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ne contient pas explicitement le temps . Donc SL ,

ÉTUDE DE LA MÉCANIQUE ONDULATOIRE '

Un cas particulier important est celui des champs cons -tants. Dans ce cas, nous lavons vu, lénergie est une constante. En désignant par W celte constante, lintégrale dHamilton est :

22

3

/ ( V

i P

,

dq

,

w dtj

et si lon adopte pour fonction S lintégrale dHamilton changéede signe, ona :

dSd/

=

V\\

Dautre part, si nous posons :

6

J X .

Pid q

S.I

=

i (11)

1

nous avons :

dS

dS i

S

=

Wt Si àqt à(] (12)

s

23

LA THÉORIE DE JACOBI

Posons

fi3

=

/0; la dernière équation donne :

àS

=

t

/ . (15)

àW

Cette équation . la seule qui contienne le temps, donne la loi du mouvement, tandis que les deux équations

:

âS dS

=

Ctc,

=

C

âal àai2

ne dépendent que des q, et définissent laforme de la trajec

-toire. On retrouve la séparation entre l’étude du mouve

-ment et celle de la trajectoire, qui est caractéristique des champs constants.

4.

Diverses iormes de léquation de Jacobi.

Avant

d étudier des exemples

concrets

,

nous

voulons expliciter la forme que prend l'équation de Jacobi dans la Mécanique classique

et

dans celle dEinstein

.

Soit dabord laDynamiquedeNewton.Pour plusde géné

-ralité, nous supposons que les coordonnées choisies qt son! quelconques

.

En Mécanique Newtonienne, lénergie ciné

-tique T est une fonction quadratique homogène des vitesses q

/

. On a donc :

3

r P ) i W*M9

/

9i (

"

Ci

= mn -

flfil

î

lesmki étant fonctions des q, seulement. De (16), on déduit :

3

£

=

T

F

=

19 l

mu

9

/

q'

,

F(qr

(17)

1

3

W

=

T 4

-

F

=

2

V

i

"

h

,

qkh' + F(q

-

,., / (18)

ÉTUDE DE LA CANIQUE ONDULATOIRE

24

La définition des p{ permet décrire :

v

3

=

JmmJh

> .

de 9*' (i

=

1,2,3) (19)

Pi

=

i

Si nous résolvons les équations linéaires (19) par rapport aux qi îj nous avons :

3

V '

Ik

M

(i

=

1, 2,3) (20)

9

,

' Pi.

1

\

m

\

désigne le déterminant formé par les nhi et où g**

désigne le mineur correspondant à lélément mki dans ce déterminant

.

Posons :

1X1

,

1

=

mui mki

=

mitc (20)

»»

i

Il vient :

3

=

mki (i

=

1,2,3) (21)

9

,

' P*

A: 1

En remplaçant les q/ par leurs valeurs (21), on a à la place de (16) :

3

= 1 V

n i (22)

2 /

i

Or, daprès les proprié

t

és des déterminants :

3 3

= ^

mLl

/ i n i / ; K l

1 si i

=

l

0 si i 1

Pki (23)

I I

A- fc

1 1

Donc *

?

= iv

n*UPiPj

rp 24

2 fj

i

25

LA THÉORIE DE JACOBI

et par suite lénergie expriméeen fonction des qif p{) t est :

3

i v

rn11Pi Pi H

-

F(g,

- . 0

-H(Qi<Pr0

=

2 ifj 25)

1

Nous obtenons alors pour équation de Jacobi :

3

1

V „

àS OS

>

mi à,

qt àq j

dS :2 0) -h F(</,»t) — —ô-t

2

i

Dans le cas particulier des coordonnées rectangulaires, on a :

yI m ( x'2

+

i/2 H-z'2) \S)l li"\\ T

==

Par suite mkk

m,

0, pour k

^

/. On en déduit :

mki

=

0 pour k l mkk

=

mi (28)

et l équation de Jacobi prend la forme simple et classique : 1

r /

cS\* / àS

\

* / àS\

n

i ( * ) + (

-

ï j )

+

( * ) i +

F(q r t)

dS <2,9'

2m

Passons maintenant à la Dynamique deRelativité.Comme nous ne feronspasdans cet ouvrage un

tr

ès grand usage de cette Dynamique, nous nous tiendrons au cas des coordon

-nées rectangulaires

.

