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Influence de l’enseignement des langues étrangères

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Academic year: 2017

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Influence de l’ enseignement des langues étrangères

sur la transmission de la culture

Dr Mahboubeh Fahimkalam Universit é Azad Islamique Arak branche, Iran

Résumé :

La cult ure de chaque pays se ref lèt e dans sa langue et sa lit t érat ure. Donc, on peut prét endre que le lexique de chaque pays comprend la cult ure et la t radit ion propre à lui, et que les unit és du langage véhiculent des valeurs cult urelles. En choisissant cert ains mot s et expressions courant s dans les langues f rançaise et persane, j e cherche à démont rer que la connaissance de la cult ure et la compréhension de la langue sont inséparables et que la connaissance de la cult ure f rançaise est un élément essent iel dans l’ apprent issage de cet t e langue et que d’ aut re part la t ransmission de la cult ure à t ravers l’ enseignement ne peut êt re ignorée.

Mots-clés :

langues, inf luence, cult ure, enseignement , Persan.

***

On considère t out es l es langues comme langue pat ernelle des êt res humains et l’ apprent issage d’ une langue ét rangère ouvre la voie à l’ évol ut ion de la cult ure humaine(1).

De nos j ours, avec la mondialisat ion des échanges d’ une part , et l a curiosit é de sat isf aire une curiosit é cult urelle et int ellect uelle d’ aut res part s, le f ait d’ apprendre une langue ét rangère c’ est t rouver une place import ant e. C’ est pourquoi, on observe act uellement un vif d’ int érêt pour la promot ion des langues ét rangères chez les enseignant s dont l ’ act ivit é - depuis quelques décennies - ét ait surt out de promouvoir la cult ure.

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désir de communiquer avec les aut res groupes sociaux. De ce point de vue, en f aisant la connaissance d’ une nouvelle cult ure, l’ apprenant est un act eur qui agit dans les circonst ances réelles de la communicat ion.

Cert es, la l angue est l ’ un des élément s de manif est at ion de la cult ure. On peut t rouver dans la langue nat ionale de chaque pays, t out ce qui caract érise sa propre cult ure. Donc, l’ apprent issage d’ une langue ét rangère ent raîne non seulement l a connaissance d’ une cult ure ét rangère, mais il peut about ir à t ransmet t re la cult ure d’ un groupe social e à l’ aut re. Aut rement dit ; posséder une aut re langue ent raîne l’ enrichissement de la cult ure.

Comment le processus de l’ enseignement peut -il t ransmet t re la cult ure d’ un pays vers un aut re ? Ainsi, not re obj ect if consist e dans cet art icle à révéler le st at ut de la cult ure dans la f ormat ion du lexique et les expressions d’ une langue. Pour cela, nous f ixons not re at t ent ion sur les iraniens qui ét udient la langue f rançaise à l ’ universit é af in de démont rer la manière de t ransmission de la cult ure à t ravers les mét hodes d’ enseignement , le lexique et les expressions.

Nous essaierons de présent er ici des dif f érent s t ypes d’ inf luence d’ enseignement explicit e (par les mét hodes d’ enseigner) et implicit e (par le lexique, les expressions et la lit t érat ure) af in de mieux comprendre le st at ut d’ apprent issage d’ une langue ét rangère dans la t ransmission de la cult ure.

1 - Rapport entre la langue et la culture :

D’ après la déf init ion de Larousse "la cult ure est un ensemble de mœurs et de manif est at ion art ist ique, religieuse et int ellect uelle représent ant une collect ivit é, la dist inguant des aut res groupes et sociét és"(2).

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valeurs spirit uelles f ormés par des êt res humains"(3).

Cert es, dans cet t e ét ude, nous illust rons nos propos en nous appuyant sur la cult ure spirit uell e.

La cul t ure ne f orme que par le rapport spirit uel et langagier ent re les hommes d’ une sociét é. En d’ aut res t ermes, l a not ion de la "cult ure" se f orme à part it des connaissances, des expériences acquises dans la vie et les croyances d’ une sociét é à l’ aut re par l’ inst rument de connaissance, qui est la l angue. C’ est pourquoi, on dit "Les hommes sont port eurs de la cult ure. Et la communicat ion ent re les groupes humains f ait produire la connaissance et cela j oue un rôle init iat eur dans la product ion des cult ures"(4).

