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De la modélisation des situations de travail à la caractérisation des compétences : Une approche par

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Academic year: 2023

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La première phase repose sur une qualification des différentes caractéristiques de la situation de travail. L'objectif est de donner plus d'objectivité aux données descriptives de la situation de travail et à celles relatives aux caractéristiques des compétences. Cette dernière correspond à une compétence élémentaire ou aptitude manuelle, qui est une composante particulière de la compétence.

Dans le modèle proposé par (Bonjour et al., 2002), la relation entre Compétence et {Situation ; Ressources cognitives ; L'organisation de l'action s'explique par différents processus cognitifs qui soutiennent la mobilisation de la compétence. Évaluation des compétences et intégration de cette notion dans la mesure de la performance globale de l'organisation. La définition d'une typologie des composantes d'une compétence dépend de la spécificité du domaine d'activité.

Figure 1. Cycle traçabilité – exploitation en conception
Figure 1. Cycle traçabilité – exploitation en conception

Démarche de caractérisation des compétences

Prenons par exemple le guide méthodologique d'élaboration des mesures « emploi – activités – compétences », mis en œuvre par le service développement des compétences du centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT, 2001). Cela offrira plus de fiabilité dans la représentation et la manipulation des données situationnelles. L'importance de la notion de situation de travail est une conséquence du lien fort qui existe entre les notions de schéma, de compétence et de situation de travail (Cf. § 2.1.2).

En ce sens, acquérir les compétences nécessaires pour réaliser l’activité revient à maîtriser tous les aspects liés aux différentes interactions qui surviennent lors de la réalisation de l’activité. Ces caractéristiques sont relativement stables dans une classe de situations (Vergnaud, 1998) et permettent d'avoir une relation de forme. La deuxième étape, « Caractérisation de la situation », est l'étape de prétraitement du processus de caractérisation des compétences.

Il s'agit de caractériser la situation à travers des variables qualitatives faciles à manipuler dans le but de caractériser des compétences. La dernière étape, « Caractérisation des compétences », concerne le processus de caractérisation des compétences basé sur l'analyse de la situation de travail. Dans notre approche, le module de traitement flou permet de faire le lien entre les caractéristiques de la situation et celles des compétences associées via des règles d'inférence.

Les étapes de capture des connaissances et de caractérisation de la situation constituent le module d'entrée amont du module de traitement flou qui comprend les trois étapes de fuzzification, d'inférence et de défuzzification. Nous détaillons ensuite un exemple illustratif du processus de caractérisation des capacités associé à une activité technique dans un processus de conception.

Figure 2. Hypothèse de base de la méthode
Figure 2. Hypothèse de base de la méthode

Module de sortie : Représentation de la compétence

Le tableau 1 rassemble les liens entre les différentes étapes proposées dans le système de caractérisation et les étapes rencontrées dans les approches empiriques. 34;Analyse", qui permet de comprendre la situation et d'en extraire les informations pertinentes pour réaliser l'activité : identifier les relations, faire des synthèses. 34;Organisation", qui permet de planifier l'action définir ou modifier et organiser les ressources de l'activité : planifier, décomposer.

"Relationnel", qui est nécessaire pour mener des activités dans un contexte coopératif : respecter les règles d'une communauté, exprimer ses idées, argumenter et justifier. 34;Décisionnel", permet de définir les critères de décision pour identifier, classer, sélectionner, réagir aux dangers. Chacune de ces composantes de la compétence est évaluée par une mesure qualitative relative qui reflète une estimation du niveau de maîtrise de la compétence par rapport à cette composante en fonction de ce qui est observé dans la situation correspondante.

Le but de notre approche est de dériver le résultat de ces mesures à partir d'une évaluation des caractéristiques de la situation réelle.

Le module d’entrée : représentation de la situation

Nous nous sommes basés sur ces caractéristiques pour fournir une définition de la situation, également conforme à l'hypothèse de base de notre méthode (Cf. §3.1). Les entités de base : (notées « EB ») représentent les aspects physiques de la situation, comme le produit, les différents acteurs humains présents dans l'environnement ou encore les différentes ressources matérielles. Entités interactionnelles : (notées « EI ») représentent les différentes connexions entre les entités de la situation.

Les E.I opérationnels sont utilisés à la fois pour définir des exigences et pour décrire la mise en œuvre de ces exigences (Exemple : tâche, mission, processus, activité). Le module de caractérisation de la situation est une étape de prétraitement visant à générer de nouvelles connaissances qui ont du « sens » quant au besoin de caractérisation des compétences. Le tableau 2 résume les différentes relations que nous avons identifiées entre les caractéristiques situationnelles et les composantes de compétence.

Chacune de ces variables contribue à son tour à l’estimation du niveau de maîtrise d’une composante de la compétence associée à cette activité. Cinq types d'actions élémentaires ont été retenus dans notre approche, cohérents avec la théorie des décisions de conception ou artificialité (Simon, 1969), avec les modèles théoriques de conception (Pahl et al., 1996) et avec le concept de tâches génériques de conception (Chandrasekaran et al. al., 1990). Choix/Décision : L'acte de décision peut avoir un effet (direct ou indirect) sur au moins un état d'une des entités dans la situation.

Ce sont des transformations, physiques ou informationnelles, sur l'objet de l'activité qui peuvent être observées par d'autres acteurs de la situation. Nous supposons que les activités qui relèvent d'un point de vue conceptuel ou fonctionnel nécessitent plus d'abstraction de la part de l'acteur et sont donc plus complexes à analyser que celles qui relèvent du comportemental, structurel et enfin paramétrique.

