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Comportement de l’or dans les magmas calco-alcalins – Approche expérimentale et géochimique sur le

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Academic year: 2023

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J'ai passé en votre compagnie certains des meilleurs moments de ma vie sur les routes de Luçon et des quelques îles où j'ai pu poser les pieds. J'y ajoute également Christopher Heymann, stagiaire master en 2006, avec qui j'ai passé de bons moments, et Marion Louvel, également stagiaire master, à qui je pense affectueusement.

1) Caractéristiques générales des systèmes épithermaux et porphyriques Au

Ces deux styles de dépôts sont formés par des fluides de chimies différentes. Ces deux styles de minéralisation aurifère épithermale sont également connus sous le nom d'« adular-séricite ».

Figure 1 : Coupe schématique montrant des intrusions sub-volcaniques superficielles, un stratovolcan  associé, et les environnements de formation des gisements porphyriques à Cu et épithermaux LS et HS  (d’après Hedenquist and Lowenstern, 1994)
Figure 1 : Coupe schématique montrant des intrusions sub-volcaniques superficielles, un stratovolcan associé, et les environnements de formation des gisements porphyriques à Cu et épithermaux LS et HS (d’après Hedenquist and Lowenstern, 1994)

2) Enjeux scientifiques

L'un des deux types est riche en or (avec un rapport Ag/Au de 0,1 à 10, et des métaux de base présents uniquement à l'état de traces), tandis que l'autre est riche en argent (avec un rapport Ag/Au > 100) avec du Zn. et Pb présent en quantités économiques. On sait qu'une grande proportion de métaux sidérophiles et chalcophiles sont concentrés dans le manteau supérieur, notamment parce qu'ils entrent dans la composition des sulfures de Fe-Ni (Lorand, 1990).

Figure 3 : Teneurs en cuivre et en or des inclusions fluides précoces présentes dans les sulfures des  gisements porphyriques de Grasberg (Irian Jaya) et Bajo de la Alumbrera (Argentine), et comparaison  avec celles du minerai global associé (d’après Ulric
Figure 3 : Teneurs en cuivre et en or des inclusions fluides précoces présentes dans les sulfures des gisements porphyriques de Grasberg (Irian Jaya) et Bajo de la Alumbrera (Argentine), et comparaison avec celles du minerai global associé (d’après Ulric

3) Les magmas comme source des métaux

Par ailleurs, le rôle de l’évolution magmatique par fractionnement ne doit certainement pas être négligé en tant que processus d’enrichissement en métaux des magmas (Mustard et al., 2006), d’autant plus que Borisova et al. 2006) ont pu montrer que l'or présente un comportement d'éléments incompatibles lors de l'évolution d'un fluide dacitique dans la rhyolite. Selon l'hypothèse génétique des adakites développée par Jégo et al. 2005), plus une roche a une signature adakitique prononcée, plus elle est susceptible d'être constituée principalement de produits de fusion de la plaque océanique subductée.

Figure 5 : Coupe schématique montrant la relation étroite unissant l’intrusion magmatique à différents  styles de minéralisation aurifère dans un système porphyrique Cu-Au typique de l’ouest-Pacifique
Figure 5 : Coupe schématique montrant la relation étroite unissant l’intrusion magmatique à différents styles de minéralisation aurifère dans un système porphyrique Cu-Au typique de l’ouest-Pacifique

4) Approche et plan de la thèse

Introduction

Thermal conditions in modern subduction zones are unlikely to allow melting of the subductive oceanic crust unless it is very young (< 5 Ma; Peacock et al., 1994), and adakites should therefore be very uncommon except in areas including active ocean crust takes place. ridges are undermined. The Philippines also hosts the only known occurrence of adakitic glass inclusions in ultramafic mantle xenoliths (Batan Island, Schiano et al., 1995), as well as one of the rare occurrences of adakitic glass inclusions after impact (Central Mindanao, Sajona et al., 2000b), and .

