• Nenhum resultado encontrado

HAL Id: jpa-00236830

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2023

Share "HAL Id: jpa-00236830"

Copied!
9
0
0

Texto

(1)

HAL Id: jpa-00236830

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236830

Submitted on 1 Jan 1873

HAL

is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire

HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

R. KOENIG. - Die manometrische Flammen (Sur l’emploi des flammes manométriques) ; Annales de

Poggendorff, t. CXLVI, p. 161; 1872

A. Terquem

To cite this version:

A. Terquem. R. KOENIG. - Die manometrische Flammen (Sur l’emploi des flammes manométriques) ; Annales de Poggendorff, t. CXLVI, p. 161; 1872. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.182-189.

�10.1051/jphystap:018730020018201�. �jpa-00236830�

(2)

I82

6° La nature du gaz combustible n’influe pas :

je

n’ai rien ro-

marclué

de

particulier,

soit avec

l’Iiyd1-ogéne,

soit avec

l’oxyde

de

carbone.

On peut conclure de tous ces faits que le sens de

propagation

de l’électricité

parait

bicn être du

positif

au

négatif.

R. KOENIG. 2014 Die manometrische Flammen (Sur l’emploi des flammes manométriques) ;

Annales de Poggendorff, t. CXLVI, p. I6I; I872.

En

1862,

NI.

Koenig

eut l’idée de mettre en évidence les vibra- tions des colonnes gazeuses, en

communiquant

ces vibrations à une

petite

flamme de gaz;

l’organe

essentiel de cette communication était ce que M.

Koenig

a nommé la

capsule manométrique.

Elle

consiste en un

hémisphère

creux, en bois ou en

métal,

avec un

rebord assez

large

dans le

plan

de la

base;

la

capsule

est fermée

par une membrane mince de baudruche ou de

caoutchouc ,

fixée

par son contour sur le rebord et

très-peu

tendue : c’est une con-

dition essentielle de réussite. La cavité

hémisphérique reçoit,

par

un

ajutage,

un courant de gaz sous faible

pression,

et il en part, en outre, un

petit

tube

percé

d’une ouverture

très-une,

l’on allume le

jet

de gaz.

Si la membrane servant de base à la cavité fait

partie

de la

paroi

d’un espace la

pression

est variable

périodiquement,

ces varia-

tions de

pression

se

communiqueront,

par l’intermédiaire de la

membrane,

au gaz que renferme la

capsule,

et de là à la flamme,.

Pour

cela,

il faut que la membrane n’ait presque aucune

élasticité,

afin que la force due à la tension soit très-faible par rapport à la

pression

que le gaz exerce à sa surface. Comme les vibrations du gaz éclairant remontent de la

capsule

dans le tuyau

qui

amène ce

dernier et peuvent se

communiquer

à une autre flamme même très-

éloignée,

on arrête ces vibrations à l’aide d’une autre

capsule

mano-

métrique placée

sur le

trajet

du gaz, et dont la membrane est à l’air libre du côté extérieur. Les variations de

pression,

à cause de la

mobilité de la

membrane,

ne peuvent se

communiquer plus

loin.

M.

Kcenig

a fait de ce

petit appareil

diverses

applications,

tant

pour la démonstration que pour l’étude des sons, et en

particulier

du timbre.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020018201

(3)

1. Démonstration de l’existence des noeuds dans les

tiyaux

sonores. Un tuyau ouvert

Cfig. 1)

est muiii de trois ouvertures,

au noeud du son fondamental et aux noeuds du deuxième

harmonidue , lesquelles

sont recou-

vertes de

capsules manométriques.

Suivant le

son rendu par le tuyau ouvert, on voit vibrer soit la flamme du

milieu,

soit les flammes ex- trêmes ; si même les vibrations sont assez éner-

giques,

les flammes

s’éteignent.

On reconnaît que la flamme

vibre,

comme dans les flammes

chantantes,

parce

qu’elle s’allonge

et devient

moins

lumineuse;

en

examinant,

en outre, son

image

dans un miroir tournant, au lieu d’une

ligne

lumineuse droite et continue, on voit des

flammes

séparées

par des intervalles

obscurs,

ou

tout au moins une

ligne

lumineuse et

sinueuse,

si les vibrations sont peu intenses.

2. Combiz2czison de

plusieurs

sons.

- Quatre

tuvaux, rendant les sons zct3 ,

mi3 , sol3 ,

llt4,

portent chacun une

capsule manométrique

à

l’endroit où se forme le

noeud;

le mouvement

vibratoire du gaz éclairant se rend soit à deux flammes

placées

l’une au-dessus de l’autre

(fig. 2),

suit, à une flamme

unique;

on observe

les vibrations des flammes dans un miroir tour- nant

(1).

