de la brancheP(P8... P4o).
Les résultatsrécapitulés ci-après
ont été effectués en mesurant lapression
nécessaire àl’absorption,
par le gaz de la cel-lule,
de 50%
de lapuissance
incidente.Notons que pour les transitions
Plo
etP38, l’absorp-
tion est mesurable à très faiblepression (de
l’ordre de10-2 torr)
alors que cetteabsorption
ne devient obser- vablequ’à partir
de0,1
torr pour la transitionP28
et à
partir
d’unepression
encoreplus
élevée pour les autres transitions. On peut donc penser que pour les raiesPlo
etP38,
la coïncidence est relativement bonne.Par
extrapolation
des donnéesinfrarouges
utilisées[4],
nous pouvons formuler
l’hypothèse
des coïncidences de l’émissionPio
de la transition 000 1-10 °0 duCO2
avec
l’absorption
J =7,
K = 0 de la branchePp
de la
bande v6
duCH3Br
et, de l’émissionP38
avec laraie J =
13,
K = 3 de la même branche. Nous avons doncrepris
lesexpériences
en utilisant la raie d’émis- sionP10 plus puissante
que laP3 g.
Le spectre
hertzien, déjà partiellement
connu[5], [6], [7] , [8],
est actuellement étudié au Laboratoire où de nombreuses transitions J = 3 --> J = 4 ont été mesurées et identifiées. Ces transitionscorrespondent
à la molécule dans son état fondamental et dans les états vibrationnels
excités V3
et v6 dont les centres de bande se situentrespectivement
vers 610 et 954cm-1.
La détection est réalisée en utilisant soit une techni- que
d’échantillonnage,
comme dans le cas deN20,
soit une détection
synchrone
à lafréquence
de modu-lation de la
puissance
laser. Cette dernièretechnique
permet alors unbalayage
lent de lafréquence
de sonde.Enfin,
lapuissance
du laser àCO2
utilisé estbeaucoup plus grande
que celle du laser àN20.
Les résultats peuvent se diviser en 3
parties :
Détection par
échantillonnage.
-Lorsque
la fré-quence de sonde est centrée sur le maximum
d’absorp-
tion des transitions lesplus intenses,
lessignaux
sontsemblables à ceux obtenus pour
N20
à fortepression.
Ces
signaux qui
onttoujours
la même forme exponen-tielle suivent les mêmes lois d’évolution en fonction de la
pression
et de lapuissance
des rayonnements.Il
semble, d’après
les observations effectuées surplu-
sieurs raies quel’amplitude
dessignaux
soit propor- tionnelle àl’absorption
hertziennecorrespondante.
Cette
amplitude
est dans ce cas biensupérieure
à celle observée surN20.
De cefait,
nous avons pu diminuer lapression jusqu’à
0,03 torr et observer ainsi dessignaux
à constante de temps très faible(50
à 100J.1s).
Détection
synchrone.
- Certainesrégions
du spec-tre
(Fig. 4)
sontexplorées
parbalayage
lent de lafréquence
de sonde.FiG. 4. - Partie du spectre où se trouvent théoriquement les
transitions J = 3 --> 4 dans l’état v6 du CH3Br79.
Les raies sont
séparées (la pression
est de l’ordrede
0,03 torr)
et donnent unsignal correspondant
à une diminution de
l’absorption lorsqu’elles
appar-tiennent à l’état fondamental de vibration et, un
signal
de sens contraire
lorsqu’elles appartiennent
aux niveauxV3 ou V6 ; notons que ces
signaux
sont du même ordrede
grandeur
pour ces deux états. Lafigure
5représente l’enregistrement
obtenu sur lapartie
du spectre(Fig. 4)
où s’intercalent des transitions dans l’état fondamen- tal du
CH3Br81
et des transitions dans l’état excité v6 duCH3Br79 qui
n’ont pas encore été identifiées.Détection par
échantillonnage.
