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HAL Id: jpa-00200756

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HAL Id: jpa-00200756

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00200756

Submitted on 1 Jan 1920

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La météorologie de la zone tempérée et la circulation générale de l’atmosphère

V. Bjerknes

To cite this version:

V. Bjerknes. La météorologie de la zone tempérée et la circulation générale de l’atmosphère. J. Phys.

Radium, 1920, 1 (2), pp.58-62. �10.1051/jphysrad:019200010205800�. �jpa-00200756�

(2)

LA

MÉTÉOROLOGIE DE

LA

ZONE TEMPÉRÉE

ET

LA CIRCULATION GÉNÉRALE DE L’ATMOSPHÈRE (1).

Note de M. V. BJERKNES.

.

des môme pour la Ils dus

aux

jeunes

MM. J. II.

Solherg

el

T.

qni

ii >> el

qui

(loiYC’JlI f

(-c dans

un résume Wloc’illct des

prLncq)anx

I1 dOllllrnt. une

qui.

pHI’ (’lllillPlltS. JniJli

aucune

~ reconnu d’abord I

grands

de tUudessonLdus.

1> !isconHnuitc

riquc. jiii

est Ja

ligiie

1%

el én1t1IT[l lion des

On a

l’(mislfmof° de

clBlIü ligllP

(!anstont t

cyclone

pas ( cn t I

. il

l’ail y linlilp olmul

qui pro-ielll

un

traduits et par DOU. ont été ajoutes par 1I. Brillouin. 31. H.

j2

!Jas Vïer1e Auflage, Berlin.

HELMHOLTx :

SitzungsbcrichtcdcrK.Preuss.

Akad.

deI’ xirç,xensciiiji’j>ji, 1888,

1I. >>jitigiis et /N

Enerf!ie dcr fer A. li. luI’

t’J03. Anhang.

Fig.

i .

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019200010205800

(3)

59

Le (-Iltiel- se dans la du’ection du courant de est lt’

cyclone,

avec la

pression

mininmm. est du

point

on la

du

cyclone

est

tangente

illl bord (1(‘ la

langue.

(,P

point,

te 1

il la forme d’un S il a nne concave. Le

long

de la

partie

du bord. l’air chand de la

langue

monte la bar-

l’iére fornlée par l’air froid. Celui-ci. en Pllt’lliL autour de la

langue,

pour revenir

pénétrer

de l’air chaud le

long

du

. arrière de la

langue.

Il s’ensuit la formation de deux bandes de

pluie :

une

bande

large

se forme devant la

langue,

l’air chaud monte

iiieiit sur rail’

froid;

et une bande élruil..

appelée généralement

la

ligne

de

gcain,

se forme le

long

du bord ()ll Fair froid en

avançant

violemment l’air

chaud (t).

On a constaté ensuite que la de discontinuité se continue aussi

en dehors des

cyclones, en passant

d un

cyclone

eL Ainsi les

successifs

appartiennent

en

général,

comme

des perles

enfilées, il une

ligne

de discontinuité.

Quand,

à l’ai(le des cartes très

détaillées,

oii s’est familiarisé avec tous les

symptômes

directs ou indirects

qui peuvent

servir à localiser la

ligne

de

discontinuité,

011 réussit à la découvrir aussi sur des cartes moins détail- lées

(2).

La

figure

2 en montre la course

approximative

le 2

janvier

1 U07,

comme on l’a pli tracer sur la- carte

Hoffmeyer

de l’Océan

Atlantique.

En

dessinal1t la

ligne

de

jour

en

joiir.

on voit.

malgré

toute des

détails,

ressortir bien nettement une série de résultats

importants.

D’abord il n’est pas douteux que la

ligne

s’étend tout

autour

du

pôle,

I)ll côté nord de la

ligne

tous les

signes indiquent

un ait-

d’origine polaire.

Cela se manifeste par la

température

relativement

par ta

faibte humi- dité et la

grande ;isibili lé ;

ainsi que par le mouvement 1

prévalant

1 de 1 est 1

et du

n01’Çl. L’origine tropique

de l’aii (lll côté sud de la

ligne

lluité sc fait connaître par sa

température

>

phis

par >

humidité absolue

plus grande,

, par son caractère

plus

brtiiiieux et son mouvement

prédominant

de l’ouest ou du sud. , .

On voit donc

l’origine

de la

ligne.

L’air froid et lourd, dans les

régions polaires

se

fraye

le

long

du sol. un che min vers latitudes infé-

(1) Voir B. 1’. p, 2l:2, Lontlon. fit.

J. BJERImES :

Geofysicl:e Puhlikalimn’i’.

ht’i·(iaul.

1919. -

(2)

C’est, n ma connaissance. Heln1holtz qui a le premier (1888) signale l’importance

-de ces lignes de discontinuité. loc. rit. Voir aussi su r Icr de Carré et Xaud. Ch. YII, p. Il%Ù-1j0.

B.