General Tectonic Setting of the Archipelago

Iraya is considered to be derived from a mantle source altered by slab melting (Maury et al., 1998). Slab melting is considered to be related to the subduction of Miocene oceanic lithosphere beneath the WM (Zamboanga), which maintains a high thermal gradient (Sajona et al., 1993).

Fig. 1 Schematic map of the Philippines island arc system showing the location of the studied areas
Fig. 1 Schematic map of the Philippines island arc system showing the location of the studied areas

Geochemical Features of Philippine Adakites

In fact, in the Sr/Y versus Y diagram (Fig. 4a), all the samples from Negros appear in a limited area, those from Southern Negros differ mainly from the others by their generally lower Y content. The La/Yb of all lavas from Negros are also quite similar (Fig. 4b), although samples from Southern Negros show lower Yb contents.

Fig. 2 Geochemical features of adakitic rocks from Batan Island, Mankayan and Baguio areas (Northern  Luzon)
Fig. 2 Geochemical features of adakitic rocks from Batan Island, Mankayan and Baguio areas (Northern Luzon)

Discussion

Because the transition from amphibolite to eclogite in the metabasalt part of the subducted slab occurs at a depth of ca. Furthermore, none of the typical adakites described in the Philippines are rhyolitic in composition. Finally, the role of magma mixing in the formation of the typical adakite-transitional adakite assemblages described in the Philippines needs to be evaluated.

The large star represents the trace element composition of the enriched source, assumed to be identical for the three different mantles. The large star represents the trace element composition of the melt resulting from 10% partial melting of the metasomized mantle V in Fig. As discussed in Section 5.3.1., the compositions of the most adakitic rocks can be represented by approx.

Fig 7 Melting and/or fractionation models. a) Sr/Y versus Y plot of adakites from WVC and EVC areas
Fig 7 Melting and/or fractionation models. a) Sr/Y versus Y plot of adakites from WVC and EVC areas

Conclusions

These include low-pressure (i.e. garnet-free) differentiation or AFC of mafic magmas and melting of mafic rocks from beneath the Philippine crust. 1996) Petrology and geochemistry of the products of the 1991 eruption of Mount Pinatubo (Luzon, Philippines). eds), Fire and Mud: Eruptions and Lahars of Mount Pinatubo. Origin and geodynamic implications of the Dupal isotopic anomaly in volcanic rocks from the Philippine island arcs.

Geochemistry and tectonic setting of the northern section of the Luzon arc, the Philippines and Taiwan. 1993) Isotope and trace element evidence for three-component mixing in the genesis of North Luzon arc lavas (Philippines). Phase equilibria and pre-eruptive P-T-fO2-fH2O conditions of dacite magma. 1995) Hydro, silica-rich melts in sub-arc mantle and their relationship to erupted arc lavas.

1) Introduction

Ainsi, par exemple, la formation de complexes d’hydrogène sulfuré Cu-Au à partir de magmas oxydés en cours de cristallisation serait favorisée par le fractionnement de la magnétite (Sun et al., 2004). De plus, certaines conditions tectoniques ont été répertoriées par Cooke et al., comme étant a priori favorables au développement de gisements aurifères importants. Cependant, il apparaît que les cadres géodynamiques évoqués ci-dessus favorables à l'implantation de gisements d'or (§ III-2-a) sont également les cadres prédisposant à la formation de magmas adakitiques (Jégo et al., 2005).

Entre autres, on peut citer Sajona et al. De même, Gutscher et al pensent que la subduction plate permet la mise en place d'adakites en position d'arrière-arc (Figure 2). La solution doit donc nécessairement être liée à la pétrogenèse des adakites, aussi controversée soit-elle (Jégo et al., 2005).

Figure 1 : Schéma montrant un modèle génétique pour les districts miniers miocènes des Andes centrales
Figure 1 : Schéma montrant un modèle génétique pour les districts miniers miocènes des Andes centrales

2) Stratégie expérimentale

Nous avons donc étudié l'hypothèse du caractère spécialisé en or des magmas adakitiques, par rapport aux magmas non adakitiques. L'utilisation de ces différents échantillons de départ permet de tester l'influence de la composition adakitique ou non d'un magma sur le transport de l'or et sa concentration. Jugo et al. 1999) ont étudié la répartition de l'or et du cuivre dans un assemblage haplogranitique liquide/sulfure/or métallique à 850°C et 1 Kbar en conditions hydratées.

