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A chaque niveau de l'algorithme nous aurons besoin de scinder des series formelles, de conna^tre leur transformee de Borel formelle et de chercher des equations dierentielles. Toutes ces operations vont ^etre eectuees par des algorithmes formels.

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3.1. Denition du concept de serie formelle

Une serie formelle ^f(x) = Pj0ajxj est denie des que les coecients (aj)j0 le sont. Nous nous placons dans le cadre des equations aux dierences nies; la suite des coecients (aj)j0

est solution d'une equation aux dierences nies a coecients polynomiaux de la forme : ()

( P0(j)aj ++Pr(j)aj+r = 0 ; j a0;:::;am,1 donnes

ou P0(j);:::;Pr(j) sont des polyn^omes en j a coecients algebriques; r 2 IN est le degre de l'equation aux dierences,2IN,m = +r et a0;:::;am,1sont les premierstermes algebriques de la suite (egalement appeles conditions initiales). Nous supposons de plus que P0(j) et Pr(j) ne sont pas identiquement nuls.

Si Pr(j) n'admet pas de zero entier superieur ou egal a , chaque coecient aj peut ^etre calcule exactement et l'equation () represente la serie formelle ^f(x).

Premiere remarque : Cette denition nous permet de donner plus de conditions initiales que les r necessaires. S'il existe j0 2INtel que Pr(j0) = 0, le coecientaj0+r ne peut pas ^etre calcule a partir de l'equation aux dierences. Il est donc interessant de pouvoir donner davantage de premiers termes (lesj0+1+r premiers) an de n'utiliser l'equation aux dierences qu'a partir dej j0+ 1.

Seconde remarque : Une serie formelle du type precedent ( = m,r > 0) peut aussi s'ecrire

( 0:a0+::: + 0:aj+,1+P0(j + )aj+++Pr(j + )aj++r = 0; j 0 a0;:::;am,1 donnes

Nous aurions donc egalement pu denir les series formelles par des equations aux dierences de la forme

()

( Q0(j)aj ++Qr(j)aj+r = 0 ; j 0 a0;:::;ar,1 donnes

Le coecient Q0(j) peut dans ce cas ^etre identiquement nul.

3.2. Passage d'une equation aux dierences a une equation dierentielle puis a un systeme dierentiel

Pour calculer le prolongement analytique par une methode de quadrature de type Runge-Kutta d'une fonction f(x) le long d'une direction d nous avons besoin de conna^tre une equation dierentielle dont est solution f(x). Si f(x) est la somme d'une serie formelle multisummable

^f(x) dont nous savons qu'elle est solution formelle d'une equation dierentielle, alors f(x) est egalement solution de cette equation. Il nous reste donc a determiner une equation dierentielle satisfaite par une serie formelle denie par une equation aux dierences.

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Considerons une serie formelle ^f(x) representee par l'equation aux dierences ()

( P0(j)aj ++Pr(j)aj+r = 0 ; j a0;:::;am,1 donnes

ou Pi(j) =Ppl=0i;ljl; i = 0;:::;r; 2INet m = + r.

Soit Dt la transformee de Mellin formelle de l'operateur aux dierences : Dt=Xr

i=0 p

X

l=0i;l

,tdtd lti; t = 1x

etDx =Pri=0Ppl=0i;l(xdxd)lx,i: On etablit aisement que Dx( ^f) =Pl=,,1rplxl, les coecientspl

dependants des conditions initiales a0;:::;am,1. En utilisant l'identite (xdxd )lx,i = x,i(,i + xdxd )l nous obtenons l'equation dierentielle a coecients polynomiaux suivante :

r

X

i=0 p

X

l=0r,i;lxii,r + xdxd l ^f= mX,1

l=0 pl,rxl

La methode de Runge-Kutta que nous utilisons pour eectuer le prolongement analytique integre un systemedierentield'ordre 1 d'une variable reelle. Considerons l'equation dierentielle

p

X

l=0Pl(x)y(l)(x) = Q(x)

ou P0(x);:::;Pp(x);Q(x) sont des polyn^omes. Supposons que l'on veuille calculer f(x), solu- tion de cette equation dierentielle, le long de la courbe (t).

