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Nathalie Leblanc

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Academic year: 2023

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Peut-il être sujet et non objet, ne pouvant plus s'en éloigner pour le regarder ? N'est-il pas de la responsabilité du thérapeute de révéler la liberté unique de la personne qu'il rencontre ? A moins d'y mettre un terme et en même temps de m'exclure définitivement, force est de constater que l'indépendance absolue, qui est contradictoire, est d'ailleurs incompatible avec la position de tout soignant, si l'un des fondements est justement la relation à autrui. .

Le thérapeute peut-il être le sujet et non l'objet de sa pratique, subordonné à elle, ne pouvant plus s'en distancier pour le regarder ? Il me semble qu’il n’y a pas d’antinomie entre le prisonnier platonicien de la caverne et l’homme intérieur augustinien, qui ne peut se libérer de ses chaînes qu’en s’ouvrant à ce qui les transcende. , que ce soit une idée, c'est-à-dire le monde, pour le premier, ou Dieu, pour le second. Mais cela pose aussi en même temps la question du rapport que tous les dépositaires entretiennent avec eux-mêmes et de la place qu’ils peuvent légitimement occuper.

De même, l'autonomie d'une personne sous-tend la possibilité de permettre à l'autonomie d'autrui de se produire. Il n’y a pas de rencontre possible avec l’Autre (le patient), si l’on n’est pas d’abord cet Autre pour soi.

PREMIERE PARTIE La liberté en question

Le fait que je puisse l’établir comme une loi universelle, c’est-à-dire qu’elle puisse s’appliquer à tout le monde. Qui se soucie d’expérimenter ce qu’est « l’essence de la pensée » avant toute « interprétation technique » de celle-ci ? L’incertitude de l’inconnu n’est possible que parce qu’il y a quelque chose de familier en vous et pour vous-même, quelque chose de familier.

De nombreux patients qui viennent consulter ont une idée de ce qu'est une thérapie. Dans les cas suivants, c’est la pratique de la voix, dans ses aspects insolites, qui la révèle. Pour qu’une résidence soit viable, elle doit être entièrement habitée et habitable.

C’est ce que répète Rallaisson lorsqu’il dit de l’habitude qu’elle n’est pas « une nécessité extérieure et une limitation […] mais d’attraction et de désir ».35 Penser l’habitat dans son essence, c’est penser la relation entre l’homme et l’espace qui il prend. Deuxièmement, je constate que le discours qu'il m'a tenu a été d'un bout à l'autre un discours d'efficacité.

Car ce fardeau doit être maintenu dans sa réalité et, si possible, assumé.

DEUXIEME PARTIE La question du sujet

Rien ne montre qu'il s'agit d'autre chose qu'un objet, placé juste devant moi et sur lequel j'agis. Quoi qu’il en soit, tout se passe comme si la subordination ou l’assujettissement se mettait du côté de l’objet et non du sujet. Socrate est d'abord Socrate, avant d'être philosophe et Athénien, ce qui n'invalide pas son être.

S'ils disparaissaient, l'homme se montrerait tel qu'il est : incapable de vivre, de prendre ses responsabilités, d'aller vers lui-même. Autrement dit, il ne peut être plein que dans la mesure où il ne l'est pas encore et accepte cette dépossession de lui-même avec l'Etre en soi. Le surhomme nietzschéen n’est rien de plus qu’un homme qui s’efforce d’obtenir le meilleur de lui-même en réalisant son potentiel.

Il n’est donc pas vrai que la première et substantielle unité soit le Soi. Mais dans les deux cas, l’homme l’emporte, l’homme qui doit sans cesse transcender ce qu’il est. Car, ajoute-t-il, « ce n’est qu’à partir de la Vérité de l’Être que l’essence du sacré peut être pensée.

Que reste-t-il à l’homme, confronté à une finitude radicale et aux rapports de pouvoir et de domination qu’il subit ou exerce ? Il critique également « l’absence de sens et de pensée » qui existe dans des expressions telles que. Il n'a plus son propre espace pour penser, pour penser à lui-même, et est complètement soumis au regard des autres, à l'image qu'il donne et qui lui est renvoyée.

Le sujet est à la recherche d'un idéal, mais qui n'est pas le résultat de modèles qu'il a intériorisés et auxquels il s'identifie pour tenter de les dépasser, de se dépasser. Quoi qu’il en soit, ces excès dans les deux cas portent atteinte à la liberté du sujet. Il faut cependant désormais retirer les masques et veiller à ce que la prudence soit prise en compte.

Deuxième souvenir auquel fait référence cette scène : celui du suicide d'un ami, en défense, alors qu'il était adolescent. Alors qu'il se défendait et tentait de neutraliser ce dernier, il pensa soudain que lui.

TROISIEME PARTIE Phénoménologie de la violence

Par ailleurs, la violence a-t-elle une quelconque légitimité ou doit-elle être considérée uniquement avec une connotation négative ? Sans doute parce qu'il m'était possible, pendant ce temps d'attente qui me paraissait interminable, de la regarder autrement. Face à deux impératifs juridiques contradictoires (le respect de la liberté des personnes et des biens, mais en même temps le devoir de porter secours à toute personne en danger), l'un des deux ne pouvait qu'être violé.

D'où la comparaison qu'il fait entre le droit et la faculté de coercition qui pour lui,. Qu’en est-il du leur, même s’ils ne peuvent pas choisir cette approche thérapeutique ? Autrement dit, l’avenir immédiat d’un patient ne m’appartient pas plus qu’à lui.

C'est lui qui, en l'aidant à accéder à ce qu'il est en tant que sujet, lui permet de passer de l'aliénation (privation de soi) à l'altérité (mystère pour soi). Comme s'il lui offrait une seconde chance et qu'un espace de vie intérieur était encore préservé. La violence de son geste reflétait non seulement celle de sa mère mais aussi la sienne.

Après cela, il n'a eu aucune possibilité d'emploi intéressante, à l'exception d'une mutation vers un emploi administratif, qu'il a refusé. Cette décision fut la décision de sa mort, qu'il avait planifiée lors de son séjour en Asie. Le ton de l’entretien semblait moins sombre qu’un mois plus tôt.

Comme il me l'a dit, la recherche d'une paix qu'il n'a pas pu trouver tant qu'il a vécu. Dans La Crise de la culture et surtout dans le chapitre consacré à l'autorité, H. Il est suivi par François Leuret, un médecin qu'il prend pour un cuisinier autrefois à son service.

La réponse donnée par Foucault est la suivante : parce que le médecin connaît et possède seul la vérité sur le patient et sur le patient. Ce qui frappe dans le mouvement antipsychiatrique, notamment en Angleterre, c’est qu’il s’éloigne radicalement des sentiers battus de la psychanalyse.

Referências

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