Malgré le peu d'études consacrées à ce sujet, il semble clair que l'influence du fO2 sur la solubilité de l'or dans les magmas silicatés doit être considérée en premier (Borisov et Palme, 1996). D’autre part, nous souhaitions réaliser les expériences dans des conditions réalistes pour les magmas naturels, c’est-à-dire dans des conditions hydratées. Il n’existe pas de données sur la solubilité de l’or pour les magmas intermédiaires, qu’ils soient ou non en présence de soufre.

Tableau 1 : Caractéristiques géochimiques et pétrologiques principales des trois roches de départ
Tableau 1 : Caractéristiques géochimiques et pétrologiques principales des trois roches de départ

3) Méthodologie expérimentale

Ceci permet de déterminer les conditions d'hydratation de l'eau souhaitées pour les produits expérimentaux, qui sont représentées par la valeur de l'activité de l'eau aH2O, calculée ensuite. Les tubes d'or à partir desquels les capsules ont été fabriquées ont un diamètre extérieur de 2,9 mm et une épaisseur de paroi de 0,2 mm. La capsule est un cylindre de 1,5 cm de long découpé dans l'un de ces tubes.

Les conditions redox souhaitées ont été imposées par un ajout initial de dihydrogène (H 2 ) dans l'enceinte de l'autoclave. Celui-ci est fixé à l'autoclave via deux tiges de molybdène (tiges d'inclinaison) et un fil de suspension en platine (Figure 13). Ce phénomène permet d'assurer la réussite effective de la trempe, ou son échec, le porte-échantillon pouvant parfois se coincer dans la partie haute du four.

Figure 7 : Photo de fragments de verre de double fusion de l’échantillon Pin Dac après trempe rapide du  creuset de platine (le plus gros fragment en haut à gauche mesure 1.5 cm de long)
Figure 7 : Photo de fragments de verre de double fusion de l’échantillon Pin Dac après trempe rapide du creuset de platine (le plus gros fragment en haut à gauche mesure 1.5 cm de long)

4) Méthodologie analytique

Il est en effet important de dissoudre tout le verre car les concentrations élémentaires sont alors calculées à partir de la masse de l'échantillon fondu. En revanche, les procédures d'attaque acide des poudres d'échantillons et d'extraction de l'or de la solution de silicate sont très différentes de celles décrites pour les oligo-éléments. Les charges d'essai sont ensuite analysées de la même manière et leur teneur en soufre est déduite du nombre de tirs mesurés.

La consommation électrique totale nécessaire à l'électrolyse (1) fournit ainsi une mesure de la quantité totale d'eau présente. Les analyses ont été réalisées au sein de la Research School of Earth Sciences (RSES) de l'Australian National University (ANU) à Canberra, sous la direction de John A. Dans le même esprit, nous avons réduit le nombre d'éléments analysés pour augmenter la sensibilité de l'analyse. la mesure.

Figure 15 : Exemple de photo MEB d’une charge expérimentale très peu cristallisée (C1B)
Figure 15 : Exemple de photo MEB d’une charge expérimentale très peu cristallisée (C1B)

5) Traitement des données analytiques

La fraction molaire de H2O dans un liquide silicaté est fonction de la composition chimique de ce dernier et de la teneur en eau W (en % poids) selon l'expression Puisque cette réaction de dissociation de l'eau a lieu surtout dans le capteur, on peut déduire de (2) une expression de la fugitivité de l'hydrogène du capteur. La valeur fO2 de tout tampon dépend principalement de la température.

Nous obtenons ensuite la valeur fO2 du tampon NNO à la température et à la pression souhaitées. La somme représente la valeur du capteur fO2 à la température et à la pression de l'expérience. Le traitement des spectres d'ablation a donc inclus leur négligence dans le calcul de la teneur en or des sulfures.