Posons y1(x) = y(x);y2(x) = y0(x);:::;yp(x) = y(p,1)(x) (les derivees etant prises par rap- port a x) et z1(t) = y1((t));:::;zp(t) = yp((t)).

Pour l = 1;:::;p,1,

dt(zd l(t)) = 0(t)zl+1(t)

et d

dt(zp(t)) = 0(t)Q((t)),Ppl=0,1Pl((t))zl+1(t)

Pp((t)) :

Le long de la courbe (t), la fonction f(x) verie le systeme dierentiel d'ordre 1 en la variable t suivant :

dtd

0

B

B

B

B

B

B

B

B

@

z1(t) z2(t) ::::::

zp,1(t) zp(t)

1

C

C

C

C

C

C

C

C

A

=0(t):

2

6

6

6

6

6

6

6

6

6

4 0

B

B

B

B

B

B

B

B

B

@

0 1 0 0 ::: :::

0 0 1 0 0 :::

::: ::: ::: ::: ::: :::

::: ::: ::: ::: ::: :::

0 0 0 0 0 1

,

P0((t))

Pp((t)) ::: ::: ::: ::: ,PPp,1(p((t())t))

1

C

C

C

C

C

C

C

C

C

A 0

B

B

B

B

B

B

B

B

@

z1(t) z2(t) ::::::

zp,1(t) zp(t)

1

C

C

C

C

C

C

C

C

A

+

0

B

B

B

B

B

B

B

B

B

@

00 ::::::

Q(0(t)) Pp((t))

1

C

C

C

C

C

C

C

C

C

A 3

7

7

7

7

7

7

7

7

7

5

80

3.3. Scindage d'une serie formelle

La transformee de Borel formelle de niveaud'une serie formelle ^f(x) =Pj0ajxj, representee par l'equation aux dierences

()

(

P

0(j)aj ++Pr(j)aj+r = 0 ; j

a

0

;:::;am,1 donnes

est denie par ^() = P,(aj=j )xj,. La presence de la fonction , nous emp^eche de pouvoir denir la suite (aj=,(j=)) par une equation aux dierences polynomiale. Nous sommes ainsi amenes a scinder prealablement la serie formelle ^f(x).

Soit 2 IN, 6= 0. Soient q 2 IN, 0 q ,1 et ^fq(x) = Pj1aj+qxj (q-ieme sous- serie associee a ^f(x)) :

^

f(x) = (a0+ ^f0(x)) ++x,1(a,1+ ^f,1(x))

Comme nous allons le voir, chaque sous-serie ^fq(x) peut ^etre denie par une equation aux dierences nies a coecients polynomiaux (q) d'ordrerq r.

Si ^f(x) etait representee par une equation aux dierences de la forme

Q

0(j)aj+Q1(j)aj+++Qr(j)aj+r = 0 alors chaque equation aux dierences

Q

0(j+q)aj+q+Q1(j+q)a(j+1)+q++Qr(j+q)a(j+r)+q = 0

denirait la q-ieme sous-serie (les conditions initiales etant calculees a partir des premiers termes de ^f(x) et de son equation aux dierences associee). Il nous reste donc a donner un algorithme permettant de passer formellement d'une equation aux dierences de la forme

P

0(j)aj++Pr(j)aj+r = 0 a une equation donnant tous les termes. Considerons le systeme (Sinit) de r(,1) + 1 equations :

((P0(j+i)aj+i+P1(j+i)aj+i+1++Pr(j+i)aj+i+r = 0)i=0;:::;r(,1))

Les inconnues de ce systeme sont les termes aj+k tels que ne divise pas k, c'est-a-dire les termes aj+1;:::;aj+,1, aj++1;:::;aj+2,1,:::, aj+(r,1)+1,:::, aj+r,1. Il y en a r(,1).

