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Nathalie Colineau

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Academic year: 2023

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L'effet d'un énoncé se mesure aux modifications qu'il provoque dans les connaissances ou les croyances du locuteur. Il s’agit en effet d’unir, d’une part, une théorie de la cohérence des séquences discursives, avec, d’autre part, une théorie de l’interprétation.

Les approches appliquées

2 — le principe d'intégration, qui suppose que l'explication d'un constituant discursif ne peut être dérivée que de la déclaration d'un autre constituant (nommé par un constituant intégrateur). À partir de l'analyse d'un corpus de dialogues authentiques (corpus des réservations SNCF), Luzzati (Luzzati, 1989) propose un modèle dynamique de dialogue.

Conclusion

L'acte de dialogue constitue l'unité minimale d'analyse et le couple adjacent l'unité minimale d'interaction. Notre deuxième hypothèse tend à privilégier l'analyse linguistique des énoncés pour donner du sens aux actions de l'utilisateur.

Présentation du document

LA DEMARCHE SUIVIE

Le corpus étudié

  • Le corpus de conception de figures
  • Le corpus d’interrogation touristique

Le deuxième corpus est une simulation de conversations téléphoniques entre deux locuteurs dans le rôle d'un touriste et d'un employé d'un office de tourisme. Pour le corpus de création de figures, noter le numéro du couple, le nom de la figure à dessiner et le numéro de l'acte de dialogue (C5égypte.35).

Tableau 1 : convention de transcription
Tableau 1 : convention de transcription

Les spécificités des données

  • Un corpus de dialogues oraux finalisés
  • Des dialogues multimodaux
  • Des rôles interchangeables

Enfin, il faut décider si le dialogue s'organise autour d'un thème unique ou s'il permet des changements de thèmes. Dans le premier corpus, le manipulateur doit comprendre l'action demandée par rapport à la scène à représenter.

Une unité minimale d’analyse

  • Quelle unité pour quelle analyse ?
  • Le découpage en actes de dialogue

En effet, dans certains cas, il est difficile d'attribuer une seule valeur à l'intervention. Il s’agit de placer la théorie des actes de langage dans une théorie générale de l’action.

Tableau 3 : modalités de transformation associées aux actes de dialogue
Tableau 3 : modalités de transformation associées aux actes de dialogue

Conclusion

PREMIERE PARTIE

La recherche des marques

  • Acte littéral et acte indirect
  • Les indices recherchés

Nous avons ainsi pu vérifier qu'il n'y a pas de corrélation biunivoque entre les propos tenus et les actions de dialogue réalisées. Dans (35), il s'agit d'un marqueur de suspension immédiate, à interpréter non pas comme une demande à proprement parler, mais comme un marqueur de régulation du discours (ici un arrêt temporaire de la tâche).

La structure du dialogue

  • Les marques de surface
  • Les enchaînements d’actes de dialogue

La sémantique de ces marques est étroitement liée au contenu propositionnel de l'énoncé qu'elles introduisent. Ces séries obéissent aux mêmes règles que les séries précédentes, c'est à dire que nous avons des composants qui font appel à d'autres. Si l'on regarde l'énoncé (92c), on voit que d'une part il constitue une réponse à la question posée précédemment, mais que d'une certaine manière il entraîne aussi une demande : placer un objet sous la fleur.

Donc dans (98a) c'est une question initiale ; on notera qu'il ouvre la série et n'entretient pas de rapport étroit avec ce qui a été dit auparavant. L'information donnée en réponse n'a donc qu'un seul contexte d'utilisation, à savoir celui dans lequel elle est placée après une question. Précisément parce que les séquences diffèrent, nous attribuerons ici deux contextes d’usage à la résignation.

Nous montrerons qu'ils jouent également un rôle important dans l'interprétation des énoncés et la détermination de la valeur discursive des actes de dialogue.

Tableau 4 : les contextes d’emploi et les enchaînements associés à la demande de confirmation.
Tableau 4 : les contextes d’emploi et les enchaînements associés à la demande de confirmation.

La cohérence du dialogue

  • Une organisation argumentative
  • Une organisation thématique

Andrews (Andrews, op. cit.), pour ces connecteurs, parle de marqueurs de fracture, qu'il appelle éléments correcteurs. La particularité du dialogue réside dans le fait qu'il est le résultat d'un projet commun, co-construit par les interlocuteurs. La difficulté est d'autant plus grande qu'« il est possible dans ce type d'énoncé elliptique de retrouver des constituants qui se rapportent à toutes les relations syntaxiques énumérées dans la phrase » (Meunier et al., op. cit. : 355).

