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Le processus de construction de légitimité des contrôleurs de gestion

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Academic year: 2023

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M. LEROY Daniel Professeur, IAE de Tours M. Méric Jérôme Professeur, IAE de Poitiers M. MEYSSONNIER François Professeur, IEMN-IAE de Nantes. J'exprime également ma gratitude à toute l'équipe pédagogique et administrative de l'IAE de Tours, pour leur aide et leur soutien, notamment Elise et Elise, Isabelle, Annabelle, Eric-Alain, Fabien, Fabrice, Ramon, Jean-Philippe et Jean-Philippe. , Arnaud, Franck, Stéphane, Véronique, Patricia et Patricia, Jocelyne, Nadège, Delphine et Aurélie.

Abstract

Liste des tableaux

DU CONCEPT DE LÉGITIMITÉ A LA LÉGITIMITÉ INDIVIDUELLE LA LÉGITIMITÉ INDIVIDUELLE

Notre sujet de thèse étudie comment la légitimité individuelle du contrôleur de gestion dans une situation dans l'organisation se construit dans un contexte où il doit faire ses preuves en raison d'une image floue des tâches qui lui sont assignées. Nous montrons notamment que le processus de construction de la légitimité professionnelle individuelle dépend des mécanismes d'évaluation des interlocuteurs et des actions de l'individu pour construire et consolider sa légitimité auprès de ces acteurs.

Le concept de légitimité : d’une polysémie à un essai de synthèse synthèse

  • Le contrat social comme fondement de la notion de légitimité dans une communauté humaine communauté humaine
  • Ce qu’est la légitimité et ce qu’elle n’est pas, examen des concepts liés
    • Légitimité : De quel droit j’agis ?
    • La légitimité : croyance des dominés dans la valeur intrinsèque de l’ordre social dans lequel ils évoluent dans lequel ils évoluent
    • La légitimité au-delà du pouvoir : un essai de synthèse

Cependant, la légitimité n’est pas seulement l’expression d’une domination (2.4) (Arendt, 1972), car elle est le fruit d’un accord partagé au sein d’un groupe social. La légitimité est la reconnaissance du droit d'agir, tant par soi-même que par les autres. La question de la légitimité d’un pouvoir se pose lorsque les individus ne reconnaissent pas ces conventions et règles.

La légitimité se distingue du pouvoir par la reconnaissance d'une valeur sociale dans l'exercice de ce pouvoir. La légitimité n’est pas un moyen de faire pression sur les autres, comme c’est le cas pour exercer le pouvoir. La légitimité est fondée sur la reconnaissance de la validité du pouvoir.

La construction de la légitimité fait donc partie de ce processus de socialisation, au même titre que l’image, l’identité et la réputation. C’est donc très proche de la légitimité du groupe, qui vient du partage de valeurs et de sens dans l’action. La légitimité n'est pas la légitimité. Le droit d'agir au nom de principes et.

Figure 2. Liens entre pouvoir et légitimité
Figure 2. Liens entre pouvoir et légitimité

Section 2. Les problématiques soulevées par le concept de légitimité légitimité

  • Les tensions inhérentes au concept de légitimité 8
  • Légitimation et processus de construction de légitimité
    • La légitimation, processus intentionnel de construction de légitimité
    • Les stratégies de légitimation

La légitimité se développe selon des normes et des valeurs sociales qui évoluent en fonction des besoins changeants de la population. Le terme permet aussi de faire parfois référence à la subjectivité de la légitimité, notamment lorsqu'une organisation cherche à acquérir ou à défendre sa légitimité face à une opposition (Ashforth et Gibbs, 1990 ; Suchman, 1995). Cette vision de la légitimation fait référence au pouvoir individuel qui est « la capacité de changer le comportement des autres » (Mintzberg, 1986, p 40).

Pour Bourgeois et Nizet, il s'agit d'un transfert de légitimité du décideur vers le contenu de la décision. La stratégie consiste ici à utiliser le principe d’autorité sur les interlocuteurs, proche de la perspective wébérienne. Il en va de même lorsqu’il s’agit du transfert de légitimité du processus décisionnel au contenu de la décision.

Ce qui distingue donc la légitimation de la construction exclusive de la légitimité, c’est précisément cette intentionnalité de l’individu d’obtenir des privilèges et d’exploiter des sources potentielles de légitimité. Le processus de constitution (Golant et Sillince, 2007) ou de construction (Berger et Luckmann, 1966) de la légitimité découle des stratégies de légitimation, mais seulement partiellement. Nous préférons donc construire le processus de légitimité plutôt que d’étudier le processus de légitimation.