Nous avons trouvé (chapitre I, équa

-tion [48]) :

H(q h p{, t )

= cs/

m2c2 -+- p 2 -4- py2

+

Pz2

+

F{q ht). (30)

Cette expression de II conduit à léquation de Jacobi rela

-tiviste

C

yj

{

( *

dsy

)

+

/ (

<JS

\

* ( dS \*

^ ) + { is )

mV-f

-

OS i3lj

ôt

L (

C2 \ ôt

dS m*2c,.2 32

2(3 ÉTUDE DE LA MECANIQUE ONDULATOIRE

5.

La ionction de Jacobi pour le

mouvement

rectiligne unilorme.

Nous allons chercher la forme de la fonction de Jacobi dans deux cas simples et importants; cela nous sera utile plus tard. Nous nous contenterons de la

Dyna

-mique classique et

nous

commencerons par le cas du mou

-vement rectiligne et uniforme dun corpuscule en labsence de

tout

champ. Alors F

=

0 et léquation (29) devient :

dS \2

I dS4

ôx

I

dS (33

2ni à y ôi

On vérifie aisé

ment

qu’une intégrale complè

te

est donnée par la formule :

S(x, y,z,x0,yir

zu

,t) (34)

m ( x

x0)2+ (y

Vu)3"h

-

5)2

2/

Daprès le théorème de Jacobi, on doit donc avoir :

dS dS m

(35)

=

T i y

y«)

=

p v

=

Px

ÔX i ày

dS ?n

dz /

dS m dS // /

- (x

xft)

=

G* -r

<v

yJ = cte (3(3

àxff ! d

'

Jo I

dS ni

=

( zz(t)

=

Gw

dz0 i

Les constantes des seconds membres de (36) sont donc égales aux valeurs

constantes

de p.r, pu et /

u -

,

et

les équa

-tions du mouvement prennent la forme

connue

:

=

*0 H

-Il apparaî

t

que les 3 constantes x0, ÿo, z0 de l’intégrale complète sont ici les trois coordonnées du corpuscule a l’instant /

=

0

.

(37) x

x0

+

v x i y

=

yo H-V

LA THÉORIE DE JACOB1 27 L’intégrale (34) n'est pas autre chose que l'intégrale dHamilton changée de signe. Nous pouvons en effet écrire lintégrale d’Hamilton sous la forme :

. / > = / '

!-) u i v2dt

=

oI mv2t (38)

Or, on a, puisque le mouvement est uniforme :

x

x0 y

yo *

-

0 39)

=

t v t V t

et :

V2

= vJ

H-V 2 -f

-

\L 2

.

40

.

1 (x

xo

)2

-

h (y

yj2

+

(z

=

1

t2

Lintégrale dHamilton changée do signe est donc bien égale au second membre de (34).

On peut aussi dans le cas de l’absence de champ trouver une intégrale complètede l'équation de Jacobi où les cons

-tantes arbitraires sont non plus les trois coordonnées ini

-tiales, mais les trois moments ici

constants

. Voici cette intégrale complète :

]

|

V*

+

P

J

2 4

-

p*

S (*,?/,3

.

I,px,

py

,p.)

=

/ (41)

Pt,y p:z

Les équations

— —

dS

=

px etc

.

,

sont

identiquement satisfaites. Quantaux3

autres relations

de Jacobi, ce sont :

1 âS I

æ

Cte

=

Cle (42)

= —

m PJ

y

àpT àp

âS I

Z p*9

» L

l>:

28 ÉTUDEDE LA MÉCANIQUE ONDULATOIRE

Si nousappelons les 3constantes

x0,

y0)

s0» nous

retrouvons

les équations (37) du

mouvement .