En revanche, dans le cas d’une réponse à une question introduite9, où l’on attend généralement une explication complète car elle introduit une information (à quoi porte la question), on peut rencontrer des formes elliptiques. Si aucune marque n'est disponible, l'analyse automatique échouera. Cet extrait montre que l'instructeur en (144c) n'a pas interprété le CV comme une demande de confirmation (ou n'a pas voulu y répondre) alors qu'il complète sa demande initiale en (144c).

S'il s'agit d'un malentendu entre les interlocuteurs ou du refus de l'instructeur de répondre immédiatement, le manipulateur est contraint de reformuler sa demande une seconde fois, mais de manière plus claire en (144d).

Les marques de l’acte de dialogue

  • Les questions
  • Les requêtes et les engagements
  • Les actes informatifs
  • Les actions gestuelles

En effet, lorsque l'énoncé n'est pas linguistiquement marqué et que seule l'intonation confère à l'action une valeur interrogative, le locuteur doit s'appuyer sur le schéma intonationnel de l'énoncé qu'il interprète. Les conclusions incontournables sont que l’intonation montante n’est pas un marqueur essentiel tout au long de la question et qu’il n’y a pas d’intonation spécifique à la question. Cependant, lorsqu’une déclaration se caractérise par une montée de ton de haut niveau, nous la considérons comme une question, c’est-à-dire une simple demande d’information.

De même, l’intonation descendante, assez caractéristique des énoncés non marqués, indique rarement qu’il s’agit d’une question. En revanche, si c'est le manipulateur qui produit l'énoncé, alors l'énoncé « voilà » est un signe d'achèvement de la tâche ; le manipulateur indique qu'il a terminé l'exécution de l'action. Par exemple, pour le numéro sujet on note s'il s'agit d'un numéro du locuteur (I) ou d'un numéro de l'interlocuteur (u) et si ce numéro se rapporte au prédicat ( ) ou à un verbe modal (< vb_modal >).

Dans la plupart des cas, le geste de marquage est associé à un énoncé linguistique qui le complète.

Tableau 6 : Extrait des combinaisons prédicatives pour les verbes d’action.
Tableau 6 : Extrait des combinaisons prédicatives pour les verbes d’action.

L’interprétation des marques en contexte

  • Quels rôles pour quelles marques ?
  • Actualisation des marques
  • Analyse d’une séquence d’énoncés

On remarque donc que la marque « voilà » apparaît plus fréquemment lorsqu'elle est utilisée comme signe d'accord. 1 — soit la marque intervient dans plusieurs actes de dialogue en occupant le même rôle ; (252) "et c'est tout" (C11forêt.74) information en initiative. 2 — soit la marque intervient dans différents actes de dialogue, occupant à chaque fois une fonction différente parmi celles qui lui sont associées.

Ici, le « voilà » comme marque de confirmation n'intervient que dans les actes de confirmation et vice versa, comme signe de consentement uniquement dans les actes de consentement. Marques et fonctions Coefficients Valeurs discursives voilà - signes de consentement 1 consentement c'est ça - particule interrogative 0,3 demande. Le tableau 11 montre que la balise « voilà » dans l'utilisation d'une balise de consentement n'apparaît que dans les actions consentantes, alors que la balise « est-ce » en tant que particule interrogative peut marquer différents types de questions ainsi que certains types de demandes.

Par ailleurs, notre analyse de ce signe nous a permis d'établir que le « et puis » comme signe d'ouverture de tâche n'apparaît que dans trois types d'actes de dialogue : la demande (c'est le cas le plus courant), l'information sur un but et le marginal dans l'information sur un but. initiative.

Tableau 9 : Association marques / fonctions.
Tableau 9 : Association marques / fonctions.

Conclusion

DEUXIEME PARTIE

Les modèles connexionnistes

Un réseau est généralement caractérisé d'une part par son architecture, c'est-à-dire par la disposition des connexions entre les unités, et d'autre part par la fonction d'activation des unités. Un réseau est dit récurrent s’il possède au moins un circuit dans le graphe orienté de ses connexions. On distingue la couche de neurones d'entrée, qui reçoivent les informations de l'extérieur ou d'un autre réseau de connexion, et la couche de neurones de sortie, qui communiquent la sortie du réseau.

Les connexions reliant les appareils d'une même couche ou d'une couche à une autre peuvent être totales (on parlera d'un réseau entièrement connecté), locales (seuls les appareils les plus proches sont connectés) ou partielles (certains appareils sont connectés sans critère de proximité). . Cependant, l'architecture d'un réseau n'est pas toujours statique ; certains réseaux peuvent évoluer de manière dynamique au fil du temps. Pour un réseau, il s'agit d'extraire d'un corpus d'apprentissage des « règles », ou plutôt une configuration de poids, qui permet de traiter ultérieurement des exemples qui n'apparaissent pas dans le corpus d'apprentissage.

