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La syndicalisation en France depuis 1945

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Academic year: 2023

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Informations disponibles, évaluation des données manquantes

Données disponibles et méthode d'évaluation

Enfin, nous avons l'ensemble des syndicats de la FEN jusqu'à sa dissolution (dernière année : 1991). Puisque nous avons également les membres de la CFDT, nous pouvons utiliser cela pour estimer à nouveau le nombre de membres de FO.

Contrôle de la méthode à l'aide de quelques cas

Données générales

La CGT-FO

Deux estimations sont fournies : des détails sur la syndicalisation actuelle et une reconstruction des chiffres passés. 2 Cette note indique que, depuis 1980, aucun exercice financier n'a été réglé avec le trésor confédéré.

Les autres organisations

Les tableaux V et VI donnent l'estimation des adhérents de la CGC en utilisant respectivement les champs syndicaux du KWB et de la CFDT. En effet, la CFTC jouit d'une certaine popularité, mais les résultats des élections professionnelles ne dépendent pas uniquement de la bonne image de l'organisation.

Portée de l'analyse

Cependant, l’application de la CFTC par les entreprises et les administrations est extrêmement faible, sauf dans quelques secteurs que nous décrivons dans le deuxième chapitre. Il existe un décalage entre les fluctuations de la syndicalisation et leur transmission électorale.

Evolution globale

Les trois périodes de la syndicalisation

En conséquence, la stabilité et même, certaines années, une légère augmentation du taux de syndicalisation signifiaient que les syndicats gagnaient de nouveaux membres au moins au rythme de leur croissance, c'est-à-dire plusieurs centaines de milliers par an. En revanche, les années 1977-1978 furent plutôt bonnes en termes de croissance, tandis que les syndicats commençaient à perdre des adhérents.

Les organisations

  • Données sectorielles et sociologie des syndicats

L'évolution de la syndicalisation à la CFDT sur un demi-siècle est assez originale (graphique p. 28). L'évolution de l'organisation syndicale au sein de la FEN est présentée dans le tableau XVI et dans le graphique de la page suivante.

La syndicalisation par branche

Plusieurs fédérations CFDT sont à cheval sur deux secteurs, ce qui rend la comparaison difficile. Ainsi, près de 42 % des syndiqués CFDT appartiennent au « secteur privé » (au sens que nous avons donné en étudiant la CGT et FO). En revanche, les effectifs des communes et de la santé augmentent très rapidement.

Malheureusement, les chiffres de syndicalisation dont nous disposons sont concentrés dans quelques grandes fédérations qui regroupent des branches économiques très différentes. Dans l'ensemble de la fonction publique, la syndicalisation apparaît relativement élevée, mais surtout, l'évolution des chiffres apparaît moins brutale, tant à la hausse qu'à la baisse. Apparemment, on finit par observer une grande diversité de syndicalisation au niveau des organisations, des branches et des administrations.

L'univers syndical

La CFDT apparaît comme une organisation beaucoup plus féminine que la CGT (37% de femmes), soit une proportion relativement proche de la population active. Dominique LABBE et Jean-Yves SABOT, adhérents CFDT et information syndicale, Enquête réalisée pour l'IRES-CFDT, Grenoble, CERAT, 1994. L'échantillon a été tiré aléatoirement dans le fichier Syndicalisme-hebdo, journal calculé pour env. 36 000 militants dont tous les dirigeants des organisations CFDT.

Ce cercle a une importance stratégique : c'est le lien principal entre l'appareil permanent et les cellules de base de la CFDT. La plupart des fédérations CFDT envoient également un journal ou des circulaires régulières à leurs sections. Ceux qui travaillent encore sont les électeurs les plus fidèles et souvent les propagandistes de la CFDT.

Les cellules de base du syndicalisme à la française

Un syndicalisme corporatif centré sur le lieu du travail

Ce syndicat est difficile à classer : ni industriel ni professionnel, mais plutôt syndicat « d'établissement » avec, dans la plupart des industries, notamment le secteur public, une forte dimension corporative1. Mais même dans ces cas, la taille des groupes est généralement limitée : centre de tri pour les postiers, dépôts pour les cheminots, section pour les enseignants, région parisienne pour les ouvriers du livre ou les techniciens du spectacle, etc. Au niveau de ces cellules de base, des militants consacraient une partie importante de leur temps aux contacts avec les syndicalistes et à la collecte des cotisations : la principale réalité du syndicat français était ce réseau informel, fragile et instable2.

Outre cette vie syndicale, la gestion des œuvres sociales et de la défense individuelle représentait l'essentiel de l'activité de ces cellules de base. Bien évidemment, cette action doit répondre aux attentes et aux intérêts des adhérents potentiels, il doit y avoir une certaine complémentarité entre l'offre du syndicalisme et les revendications d'action collective, peut-être aussi une certaine attraction ou une certaine imitation. Becker3… Or, cette interaction semble se produire avec de plus en plus de difficulté depuis une vingtaine d'années pour des raisons qui tiennent principalement aux changements qui ont affecté ces cellules fondamentales.

Les facteurs de crise des cellules de base

  • La crise organisationnelle

Nous l'avions déjà constaté en examinant les archives de deux syndicats de branche CFDT. Dans le même temps, le PCF prétendait faire de plusieurs grandes usines des « bastions de la classe ouvrière ». Les témoignages sont remarquablement concordants : depuis 13 ans, la direction de la CGT n'a jamais eu de débat significatif sur cette question.