Tableau 5. Les 3 approches de la légitimation (Richardson, 1987, p 342)
Tableau 5. Les 3 approches de la légitimation (Richardson, 1987, p 342)
  • Les théories de la légitimité organisationnelle
    • La légitimité stratégique
    • La légitimité institutionnelle
  • Les natures de légitimité dans les théories organisationnelles
  • Les sources de légitimité dans les théories organisationnelles

L'acceptabilité sociale découlant de la légitimité peut être plus importante que la performance économique » (Pfeffer et Salancik, 1978, p. 194). Ainsi, dans la théorie néo-institutionnelle, l’isomorphisme conduit à la légitimité (DiMaggio et Powell, 1983 ; Meyer et Rowan, 1977). Aldrich et Fiol (1994), Suchman (1995) et Scott (1995) la première nature de la légitimité qu'ils réitèrent dans les théories organisationnelles est la légitimité cognitive.

La deuxième nature de la légitimité mise en évidence dans les théories organisationnelles est la légitimité morale ou normative (Suchman, 1995 ; Scott, 1995). La légitimité morale reflète une évaluation normative positive de l'organisation et de ses activités. La légitimité normative (inspirée de Weber, 1922) fait référence à « des rôles normatifs qui introduisent une dimension prescriptive, évaluative et obligatoire dans la vie sociale » (Scott, 1995, p. 54).

Légitimité par la « bonne attitude » : ce type de légitimité est accordée par des acteurs qui partagent les valeurs de l'organisation. Cette sous-nature de la légitimité est proche de celle évoquée par Tixier (1988), la légitimité par les relations humaines. Selon Beaulieu (2001, p. 44), la théorie des parties prenantes facilite l'analyse de la légitimité des attentes des acteurs.

Tableau 8. Caractéristiques de la légitimité cognitive (Suchman, 1995).
Tableau 8. Caractéristiques de la légitimité cognitive (Suchman, 1995).

URGENCE

Cependant, cette approche du processus de construction de la légitimité repose essentiellement sur des stratégies de légitimation. Pour bien comprendre les processus de construction de la légitimité d'une organisation, il faut également examiner les interactions de l'organisation avec son environnement et la manière dont ses interlocuteurs. Lorsque l’individu dispose de normes ou d’un cadre de référence cognitif, il n’engage pas de processus actif d’évaluation de la légitimité de l’entité.

Le processus de construction de l'évaluation de la légitimité au niveau individuel est schématisé dans la figure 8. Les travaux de Tost permettent de faire le lien entre le processus de construction de la légitimité organisationnelle et celui de la légitimité individuelle. En ce sens, nous retenons, dans notre modèle conceptuel de construction de la légitimité individuelle, le caractère de la légitimité pragmatique, morale, cognitive et cognitive.

Cadre d'analyse du processus de construction de la légitimité individuelle dans l'organisation Pour en reconnaître les mérites. En conclusion, un cadre conceptuel du processus de construction de la légitimité individuelle est proposé. Répondre à l’environnement et l’évaluer est tout aussi essentiel pour comprendre le processus de construction d’une légitimité à long terme.

Figure 7. Le processus d
Figure 7. Le processus d'évaluation de la légitimité, Tost (2011)

CONSTRUCTION DE LA LÉGITIMITÉ PROFESSIONNELLE, LE CAS LÉGITIMITÉ PROFESSIONNELLE, LE CAS

  • Le degré de légitimité de la fonction de contrôle de gestion
    • Des objectifs initiaux de la démarche, incontournables pour le management d’une organisation…d’une organisation…
  • Le contrôleur de gestion et sa représentation collective professionnelle professionnelle
    • Du concept de fonction à celui de profession
    • La légitimité professionnelle d’un individu
    • La représentation du rôle du contrôleur de gestion par ses interlocuteurs
    • Attentes vis-à-vis de la profession de contrôleur

Cette définition de l'approche contrôle de gestion met bien l'accent sur la gestion des ressources allouées selon des objectifs. Les enjeux de la démarche contrôle de gestion ne se limitent pas à sa dimension économique. Ces critiques de la méthode impliquent une possible remise en cause de la légitimité de la fonction contrôle de gestion.

A cela s'ajoute un stéréotype de la fonction qui donne une image négative à l'ensemble des contrôleurs de gestion. Dans le sillage de la profession comptable, la fonction de contrôle de gestion peut spontanément évoquer une image dégradante auprès des autres acteurs de l'organisation. L'étude d'un stéréotype de la fonction permet de repérer la dévalorisation de l'image des contrôleurs de gestion associée à celle des comptables.