Soit (S) = (Sinit). Notons car d(S) le nombre d'equations de S et Si la i-ieme equation de (S) (i= 1;:::;car d(S)).

Algorithme :

(S) := (Sinit);

Tant qu'on n'a pas ni faire :

81

Considerer la premiere equation S1 du systeme (S);

Chercher dans cette equation le plus petit indicek non multiple de tel que le coecient deaj+k ne soit pas identiquement nul;

Si un telk n'existe pas, on a ni (il n'y a plus d'inconnues).

Sinon :

{

Construire un nouveau systeme (Saux) acard(S),1 equations en posant (Saux)l,1 :=

C(1;k)Sl,C(l;k)S1 ou C(1;k) est le facteur de aj+k dans S1 etC(l;k) celui dans Sl (l = 2;:::;card(S)). On a elimine l'inconnue aj+k;

{

(S) := (Saux)

L'equation S1 ne comporte plus d'inconnues et est de la forme Q0(j)aj +Q1(j)aj+ ++ Qr(j)aj+r = 0.

Premiere remarque : A chaque etape, le nombre d'equations considerees, ainsi que le nom- bre d'inconnues, diminue d'une unite. L'algorithme se termine en au plus r(,1) etapes.

Seconde remarque : On denit le degre d'une equation par l'indicek le plus grand tel que le coef- cient deaj+k soit non nul. Initialement, les equations de (S) sont de degre respectivementegal ar;r + 1;:::;r. On montre facilement par recurrence qu'a l'etape i (i = 0;:::;r(,1),1), les equations sont de degrer + i;r + i + 1;:::;r. L'equation S1 n'est donc pas egale a 0 = 0.

Les sous-series obtenues sont egalement multisommables :

Theoreme 3.3.1 : Supposons que

^f(x)

est

(1;:::;r),iL

sommable. Soient

2IN

et

^f0(x);:::; ^f,1(x)

les sous-series.

Alors chaque sous-serie

^fq(x)

est

(1=;:::;r=),iL

sommable. De plus, si

d 2 IR

est tel que

d;d + ;:::;d + (, 1)

sont des directions non singulieres pour

^f(x)

(

= 2=

), alors

d

est une direction non singuliere pour les sous-series. Dans un secteur bissecte par

d

, la somme

f(x)

de

^f(x)

est egale a

f(x) = (a0+f0(x)) +x(a1+f1(x)) ++x,1(a,1+f,1(x))

Demonstration : On decompose la serie ^f(x) en une somme de series ^fl(x) kl-sommables (k1 = 1 et 1=kl = 1=l + 1=kl,1, l = 2;:::;r). La q-ieme sous-serie associee a ^f(x) est egale a la somme sur l des q-iemes sous-series associees a chaque ^fl(x). On conclut en utilisant le lemme 2:2:7 pour chaque serie ^fl(x) (le lemme 2:2:7 est egalement verie si les series ^fl(x) sont ramiees).

Supposons que les directions singulieres de ^f(x) sont donnees par di + 2m, di 2 [0;2[, i = 1;:::;N et m 2 ZZ. Les directions singulieres pour les sous-series sont alors donnees par di + 2m (i = 1;:::;N et m2ZZ).

82

Nous n'appliquons donc pas l'algorithme de Balser sur la serie formelle ^f(x) elle-m^eme,mais sur chacune des sous-series. Si 1 est egal a 11 (1 et 1 etant premiers entre eux), nous scindons

^

f(x) en 1 sous-series. Chaque sous-serie est alors (1=1 = 1=1;:::;r=1),iL sommable.

Le schema ci-dessous decrit le processus de scindage formel ^^ S1 applique a une serie formelle

f(x) (1;:::;r),iL sommable (1=1 2IN).

^

f(x) (1;:::;r)

^

S

1

^

f

0(x) (11

;:::;

r

1)

? f^1

(11 ,1

;:::;

r

1)

?

?

::: :::

?