La fonc

-tion (41) dérive

encore

de l ’intégrale dilamilton, car on a pour celle

-

ci à une

constante

additive près pxX H- pvy -

+

- pzz

AA7/

.

Comme lon a px

= mvx ,

p»

=

mvy, pz

=

mvg et

W

=

|mv2

=

ton changée de signe donne bien encore(41)

.

Enfin, nous avons vu que dansleschamps

constants

(dont le champ

constamment

nul fait évidemment partie), on pouvait écrire la fonction de Jacobi sous la forme AAri

S

,

(x

,

y, z

, an

a3, AA7), S* é

tant

une intégrale de

l’équation (13). Pour

mettre

la fonction deJacobi sous cette forme, nous remarquerons que lon peut exprimer lun des moments, par exemple p,, en fonction desdeux autres et de AAr, car on a :

1 [px2 H

-

py2 -4-

pa

«], lintégraledHamil

-2m

Pz2

=

2mW

px2

pu2

.

(43)

En introduisant la valeur de pz donnée par (43) dans lintégrale dilamilton changée de signe, on obtient :

S(z, y, z, f, W, px

,

pv)

Wî

pxX

,

puy

/

2mW

p 2

p

/ ^

(44)

Sx

(x, y, s, pxi pyy AA7)

=

pxx-f- pvy

4- \/ 2mW

px

pu2 z (45)

Leséquations(14)et (15) du

mouvement

donnent : P.rZ ~ Cte; (46)

=

x

/

2mW Px2

Pv2

àp.r

e)< PJC:

r

=

V e;

=

y

v/ 2mAV- p 2-p

,

2

àpu

dS ms

¥

= * —

d\

x

yv/âmW

- -

p*

- -

vJ

29

LA THÉORIE DE JACOBI

Les deux premiè

res

de ces équations donnent les trajec

-toires rectilignes définies par :

x

a?0 y ~Vo z zQ (47)

Pz

Px Px

La troisième équation (46) définit le mouvement sur la trajectoire, car elle donne la coordonnée s en fonction du temps :

I !

^

2 mW

p

?

p

?

(f f0)

p*(tt0) (48)

z

t0 désignant évidemment l'époque où z

=

0.

L a îonction de Jacobi dans un champ constant

et

Prenons maintenant le casle plus simpleaprès celui de l'absence de champ : celui du champ

constant

et uniforme. Soient hXy kVy A*, les

composantes

, partout les

m

êmes, de la force. On a :

6. uniîorme.

_ Y

F(x,y,z)

= —

kxx

k

y

k

.

z

=

hjc (49)

3ys

car :

ÔF

=

kx

,

etc

.

'

r <

>

X

L'équation de Jacobi est ici :

dSy

/#5\*

/

+

'

à dS

-

2m

1

L

( -

àx

) J

du,

Kx — —

«,3

=

(50)

Une intégrale complètede

cette

équation

est

la suivante : m

_ y

(x

x

)s

S(x,y,s t'

xo

î/o>

zo

)

= —

2t (51)

rya

1

V

1 t3

y

A 2

kr

(T -h£0)

+

T *

24m

zyg xyz

On vérifie aisément par substitution que (SI) vérifie (60).

Ï

\

SIC/J

Sr

*

O

ÉTUDE DE LA MECANIQUE ONDULATOIRE

es équations de lathéorie deJacobi donnent d’abord :

V

dS m I

(52)

M

;

xo

)

+

"g

Px

=

dx / ix

dS #11

= y

'/ y») +

Y v

;

p

=

ày

dS #11 i

h2t.

50) "H

P5

=

d; /

^

Ces relations

sont

identiquement vérifiées,

car

l ’ona dans le mouvement uniformément accéléré :

I hy I lcr

^

t2 (53)

y

=

Pn

+

Ü0J

, * +

-5

X

=

x0

+ rorI

-h

7

ni ni

I

k; r2

«%>

m et :

ft

.

h

v +

t (54;

=

lV

* -

t ni t n// r<// m 77Î

doù :

1 m

m

v =

(y

»

«)

+

-5-

V

V x

=

«»®

. = Y

(

*

X«)

J M

#»l

+

"

^ M

Pc

1

- -

'o c’

est -

à

-

dire les relations(52).

