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(1)

548.

ÉTUDE D’EXCITATION DE L’OXYGÈNE 16 PAR DIFFUSION

INÉLASTIQUE

D’ÉLECTRONS

Par D. B. ISABELLE

(*)

et G. R.

BISHOP,

École Normale Supérieure, Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire, Orsay.

Résumé. 2014 L’étude du spectre des électrons diffusés inélastiquement par une cible d’eau nous a permis de vérifier l’existence d’une structure fine dans la résonance géante de l’oxygène 16.

D’autre part, nous avons mis en évidence une résonance double se produisant pour une énergie égale à deux fois celle de la résonance géante. Une analyse de la variation de la section efficace de ces diverses résonances en fonction du transfert de quantité de mouvement doit nous permettre d’assigner une multipolarité à chacune des transitions excitées.

Abstract. 2014 We have examined the spectrum of electrons inelastically scattered from water

targets with emphasis in the région of excitation known as the giant resonance in oxygen. The result shows that the giant resonance is formed by two principal electric dipole transitions with excitation énergies and relative intensities in good agreement with theoretical estimates. We have also observed two bands of excitation at energies equal to twice the energies of the giant

resonance transitions. The results are analysed to give an expérimental form factor for these transitions which permits a multipole assignment.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961,

Les électrons et les

photons interagissent

avec

les noyaux de

façon

sensiblement

identique

et il est

possible

d’associer à

chaque

électron un

spectre

de

photons

virtuels

[1].

Il est donc

possible

de provoquer des réactions électronucléaires

équivalentes

aux réactions

photo-

nucléaires

classiques (y, n)

et

(y, p).

Or pour étudier

les réactions

photonucléaires

nous ne

disposons

que

F’m. 1.

- Spectre des

électrons diffusés sous un angle de 700 et ayant une énergie incidente de 150 MeV. La courbe

en bruit plein représente le spectre élastique calculé.

de faisceaux intenses de

photons ayant

un

spectre

continu

d’énergie,

tandis que l’accélérateur linéaire met à notre

disposition

un faisceau d’électrons

* Boursier de thèse du C. E. A.

ayant

une

énergie

bien déterminée dans une bande étroite. De

plus

l’étude du

spectre

des électrons diffusés

inélastiquement

se fait avec

précision

à

l’aide d’un

spectromètre ( fig.1).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010054800

(2)

549 Nous avons

appliqué ,cette

méthode à l’étude de

l’excitation de

l’oxygène

16 et

plus particuliè-

rement à celle de la résonance

géante

de ce noyau.

Dans- un

précédent

article

(2)

nous avons

indiqué

le

dispositif expérimental

et le déroulement des

expé-

riences.

Nous avons maintenant un ensemble de résultats

expérimentaux

dans la

région

de la résonance

géante (fig. 2).

Ils montrent

qu’il

existe bien une structure fine

présentant

trois maxima

respecti-

Frc. 2. - Spectres montrant la structure fine de la réso-

nance géante pour quatre valeurs différentes du transfert de quantité de mouvement, pour 180.

1. Ei = 100 MeV, 0 = 60°, q = 0,443 /-1.

2. Ei = 90 MeV, 0 = 100°, q = 0,600 f-1.

3. Ei= 150 MeV, 0 = 70°, q = 0,803 f-1.

4. Ei = .215 MeV, 0 = 80°, q = 1,325 f-i.

vement à

22,6 MeV, 24,1

MeV et

25,7

MeV. Pour

pouvoir

déduire des résultats

expérimentaux

les

sections efficaces

correspondantes

à ces excitations il nous faut éliminer toutes les contributions corres-

pondantes

au

pic élastique

et aux états excités

ayant

une

énergie

d’excitation inférieure à 22 MeV.

Nous avons

déjà indiqué [2] quels

étaient les

phénomènes physiques

dont il faut tenir

compte

pour

calculer

l’extension du

pic élastique [3],

les

calculs ont été faits avec un ordinateur IBM 650 et nous avons tenu

compte

du fait que notre cible

était constituée d’un

mélange d’oxygène

et

d’hydro- gène.

De

plus,

dans

leg

cas les états excités

de

basse

énergie

ont une section efficace

importante,

nous avons tenu

compte

de l’extension vers les basses

énergies

des

pics inélastiques correspondants.

Dans ces conditions les

spectres

calculés sont en

bon accord avec les

spectres

mesurés

près

des

pics élastiques,

tandis que pour les

énergies

finales

basses,

il

peut

y avoir des désaccords de l’ordre de 15

%

au maximum. Il semblerait que ce désaccord

provienne

d’erreurs. dues au

dispositif expérimental (électrons

de basse

énergie

diffusés par les

parois

de la chambre de diffusion ou les abberrations du

spectromètre),

mais ce désaccord influence très peu

-

(

5

%) -

la forme du

spectre

calculé dans le .

domaine d’énergie qui

nous intéresse.