On considère souvent le langage comme le moyen d’ exprimer une idée et un point de vue ; il serait donc non seulement un inst rument de la connaissance, mais un inst rument de la pensée et de la cult ure. L’ une des f onct ions du langage est d’ exprimer la pensée et la croyance en le manif est ant ext érieurement . Aut rement dit , pour accéder à la cult ure, quelle qu’ elle soit , le meilleur t ruchement est le langage. Parce qu’ il est à la f ois véhicule, produit et product eur de t out es les cult ures.

"- Il est leur véhicule universel dans la mesure où, par int ermédiaire des signes que sont les mot s, il peut rendre compt e, au plus près, de t out ce qui les concerne, qu’ il s’ agisse de lit t érat ures, d’ art s, de sciences, de myt hes, de rit es ou de comport ement s.

- Il est leur produit , parce que, pour êt re un véhicule f idèle, il doit s’ adapt er, évoluer avec elles, êt re const amment un port eur approprié des signif icat ions, des valeurs, des charges nouvelles qu’ elles génèrent . D’ où la créat ion cont inue de néologisme, qu’ il y a lieu d’ int erprét er, dans cet t e perspect ive, comme des marques d’ adapt at ion cult urell e.

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du groupe, que les représent at ions, les at t it udes collect ives se f ont et se déf ont "(5).

C’ est en t ant que prat ique sociale et produit socio-hist orique que la langue est t out e pénét rée de cul t ure. "Les mot s, en t ant que récept acles préconst ruit s sont des lieux de pénét rat ion privilégiés pour cert ains cont enus de cult ure qui s’ y déposent , f inissent par y adhérer et aj out ent ainsi une aut re dimension à la dimension sémant ique ordinaire des signes"(6).

La langue nat ionale de chaque pays ref lèt e les croyances, les cout umes et en un mot ; sa cult ure nat ionale, al ors la langue et la cult ure nat ionales inf luent l ’ une sur l’ aut re.

D’ un côt é, la langue et le lexique se f orment selon la cult ure nat ionale et d’ aut re part , ce dernier est sous l ’ inf luence de langue nat ionale de chaque pays. Une nouvelle approche des linguist es t els que Dérida et Lacan prét endent que le syst ème cognit if est inséparabl e de la st ruct ure langagière.

Cela signif ie que la langue j oue un rôle essent iel non seulement dans la manif est at ion des réalit és sociales qu’ on vit (cult ure), mais elle exerce une grande inf l uence sur l a f ormat ion de ces réalit és ; et c’ est ainsi qu’ elle ref lèt e les relat ions humaines.

"Lévi-St rauss déf inissait l’ homme comme un locut eur, c’ est à dire comme un êt re qui parle dans la mesure où langage est un élément f ondament al de t out e cult ure. La cult ure est ce que l’ homme aj out e à la nat ure, ce qui n’ est pas t ransmis biologiquement , mais par un apprent issage. Ainsi les règles de vie en sociét é, les t echniques, les sciences et l’ art const it uent ce qu’ on nomme la cult ure. Mais si t out cela a pu nous êt re t ransmis, c’ est par le moyen du langage. Le langage est donc un élément de la cult ure que ce par quoi elle est véhiculée"(7).

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ét rangères f ait l’ obj et de not re art icle.

Mais comment s’ inf luent la langue et la cult ure dans l’ enseignement des langues ét rangères ? Nous essayons d’ aborder ce suj et à t ravers la f onct ion des apprenant s de la langue f rançaise en Iran. Depuis quelques années, les expériences menées par les prof esseurs de la langue f rançaise ont mont ré qu’ une f ois les ét udes t erminées, les ét udiant s de la langue f rançaise ont t out es les peines du monde de s’ exprimer en f rançais, malgré leur savoir linguist ique. Ce qui signif ie que l es élément s ext ra-langagiers qui se concrét isent davant age dans la cult ure ne f aisaient pas l’ obj et d’ at t ent ion des enseignant s.

2 - Les expressions, manifestation culturelle :

On const at e que l’ ét ude du lexique et des expressions est au cent re de l ’ enseignement de la langue et on ne peut pas enseigner le f rançais sans passer par un enseignement lexicologique. Pour sa part , le vocabulaire a un aspect cult urel import ant , puisqu’ il est adapt é à l’ environnement nat urel et cult urel. "On pourrait donc considérer chaque leçon de langue ét rangère comme un inst rument de communicat ion int ercult urelle, car chaque mot ét ranger ref lèt e une cult ure ét rangère"(8).

