438
iV étant le
déplacement
nécessaire pourproduire,
à l’aide de cecompensateur,
unretard 2.
> On aura ainsi rendu lapolarisation rectiligne,
et l’on aura unchamp
uniforme éclairéqu’on
amènera àl’extinction sans toucher au
compensateur,
enagissant
seulementsur le nicol. ,
Lorsque
la lumièreest légèrement converbente,
si la compensa- tion a été exactementétablie,
on verraapparaître
une croix noiredont les branches sont les
asymptotes
deJB1uller;
le centre duchamp,
où se trouve lepoint
decroisement, présente
unaspect
assez uniforme pour
qu’on puisse
bienjuger
du moment de l’ex-tinction. J’ai vérifié que cette méthode était
beaucoup plus pré-
cise pour la mesure du
rapport
desamplitudes.
ANGELO BATTELLI. 2014 Sol fenomeno Peltier a diverse température e sulle sue relazioni col fenomeno Tliomson (Sur le phénomène Peltier à diverses tempé- ratures, et ses relations avec le phénomène Thomson); Il nuovo Cimento,
3e série, t. XXVII, p. III; I889.
Il y a
grand
intérêt à mesurer directement l’effet Peltier à di-verses
températures,
pour contrôler les résultatsindiqués
par la théorie desphénomènes thermo-électriques.
L’auteur a étudié an-térieurement l’effet Thomson et a montré que, pour presque tous les
métaux,
la chaleurspécifique
c étaitproportionnelle
à la tem-pérature
absolue. Si l’on a, pour deuxmétaux
la force électromotrice d’un
couple therino-électriqlie
de cesdeux
métaux est donnée par la formule d’Avenarius
et le
phénomène
Peltier estexprimé
parla constante A
ayant
pour valeur°
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018900090043801
439 Les
expériences
faitesjusdu’ici
en vue d’étudier lephénomène
Peltier n’ont
guère dépassé
100°. ~1. Battelli les areprises
enallant
jusque
vers 300°. La méthode consiste àprendre
deux tubesde 3oc- de
long,
contenant du mercurejusque
une hauteur de3cm;
lecouple
à étudierprésente
de uxso u dure s,
dont chacuneplonge
dans le mercure de l’un destubes ;
en faisant passer dans le circuitmétallique
le courant d’unBunsen,
on échauffera l.’une des soudures et l’on refroidiraI’autre ;
on a eu soin de recouvrir les filsqui plongent
dans le mercure d’un vernis isolant. La dif- férence destempératures
des deux tubes est mesurée par un se- condcouple fer-maillechort, soigneusement
étudié àl’avance,
et dont les
soudures,
recouvertes aussi de vernisisolant, plongent
dans le mercure des deux tubes : ce circuit secondaire est fermé
sur un
galvanomètre
Thomson. Les deux tubespassent
à frotte-ment dur dans deux trous
pratiqués
dans un bouchon deliège qui
sert de couvercle à une étuve à
température
constante. On obtientcette étuve au moyen d’un
cylindre
de fer de 5cm dediamètres, qui
occupe la
partie
centrale d’un autrecylindre
dei8l-,
etl’espace
annulaire est
rempli
d’c.anliquide
maintenu àl’ébollition,
cequi
fournit une
température
bien déterminée.Les tubes à mercure sont ainsi de véritables
calorimètres ;
ondéterminera
l’équivalent
en eau de l’un d’entre eux, en y faisantbrusquement
tomber un fil deplatine
chauffé à unetempérature
connue dans une étuve
analogue
à cellequi
sert dans le calorimètre deRegnault.
Leséquivalents
en eau des deux tubes étaient très sensiblementégaux,
etcompris toujours
entre 291 et 3~.On a constaté
clu’avec
lecouple
fer-maillechortemployé
ladéviation
galvanométrique
était très bienreprésentée
par une formule. ~ , ~ v
oû cc et ’t’ sont des coefficients
numériques.
