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La norme d’internalité et ” l’individu responsable, utile et heureux de l’être ”

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Academic year: 2023

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Le recours aux attributions dispositionnelles dans les relations intergroupes : l'effet de l'asymétrie positionnelle 7 2.1. Sentiment de contrôle associé à l'adaptation à la situation sanitaire plutôt qu'à l'amélioration de l'état de santé 90 4.3.2. Pour la rédaction de cet article portant sur l'évaluation de l'intériorité, la majorité des travaux publiés sont présentés afin de retracer la cohérence de la démarche de recherche et ses avancées.

Les pratiques et les recherches conduisent parfois à surestimer le rôle de l'individu dans la détermination de ce qu'il fait ou de ce qui lui arrive.

A cette occasion, on se souvient que les gens essaient de s'attribuer l'utilisation d'explications internes ou d'attribuer leur utilisation au groupe auquel ils appartiennent. À partir de toutes ces observations, on comprend mieux comment une norme sociale générale, comme la norme d’intériorité, peut se transmettre dans des groupes sociaux moins valorisés : cet habitus est principalement celui des groupes dominants, en s’attribuant des crédits. avec une valeur sociale, en s'y adaptant on entretient la vision d'un monde juste et satisfaisant. Cette préférence paradigmatique permet désormais de tenir pour acquise la généralité de cette norme sociale d’intériorité et de remettre en question la valorisation de l’intériorité comme variable de personnalité.

Certes, les effets de valorisation sociale de l’intériorité ont été obtenus d’une manière extrêmement cohérente avec les paradigmes classiques.

Pour cela, nous insisterons sur l'activité prescrite de l'évaluateur et la pertinence des événements et explications par rapport à l'évaluation qu'il doit porter (nous verrons ensuite quelques cas de baisse d'évaluation ou de dévalorisation des explications internes, Gilibert, 2004 ; Gilibert & Vovelle 2003 ; Gilibert, Miret & Roche, 2000 ; Gilibert & Fachaux, 2000 ; Gilibert & Bollon, 1999). La revue de ces résultats nous amène à l’interprétation de l’évaluation de l’intériorité et à la revue de nos propres interprétations initiales par rapport à l’activité d’évaluation et aux besoins de l’action sociale. Nous juxtaposerons ensuite ces observations à d'autres observations récentes sur la prévisibilité de l'intériorité et du sentiment de contrôle en termes de résultats obtenus à l'issue d'une transition vers des systèmes de formation et d'accompagnement (Gilibert, Genty, Gillet & Marchand, 2008 ; Gilibert, 2009). .

Il s'agira notamment des illusions positives associées au passage aux dispositifs de formation et d'insertion (optimisme, bien-être, maîtrise perçue du contenu de la formation ou satisfaction du dispositif) et de leur contribution à la prédiction présumée de l'intériorité et du sens. de contrôle.

Internalité et contrôle : pratique soignante et santé au travail

Introduction

Le statut de la « variable psychologique » mérite d’être interrogé dans une histoire des sciences. On sait qu'une décision de familiarité peut interrompre l'effet de fluidité et faire disparaître le sentiment initial de positivité associé au stimulus (Jacoby & Kelley, 1987 ; Jacoby & Withehouse, 1989 ; Bornstein & D'Agostino, 1992). Ces dernières peuvent faire l'objet de processus de valorisation sociale, de renforcement et de promotion des personnes par les agents du pouvoir, suffisants pour qu'ils provoquent différentes insertions (Beauvois & Dubois, 1988).

Il s’agit d’une échelle multidimensionnelle empruntée à Islami et Hewstone (1993) qui l’ont utilisée dans une perspective intergroupe.

Le recours aux attributions dispositionnelles dans les relations entre groupes : un effet de l’asymétrie positionnelle

On suppose généralement (et avec beaucoup de prudence) que l'intériorité est une mesure saturée de désirabilité ou d'utilité sociale et relève donc d'une norme générale (Jellison et Green, 1981). Ils accordaient du crédit aux autres employés responsables des événements souhaités dans lesquels ils étaient impliqués. Il est important de noter que quels que soient les personnes impliquées ou les événements expliqués (accidents dont la gravité des conséquences a été manipulée), on constate que ce biais d'intériorité est lié au statut.