Les trois autres relations de Jacobi dodS.j

Cte donnent

ici :

dS ni

y -

C

-

; (551

(x

x

)

dx0 <

dS m I

7

(i/

iO

7

V = ct

0;

/o

dS ni I

7" (3 3uj 9

^

Cte

àz0 1

31

LA THÉORIE DE JACOBI

Si x0y0z0 sont les coordonnées initiales : dS ÔS

ôx0' àyQ

doivent être les

moments

initiaux mv0x

, mvou

et mv0*

,

et I on retrouve les équations (53) du mouvement uniformément accéléré.

Nous voulons montrer queVintégrale complète (51) s'ob -tient à partir de l'intégrale d'ilamilton.Celle

-

ci changée de signe est en effet :

e(

dzB

»xyzt

W d t

^

rya pxdx

J

(oti)

• co

!/o'o0

z t

(

za2 mvi

2

xya k*x

)

dl

^

xya

mnxdx

0 0

Or, les formules(53)et(54) du mouvement uniformément accéléré donnent :

1

i

m

, v

!

2 -

v i

v î _j_ v î

_

l

_

U 2

=

t 2 10MF*/)

XVB

et en portant(57) dans(56) on trouve :

»x y z t

I { [ ï

«

2 (

-*'

-

Wo

°

1

A

(

Y

m !

v

t *0 t

Kx

d t i58)

x y a x y a

hx \ 1

v

1

m t!) d x

V

m

(

V

£ L =

t «o

/

La quantité sous le signe

car la dérivée par rapport à l une quelconque desvariables est une différentielle exacte

32 ÉTUDEDE LA MECANIQUE ONDULATOIRE

spatialesdu coefficient de d l est égale à la dérivée par rap

-port à l du coefficient de la différentielle de

cette

variable d'espace :on le vérifie facilement. Eneffectuantalors

Eint

é

-gration(38) par uneméthode bienconnued'analyse,on voit de lintégrale (58) à la valeur (51). Lintégrale complète(5f) est donc égale ici encore à lintégrale dHamilton changée de signe

.

Comme dans le cas du mouvement uniforme, nous pou

-vons obtenir une intégrale complète de léquation deJacobi où les trois

constantes

arbitrairessont les moments initiaux au lieu des coordonnées initiales

.

Ces moments initiaux sont :

(59) Pos

=

niv02

pox

= mvox

pou

= mvou

Si nous écrivons encore lintégrale dIlamilton changée de signe en nous servant des formules(54), il vient :

J - v

,p k t)*

2m Vox x )

/ { [

xya

- \

xya

Uxx

Id l (60)

_ v v

,

,

*-

+- M

dx

xya

I

^

icondition dintégralité se vérifie desuite, car on a :

t I J _ V

f)x

L

2)7i (Pn.r

+

lc.vl

,

î -

V

h\ x (fil)

xya xya

-d l

ï L

(Pox

+ M

)

= hT

, etc.

etl’on aperçoit pourl’intégrale(60) lavaleur :

S (x,yyz yt,pox,poy, p0,) (62)

t

y

(Pox+ M)3 __

y

G771 hx

y

, (pox

+ M

) x

xya xya

LA THÉORIE I)E JAGOBI 33 On peut aisément vérifier (ce qui est certain a priori en vertu du paragraphe 2 du présent chapitre) que la fonc

-tion (62) vérifie léquation(30) de Jacobi

.

Les équations p{

=

d$> sont vérifiées identiquement daprès la manièremêmedontla fonction (62)a été obtenue

.

àqf

Leséquations dS

=

Gte nous donnent :

1 (pox "h kxt)2

dS

X

=

Gte; (63j

àpox 2m

K

1 (Poy

+

kyt)2

àS

-

y

=

C";

'

A ÿ

'

^

dVoy 9zm

K

i (p02 2

àS z

=

Cw.