3.4. Transformee de Borel formelle

Ainsi que nous l'avons vu precedemment, nous n'avons besoin de conna^tre les transformees de Borel formelles que d'ordre 1 ou est un entier strictement positif.

Soit ^g(x) = Pj1bjxj une serie formelle representee par une equation aux dierences poly- nomiale (). La transformee de Borel formelle d'ordre 1 de ^g(x) est la serie formelle

^

B

1=(^g)(x) =X

j1 b

,(jj)xj,1= =x1,1=X

j0 b

(j+j+1,1)!xj

Il est aise de voir que la serie formelle ^(x) = Pj0 (j+,1)!bj +1 xj (notee ~B1=(^g)) peut ^etre denie par une equation aux dierences nies a coecients polynomiaux ( ~B1=()).

Theoreme 3.4.1 : Soient

1;:::;r>0

avec

1 = 1=1

,

1 2IN

.

Si

^g(x)

est

(1;:::;r), iL

sommable dans la direction

d

alors la transformee de Borel formelle

B^1=1(^g)

et

B~1=1(^g)

sont

(2;:::;r),iL

sommables dans la direction

d

.

Demonstration : La serie ^B1=1(^g) est (2;:::;r),iLsommable dans la directiond(theoreme 2:3:5). Par suite, ~B1=1(^g) l'est aussi.

Le schema suivant decrit la transformation de Borel formelle appliquee a une serie formelle (1;:::;r),iL sommable (11 = 1).

83

~ - B

1=

1

^

g(x)

(1;:::;r) ^(x) (2;:::;r)

Remarque : De facon generale, le degre des coecients de l'equation aux dierences denissant ( ~B1=()) augmente. En d'autres termes, l'equation dierentielle associee (cf 3.2.) est d'ordre plus eleve.

3.5. Transformees de Borel iterees

Soit ^f(x) une serie formelle solution d'une equation dierentielle a coecients polynomiaux dont le polygone de Newton a deux pentes k1 > k2 > 0. Soient 1 = k1 et 2 = kk11k2

,k

2. La serie formelle ^f(x) est (1;2),iLsommable. Supposons que les directions singulieres de ^f(x) soient donnees par di+ 2l, di 2[0;2[,i= 1;:::;N etl 2ZZ.

Considerons les entiers strictement positifs 1;1;2;2 (1 et 1 sont premiers entre eux,

2 et 2 sont premiers entre eux) denis par 1 = 11 et 21 = 22. Soient 1 = 21 et2 = 22. Soit d2IR une direction issue de l'origine, telle que

8i= 1:::N; 8l2ZZ; d6=di+ 2

1

2 l :

La serie formelle ^f(x) est (1;2),iL sommable dans cette directiond.

La premiere etape de l'algorithme consiste a scinder la serie formelle initiale en^ 1 sous-series

f

0(x);:::;f^1

,1(x) et a calculer les transformees de Borel formelles ~B1 1

( ^fq) = ^q(x); q = 0;:::;1,1. Commed6=di+1l (8l2ZZ), chaque serie formelle ^q(x) est (21),iLsommable dans la direction 1d.

La seconde etape consiste a scinder chaque serie formelle ^q(x) en 2 sous-series puis a en prendre les transformees ~B1

2

. Comme1d6=1di+2l ; 8l2ZZ , les sous-series formelles sont (12),iL sommables, et les transformees de Borel d'ordre 12 sont convergentes et peuvent ^etre prolongees analytiquement le long de la direction 12d.

Ces deux etapes sont schematisees sur la gure 3.

Premiere remarque : A chaque niveau (ou etape) nous sommes amenes a calculer l'equation dierentielle associee a chaque transformee de Borel formelle.