Si l’on

prend

deux tuyaux accordés tous deux sur llt3, et s’ils sont,

exactement à

l’unisson,

il y a interférence absolue des sons, et l’on

n’aperçoit

dans la flamme que le mouvement vibratoire correspon- dant à l’octave du son fondamental. S’ils ne sont pas

rigoureuse-

ment à

l’unisson,

les

changements

de

grandeur

de la flamme accu-

sent les battements.

En associant ensemble divers tuyaux et examinant dans un miroir tournant la flamme

unique qui reçoit

les deux mouvements, (1) Il est bon d’entourer les flammes d’un petit tube soutenu par deux fils en croix et noirci du côté opposé au miroir; de cette façon, la flamme n’est pas agitée pendant la rotation du miroir, et l’on n’aperçoit que son image. (A. T.)

Fig. 1.

(4)

I84

on observe une

disposition analogue

à celle de

l’inscription

obtenue

à l’aide de deux

diapasons

vibrant

parallèlement.

Si le rapport des

Fig. 2.

sons est

égal

à 7?z : jz avec m J n , la

période

vibratoire renferme

ln flammes

inégales

avec ni - n maxima.

3. Étude

dit tin-ibre des sons. - M.

K0153nig

a construit un ap-

pareil

fort

ingénieux

pour démontrer que le timbre de la

plupart

des sons, et en

particulier

celui des

voyelles,

est à la coexistence de

plusieurs harmoniques

avec le son fondamental. Un

pavillon,

dans

lequel

on

produit

le son,

amène,

par un tuyau de

caoutchouc,

(5)

la vibratiom

jusqu’à

une

capsule manométrique

A

(fig. 3),

et l’on

décompose

la flamme à l’aide d’un rniroir tournant. M.

K0153nig

a

fait un

grand

nombre d’observations avec cet

appareil :

Fig. 3.

Il a constaté que les sons graves donnent des flammes bien

plus colnpliquées

que les sons

élevés ;

les

harmoniques disparaissent, en effet,

dans les sons

élevés,

soit que les corps vibrants ne

puissent

se diviser en concamérations assez

petites,

soit que l’intensité des

harmoniques

élevés devienne trop faible. 1Bf.

K0153nig

a constaté ce

fait en étudiant le timbre des diverses notes du violon ou d’une sirène dont le mouvcment de rotation était de

plus

en

plus

ra-

pide.

20 Il a étudié et dessiné avec une

grande

attention les formes des flammes

correspondant

aux diverses

voyelles,

en faisant varier la hauteur du son émis

depuis

ut1

jusqu’à

ut3.

D’après

M.

Helmholtz,

pour

chaque voyelle,

la

bouche, agissant

comme le ferait un réson-

nateur,

prend

une forme

déterminée,

que l’on caractérise en cher-

chant,

avec divers

diapasons, quelle

est la note renforcée par la

bouche,

note

qui,

pour

chaque voyelle,

reste constante,

quelle

que

(6)

I86

soit la hauteur du son.

D’après

les recherches faites par M.

Koenig,

les sons

caractéristiques

des diverses

voyelles seraient,

pour

La bouche renforcerait dans le son émis

l’harmonique

le

plus

voisin de celui

qui

lui est propre. Cette théorie n’est pas

cependant

à l’abri de toute

objection.

D’abord M.

Kcenig

a

trouvé,

pour

cliaque voyelle,

des formes de flammes

très - compl iquées ,

surtout pour les sons graves , ce

qui

démontre la coexistence d’un

grand

nombre

d’harmaniques ;

si un

harmonique

est assez voisin du son propre à la forme aifectée par la

bouche,

on

voit,

en

général ,

cet

harmonique

dominer dans la

flamme;

mais il est

impossible

de donner encore aucune

règle fixe,

tant les formes des flammes sont variables avec la hauteur pour

une même

voyelle;

en outre, étant donnée une certaine forme de

flammes,

il est

très-difficile,

si ce n’est

impossible,

de remonter aux

sons

simples qui

coexistent.

En second

lieu,

la théorie de NI. Helmholtz ne peut être admise

comme absolument

vraie,

car si elle était exacte il serait

impossible

d’émettre une

voyelle

sur un son

plus

élevé que celui

qui

la caracté-

rise : ce

qui

est démontré faux. En outre, ce n’est pas la bouche

qui agit

seule comme résonnateur dans la

production

des sons, mais bien toute la cavité

buccale,

y

comprise

les fosses nasales.

Enfin, puisque

la voix de

chaque

personne

possède

un timbre

particulier,

variable même avec l’état du

larynx,

on ne peut admettre

qu’un

son

unique

caractérise

cliaque voyelle.

Cette

question

est donc

aujour-

d’hui loin d’être résolue

complétement

au

point

de vue

expérimen-

tal.

L’appareil

de M.

Koenig

est néanmoins très-utile pour démon-

trer très-facilement que le son des

voyelles

et celui des consonnes

renferment un

grand

nombre

d’harmoniques.

Il serait très-intéres-

sant de comparer les

figures

données par M.