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dans la cul t ure persane, le pouvoir de donner le pain s’ ident if ie à la relat ion pat ernelle. C’ est pourquoi, ces locut ions sont des not ions connues chez les iraniens. Des problèmes de communicat ion surgissent souvent lorsque la signif icat ion d’ un mot ou d’ une expression dif f ère d’ une l angue à l ’ aut re : le concept de "village" est dif f érent en Iran ou en France, le concept "chast et é" n’ a pas la même signif icat ion en France qu’ en Iran.

On peut dire que la cult ure européenne est explicit e, t andis que la cult ure asiat ique peut êt re parf ois implicit e, et donc t rès dif f iciles à int erprét er. A t it re d’ exemple, le message est caché derrière les mot s employés par un iranien t els que "merci". Ce qui est courant en Iran, c’ est l’ habit ude de compliment er. C’ est pourquoi l a signif icat ion du mot "merci" en répondant à "vous en voulez ?" n’ est pas précise.

En f rançais, il exist e des t ermes et des expressions pour désigner le vin, t els que "eau de vie". Tandis qu’ elle mét aphorise "le vin", cet t e expression n’ a pas de sens chez un ét udiant de not re pays. Si on t raduit cet t e expression mot à mot , cela signif ie (Abe hayat , Abe zamzam, L’ eau curat ive du puit s près de l a Kaaba). Dans ce cas-l à, la bonne connaissance des apprenant s de la cult ure f rançaise cont ribue à comprendre et à bien t raduire ces expressions pareilles.

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(illicit e), Makrouh (abhorré), Khalghollah (créat ures de Dieu), rahmat e ellahi (bénédict ion divine), Beit olmal (les biens publics), khoda haf ez (que Dieu t e garde) et c.

Selon Call oud, "Lorsque nous parlons, c’ est not re cult ure qui parle en nous avec t out e la prof ondeur de son hist oire"(10). Le lexique est donc, pour t ous un des moyens les plus sûrs de connaît re la cult ure. C’ est ainsi qu’ après avoir ét udié la lexicologie persane en le comparant à celle du f rançais, l’ ét udiant iranien conclue que la religion j oue un rôle primordial dans la st ruct ure cult urelle iranienne. "La croyance religieuse est l’ un des él ément s const it ut if s de la cult ure persane"(11).

Il est à signaler que la plupart de ces t ermes susment ionnés n’ exist ent pas en l exicologie f rançaise, c’ est pourquoi lorsqu’ un ét udiant iranien cherche à déf inir ou t raduire ces mot s en f rançais, il est obligé de les expl iquer.

Quant aux aut res domaines de lexicologie const it uant le syst ème de cult ure sociale, si import ant , par exemple en f rançais, ils sont quasi inexist ant s en persan, leur empl oi syst émat ique ét ant t out à f ait récent dans la langue persane. A t it re d’ exemple, on peut cit er le mot "Concubinage". Ce t erme n’ exist e pas dans la langue et la cult ure persanes ; Car l’ union libre d’ un homme et d’ une f emme, sans êt re mariés, est int erdit e dans la cult ure persane. Après avoir f ait la connaissance avec ce t erme à t ravers les livres et l es f ilms f rançais, les apprenant s iraniens de la langue f rançaise pourraient au f ur et à mesure avoir un regard dif f érent de l’ union libre dans la sociét é. Aut rement dit , ils accept ent ce phénomène sociocult urel pl us f acilement que les aut res. Or, ce t erme dont la compréhension ne semble pas aisée au premier abord pour l’ apprenant , devient un simple t erme pour designer la cult ure européenne. C’ est ainsi que la cult ure f rançaise exerce une inf luence sur la ment alit é des apprenant s de la langue.