84

^

f(x) (1;2)

1 = 11

| {z }

(1;2),iL sommable dans la directiond

^

S

1

!B~ 1

1

- -

- -

^

1,1(x) (21 = 22)

^

0(x) (21 = 22)

| {z }

(21 = 22),iL sommable dans la direction 1d

^

S

2

!B~ 1

2

^

S

2

!B~ 1

2

- - - -

- - - -

^1 ,1;

2 ,1(x)

^1

,1;0(x)

| {z }

convergentes direction12d

^0;2 ,1(x)

^0;0(x)

L'operateur ^S !B~1

applique a une serie formelle consiste a la scinder en sous-series puis a calculer la transformee de Borel formelle de chaque sous-serie :

^

g(x) (1;:::;r)

1 = S^

- -

- -

^

g

,1(x) (1;:::;r)

^

g

0(x) (1;:::;r)

~

B1

~

B1

- -

^

0(x) (2;:::;r)

^

,1(x) (2;:::;r) Figure 3 : Transformees de Borel iterees

85

Seconde remarque : Il est possible de voir a chaque niveau si les equations dierentielles peuvent

^etre factorisees ou s'il existe des solutions connues (sous forme exacte).

Troisieme remarque : L'algorithme se generalise aisement a un nombre quelconque de niveaux.

Mais la complexitede l'algorithme augmente tres vite en pratique : le nombre de series formelles a considerer augmente et en general, plus il y a de niveaux, plus le degre des equations dierentielles augmente.

3.6. L'exemple de Ramis-Sibuya

La serie formelle ^f(x) =x+0:x2+2x3,7x4+24x5,118x6+720x7+peut ^etre representee par l'equation aux dierences

()

(

,(j2+j)aj+ (2j2 + 7j+ 5)aj+1 + 2aj+2+ (4j+ 10)aj+3+ 4aj+4 = 0

a

0 = 0;a1 = 1;a2 = 0;a3 = 2;a4 =,7

La serie ^f(x) est (2;1)-sommable, soit (2;2),iL sommable. La partie formelle de l'algorithme consiste tout d'abord a scinder ^f(x) en deux sous-series ^f0(x) et ^f1(x), lesquelles sont (1;1),iL sommables, puis a calculer les transformees de Borel ^0 = ~B1( ^f0) et ^1 = ~B1( ^f1) qui sont (1), iL sommables. On calcule nalement les transformees de Borel ^0 = ~B1(^0) et ^1 = ~B1(^1).

Les sous-series de ^f(x) sont ^f0(x) =Pj0(,(2j+1)!+(,1)jj!)xj+1 et ^f1(x) =Pj0(2j)!xj. Les transformees de Borel ^0(x) =Pj0(,(2j+ 1)! + (,1)jj!)=j!xj et ^1(x) =Pj0(2j+ 2)!=j!xj sont respectivement denies par :

( (4j+ 7)aj+2 ,(16j2+ 64j + 59)aj+1,(16j2+ 68j + 66)aj = 0; j 0

a

0 = 0;a1 =,7

( (j + 1)aj+1,2(j + 2)(2j + 3)aj = 0; j 0

a

0 = 2

Les equations dierentielles associees sont respectivement egales a

(,16x4,16x3)y(2)+ (,84x3 ,48x2+ 4x)y0+ (,66x2,11x,1)y=,21x et ,4x2y(2)+ (,18x+ 1)y0,12y= 0

La premiere equation admet comme singularites 0 et,1.

Les transformees de Borel ^0(x) et ^1(x) sont respectivement denies par :

8

>

<

>

:

(4j3 + 23j2+ 41j + 22)aj+2,(16j2+ 96j + 139)(j + 1)aj+1

,(16j2+ 100j+ 150)aj = 0; j 0

a

0 =,7;a1=,59

( (j + 1)(j+ 2)aj+1,2(j+ 3)(2j+ 5)aj = 0; j 0

a

0 = 24

86

et sont solutions respectivement des equations dierentielles

(,16x2+ 4x)y(3)+ (,16x2,112x+ 11)y(2)+ (,116x,139)y0,150y = 0 et (,4x2+x)y(2)+ (,26x+ 2)y0,30y = 0

Dans les deux cas, x= 1=4 est une singularite.

Les directions 2l,l 2ZZ, constituent donc les directions singulieres (eventuelles) pour ^f(x).

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