Enfin, un réseau, grâce à son architecture, sera capable d'effectuer des calculs parallèles en distribuant des informations, par opposition à l'application séquentielle de règles dans les modèles basés sur des règles dans les systèmes experts.

Figure 1 : Exemples d’architectures de réseaux
Figure 1 : Exemples d’architectures de réseaux

Présentation du modèle réalisé

  • Caractéristiques du réseau utilisé
  • L’architecture du réseau

Le sous-réseau des fonctions envoie ensuite ses informations au sous-réseau des opérations de dialogue. C'est alors le sous-réseau de séquences qui se charge de proposer des actions. Dans le même temps, le sous-réseau de rôle communique des informations concernant le locuteur (qui parle et dans quel rôle) au sous-réseau de contexte.

Les connexions reliant le sous-réseau de rôles au sous-réseau de séquences sont en partie inhibitrices (filtrer les hypothèses) et en partie excitatrices (proposer l'hypothèse correcte). Le sous-réseau de séquence présente ensuite les séquences sélectionnées au sous-réseau d'opérations de dialogue. Le sous-réseau de rôles aura une configuration différente selon la base de connaissances chargée (dans notre cas une base à trois rôles interchangeables ou une base à deux rôles fixes).

Il communique ensuite ses informations au sous-réseau de rôles, qui détermine le rôle du locuteur.

Figure 2 : Représentation de l’indice linguistique « comme ça »
Figure 2 : Représentation de l’indice linguistique « comme ça »

Le fonctionnement du réseau d’analyse d’actes de dialogue

  • Le traitement des combinaisons d’indices liés
  • Le mécanisme des enchaînements d’actes de dialogue
  • Le mécanisme de gestion des rôles des locuteurs

Nous illustrerons ici le premier cas, c'est-à-dire celui où le sous-réseau d'actes reconnaît un seul acte de dialogue. Nous avons donc mémorisé, au sein du sous-réseau des contextes, que nous attendions, entre autres, un acte d'acceptation. Les séquences proposées sont mémorisées par le sous-réseau de contexte (liens répétés), elles permettront au tour suivant de déterminer le contexte de l'acte analysé.

Le sous-réseau des rôles en fonction de l'acte accompli et du locuteur détermine la nouvelle configuration des rôles. Le sous-réseau de contrôle de rôle communique la configuration de rôle pour le prochain tour au sous-réseau de rôle. Ces informations sont fournies au sous-réseau de contrôle de rôle ainsi qu'à l'acte analysé.

Le sous-réseau de contrôle de rôle communique la nouvelle configuration de rôle au sous-réseau de rôle qui stocke les informations.

Figure 15 : Représentation des unités du réseau
Figure 15 : Représentation des unités du réseau

Présentation d’une session d’analyse

  • Analyse de dialogues
  • Analyse d’énoncés

L'analyse d'un dialogue permet de visualiser l'analyse du réseau et de la comparer à l'analyse attendue, c'est-à-dire l'analyse faite lors de l'étude du corpus. 1 — une première fenêtre affiche les déclarations du dialogue sélectionné ; 2 — une seconde représente l'analyse faite par le réseau. L'exemple dans la fenêtre ci-dessous est issu de l'analyse du corpus C11balloon.

Ce mode permet de visualiser rapidement l'analyse du dialogue et de comparer les résultats du réseau avec les réponses attendues. Lorsque vous commencez à analyser une phrase, vous devez d'abord déterminer le chemin du fichier d'index correspondant à la phrase, ainsi que le chemin de la boîte de dialogue dans laquelle la phrase est extraite (voir fenêtre ci-dessous). Une fois qu'un relevé a été analysé, vous pouvez visualiser les informations qui s'y rapportent (bouton Afficher) ou continuer à analyser le relevé suivant (bouton Démarrer).

4 — le réseau d'indices composé d'indices, de fonctions et d'actions de dialogue qui ont été activés au cours de l'analyse.

Conclusion

Imagem

Tableau 4 : les contextes d’emploi et les enchaînements associés à la demande de confirmation.
Tableau 6 : Extrait des combinaisons prédicatives pour les verbes d’action.
Tableau 8 : Répartition des marques de confirmation, d’affirmation et d’acquiescement.
Tableau 10 : Probabilités affectées aux marques linguistiques.
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Referências

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