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de la langue f rançaise" s’ adressant aux apprenant s de f rançais. Il of f re, en ef f et , une sélect ion des expressions imagées les plus courant es de langue f rançaise parlée que les ét udiant s doivent assimiler dans le cours d’ expressions et proverbes et auxquelles ils se heurt ent inévit ablement non seulement durant leur cycle d’ ét udes de f rançais dans les cours t els que : (Lect ure et compréhension de t ext es, t raduct ion des romans et c. . . ), mais dans leur rapport avec les f rançais. En out re, des récit s court s et des j eux linguist iques, accompagnés de leurs solut ions, cont ribuent à rendre plus palpable l’ ouvrage dont l ’ obj ect if est non seulement d’ enseigner le f rançais t el qu’ on le parle, mais aussi de ref lét er les part icularit és ment ales et cult urels des f rançais.

Dans ce manuel, les apprenant s rencont rent les expressions et les proverbes f rançais et leur équivalent en persan. Après avoir ét udié 13 l eçons, en comparant les proverbes f rançais avec ceux du persan, la plupart des ét udiant s ont f ait allusion à cert ains cas communs :

- En comparant les expressions et les proverbes f rançais avec ceux du persan, sur le pl an de la f orme, ces derniers se dist inguent souvent par le caract ère archaïque de leur const ruct ion grammat icale et lit t éraire. Les exemples ci-dessus en sont les meilleures illust rat ions : L’ équivalent persan de ce proverbe "bon sang ne peut ment ir" est un vers connu de Saadi employé dans la langue courant e ; "t a t enue révèl e que t u es d’ une f amille noble".

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iraniens.

- Dans chaque pays, les proverbes et les dict ions ref lèt ent des croyances ou des simples vérit és. Ces croyances ont ét é t ransmises de générat ion en générat ion, elles port ent les st igmat es de la sagesse du t emps pour f inalement f aire part ie int égrant e de la cult ure et de l ’ éducat ion. Ils incarnent donc les archét ypes cult urels de chaque pays de manière magnif ique et pit t oresque. Nous al lons comparer quelques proverbes persans avec ceux du f rançais pour les dif f érencier et pour designer l a cult ure religieuse des iraniens :

Le proverbe "vent re af f amé n’ a pas d’ oreille" est l’ équivalent de "l ’ homme af f amé n’ a pas de religion" en persan. Ou "à quel ques chose malheur est bon", a ét é t raduit en persan "l’ ennemie f ait bon, si Dieu l e veut ". Les exempl es ci-dessus illust rent l a croyance religieuse et la cult ure persanes.

En bref , ce manuel universit aire permet à chacun de mieux mesurer l’ import ance de la cul t ure mat ernelle comme vision du monde et réf érence incont ournable, et aussi comme possibl e monnaie d’ échange avec les cult ures ét rangères.

3 - Les méthodes pédagogiques, la transmission :

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Iran. Tous ces manuels essaient d’ expliquer les règles grammat icales, les mot s et les expressions en s’ appuyant sur l’ aspect cult urel.

Dans ce genre d’ enseignement , l’ accent est mis sur les sit uat ions sociocult urelles des f rançais. A t it re d’ exemple, la première leçon de la mét hode pédagogique "La France en direct " (200 pages) commence par un lien t éléphonique à t ravers lequel l’ élève peut ent rer en cont act avec les aut res. Il s’ agit de la vie de quelques j eunes qui visit ent les monument s hist oriques, les cent res sport if s et cult urels de Paris.

Cet t e mét hode audio-visuelle f ait connaît re non seul ement la grammaire et le lexique f rançais, mais la cult ure f rançaise. Par ailleurs, comme la cult ure f rançaise est bien dif f érent e de la nôt re, cet t e mét hode met en relief ces dif f érences cult urelles. Par exemple, les cérémonies de nouvel an, la soirée et la danse dans une discot hèque (leçon 3), consommat ion des boissons t els que vin rouge et vin blanc (leçon 6) sont l es t rait s de la cult ure européenne. Au cours de 30 leçons, en f aisant la connaissance avec la t radit ion et l a cult ure f rançaises, l’ apprenant cherche à comparer les f êt es, les aliment s, les habit s, les boissons, les divert issement s, les at t it udes et la manière de vivre des européens avec ceux de son pays. Il est évident que l a dif f érence et la diversit é cult urelle sont int éressant es pour t out individu, mais dans cert ains cas, on const at e que la cult ure présent ée, ayant une at t ract ion ext raordinaire en séduisant l’ apprenant , pousse ce dernier vers la f rust rat ion. Il y a pourt ant des cas où, l’ apprenant ayant des croyances t radit ionnelles et nat ionales ne peut accept er la réf lexion et la cult ure européennes.