Figure 5. Modèle générique de la situation
Figure 5. Modèle générique de la situation

Pconcerné

Le module de traitement flou

L'application des principes de logique floue permet de modéliser la pensée subjective d'un « leader » expert qui traite des informations qualitatives pour caractériser les compétences et développer des mesures de performance. Les opérateurs logiques utilisés dans ce système pour calculer les résultats d'inférence nous semblent appropriés car notre approche de caractérisation consiste à trouver la valeur minimale de compétence qui fournit un résultat validé et décrit par la situation. Chaque variable de sortie représente les niveaux de maîtrise d'un composant de compétence (nous parlerons de la signature de la compétence).

Pour les variables qui caractérisent la situation, nous avons choisi des fonctions d'appartenance de forme trapézoïdale. Ces règles ont pour vocation de refléter le raisonnement subjectif du manager expert chargé de caractériser les compétences et de définir les standards qui leur sont associés. L'hypothèse d'inférence est que l'effort d'analyse mis en œuvre dans l'activité (on parlera de signature de la compétence sur l'axe d'analyse) est le plus élevé lorsque la valeur de proximité par rapport à l'aspect d'analyse est maximale.

Le tableau 3 suivant montre l'exemple de composition des règles de dérivation de la signature de la compétence sur l'axe d'analyse. Cette méthode semble adaptée à notre besoin qui consiste à trouver la valeur minimale de la compétence ayant permis d'atteindre le résultat validé et satisfaisant de l'activité. L’étape de défuzzification est l’étape inverse qui permet le passage de la forme floue à la valeur réelle.

La méthode la plus utilisée est le centroïde, qui consiste à calculer, à l'aide de l'équation suivante, la valeur du centroïde X* de la surface issue de l'instanciation du système d'inférence. La projection de cette valeur sur l’axe des X donnera la valeur estimée du score du composant pour la compétence considérée.

Figure 6. Fonctions d’appartenance pour les variables "proximité"
Figure 6. Fonctions d’appartenance pour les variables "proximité"

Exemple d'application

L'application de la méthode vise à déterminer les caractéristiques des compétences considérées comme acquises et validées. Pour déterminer la signature de la compétence sur l'axe d'analyse, nous avons besoin des valeurs des deux variables caractéristiques : « proximité/analyse » et. Au cours de l'activité étudiée, les quatre vues du produit ont été traitées, avec une dominance pour la manipulation des vues structurelles et paramétriques : la vue structurelle pour la définition de la quincaillerie et des points d'assemblage ; la vue paramétrique pour.

La vue comportementale n'a pas été beaucoup utilisée dans cette activité, sauf lors du calcul de l'épaisseur du plateau supérieur du meuble. Lors du choix du matériel, une évaluation des différentes fonctions du mobilier a été réalisée, mais aucune modification n'a été apportée à ces fonctions. Le résultat du calcul après l'étape de défuzzification donne la valeur 4,7/10 de la signature sur l'axe d'analyse.

De la même manière, nous calculons les niveaux de maîtrise des capacités décisionnelles et organisationnelles. Cette signature signifie que l'exercice de l'activité « pour réaliser les plans » exigeait des compétences analytiques et relationnelles moyennes, mais seulement des compétences décisionnelles supérieures à la moyenne et des compétences organisationnelles importantes. Par rapport à l’avis du responsable du bureau d’études (et du tuteur pédagogique), ces valeurs sont satisfaisantes au regard de la mission accomplie.

Pour la définition des niveaux de maîtrise des connaissances techniques, nous avons besoin des valeurs des variables caractéristiques de la proximité par rapport à l'aspect exécution (« Proximité/exécution ») et de la « fréquence des interactions » avec les entités. impliqués dans l’activité. Par rapport au référentiel de compétences, cela conduit à une évaluation qualitative des compétences déployées par un acteur au cours de l'activité à partir des éléments tangibles de la situation.

Tableau 4. Description de l’activité "réaliser les plans"
Tableau 4. Description de l’activité "réaliser les plans"

Conclusion

Ce résultat peut se résumer davantage à une évaluation liée à une mission précise : il s'agit de la reconnaissance à un acteur qu'il a réussi à mobiliser les composantes de la compétence en question dans le cadre de son activité. Cependant, certaines limites de ce travail peuvent être liées à la complexité de la phase d'extraction de l'information dans le cas où la granularité demandée est trop élevée. Certains facteurs peuvent le démotiver : la durée de l'enrôlement, la crainte que ces informations soient utilisées pour le contrôler, le manque de compréhension de la modélisation.

Une autre limite de l’approche, souvent retrouvée dans les approches qualitatives d’aide à la décision, vient du choix des pondérations. Les prochaines étapes envisagées pour améliorer la démarche sont d'une part de généraliser la démarche sur toute l'histoire d'activités similaires et d'autre part d'intégrer la méthode dans un système de management plus global. Belkadi F., Contribution à la gestion des compétences dans les activités de conception : de la modélisation de situations à la caractérisation des compétences.

Cavestro W., Durieux C., Monchatre S., Travail et reconnaissance des compétences, Paris, Economica, série Connaissance de la Gestion, 2007. Centre national de la fonction publique territoriale, Direction du développement des compétences territoriales Normes d'emploi - activités - compétences , Guide méthodologique éd. Midler C., « L'évolution des modèles d'organisation économique et de régulation de la conception », Annales des Mines, février 1997.

Oget D., Sonntag M., « Cognitive and Conative Aspects of Collective Competence », 4e Congrès international d'ingénierie industrielle, Marseille, 12-15 juin 2001. Prax J.Y., Knowledge Management Handbook - Knowledge Management Concepts and Practices, éd.

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Figure 1. Cycle traçabilité – exploitation en conception
Figure 2. Hypothèse de base de la méthode
Figure 3. Principe général de l’approche de caractérisation des compétences
Tableau 1. Relations étapes automatiques et étapes empiriques de caractérisation
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