(4)

1(’ 11U( l’(’

ligne

montre ainsi

jti;jti°ii

!miitc il il pUe marque

°

les de vent violentes et les

plus gTands

contrastes de

température

et 1 cl’lmmitli(u. Le

long

de la

ligne

c’ll(iimc. il 1 y fi donc conti- ]}UellplHpld l’,>mlltUioll de hrouiltard. 1’ images et de

nreeipitation.

Le

l)l’otlil1al’d

1 j>1’1 iiul

la

ligne

stationnau’e. nuages et ta ou elle se

La1

ligne

a

toujours

une forme

plus

ou moms ondulee ’1 se trouve

. dans Uil

mouvement

1

oscillant, halayanl

louttl zone dite

due nu fait (me cette

ligne sépare

les unes

des autres des

laugues

d’ail’ chaud su

In’(yu’talll

vers le

pole

et des

langues

d’air froid

essayant

de vers Le

système

entier sLx pro-

dr tandis

temps,

la

ligne

subit de

grands changements

de forme, surtout 1 par >

suite des

grandes décharges

de

d’air froid

qui

ont été dans

polaires.

Plus 1a1 courbe affecte la forme oudulée, Je

temps

est

(~)

J/r///. ;ii, 1>, Ij..2.

13.

(5)

61

variable. Aux des

langues

011 reconnaH

le mouvement

qui

ainsi

pu obser-

vations peu abondantes : ce sont les lieux des et des sions Les

langues

d’nil’

polaire

donnent nu contraire

entre les (d les hautes

. l)el1x

langues

froid

(pli

de en

couper sa une

langue

chaude ii

mité

polaire

de cette

plus

alimente d’air chaud et il 1)(’l’il PI1 peu de mort du

cyclone. langue

froide

qlli

te sud

pl’ul analogue:

ou, s’il

pPlll plus

paruneuouveUe

moins Dans t’un connue

dans l’autre cas. il P11 résulte la formation d’un îlot très étendu, d’au’

polaire :

c’est la naissance d’un des

gl’nnds qui apporteut

eu beau

temps

stable.

La naissance d’un

anticyclone

ainsi d’une manière h’es ana-

logue

il la mort 1 d’un

C y c l () 1 H’.

Les et t lous

nemeuts de la sont tics de la manière la

plus intmie

au frout 1 et a ses

L’expulsion

des

grandes

d’ait, forment tes

anticyclones, entre

comme un dans la

grande

circulation

atmosplieri(jue.

Des calmes

tropicaux,

il 1- it tlll flux continu d’air chaud te

long

dll conduisant Bers tes latitudes

Ce flux se dans tes

tangues chaudes.

pour continuer ensuite dans

des uivcaux

jusqu’à

t’interieur des Ici Fair

refroidit et de nouveau vers le sol. De cette manière des 1’

plus

en

j>lii,

le front

potaire.

Celui-ci est

donc (’ttlllllllt(’llt’lllt’lll. d’olt il suit que tes

correspondauts

se

(ieplacent

te Enfin, nu lit’tt ult la

résistance

est ta

potaire

se

fraye

un ctiemin. (d

des tes

llttlililt’ peut

se

retirer,

les

trajectoires

des

cyclones

se

déplacent

vers 1( et te

type (lu lplnps pst

Puis 1p même

jeu peut

f recommencer.

de circulation intermittente se

produit

surloul

pe)idant

l)pndanl l’été.

le front

polaire

1res et la

exerce une influence le retour de l’air refroidi

pôles

peut

aussi d’une manière

paL’ des

(6)

le

long

(tes côtes ouest des continents. directement

ne

manqueront

pas d’exercer n11(’ influence les méthodes de la

prévision

du

temps.

Tons les

giques

de la zone

tempérée

dérivent de la

grande

circulation

atmosphérique

tlLlC N

txiioiil

1> décrire et

qui

se maiiifut( si iie[Lement lps iiiott- i->iiiPiil,s du front

polaire.

Si l’on

réiississaii

cc xilx.li;t>iiieiit ce

iront,

on arriycl’ait titi,.,i a donner aux du

lPlllpS

nrdinuil’ps a courte une

précision jusqu’ici

hors d’atleinle C’t Ù tes

par des

prévisioiis

il

longue

échéance, se

rapportant

au

générai

du

temps

et

qui pourraient peuL-ètrp

a des semaines, Ces

prévi-

sions s’étendront tl tontes les

régions

de la zone aux océan-s ainsi

qu’aux

continents. Une surveillance du front

polaire

suffisante pour atteindre ces buts est tOllt il fait réalisable

(2).

(’) Voir ch, vu, p. et la thcoric de la stahi-

lité cte la ligne de discontinuité lErratun1, à]a

figure

20, permuter et Vole aussi, p.

M. B.

(-’) 011 trouvera un exposé des

principes

théoriques qui ont guidé les recherches de M. Bjerkuess. ainsi que les indications bibliographiques importantes, dans un chapitre

pour la mécanique de 1Z. Appell, t. 3 sous le titre «Théorie des fluides baroclines. »

Je signalerai eulemeiit ici les Mémoires et l’Atlas publiés par 1’liistitut Cai%negie.

, M. B.

Referências

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