Par exemple, les étudiants pauvres attribuent plus facilement l’intériorisation aux bons étudiants qu’à eux-mêmes.

La valorisation de l’internalité dans les relations professionnelles et l’accompagnement vers l’emploi

En d’autres termes : comment croire qu’une personne peut réussir si elle-même n’y croit pas. D’autant qu’un élément restait incohérent : qu’est-il advenu du premier effet de valorisation de la modestie. Nous nous attendions à ce que quelqu'un soit modeste par auto-attribution.

Il est vrai que cette opérationnalisation de l’intériorité est proche de la contrôlabilité, et qu’il est difficile de juger de « l’efficacité » de quelqu’un sur la base du caractère incontrôlable de ses erreurs. Rappelons qu'une cause est dite « spécifique » lorsqu'elle détermine les résultats d'une personne uniquement dans le cas particulier de la performance expliquée. Au-delà des éléments de preuve sur de telles questions qui doivent être évalués, nous devons le faire.

On retrouve donc, à différents niveaux, dans la valorisation de l'intériorité, des mécanismes qui s'observent dans le cadre d'approches dites plus « motivationnelles » qu'il ne faut pas négliger. Le fait que cette stratégie d'estime de soi favorise le jugement plus que toute autre (de manière assez récurrente et relativement indépendante des performances présentées) peut être liée à la convergence entre ce qui est souhaitable pour le sujet (désirabilité individuelle) et ce qu'attend l'évaluateur. (désirabilité ou utilité sociale). Ce changement de croyances est une conséquence bien connue du sentiment de contrôle des apprenants, qui tend à se développer positivement après la formation, qu'ils soient apprenants, salariés ou demandeurs d'emploi (Beauvois & Le Poulier, 1986 ; Dubois, 1988). ; Dubois et Trognon, 1989; Gangloff et Sourisse, 1995; Bressoux et Pansu, 2001; Pansu, Bressoux et Louche, 2003).

Seule l'estimation qu'ils font de la valeur de leur profil sur le marché du travail n'est pas sensible à leur situation actuelle. Ces questions nous ont permis de savoir dans quelle mesure un bénéficiaire sollicitait plus d'aide de la part de son conseiller que ce qu'il pouvait déjà en recevoir. Des croyances qui prédisent plus facilement l’optimisme des demandeurs d’emploi que leur accès au travail à trois mois.

De même, cette qualité de vie est d’autant meilleure qu’ils considèrent les obstacles à l’emploi comme gérables, instables et spécifiques.

Figure 2 : Score moyen des jugements de la valeur professionnelle d’un salarié   en fonction de l’évaluation de ses performances (très Performant vs Moins performant),
Figure 2 : Score moyen des jugements de la valeur professionnelle d’un salarié en fonction de l’évaluation de ses performances (très Performant vs Moins performant),

Internalité et contrôle : les relations de soins et la santé au travail

Les travaux menés dans ce secteur s'appuient sur des éléments communsxxxii : (1) la valorisation de l'intériorité dans la pratique professionnelle du personnel soignant, (2) l'évaluation de l'effet de la formation en psychologie sur l'utilisation des attributs internes (3) la la prévisibilité de l'intériorité ou le sentiment de contrôle par rapport au bien-être au travail des salariés et à l'évolution de l'état de santé des patients. Il est ainsi possible que certains d'entre eux aient fait une première lecture presque naïve de la situation clinique en se concentrant sur le rôle du patient. Un sentiment de contrôle lié à l’adaptation à la situation médicale plutôt qu’à l’amélioration de l’état de santé.

Il s'agissait déjà de l'origine perçue des symptômes et de la qualité de vie des patients (Beese & Stratton, 1994). Ceci semble dépendre de l’activité symptomatique de la maladie et sera donc corrélé à la dépression et à la perception d’une mauvaise qualité de vie. Dans l'ensemble, le sentiment de contrôle chez ces patients semble refléter uniquement leur qualité de vie et la gestion de cette qualité de vie (une sorte d'adaptation à l'état de santé), et ne semble guère être un facteur décisif dans le traitement et le traitement médical. condition.