!

|

«

jpffPSaMan .

r

:

5

\ C

'

W =

2m

dVoz

K

Puisque :

P20U

2

mkx

2

mkv

2mk. sont des constantes, on peut aussi écrire :

v

m t

+ 4

2

m

*

*;

y

=

C*

+

Pïï.

« + i h

.

m 2 m

1 k,

1m

t

+ -

~2r

m t2; P2OX P~o z

X

Gtc

-

f

-

(64)

Po,

=

Cte

-+

-et ce sont encore les équations classiques (53)

.

Enfin nous allonschercher une intégrale complè

te

de (30) ayant la forme :

SOr

.

î/

.

M

.

cq

.

a^W)

=

Wt

S1(a?lv1

*

,alla2

lW

)

Nous savons que la chose est possible puisque le champ est constant dans le temps. Nous obtiendrons

encore cette

fonction (65) en calculantlintégrale d’Hamilton changée de signe, maispoursimplifier lescalculs, nous prendrons main

-DE BIIOGLIE. MéCANIQUE ONDULATOIRE.

(65)

3

:

i4 ÉTUDE DE LA MÉCANIQUE ONDULATOIRE

tenant

la directiondu champ uniforme pouraxe des x

.

Alors

ky

=

/;

- =

0et les moments px

et

p

sont des constantes

.

L expression de

r

énergie :

1 (pj

+

P* -

+-

p2)

Kx

(66)

W

-2m nous donne :

px

\/2m(W

+

f a)

p

-

p/

et

par suite lintégrale d’Hamilton changée designe est

:

(67)

y M

*

-

+

-

Pvdy

- + -

p.dz (68)

Wt

Ptty

PS

f V

2m(W

= w

< -

+

- &*

*

) Pu2

pSdx

1 3/2

2m (AV 4

-

hje)

p,

,

2

-

p

?

=

Wt

P»y

P:z

3mhT

En égalant à (05), on trouve :

S

,

(x,y,z 2J» a

, .

W) 09)

1 3/2

2m(W H

-

/

.

yr)

p*

p.2

=

P

,,

!/

+

p,s

+

3mhx

Les équations de la théorie de Jacobi sont :

dS

,

Pu

v/2m(W

+

fc*®)

p*

p?

Cte; (70)

=

U mkx

àp

dS P

=

v/ 2m(W-

+

- kjcj

[>

-

p

? =

C

,

e

dp,

qui définissent la trajectoire paraboliqueet : d$

,

_ 1

(71)

/4 W 4-

p

,

2

p,2

t

to

dW ou :

(72) pJ. ÀT(/ fy ) p0>.4-/

en désignantpar poxla valeur initiale de p*;c'

est

la loi bien

connue

de la vitesse en fonction du temps (équations 54)

.

CHAPITRE III

LES IDÉES DE BASE DE LA MÉCANIQUE ONDULATOIRE

1. Point de départ

. —

Le point de départ de Ja Méca

-niqueondulatoire a é

t

é de vouloir toujours associer à l'idée de corpuscule l'idée de périodicité de façon à lier insépa

-rablement la conception du mouvement d'un corpuscule avec celle de la propagation d'une onde

.

Nous allons d'abord examiner le

cas

le plussimple, celui du corpuscule, se mouvant librement en dehors de

tout

champ, et nous allons voir que la liaison à établir entre onde et corpuscule

est

alors en quelque

sorte

imposée par les principes fondamentaux de la théorie de la Relativité.

Rappelons dabord qu'on appelle système daxes (Jali

-léens un

syst

ème d'axes rectangulaires qui sont en repos ou en

mouvement

rectiligne et uniforme par rapport à l'ensemble des étoiles fixes : cest pour ces

syst

èmes daxes que les équations de la Dynamique sont valables

.

Le prin -cipe de l'inertie, qui est une

sorte

de définition déguisée, nous apprend que si un corpuscule n

est

soumis a aucune force, il est nécessairement en repos ou en mouvement

rec

-tiligne et uniforme par rapport a un système (îaliléen quelconque

.