Le parcours des dirigeants de la CGT est très éclairant de ce point de vue. 2 Nous avons interrogé sur ce point un certain nombre d'anciens et actuels dirigeants de la CGT. Allamy sur la « politique exécutive » de la CGT et notamment sur le choix des secrétaires confédérés.

Un édifice sans base

Pour chacun de ces congrès, le syndicat est censé étudier et discuter les textes – les rapports d'activité et financiers, l'élaboration d'un programme d'orientation et de prescriptions –, il doit proposer des modifications et désigner un délégué dont les frais de déplacement et de transport doivent être pris en charge. l'aide de votre fédération ou de la confédération, mais comment pouvez-vous alors porter un jugement indépendant et critique sur les activités de ces dirigeants qui viennent de vous obliger, en dehors bien entendu des réunions spécifiques à la branche professionnelle dont le syndicat est membre partie? Bien entendu, les syndicats devraient également envoyer des militants au conseil et au bureau de l’UL, de l’UD et des fédérations.

La grande majorité doit être représentée et elle compte pour cela sur sa fédération ou son UD. Très souvent, les syndicats ne savent même pas par qui ils seront représentés et n'ont aucun moyen de contrôler l'exercice du mandat qu'ils ont donné : les votes ne sont publiés dans aucune organisation, à aucun niveau. Ceci explique l'atmosphère de « démocratie populaire » qui règne dans les congrès de la CGT au moins jusqu'en 1992.

La crise du principe "industriel"

  • Trois thèses erronées sur la crise du syndicalisme

C'est le rejet radical du syndicalisme au profit du principe industriel : de l'OS au haut cadre administratif, tous les salariés travaillant dans une même institution doivent être organisés dans la même section, le même syndicat, la même fédération. Le groupe de travail n'aura qu'une seule manifestation publique : un appel à voter pour le seul candidat de gauche à l'élection présidentielle de 1974, après quoi il disparaîtra sans laisser de trace. Les travailleurs sociaux adhérents à la CGC sont donc répartis à parts égales comme à la CGT, à la CFDT ou à FO.

Avec de tels principes, appliqués de manière si rigide, le syndicalisme renonce à l'organisation de tous les « nouveaux » métiers : travailleurs sociaux comme ingénieurs électroniciens, informaticiens, spécialistes en gestion, marketing, comptabilité, fiscalité, ingénieurs système, spécialistes des réseaux... Masson, le secrétaire d'organisation de l'UGICT (le syndicat confédéral des dirigeants de la CGT), nous lui avons posé la question de la syndicalisation de ces professions. Sa réponse montre qu’en 25 ans, la position du KGT sur cette question n’a pas évolué.

La faiblesse historique du syndicalisme en France

En revanche, l’idée ne semble pas s’appliquer à la période allant de la libération à la fin des années 1970. Dans les années 1960 et 1970, ils ont donné naissance à une organisation syndicale qui a joué un rôle dans la vie de millions de personnes. Ce fut le cas de la grande grève de l'été 1953, qui entraîna au contraire des pertes importantes de syndicalistes dans la fonction publique, les postes et les chemins de fer.

Au contraire, s'ils échouent, ces conflits peuvent être destructeurs (G. Nezosi le montre bien pour les grèves des aciéries lorraines en 1967 et pour le conflit de 1978). Antoine PROST, La CWB au temps du Volksfront, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1964. Bref, la ligne de la CWB était juste et il fallait persévérer avec enthousiasme sans se laisser arrêter par le des difficultés.

Le rôle prépondérant des facteurs externes

En revanche, les statistiques du ministère du Travail sur les licenciements des élus montrent que les premiers licenciés sont les élus « non syndiqués ». Cette affirmation est certainement exacte pour la période d’avant-guerre, et il est probable qu’elle l’est encore pour les années 1948-1968. En fin de compte, selon les dirigeants syndicaux, leurs problèmes s'expliquent par la puissance de l'adversaire et la violence de ses coups.

En proposant cette explication, les dirigeants syndicaux ne s'incriminent pas eux-mêmes. Et comme FO semble vouloir le faire à son tour (certainement, dans le secteur public et nationalisé où le risque est nul !) si les syndicalistes sont parfois perçus comme irresponsables, n'ont-ils pas quelque peu mérité ? En chantant cet air à tour de rôle, les syndicalistes ne font pas preuve d'un certain retard, voire d'un conservatisme évident.

L'immobilisme des syndicats

Selon les chiffres du KWB, de la CFDT et les résultats de l'élection CE1. Pour la période, l'effectif de la CWB est estimé sur la base des adhérents CFDT. Selon les chiffres du CMB, de la CFDT et les résultats des élections européennes.

D'après les chiffres de la CGT et de la CFDT et les élections des conseils du travail. Regroupement des entreprises métallurgiques selon les numéros CGT et CFDT1. Taux de syndicalisation dans les entreprises "métallurgiques" Estimations basées sur les effectifs CGT et CFDT et les données du recensement.

Estimation basée sur les adhésions CGT et CFDT et les résultats des élections CAP. Selon l'adhésion à la CGT, à la CFDT et les élections des comités d'entreprise.

Tableau I. La syndicalisation en France depuis 1949 (en milliers).
Tableau I. La syndicalisation en France depuis 1949 (en milliers).

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Tableau I. La syndicalisation en France depuis 1949 (en milliers).
Tableau II.  Effectifs de la CGT par fédérations (timbres FNI ventilés par fédérations, 1991-199
Tableau III.  Poids relatifs des actifs et des retraités dans les différentes fédérations de la CGT
Tableau IV. Les effectifs de la CFDT. Classement en fonction des "secteurs"
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