Figure 19 : Exemple de droite de correction pour le sodium dans un verre silicaté hydraté, à partir des  mesures par microsonde électronique des teneurs en  Na 2 O de produits expérimentaux
Figure 19 : Exemple de droite de correction pour le sodium dans un verre silicaté hydraté, à partir des mesures par microsonde électronique des teneurs en Na 2 O de produits expérimentaux

6) Résultats

La figure 34c, qui montre des pertes significatives de FeO dans toutes les charges de l'expérience 11 (réductrice), ne représente pas un exemple de fractionnement de la magnétite, comme on pourrait le croire, puisque cette expérience n'en possède pas (voir tableau 2). La teneur en eau du verre sans soufre mesurée par KFT, puis corrigée pour la cristallinité, varie de 4,13 à 9,22 en poids. %. Plus que la teneur en eau brute, l’activité de l’eau peut être directement utilisée pour comparer les états hydratés de différents verres.

C'est aussi un paramètre pratique pour évaluer l'influence du degré de saturation en eau d'un verre sur la solubilité de l'or. En revanche, l’influence du fO2 sur la solubilité de l’or apparaît différente selon la composition dans le domaine d’oxydation moyen. Ce lissage a pour seul but de matérialiser l’évolution de la solubilité de l’or avec fO2 échantillon par échantillon.

Tableau 2 : Données expérimentales pour les expérimentations sans soufre ajouté (expériences 1, 2, 10 et  11)
Tableau 2 : Données expérimentales pour les expérimentations sans soufre ajouté (expériences 1, 2, 10 et 11)

7) Discussion

En affichant les fractions molaires des espèces métalliques dissoutes (XMsilicate) et M dans le métal (XMmetal), ainsi que les coefficients d'activité (ou γMsilicate et γMmetal), on obtient. Ces données ont été obtenues pour les compositions métalliques de l'or pur, de sorte que l'activité de l'or et la fraction molaire de l'or dans la source métallique soient égales à l'unité. Ces données sur la solubilité de l'or ont été automatiquement lissées par composition à l'aide d'une régression linéaire selon le modèle de l'équation (11).

Une telle pente correspond à un oxyde d’or de formule Au5O4, ce qui donne une valeur de +1,6 pour la valence de l’or. La ligne de pente ¼ est indiquée à titre de comparaison pour un mécanisme de solubilité de l'or contrôlé par l'espèce AuO0,5 (Borisov et Palme, 1996). Comme nous avons commencé à le mentionner, dans plusieurs travaux sur la solubilité du palladium et de l'or dans les liquides silicatés, Borisov et Palme (1996) et Borisov et al. 1994) ont démontré qu'au-delà d'une certaine fugacité de l'oxygène correspondant à un minimum de solubilité - dont la position est également variable en fonction de la température - la pente de la droite de solubilité de ces métaux avec le fO2 est très proche de ¼, impliquant une valence de 1+ (Figure 45).

Figure 44 : Solubilité de l’or en fonction de la fO 2  dans les verres des expériences sans soufre de la gamme  oxydante
Figure 44 : Solubilité de l’or en fonction de la fO 2 dans les verres des expériences sans soufre de la gamme oxydante

Imagem

Figure 1 : Coupe schématique montrant des intrusions sub-volcaniques superficielles, un stratovolcan  associé, et les environnements de formation des gisements porphyriques à Cu et épithermaux LS et HS  (d’après Hedenquist and Lowenstern, 1994)
Figure 2 : Coupes schématiques montrant l’organisation globale des deux styles de gisements épithermaux  aurifères &#34;Low Sulfidation&#34; et &#34;High Sulfidation&#34; (d’après White and Hedenquist, 1995)
Figure 7 : Diagramme Y-Sr/Y pour des roches magmatiques associées à des districts et gisements  porphyriques et épithermaux (d’après Thiéblemont et al., 1997)
Figure 8 : Diagramme Y-Sr/Y, comparaison entre les roches minéralisées (a) et &#34;stériles&#34; (b) associées à  des districts à gisements porphyriques (d’après Thiéblemont et al., 1997)
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Referências

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