Parmi l'infinité des

syst

èmes (îaliléens, considérons

- en

deux en particulier. Le premier, par rapport auquel le cor

-puscule possède la vitesse v

= Pc ,

est disposé de façon quele corpuscule décrive l’axe oz

.

Le second , dit « systè

me

propre » du corpuscule, est animé par rapport au premier

syst

ème de la vitesse v en grandeur et direction et son axe

30 ÉTUDE DE LA MÉCANIQUE ONDULATOIRE

des 3glisse surcelui du premier système. Nous désignerons par a*

,,

, i/o, s0 les coordonnées dun point dans le système propre, tandis que x, y, z, désigneront lescoordonnéesdun point dans le premier système

.

Avant Einstein, on admettait lexistence dun temps absolu , de sorte quun observateur lié au systè

me

xyz était supposé faire usage de la même coordonnée de temps quun observateur lié au système propre.

Les

variables despace et de tempsde ces deux observateurs étaient donc supposées reliées par les formules du « groupede Galilée » : z

=

z0 vt t

=

t0 (1)

X

=

X0 y

=

y0

Les profondes recherches dEinstein

ont

amen é à penser quilfaut substitueraux relations (1) les relations suivantes (groupe de Lorentz) :

to + Pzo

2o +

a

- =

x0 y

= u ,

y/ 1 -

F

N/l

-dont on déduit inversement *

Pz

Z

vt c (3)

?/<

=

y '•«I

y/1 -

P

2 N/1

- P

2

Nous admettrons les formules (2) et (3) sans entrer ici dans

aucune

discussion plus approfondie des idéesde lathéo -rie de la Relativité, ces discussions

sortant

du cadre de cet ouvrage.

Plaçons-nous dans le

syst

ème de réfé

rence

x0y0z0, qui est lié au corpuscule. Puisque notre but est d’associer une ondeau corpuscule, il estbien naturel de supposer quecette onde a dans le système propre la forme dune onde station -naire, cest-à

-

dire que

son

expression mathématique

ne

dépend du temps que par un facteur

cos

2 n-v0(

*

0

r0) ; un

choix convenable de lorigine des temps nous permet dail

-leurs de poser r0

=

0. Nous désignerons la constante v0

par le nom de « fréquence propre » du corpuscule.

IDÉES DE BASE DE LA MÉCANIQUE ONDULATOIRE 37 Changeons maintenant de point de vue et plaçons

-

nous

dans le système xyzy par rapport auquel le corpuscule possède la vitesse v

= Pc

dans la direction oz. Le point essentiel est de déterminer quelle va être dans le

syst

ème xyz la forme de londe associée

au

corpuscule. Dans le système propre, le facteur de phase était cos 2îrvü/tl; d’après la dernière desformules (3), il va être, dans lesystè

me

x y z,

t

- Ü

cos 2~v0

\/l

P

2

Posons:

c2

v = 4

-vo

(4)

v/1-

P

2

P

lefacteur de phase seracos 2TTV

(

t

y )

. Londe apparaî

tra

donc a l’observateur du système x y z comme une onde de fréquence v se propageant dans la direction oz avec la vitesse de phase V

.

Ceci apparaî

t comme

une conséquence simpleetdirecte de la façon dontla variabletempsse trans

-forme d’après la théorie de la Relativité quand on passe dun système Galiléen à un autre.

La vitesse de phase Y de londe associée au corpuscule est

en

raison inverse de lavitessevducorpuscule lui-même; elle est infinie danslesystème propre oùla vitesse du corpuscule est nulle

.

Nous

avons

précédemment remarqué que daprès la Dynamique de Relativité le mouvement dun corpuscule ne pouvait jamais seffectuer avec une vitesse supérieure à celle c de la lumière; on a donc toujours :

(3;

P <

1 Y

>

c

Le signe dégalité ne peut avoir lieu que si la

masse

du corpusculeest nulle : cest lecas descorpusculesde lumière ou « pilotons »; nous y reviendrons.

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