- Lesignal qui correspond
aux deux transitions30 - 40,
F =
7/2 --> 9/2
et F =9/2 --> 11/2
de l’état fondamental du
CH3Br81 (76 248,49 MHz),
comporte comme pour leN20
à faiblepression,
une
partie négative
avant la montéeexponentielle.
38
FIG. 5. - Observation de quelques transitions J = 3 -> 4 du spectre de CH3Br par détection synchrone à la fréquence de
modulation de la puissance laser.
Avec le matériel
utilisé,
cettepartie
dusignal n’appa-
raîtqu’à
très faiblepression ;
on obtient unoptimum
pour une
pression
de l’ordre de0,025
torr. Lafigure
6montre la forme de ces
signaux analysés
auvoisinage
de la mise en route de la pompe
(environ
de nT -T/20
à nT +
T/20).
Notons que le temps de montée de cessignaux (de
l’ordre de 50J.1s)
semble être limitéunique-
ment par la bande passante de notre
appareillage.
Ceci est
caractéristique
de cetteraie,
car nous n’avons rien observé de semblable pour les autres transitions J = 3 --> 4 lesplus
intenses.FIG. 6. - Pompage sélectif sur les transitions J = 3 -> 4,
K = 0 -> 0, F = 7/2 - 9/2 et F = 9/2 - 11 /2 de l’état fonda- mental du CH3Br81.
DISCUSSION DES RÉSULTATS. - L’ensemble des mani-
pulations
sur la molécule deCH3Br
peut se résumeren 2
phénomènes :
-
phénomène
à effet non sélectif du rayonnementinfrarouge,
-
phénomène
à effet sélectif de ce même rayonne- ment.Le
premier
peuts’expliquer
par uneaugmentation
de la
température globale
du gaz. Lesexponentielles représentent
alors le passage d’un étatd’équilibre
à latempérature
ambiante T à un autre étatd’équilibre
(en présence
de rayonnementinfrarouge) :
étatqui correspond
à une autretempérature globale
T’ > T.Cette
hypothèse explique
enparticulier (voir
appen-dice) :
-
l’augmentation
dusignal
en fonction de lapuis-
sance
infrarouge,
- le sens de la variation de la constante de temps des
exponentielles
en fonction de lapression,
- pour
chaque
état devibration, l’apparente proportionnalité
entrel’amplitude
dessignaux
etl’amplitude
des raiesd’absorption correspondantes,
- la
présence
d’unsignal
designe
contraire pour les transitions desétats v3
et v6.Le
phénomène
à effet sélectif comporte unepartie négative qui correspond
donc à uneaugmentation
de
l’absorption.
Larépartition
en Kplutôt qu’en
Jdes niveaux
d’énergie
de la molécule deCH3Br (Fig. 7)
et la
règle
de sélection AK = 0suggèrent l’hypothèse
d’un
couplage
entre le niveau dedépart
de la pompe(J
=7,
K =0)
et le niveau J =4,
K = 0plus rapide qu’entre
ce niveaupompé
et le niveau J =3,
K = 0.Ce
couplage
entre les différents niveaux K = 0 serait alors caractérisé par une constante de temps très faiblecomparée
à celle relative auxsignaux
non sélectifs.Ces
hypothèses
nous permettent de tenter une inter-prétation
desphénomènes
observés avecN20.
Lapartie
dessignaux
de formeexponentielle
peut êtreexpliquée
de la mêmefaçon
que pour leCH3Br,
c’est-à-dire par le passage d’un état
d’équilibre glo-
bal à un autre. Le rapport en
puissance
entre le laserà
CO2
et celui àN20 expliquant
la différence entre les domaines depression
utilisés et entre lesamplitu-
des des
signaux
observés. Il n’en est pas de même pour lapartie
brève dusignal qui, comparée
à l’infor-mation relative à l’effet sélectif sur
CH3Br, présente
un temps de montée
beaucoup
moinsrapide malgré
une
pression
de gazplus
élevée.L’interprétation
de cettepartie
brève ne peut être basée surl’hypothèse envisagée
pourCH3Br.
