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L

.

FOUCAULT.

LES CLASSIQUES DE LA SCIENCE

retour

ne se

trouvent

plus

sous

moment

del’arrivée

.

Il en résulte

que

limagede

retour est

déplac

é

edans le

sens

du

mouvement

dumiroir,et

cette

dévia

-tion

augmente

avecla vitessede rotation;elle

augmente

évi

-demment aussi avecla longueur du trajet

et avec

la distance quilasé

pare

dumiroir

tournant

.

La manière dont

ces

diversesquantités

interviennent

dans l’

exp

érience, ainsi

que

lavitesse de la lumière elle

m

ê

me

, s’exprimepar une formule trèssimple qui a é

t

é déjàé

tablie

et quejen’aurai qu’à rappelerici

.

AppelantV la vitessede la lumi è re,n

du miroir

,

lla longueur de la ligne brisée comprise entrele

miroir tournant

et le dernier miroir

concave

, rla distance de la mire au miroir

tournant et

dla déviation,

on trouve

ladiscussion del’appareil

V

=

48

miroir

en

s’

acc

élé

rant

rencontrebientôt dans lair ambiant résistance qui

,

pour une vitesse donnée,est aussi par

-la même

incidence

qu’au

une

faitement

constante .

Lemobile, placé entre

ces

deux forces contraires qui tendent à l’équilibre

,

ne peut manquer de prendre et de garder une vitesse uniforme

.

Un obturateur quelconque,agissant surlécoulement de l’air, permet d’ ail-leursde régler

cette

vitesse dans deslimitestrèsétendues.

Restait

enfin

à

compter

le nombre de

tours ou

plutôt à imprimer

à

cemobile

une

vitesse d é termin ée

. Ce

problè

me

a été compl è

tement

résoludelamanière suivante :

Entre le microscope

et

la glace à réflexion partielle

se trouve

un disque circulaire dont le bord finement denté empiète

sur

l’image quon observeetlintercepte en partie; le disquetourne uniformémentsur lui

m

ê

me

,en sorte que si limage brillaitd

une

lumière continue, les dentsquil porte à sa circonfé

rence

échapperaient à la vue par la rapidité du

mouvement

; mais limage n’

est pas

permanente, elle résulte d’

une

série dapparitions discontinues qui sont en nombre égal à celuides révolutions du miroir; et, dans le

cas particulier o

ù lesdents delécranse succèdentaussi

en

mêmenombre, il

se

produit pourlœ il une illusion facileà expliquer qui fait

appara

ître la denture

comme

si ledisque

ne

tournait

pas

.Su

pposons

donc

que

cedisque portantndents à

sa circonf

é

rence

fasseun

tour par

seconde

et

quon mette la turbineen marche

,

si en r

é

glant l’écoulement del’airon parvientà

maintenir

lapparentefixitédes dents,

on

pourra tenir

pour

certain

que

le miroir fait effectivement n tours par seconde.

M

. Froment

qui avait fait la turbine a bien voulu

se

charger décomposer

et

de construire un rouagechronomé

-triquepour faire mouvoir ledisque,

et

la réussite est telle

-ment

complète

que

journellement ilmarrive defairetourner lemiroir à 400 tours par secondeet de voir les deuxappa

-reils daccoid a un dix-millième près pendant des minutes

!

le nombre de tours

par

8r

.

nlr d

expression

qui donne la vitesse de la lumière au

moyen

de

quantit

és quil faut

mesurer

séparément.

Les distancesl etrse

mesurent

directement à la règle

ou par

un ruban depapier

qu

on

reporte

ensuite sur l’unitéde longueur

.

La d éviation d s’observe microm é triquement, mais il

reste

à

montrer comment on mesure

le nombre n destoursdumiroir

par

seconde

.

Disonsdabord

comment

on imprimeaumiroir

une

vitesse

!

constante .

Ce miroir en

verre argent

é, qui a ü,n,

014

dediamètre,

est

montédirectement

sur

l

axe

dune petite turbine àaird’un

syst

è

me connu , admirablement

construite par M. Froment; lair

est fourni par

une soufflerie à haute pression de

M.

Cavaillé

-

Goll,qui s’est acquis

une

juste renomméedans la

fabrication

desgrandes

orgues

; et

comme

ilimporte

que

la pression soit d'

une

grande fixité, au sortir dela soufflerie, lairlraverseunré

gulateurr

écemmentimaginéparM.Cavaillé -Coll

et

dans

lequel

la pression ne varie

pas

de

1 de mil -lim è

tre

sur 0m,

30

de colonne d’

eau

. En sécoulant

par

les orifices de la turbine, l’air

repr

é

sente

donc

une

force motrice

remarquablement constante

; dun

autre

t

é

,

le

entiè

res.

Cependant

, apr

èsavoir obtenutoutesécuritédu cô

t

é dela du temps, jai été surpris de constater dans mes

mesure

résultatsdes

discordances

qui n’étaient pas en rapport avec la précision des

moyens

de mesures; après d’assez longues

recherches

j’ai fini

par

trouver

que

la

cause

d’erreur était

4

MÉMOIRES DF. LÉONFOUCAULT.

f

Travaux r, p

-1)0 LES CLASSIQUES DE LA.SCIENCE

dansle micromètre qui ne comportepas, à beaucoup près,

le degré deprécision qu'onluiattribue volontiers.

Pour faire face a cette difficulté imprévue, jai introduit dans le système dobservation une modification qui, finale

-ment,revient à unsimple changement de variable ; au lieu de mesurermicrométriquementladé viation,jai adoptépour celle-ci une valeur constante, soit

-

777î7u

7 partiesentières de limage observée, et jai cherché par expériencequelle était la distance quil fallait établir entre le miroir tournant pourproduirecettedéviation;lesmesures portant alorssurune longueur denviron1mètre, les der

-nièresfractions gardaientencore une grandeurdirectement visible quine laissait plus place à lerreur. Par cemoyen lappareil a étépurgé de la principale cause dincertitude.

Depuis lorsles résultatssesontaccordés dansles limitesdes erreurs dobservation et lesmoyennesse sont fixéesdetelle sorteque jai pu donner avec confiance lenouveau chiffre qui me paraît devoir exprimer, à peu de chose près, la vitessedelà lumièredans lespace.

A savoir : 298.000 kilomètres par seconde do temps moyen.

a, a*

de millimètre, ou

1

h

!

..ar L

.

1 . J.

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Travaux scientifiques de LEON FOUCAULT

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