La

décomposition

des

spectres

dans la

région

de

la résonance

géante

a été faite de

façon empirique

en tenant

compte

de la forme du

pic élastique (fige 3).

C’est de cette

décomposition

que

provient

FIG. 3. - Exemple de décomposition d’un spectre détaillé.

180. Décomposition de la résonance géante.

Eo = 90 MeV e==100o.

la

principale

source d’erreurs dans nos mesures,

erreurs que nous estimons être au total de 25

%.

Les sections efficaces

inélastiques

ainsi mesurées

sont

corrigées

pour tenir

compte

des

phénomènes

d’émission de

photons

virtuels

(correction

de

Schwinger)

ainsi que des émissions de-

photons

réels et de la

dispersion d’énergie (Landau strag- gling)

à la traversée de la cible. Pour

analyser

nos

résultats nous

définissons,

pour

chaque

niveau et

pour

chaque

valeur du transfert de

quantité

de

mouvement, q

un facteur de forme

F(q) [4]

donné

par

6egp

représentant

la section efficace

expérimentale

.

et am la section efficace

théorique

pour un noyau

1

point

sans

spin.

Nous donnons sur la

figure

4

la

variation de

F2(q)

en fonction de q, nous voyons

(3)

550

que les deux niveaux à

22,6

et

25,7

MeV varie de

façon

sensiblement

équivalente,

tandis que le ni-

veau intermédiaire à

24,1

MeV varie différemment.

Pour déterminer le caractère

électrique

ou

magné- tique

de cette transition nous avons utilisé le fait que : .

.

- pour une transition

électrique

- pour une transition

magnétique

Cette différence

apparaît quand

on fait la som-

mation de l’élément

de,

matrice

correspondant

sur

les

spins

des états initiaux et finaux

[4].

Nous

FIG. 4. - Variation du carré du facteur de forme en fonc- tion du transfert de quantité de mouvement, pour ieO.

Courbes :

1) 1,65 X 10-2 Jj[1,05:Alj3 q] + 1,5 X 10-3 J2 [j 05-4 1/3 q]

2) 1,38 X 10-2 J2 [1,05 Ai/3 q]

3)

5,17 10-3 J2 0 [1,05 A 1/3 q] 2 01 X 10-2’Jf[1,06 Al/3 q].

5 , x 7 x x 0-3 Jg [x , 05 A 1/3 q] + 2 , 0 1 x x 0- 2 Jf [x , 0 6 A 1/3 q] .

avons donc mesuré la section efficace pour la même valeur

de q

obtenue à des

angles

différents

(800

et

1200)

par variation de

l’énergie

incidente. Ceci nous a montré que l’état à

24,1

MeV était de même

caractère que les deux autres

qui

sont des transi- tions

électriques.

Pour

assigner

un ordre de

multipolarité

à ces

transitions nous avons admis avec Schiff

[4]

que le facteur de forme d’une transition d’ordre 1 est pro-

portionnel

à la fonction

sphérique

de Bcssel de

même ordre. Le résultat de cette

comparaison

montre que : le niveau à

22,6

MeV

correspondrait

à la

superposition

d’une transition

électrique dipo-

laire et d’une transition

électrique monopolaire ;

le niveau à

24,1

MeV semble être la

superposition

d’une transition

électrique monopolaire

et d’une

transition

électrique quàdrupolaire ;

le niveau à

25,7

MeV serait

électrique dipolaire uniquement.

D’autre

part,

Fallieros et coll.

[5]

ont démontré

que pour la résonance

géante dipolaire

excitée par

Fic. 5. - Comparaison des résultats expérimentaux avec

les calculs théoriques de Fallieros et aL, pour 160.

Pour q donné,

IFin 12

_ 1Flel crine]/OEel-

FIG. 6. - Spectres montrant l’existence de deux réso-

nances entre 40 et 50 MeV, pour 160.

Courbes : 1) Eo = 150 MeV, 0 = 15°, q = x,00 f-1.

2) Eo = 150 MeV, 0 = 900, q = 0,83 f-1.

3) Eo = 150 MeV, 0 = 70°, q = 0,68 fw.

4) Eo = 100 MeV, 0 = 60-, q = 0,44 f-1.

les électrons le facteur de forme

inélastique était égal à q

fois le facteur de forme

élastique

pour le même transfert de

quantité

de mouvement. Nous

avons

porté

sur la

figure

5 la courbe donnant la

variation de ce facteur de forme

théorique

ainsi

que les

points expérimentaux

que nous avons obte- nus.

°

(4)

551

L’étude détaillée des

spectres

d’électrons diffusés

( fig, 1)

nous a

permis

de mettre en évidence l’exis-

tence d’une résonance double à deux fois

l’énergie

de la résonance

géante.