Dans nos résultats, le sentiment de contrôle du patient semble donc refléter principalement l'activité symptomatique de la maladie. C'est probablement pour cette raison qu'elle serait une covariante d'une détérioration de la qualité de vie ou de la perception d'effets secondaires, tout comme la globalité perçue de ces déterminants de l'état de santé (Banovic, Gilibert & .Cosnes, soumis). Le sentiment de contrôle participerait davantage à faire face aux conséquences de la maladie qu’il ne pourrait réellement l’influencer.

Le sentiment de contrôle sur l’épuisement professionnel est davantage lié à la satisfaction au travail qu’à l’état de santé. Il est plus probable que nous devions nous tourner vers les pratiques (qui peuvent sous-tendre une idéologie) pour expliquer la valorisation du sentiment de contrôle et d’intériorité.

Conclusion générale et propositions

Nous reviendrons sur cette question dans la soutenance, ainsi que sur d'autres modèles théoriques similaires qu'il ne faut pas négliger (par exemple les « illusions positives » et leurs effets que l'on retrouve incidemment, ou la « croyance en un monde juste, qui semble reproduire certains de ces résultats).Cet axe de recherche concerne donc l'évaluation des effets des systèmes d'éducation et d'accompagnement là où il y a des raisons de croire qu'il existe une demande sociale au sein de l'enseignement de base et/ou professionnel, de l'intégration sociale et des enseignements professionnels et sanitaires. .Il semble évident que certains sujets peuvent faire preuve de clairvoyance quant à la valeur sociale de l'intériorité et du sentiment de contrôle, notamment lorsque les consignes l'exigent (Py & Somat, 1991), mais il n'est pas certain qu'ils en soient conscients lorsqu'ils donner spontanément des explications (Gilibert & Cambon, 2003).

Il est possible qu’il y ait un certain manque de prévoyance en surestimant la valeur prédictive de telles croyances. L'arbitraire qui a présidé à ce passage sélectif m'a incité à ne jamais laisser penser à un étudiant qu'il avait échoué à son entretien ou à son cours. En effet, si les études sur la norme d'intériorité s'inscrivent dans un modèle théorique, celui-ci s'appuie sur un postulat de détermination sociale et sociétale, qu'il conviendrait d'opérationnaliser (nous partageons en cela le bilan préparé par Testé, 2008).

Lorsque vous posez une question à ce membre du personnel sur l'avancement d'un dossier urgent et qu'il vous explique qu'il n'a pas eu le temps de le modifier ou que cela prend plus de temps que prévu. Ces quelques résultats confirment le lien entre les attributions causales et la qualité de vie des demandeurs d'emploi (mesurée ici par le nombre de symptômes rapportés), ainsi que la demande d'aide complémentaire. Il ne faut pas oublier qu'aucune de ces croyances ne prédit l'accès à l'emploi et qu'il s'agit uniquement d'une question de qualité de vie.

On peut apprécier dans cette sous-branche de la discipline une longue tradition qui consiste autant que possible à théoriser ses pratiques et à tester ses théories par rapport au terrain. Néanmoins, il me semble opportun de s'interroger sur la manière dont certaines œuvres sont assimilées selon des a priori.

Figure 1 : Jugements moyens de sympathie versus d’efficacité (min : 0 ; max : 20)   en fonction de l’option choisie et des événements expliqués
Figure 1 : Jugements moyens de sympathie versus d’efficacité (min : 0 ; max : 20) en fonction de l’option choisie et des événements expliqués

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Figure 2 : Score moyen des jugements de la valeur professionnelle d’un salarié   en fonction de l’évaluation de ses performances (très Performant vs Moins performant),
Figure 4 : Jugement de la valeur professionnelle  d’un salarié en fonction de la  connaissance de ses performances, de ce qu'il doit expliquer et de la façon
Figure 6 : Jugements moyens de sympathie versus d’efficacité (min : 0 ;  max : 20) en fonction de l’option choisie (interne vs
Tableau  2 :  L’évaluation  des  impacts  de  la  formation  d’après  le  modèle  de  Kirkpatrick (1959, 2007)
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Referências

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