Directrice de thèse Suzanne Degallaix-Moreuil, Professeur émérite, LML, Ecole Centrale de Lille Co-directeur de thèse Djimédo Kondo, Professeur, LML, Université de Lille 1. Ainsi, de nombreux résultats expérimentaux sont désormais disponibles au sein du Laboratoire de Mécanique de Lille de l'Ecole Centrale de Lille .
Introduction
Dans ce qui suit, la phase de représentation, différentes méthodes de transition d'échelle pour le comportement mécanique non linéaire et différentes formulations de la loi de comportement locale sont successivement développées.
Représentation
- Généralités
- Représentation des polycristaux et architecture d'un modèle polycristallin 7
- Bornes de comportement d'ordre 1 non linéaires
- Problème d'Eshelby en élasticité linéaire
- Schéma d'homogénéisation autocohérent pour des comportements linéaires 11
- Conclusion sur les méthodes de transition d'échelle en non linéaire
Les résultats montrent que la loi d'interaction de Kröner ne prend pas en compte la condition d'autocohérence. Enfin, concernant la loi d'interaction de Cailletaud-Pilvin, un inconvénient des lois d'interaction d'Abdul-Latifa et al.
Loi de comportement locale : loi cristalline
- Mécanismes à l'origine de la plasticité
- Nature des systèmes de glissement dans les structures CFC et CC
- Plasticité des structures CFC et CC
- Modèles de comportement du monocristal
- Conclusion sur les deux modèles de comportement du monocristal
Contrairement aux matériaux de structure CFC, le comportement des matériaux de structure CC dépend de la température. L'idée est de diviser la densité totale, ρ(s), en densité de dislocations mobiles, ρ(s)m, et de dislocations stockées, ρ(s)s.
Conclusions
Introduction
Pour la première échelle, celle du poly-bicristal dont l'ordre de grandeur est le centimètre, le comportement mécanique est obtenu en utilisant le schéma d'homogénéisation auto-cohérent et une loi d'interaction de Cailletaud-Pilvin [Cai92] [Pil90]. La transition d'échelle, d'une part entre l'agrégat diphasique et la cellule, et d'autre part entre la cellule et chaque phase, α et β, s'effectue via deux schémas stables utilisant chacun un Cailletaud-Pilvin. [Cai92] [Pil90].
Caractérisation microstructurale de l'acier inoxydable duplex
- L'acier inoxydable duplex étudié
- Observations au microscope optique
- Analyse EBSD
- Inuence de la microstructure sur la réponse mécanique macroscopique
La figure 2.4-a-b montre les répartitions dans le sens longitudinal des grains d'austénite et de ferrite, respectivement, et la figure 2.5-a-b dans le sens transversal. La taille des grains de ferrite est d'env. 30 µm dans le sens longitudinal et 10 µm dans le sens transversal.
Modélisation micromécanique de l'acier inoxydable austéno-ferritique
- Schéma d'homogénéisation
- Formulation des lois d'interaction
- Lois de comportement cristallines
- Processus d'homogénéisation
L'évolution de la densité de dislocations sur le(s) système(s) de glissement est donnée par l'expression Premièrement, le taux de déformation plastique dans chaque phase est obtenu en utilisant la règle de la moyenne.
Identication des paramètres matériau
- Paramètres d'élasticité
- Paramètres des lois de comportement cristallines
- Paramètres des lois d'interaction de Cailletaud-Pilvin (CP) et d'Abdul-
- Conclusion sur l'identication des paramètres matériau
Pour la loi d'interaction de Cailletaud-Pilvin, deux paramètres, Di et δi, doivent être identifiés pour chaque phase. Comparaison entre les résultats simulés par la loi d'interaction Berveiller-Zaoui (BZ) et par les lois d'interaction Cailletaud-Pilvin (CP) et Abdul-Latif-Dingli-Saanouni (ADS).
Validation du modèle polycristallin biphasé
Premières boucles d'hystérésis en traction-compression uniaxiale
Il est maintenant intéressant d'évaluer le potentiel du modèle polycristallin diphasique en utilisant les deux lois d'interaction, Cailletaud-Pilvin et Abdul-Latif-Dingli-Saanouni, en comparant leurs prédictions avec les résultats expérimentaux d'essais sur d'autres chemins de chargement. Cette étape de validation est cruciale pour évaluer l'importance des choix effectués lors de la phase de construction du modèle polycristallin.
Premières boucles d'hystérésis en traction-compression/torsion non-proportionnelles 52
Comparaison entre essais expérimentaux et simulations avec les lois d'interaction de Cailletaud-Pilvin (CP) et Abdul-Latif-Dingli-Saanouni (ADS) ; a) espace (E11,Σ11), b) espace (Σ11,Σ12), c) espace (Σ11,Σ12). Ceci est d’autant plus remarquable qu’aucun chemin de chargement disproportionné n’est inclus dans la base d’identification des paramètres du matériau du modèle.