Cette résonance corres-

pondrait

à la deuxième

composante

de

Î’o8cillateur harmonique qui prévoit

soit une transition mono-

pole électrique

soit une transition

électrique

qua-

drupolaire.

Une

analyse

en facteur de forme iden-

tique

à celle que nous avons faite dans le cas de la résonance

géante

nous a montré que ces deux réso-

nances semblent bien être dues à la

superposit,ion prévues

par la théorie.

BIBLIOGRAPHIE

[1] DALITZ (R. H.) et YENNIE (D. H.), Phys. Rev., 1957, 107, 1598.

[2] ISABELLE (D.) et BISHOP (G.), C. R. Acad. Sc., 1960, 521, 697.

[3] BOUNIN (P.) et BISHOP (G.), Contribution au Congrès

de

Strasbourg, donnent les formules détaillées néces- saires pour ce calcul.

[4] SCHIFF (L. I.), Physical Rev., 1956, 96, 765.

[5] FALLIEROS (S.), FERRELL (R. A.) et PAL (M. K.),

Nuclear Physics, 1960, 15, 363.

ÉTUDE

DE LA RÉSONANCE

GÉANTE

DU Ca40 PAR DIFFUSION

INÉLASTIQUE D’ÉLECTRONS

Par J. P. PEREZ Y JORBA

(*) (**)

et H. NGUYEN NGOC

(*),

(*) Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire, Orsay.

(**) Faculté des Sciences de Bordeaux.

Résumé. 2014 La résonance géante du 40Ca a été étudiée par diffusion inélastique d’électrons.

Une structure de la résonance a été observée, en accord avec des prédictions théoriques. La valeur

de la section efficace pour l’absorption photonucléaire, intégrée sur la région de la résonance

géante,

a été déterminée en

utilisant

la méthode des quanta virtuels.

Abstract. 2014 The giant resonance in Ca40 has been studied by inelastic electron scattering.

Structure in the resonance has been observed in agreement with theoretical predictions. The

value of the cross-section for photonuclear absorption, integrated over the region of the giant

resonance has been determined using the method of virtual quanta.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 551.

Introduction.

-- La diffusion d’électrons de haute

énergie

sur des noyaux s’est révélée un excel- lent moyen d’étude des réactions

photonucléaires

et en

particulier

des résonances

géantes [1], [2], [3].

Une structure de la résonance

géante

a même pu être mise en évidence dans le cas de 160

[3].

Une

étude semblable a été

entreprise

ici sur le

4°Ca,

dans

le but de mettre en évidence la résonance

géante,

de déterminer éventuellement une

décomposition

en

pics

de différentes

énergies,

d’évaluer les sections efficaces

correspondantes

de

photodésintégration

et

d’appliquer

les

règles

de somme à ces sections effi-

caces.

Description

des méthodes

expérimentales.

- On

a utilisé le faisceau d’électrons

produit

par l’accélé- rateur linéaire

d’Orsay

à des

énergies

de

120,

150 et

180 MeV. La résolution instrumentale obtenue

dépend

de 3

paramètres :

1Q la définition du fais-

ceau

qui

dans cette

expérience

a

toujours

été

prise égale

0,2 % ;

2° le «

straggling

» dans la cible

qui

introduit un

élargissement

fonction de

l’épaisseui

de la cible et de

l’angle qu’elle

fait avec le

faisceau, élargissement qui

a varié de

100

à 200 keV suivant

les circonstances

expérimentales,

3° la

largeur

de la

fente à la sortie

du spectromètre qui correspondait

à une

dispersion

de

0,2 %.

Le

dispositif expérimental

est similaire à celui

décrit ailleurs

[4].

On a utilisé des cibles de Ca na-

turel la

proportion

de 4°Ca est 97

%.

Les résul-

tats seront donnés pour le Ca naturel. Lps cibles étaient des

plaques

de Ca de

1,

2 ou 3 mm. Deux

types

de cibles étaient utilisés. Elles étaient soit aluminisées en surface avec un

dépôt

d’aluminium de l’ordre de

quelques microns,

soit

placées

dans

une enceinte sous

vide,

les

parois

de l’enceinte tra- versées par le faisceau étant constituées par des feuilles d’aluminium de 12 microns

d’épaisseur.

Analyse

des données. - On a tracé des

spectres

d’électrons diffusés à 3

énergies

et

plusieurs angles.

Pour

chaque spectre,

on trace d’abord une courbe

générale

l’on mesure le taux de

comptage

en

fonction de

l’énergie

des électrons diffusés que l’on fait varier de

l’énergie

maximum

(pic élastique) jusqu’à

une

énergie

minimum de 20 MeV. Ensuite

on s’attache à étudier avec

précision

la

région

cor-

Referências

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