On entire,
en obser-vant que It
~’ + ~2
diffèretOUjours
très peu ~e latelnpérature
t de2
l’étuve,
10La
chaleur dégagée
dans une soudure est la soIninealgébrique
440
de l’efl’et Peltier et de la chaleur de
Joule;
on en élimine celle-cien renversant le sens du courant. La
quantité
de chaleurdéga- gée
dans l’unité detemps,
etrapportée
à l’unité de l’intensité de courante esupour Fun des
calorin1ètres,
pour
l’autre,
et ladii~’érenee,
que mesure legalvanomètre (les équi-
valents en eau étant les
mêmes),
estChangeons
le sens du courant,l’expérience
nous donned’où
Si le courant était le même dans les deux cas, on aurait
simple-
ment
On calculera r
~°’, qui
esttoujours
trèspetit,
parl’équation
NI. Battelli a
étudié,
par cetteméthode, sept couples,
et, pour chacund’eux,
il a déduit de sesexpériences
les valeurs de A et deTo qui
entrent dans la formule(2).
Il compare ces valeurs aveccelles
qui
sont déduites de l’étude de la force électromotrice du mêmecouple
etqui
vérifie la formule(i).
L’accord estgénéra-
lement satisfaisant.
On
peut
résumer ses mesures dans le Tableau suivant :44I
Pour le
couple fer-maillechort,
i~I. Battelli réfute enpassant
une assertion deGore, qui
avait déclaréqu’on
avaittoujours
échauf-fement à la
soudure, quel
que fût le sens du courant. La chaleur de Joule lui avaitmasqué
le refroidissement dans l’un des cas. Il estaisé de montrer le
changement
de sens de la variation de la tem-pérature
par uneexpérience
directe. On soude en croix deux bar-reaux, l’un de
fer,
l’autre demaillechort,
tous deux recouverts de noir de fumée. Une des extrémités du fer et une du maillechortsont reliées aux deux bornes d’une
pile,
les deux autres à ungal-
vanomètre. On ferme
cinq
minutes le circuit de lapile,
en lais-sant ouvert celui du
galvanomètre, puis
ou ouvre le circuit de lapile,
et l’on ferme une minute le second circuit sur legalvanomètre.
Suivant le sens dans
lequel
apassé
le courant de lapile,
on a unedéviation dans un sens ou dans
l’autre,
cequi correspond
à uneélévation ou à un abaissement de
température,
l’abaissement étanttoujours
inférieur en valeur absolue à l’élévationproduite
par la même intensité de courant.On
peut
déduire la valeur de la constanteA,
pour uncouple donné,
de l’étude duphénomène
Thomson pour les deux métauxqui
le constituent. En effetet, comme
442
On trouve
ain~i,
pour lecouple plomb-cadmium,
le nombretandis que J’étude du
phénomène
Peltier avait donnéL’accord est satisfaisant eu
égard
aux difficultés queprésente
lamesure directe de l’effet Thomson. Pour le
couple bismuth-plomb,
au
contraire,
la discordance esténorme;
on a i ,,660,
au lieude - 2, 168;
mais on sait que la mesure de l’effelThomson,
dansle cas du
bismuth, présente
des difficultés toutesparticulières.
Les résultats obtenus sont, dans leur
ensemble,
suffisamment concordants. Une remarque est à faire ausujet
de la constanteT qui
entre dans lesformules;
ellepeut prendre
des valeursnéga- uives,
elle ne saurait doncreprésenter toujours
unetempérature absolue,
réelle. En faut-il conclurequ’il
n’existe pas depoint
neutre pour les
couples correspondants,
ou que la formule para-bolique
est insuffisante pourreprésenter
la variation de la forceélectromotrice ? Ce que l’on
peut dire,
c’est que la formule para-bolique,
dont la nécessitén’est pas, d’ailleurs,
uneconséquence
dela
théorie, représente
bien lephénomène
dans l’intervalle de tem-pérature étudié,
mais que, en attribuant aux coefficients unesigni-
fication
qui impliquerait
que la formule reste stable entre des limitesbeaucoup plus étendues,
on ferait uneextrapolation illégi-
time. BERNARD BRUNHES.
R. THRELFALL et A. POLLOCK. 2014 On the Clark cell as a source of small constant current (La pile de Clark considérée comme source de faibles courants);
Phil. Mag., 5e série, t. XXVIII, p. 353; I889.
R. THRELFALL. 2014 On the application of the Clark cell to the construction of
a standard galvanometre (Application de la pile de Clark à la construction d’un galvanomètre étalon); Ibid., p. 4I6.
Les auteurs
prouvent
que l’onpeut employer
lapile
de Clarkcomme source de courants constants dont l’intensité ne
dépasse
pas un millième
d’ampère,
avec une erreur relative de i pour 100,tout au
plus,
résultant de lapolarisation
de lapile
et des varia-tions de sa résistance intérieure.