Simulation des surfaces de plasticité
Etude bibliographique des surfaces de plasticité
Un critère isotrope ne permet alors plus de décrire la surface de plasticité après une déformation en traction monotone. De plus, la surface de plasticité se dilate et se déplace pendant le cyclage.
Méthode numérique de détection de la surface de plasticité
Une autre méthode consiste en une modification orientée de la contrainte, dont la norme est ensuite utilisée pour définir la surface de plasticité (Phillips [Phi73], Rousset [Rou85], François [Fra01]). Pour un oset faible (200µE ou 200,10−6µm m), la surface de plasticité présente une déformation importante, tandis que lorsque l'oset augmente, la surface mesurée se rapproche d'un cercle.
Résultats des simulations de surfaces de plasticité
Deux surfaces de plasticité ont été mesurées et simulées respectivement après 1/4 de cycle et 3/4 de cycle d'un essai de torsion alternée pure à ∆E211 = 0,5% de déformation totale. Rotation des surfaces de plasticité après chargement de torsion-traction (TT) et chargement de torsion-traction-torsion (TTT).
Conclusions
Après son identification et sa validation sur les premières boucles d'hystérésis, le modèle polycristallin diphasique du chapitre 2 a été utilisé pour simuler le chargement de fatigue plastique oligocyclique. Ainsi, la boucle de tension et d'hystérésis au cycle stabilisé est largement surestimée par le modèle polycristallin diphasé proposé précédemment.
Origines physiques de l'adoucissement cyclique
Une autre cause d'adoucissement cyclique rapportée dans la littérature est le développement au cours du cyclage de la distribution des dislocations, qui s'organisent progressivement en structures (BGP, parois/canaux, labyrinthes, cellules) constituées de zones dures riches en dislocations. et les zones molles pauvres en luxations. La figure 3.4 montre schématiquement l'évolution de la distribution des dislocations sur le système actif au cours du cyclage.
Evolution de la distribution des dislocations au cours du cyclage de l'acier inoxy-
- Essais mécaniques
- Observations MET : Protocole expérimental
- Observations MET : essai de traction-compression
- Observations MET : essai de traction-compression/torsion
- Discussion
L'évolution de la répartition des dislocations au cours du cyclage de l'acier inoxydable duplex étudié81 est toujours observée dans deux directions. Pendant la phase d'accommodation, seule la densité des luxations augmente, la répartition des luxations ne change pratiquement pas.
Proposition d'un modèle adoucissant du monocristal CC
- Formulation de la loi d'écoulement modiée
- Lois d'écrouissage dans les zones dures et molles
- Loi d'évolution des zones molles
- Conclusion sur le modèle adoucissant du monocristal CC
Dans les zones dures, c'est-à-dire avec une forte densité de dislocations, les interactions entre dislocations sont importantes. Dans les zones molles, il a été observé [Bil93] que ce sont les dislocations en forme de vis qui s'annihilent (d'où l'indice s pour cette distance).
Identication des paramètres matériau
Le nouveau modèle polycristallin biphasé présente l’avantage de n’inclure que quatre nouveaux paramètres de matériau par rapport au précédent (Tableau 3.3). 12 Pour les simulations utilisant l'ancien modèle polycristallin, les paramètres matériaux ré-identifiés (étiquette τf0) ont été utilisés.
Validation du nouveau modèle polycristallin biphasé
Boucles d'hystéresis stabilisées en traction-compression
Comparaison entre essais expérimentaux et simulations utilisant l'ancien modèle polycristallin (IPM) et le nouveau modèle polycristallin (NPM) ; a) ΔE b). Comparaison entre essais expérimentaux et simulations utilisant l'ancien modèle polycristallin (IPM) et le nouveau modèle polycristallin (NPM) ; a) espace (E11,Σ11), b) espace (Σ11,Σ12), c) espace (Σ11,Σ12).
Boucles d'hystéresis stabilisées en traction-compression/torsion
Validation d'un nouveau modèle polycristallin diphasique 97 Test Σexpstab (MPa) ΣIPMstab (MPa) Erreur (%) ΣNPMstab (MPa) Err. Comparaison entre essais expérimentaux et simulations utilisant l'ancien modèle polycristallin (IPM) et le nouveau modèle polycristallin (NPM) ; a) espace (E11,Σ11), b) espace (Σ11,Σ12), c) espace (Σ11,Σ12).
Conclusions
Pour cela, l'idée est de comparer les champs cinématiques issus d'un calcul de microstructure avec ceux obtenus à l'aide d'une méthode expérimentale de mesure des champs cinématiques à l'échelle des grains. Dans ce chapitre, notre objectif principal étant de comparer les résultats d'un calcul de microstructure avec ceux obtenus grâce à la technique de mesure de champ cinématique à l'échelle des grains, nous présentons dans un premier temps la technique de mesure de champ cinématique.