Koenig

pour les sons des diverses

voyelles

chantées par lui-même à celles

qu’obtien-

draient d’autres observateurs dans les mêmes conditions. On pour-

(7)

I87 rait

peut-être

ainsi

dégager

ce

qu’on pourrait appeler

le

coefficients personnel

de chacun.

4.

Décomposition

des sons

composés

en sons

simples. - M. Koenig

a réuni sur un même support un certain nombre de résonnateurs de

Helmholtz,

et a fait

agir

chacun d’eux sur une

capsule

manomé-

trique.

Il avait

pris

d’abord le son ut2 comme son fondamental avec

les huit

premiers harmoniques. Depuis,

il a

remplacé (fig. 4)

les

Fig. 4.

résonnateurs

sphériques

par des résonnateurs

cylindriques

à

tirage,

chacun pouvant renforcer

plusieurs

sons : on n’est

plus

ainsi astreint à

prendre

comme son fondamental le son ut,.

En

produisant

devant ce résonnateur un son

complexe,

on peut,

en examinant les flammes dans un miroir tournant, reconnaître

(8)

I88

quelles

sont les flammes mises en vibration et déterminer

quels

sont

les

harmoniques qui

coexistent. Cet

appareil

est surtout propre à la

démonstration

car,

évidemment,

pour des études

sérieuses,

l’au-

dition

directe, qui

peut du reste être

pratiquée

avec le même appa-

reil,

est de

beaucoup préférable.

5. Appareil

pour

produire

les

intelférences

des sons. - Cet

appareil

se compose de deux tubes recourbés en U

(fig. 5),

et

pla-

Fig. 5.

cés sur une table

horizontale, opposés

l’un à

l’autre,

de telle sorte

que les branches

rectilignes

soient sur le

prolongement

les unes des

autres, et que les extrémités libres se trouvent vers le milieu . On réunit les extrémités antérieures ensemble à l’aide d’un tube a en

forme de

Y, qui

met ces deux tubes en communication avec un ré- sonnateur ; les extrémités

postérieures

peuvent être réunies à une seule

capsule manomé trique

b’ ou à deux

capsules

isolées b . Un des deux tubes est à

tirage,

de telle sorte que l’on peut amener en b les deux ondes

parties

simultanément de a, en leur faisant

parcourir

des chemins

inégaux.

Il est

préférable d’employer

les deux cap-

(9)

I89 sules b que l’on fait

agir

sur trois flammes

placées

à des hauteurs

inégales;

deux

reçoivent

l’action chacune d’une des

capsules,

et

celle du milieu l’action des deux

capsules

à la fois.

En mettant un

diapason

en vibration devant le résonnateur

placé

en a, on

arrive,

en

allongeant

un des tubes d’une

quantité égale

à la

moitié de la

longueur d’onde,

à

produire

l’interférence

complète

en

b,

ce que l’on reconnaît à la fixité de la flamine examinée dans

un miroir tournant.

Si,

au lieu d’un son

simple,

on fait

agir

sur le résonnateur un son

composé,

tel que celui d’un tuyau à embouchure de flûte ou à

anche,

ou même la voix

humaine,

on peut éliminer tel ou tel har-

monique

par

interférence,

ou même le son fondamental avec les

harmoniques impairs,

en ne laissant subsister que les

harmoniques pairs.

En prononçant les

voyelles OU, 0,

A sur le son Ul3, on dé-

montre ainsi facilement la

présence

des trois

premiers harmoniques.

On

pourrait

donc

employer

cet

appareil

pour obtenir les types des formes de flammes dues à la coexistence d’un son fondamental

avec des

harmoniques

de diverses

intensités, puisqu’on

peut donner à ces divers

harmoniques

telle intensité que l’on désire. Par une

série d’études

méthodiques

ainsi

faites,

on pourra

peut-être

parve- nir à

éclaircir,

mieux

qu’on

n’a pu encore le

faire,

la

question

re-

lative au timbre des

voyelles,

et

analyser

les formes si variées des flamlnes que l’on observe à l’aide de

l’appareil représenté fig.

3.

A.

TERQUEM.

SITZUNGSBERICHTE DER MATHEMATISCH-NATURWISStNSCHAFTLICHEN CLASSE DER KAISERLICHEN AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN IN WIEN (Comptes

rendus de l’Académie des Sciences de Vienne); 1872.

(FIN.)

STEFAN. - Ueber die dynamische Theorie der Diffusion der Gase (Sur la théorie dynamique de la diffusion des gaz), p. 77.

On déduit les coefficients de diffusibilité des gaz

simples

de leurs

coeflicients de frottement

intérieur,

en admettant que les molécules

se comportent dans leurs actions

réciproques

comme des

sphères élastiques.

Les valeurs ainsi calculées concordent avec les résultats

expérimentaux

connus.

Referências

Documentos relacionados

Nous introduirons une m´ethode graphique permettant de savoir, a priori, pour un mod`ele g´en´eralis´e quelconque et pour un groupe de sym´etrie plan, le nombre de coefficients