La réac-tion sur le niveau fondamental du pompage
infrarouge
des molécules de l’état v, vers l’état V3, est certaine- ment liée à des
phénomènes plus complexes.
Conclusion. - Des études
systématiques, plus fines,
doivent nous permettre de connaître
plus précisément
ces processus de
couplage
entre lesniveaux.
Enparticu- lier,
il estprobable qu’en complétant
nos observations effectuées sur les niveaux dedépart
par une étude malheureusementplus
difficile auvoisinage
des niveaux d’arrivée de la pompe, nousdisposerions
d’élémentsnouveaux.
Pour le
N20,
les niveaux dedépart
sont situésvers 1 285 cm-’ et ceux d’arrivée vers 2 224
cm-’ ;
l’intensité des raies directement
couplées
avec la transition de sonde est donc faible et leur observation difhcile. Deplus,
les émissions laser ne commencent à êtrepuissantes
que pour des valeurs de Jsupérieures
FiG. 7. - Répartition des niveaux d’énergie pour la molécule de CH3Br et représentation de la transition de sonde et de la transition de pompe (selon notre hypothèse).
à
10,
les transitions hertziennescorrespondantes
se situent vers 250 GHz et leur observation nécessite destechniques
micro-ondesplus
délicates. Pour leCH3Br,
les 2 transitions hertziennes directementcouplées
au niveau dedépart
J = 7 se situeraient selon notrehypothèse
vers 133 GHz et 152GHz,
celles du niveau d’arrivée vers 114 et 133 GHz, leur étude est donc moins délicate que dans le casN20.
Appendice.
- Dansl’hypothèse
d’un effet nonsélectif,
il estpossible
de déterminerl’équation
d’échauf-fement du gaz. En se limitant au cas d’une enceinte
cylindrique
de rayon a dont tout le volume estirradié,
on obtient une
équation
différentielle de la forme :ou p =
puissance
absorbée par unité devolume,
x = conductibilité
thermique
du gaz, p = massevolumique,
c =
capacité calorifique,
0 =
0(r, t) :
différence entre latempérature
du gaz et latempérature
initiale.40
En admettant que le gaz au
voisinage
de l’enceinteest à la
température
desparois supposée
constante,on peut déterminer
0(r, t)
par la méthode de Fourier.où yn est le zéro de rang n de la fonction de Bessel d’ordre zéro.
En ne tenant compte que du
premier
terme de lasérie,
on peut évaluer la variation dusignal
corres-pondant
a étant un coefficient
qui représente
la variation dusignal BSIDO
par unité de surface de la section duguide
d’onde :L’exposant (-xyIlpca2)
peut être mesuréexpérimen-
talement et la théoriecinétique
des gaz permet de cal- culerx/pc, a
estpris égal
au rayon ducylindre
demême section que le
guide
utilisé.Nous nous limitons au cas de
N20
car nous connais-sons
approximativement
le diamètre de cette moléculeet le domaine de
pression
utilisé est tel que les chocs intermoléculaires sont nettementprédominants.
Le calcul donne
exp( -
570tlP)
où P estexprimé
en
Torr,
alors que les mesures varient deexp( -
600t/P) (obtenu
sur laFig. 3a)
àexp( -
300tIP) (pour
d’autrespressions).
Le calculprécédent
efl’ectué à l’aide d’un modèle d’enceinte àplateaux parallèles
donneoù 2 a est la distance entre les
plateaux (prise égale
au
petit
côté duguide).
Si on considère
l’approximation
du modèleproposé
par rapport au modèle
réel,
les erreurs sur les mesuresde
pression
et la validité des résultats de la théoriecinétique
des gaz, on peut admettre que ces résultatsthéoriques
etexpérimentaux
sont en bonaccord,
cequi justifie
leshypothèses proposées.
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