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une cult ure dif f érent e et l’ apprent issage de la langue basé sur la compét ence linguist ique, pour que l ’ apprenant puisse non seulement échanger des énoncés et des expressions avec une f ormulat ion accept able, mais qu’ il puisse bien connaît re la cult ure f rançaise. L’ enseignement du f rançais ne pourra se réaliser sans avoir recours à la connaissance de la cult ure f rançaise pour un public iranien qui devra non seulement ent rer en relat ion avec un cert ain nombre de locut eurs de cet t e langue, mais en pl us, en t ant qu’ un spécialist e de langue f rançaise, il f audra t raduire les œuvres f rançaises qui demandent une bonne connaissance sur la cult ure et le lexique f rançais.

Act uellement , on s’ accorde à dire que l’ on ne peut séparer langue et cult ure. L’ apprent issage de la cult ure doit donc êt re int égré dans l’ apprent issage de l a langue.

Tout au l ong de cet t e recherche, nous avons pu af f irmer que la t ransmission de la cult ure prend place au sein de l’ enseignement de la langue ét rangère. Aussi, nous avons insist é sur le f ait que la connaissance de la cult ure f rançaise est un élément essent iel dans l’ apprent issage de cet t e langue et que par l’ enseignement de la langue f rançaise et l'ét ude d'œuvres lit t éraires dans cet t e langue, on peut accéder à la connaissance de la cult ure f rançaise et , par cela, à la cult ure universelle. C'est l'accept ion ét roit e du t erme cult ure.

Comme nous avons déj à précisé, la cult ure ref l èt e non seulement l’ univers réel de l’ êt re humain, mais la pensée, la vision du monde, les valeurs, la f açon de l a vie humaine. Et t out cela se concrét ise dans la langue. On peut donc considérer la langue comme une couvert ure mat érielle pour la cul t ure.

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rest ent t ouj ours dans la langue un moyen d’ expression import ant . Ils cont ribuent à f aire connaît re la cult ure cible en ref lét ant les cout umes, la ment alit é et la cult ure d’ un pays.

N’ oublions pas la part des mét hodes d’ enseignement (du f rançais) dans la t ransmission de la cult ure. En t out e obj ect ivit é, pour les mot if s évoqués (pédagogique et cult urel), il est cert ain que la cult ure est plus présent e que j amais dans la problémat ique des mét hodes d’ enseignement (du f rançais).

On const at e que la t ransmission de la cul t ure est au cœur de l’ enseignement de la langue et on ne peut pas enseigner le f rançais sans passer par un enseignement de la cult ure f rançaise. Par conséquent , la nécessit é de son apprent issage dans le processus de didact ique des langues semble évident e.

En bref , l’ enseignement d’ une langue ét rangère s’ avère souvent ef f icace dans la t ransmission de la cult ure.

Notes :

1 - M. Ghamari : Revue des ét udes langagières, Presses universit aires d’ Alzahra, N° 3, Téhéran 2010, p. 9.

2 - Larousse, Paris 2007, p. 277.

3 - J. Babazadeh : Langue, Cult ure et expressions, Presses universit aires de Téhéran, N° 57, Téhéran 2010, p. 21.

4 - H. Shairi : Le rôle dans la t ache dans l’ augment at ion de la mot ivat ion des apprenant s du FLE, Presses universit aires de Téhéran, N° 53, Téhéran 2009, p. 75.

5 - R. Galisson : De la langue à la cult ure par les mot s, Clé int ernat ional, Paris 1991, p. 118.

6 - Ibid. , p. 119.

7 - D. Calloud : Langage et cult ure, Sit e : www3. ac-clermont . f r.

8 - S. Terminasova : Yaziki i mej kult urnaya komunikat ica, Mosco, Slova 2000, p. 23.

9 - A. Gobineau : L’ orient et l’ Iran, Klincksiek, Paris 1973, p. 314. 10 - D. Calloud : op. cit . , p. 2.

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Pour citer l'article :

 Dr Mahboubeh Fahimkalam : Inf luence de l’ enseignement des langues ét rangères sur la t ransmission de la cult ure, Revue Annales du pat rimoine, Universit é de Most aganem, N° 12, 2012, pp. 45 - 56.

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