Mesure des champs cinématiques à l'échelle de la microstructure
Mesure des champs cinématiques à l'échelle de la microstructure 105 longitudinale et 10 µm dans le sens transversal (2.2.3). Concernant la récupération des champs cinématiques après traction et compression, la corrélation entre les figures 0 et 2 est la suivante.
Génération de la microstructure polycristalline numérique
Généralités sur la génération de microstructures polycristallines numériques 108
La microstructure dans la troisième direction n'est bien entendu pas réaliste, une seule couche de grains est considérée dans l'épaisseur, dont les joints de grains sont perpendiculaires à la surface balayée par EBSD. Comme déjà mentionné, la faiblesse de cette méthode est que la microstructure n'est pas réaliste dans la troisième direction : il n'y a qu'une seule couche de grains en épaisseur, avec des joints de grains perpendiculaires à la surface balayée par EBSD.
Maillage
Une petite zone de l'analyse EBSD16, que nous appellerons par la suite zone d'étude, a été choisie de manière à ce qu'aucun grain ne traverse la microstructure. Les fractions surfaciques (donc volumiques pour la microstructure quasi-2D générée) de chaque phase de la zone d'étude sont de 61% pour la ferrite et de 39%.
Conditions aux limites
Cela montre que même si notre approche n’est pas parfaite en termes d’extraction des conditions aux limites expérimentales, les erreurs sont limitées. Les figures 4.10-a-b-c-d donnent les conditions aux limites expérimentales en déplacements U1 et U2 appliqués aux frontières du maillage éléments finis pour simuler l'essai de traction jusqu'à E11= 0,5%.
Loi de comportement cristalline
Détermination des modules d'élasticité cubique
Les modules élastiques cubiques sont obtenus à partir de mesures de nano-indentation réalisées par Jaupitre et al. Les modules élastiques cubiques sont calculés en prenant une borne de Voigt, c'est-à-dire pour un polycristal isotrope.
Intégration de la loi d'écoulement
Le module d'Young et le coefficient de Poisson sont respectivement pour la phase austénitique de 179 350 MPa et 0,3 et pour la phase ferritique de 196 850 MPa et 0,3. En supposant, comme dans [Bug00], que pour les deux phases, le facteur d'anisotropie est le même que celui du fer α.
Technique de comparaison expérience/simulation
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour comparer les résultats expérimentaux et de simulation de grains [Hér06]. Dans ce travail, nous comparerons les cartes de déplacement et de déformation ainsi que les distributions de déformation pour la zone d'étude et pour chaque phase avec des mesures expérimentales.
Résultats
Trajet de chargement de traction monotone
Comparaison entre mesure et calcul de microstructure ; a) mesure, b) simulation avec conditions aux limites homogènes, c) simulation avec conditions aux limites hétérogènes. En revanche, un bon accord entre expérience et simulation est obtenu avec des conditions aux limites hétérogènes.
Trajet de chargement de traction-compression
Cependant, la répartition spatiale et les amplitudes des déplacements sont moins bien reproduites que pour le trajet de traction monotone. Enfin, pour le trajet de traction monotone, la déformation atteint localement une valeur de -2 %.
Analyse des contraintes
Les déplacements et déformations mesurés ont été comparés à des simulations de microstructure après un cheminement de charge de traction jusqu'à E11= 0,5% suivi d'une compression jusqu'à E11= -0,5%. Néanmoins, bien que les résultats soient moins bons que pour le trajet de traction monotone, les premiers résultats sont encourageants, notamment en termes de répartition des charges.
Conclusions
Des caractérisations expérimentales (analyses EBSD et essais mécaniques) sur des aciers inoxydables duplex ont montré que les phases austénitique et ferritique (polycristalline) sont allongées sur la longueur de la tige. Les résultats de simulation montrent que le modèle prend en compte le durcissement cyclique, mais en aucun cas l'adoucissement cyclique.
Loi d'Orowan [Oro40]
Une dislocation devient mobile si la projection du tenseur borné sur le ou les systèmes de glissement est égale à la valeur seuil τµ(s).
Production des dislocations, mécanisme de Frank-Read
Interactions entre dislocations
Dans le cas des structures CC, puisque 24 systèmes coulissants sont susceptibles d'être activés, Franciosi [Fra85] a proposé une matrice d'interaction 24×24 (Tab : A.3). Dans le tableau A.3, pour la dénomination des différents systèmes de bordereau, les lettres majuscules correspondent aux niveaux de bordereau.
Annihilation des dislocations
Glissement dévié
Il s'agit de déterminer n limites élastiques dans le plan dans lequel on veut déterminer les contours de la surface de plasticité. A noter qu'Aubin a utilisé 16 points de détection de la surface de plasticité (pour plus de clarté seuls 8 points sont représentés sur la figure).