Si l’on vient de clarifier les doutes et les interrogations sur la méthode et la fonction, conduisant à une potentielle délégitimation de la fonction contrôle de gestion en France, qu’en est-il de l’individu ? De la représentation collective du contrôleur de gestion par ses interlocuteurs professionnels à l'évaluation de la légitimité du contrôleur. L’étude de l’Observatoire international du contrôle de gestion (2011) de la DFCG contredit cette évolution.

Chiapello (1990b) fournit également des résultats sur l'utilité perçue de l'approche contrôle de gestion parmi les acteurs du système de gestion, c'est-à-dire les interlocuteurs des contrôleurs. En conclusion, ce travail montre que l'image des contrôleurs de gestion est satisfaisante et qu'elle repose sur la qualité de la relation.

Figure 10. Conceptions du contrôle de gestion (Bessire, 2002, p 7)
Figure 10. Conceptions du contrôle de gestion (Bessire, 2002, p 7)

La légitimité individuelle professionnelle du contrôleur de gestion de gestion

  • Les natures de légitimité pour un contrôleur de gestion
    • De la légitimité du décideur …
  • Les sources de légitimité pour un contrôleur de gestion
    • Les sources provenant des interlocuteurs
    • Les sources provenant des cadres rationnels en vigueur dans l’organisation
    • Les sources provenant de l’organisation
    • Les sources provenant de l’individu
  • Les stratégie s de légitimation d’un contrôleur de gestion

Ainsi, la lecture de l'article de Lambert et Pezet (2007) révèle la nature de la légitimité cognitive du manager. Cette nature de la légitimité doit être mise en perspective avec les sources de légitimité qu'un manager peut utiliser pour construire sa légitimité. Quelles ressources le manager peut-il mobiliser pour construire sa légitimité ?

Le recours aux standards de la profession peut donc être source de légitimité pour le contrôleur de gestion auprès de certains de ces interlocuteurs, familiers de ce dispositif. Enfin, nous identifions, dans la littérature, une troisième source potentielle de légitimité : les instruments de gouvernance. Plusieurs articles (Besson, 1999 ; Meyssonnier et Pourtier, 2006 ; Caglio, 2003) traitent des conséquences de l'introduction des ERP sur le travail du contrôleur de gestion.

Enfin, Fornerino et Godener (2006) préfèrent comprendre les capacités individuelles des managers à l’aide du modèle d’analyse de personnalité OCEAN. Toutes ces compétences et attributs décrits dans la littérature représentent des voies vers la légitimité qui devraient être explorées dans une étude du concept de légitimité du superviseur de direction. Un cadre conceptuel pour l'analyse du processus de construction de la légitimité professionnelle du manager.

Figure  16. Les  interlocuteurs  évaluateurs  du contrôleur de gestion,  inspiré  de Beaulieu  (2001)
Figure 16. Les interlocuteurs évaluateurs du contrôleur de gestion, inspiré de Beaulieu (2001)

MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ET ÉTUDE EXPLORATOIRE RECHERCHE ET ÉTUDE EXPLORATOIRE

Selon Martinet et Pesqueux (2013), les sciences de gestion sont relativement jeunes, du point de vue des scientifiques issus de disciplines établies, comme l'économie et la philosophie. "C'est aussi depuis l'apparition de la grande organisation comme phénomène social suffisamment important qu'est apparue la demande de construction d'un champ de connaissances qui lui est spécifiquement destiné, celui des sciences de gestion, dont la grande entreprise est sa manifestation très concrète. » (Martinet et Pesqueux, 2013, p 39). Un chercheur en sciences de gestion doit donc porter une attention particulière à la constitution de son matériel empirique, et s'appuyer uniquement sur des connaissances récentes.

Pour Martinet et Pesqueux (2013, p. 39), « c'est la socialisation dans ce lieu spécifique qui constitue la matière empirique et conceptuelle et l'enjeu de la création de connaissances, qui pose la question épistémologique de l'équilibre qu'il faut trouver entre rigueur, importance. et l'impact, en plaçant la création de connaissances à chacun de ces extrêmes, conduisant à des connaissances différentes. Dans ce contexte, le chercheur doit construire avec soin son protocole de recherche, dans le choix de l'approche (pour notre étude, il s'agit d'une approche qualitative et processuelle), dans la stratégie d'accès au réel (des études de cas multiples à une perspective ancrée dans notre thèse), ainsi que dans la collecte et la fiabilité des données (dans notre étude, nous avons réalisé la collecte en plusieurs étapes). Nous tentons de rendre compte de l'approche méthodologique utilisée dans cette thèse, qui s'appuie sur une approche qualitative d'études de cas (section 1).

Nous précisons notre démarche de chercheur (1) et la conduite de la recherche empirique en trois phases (recherche exploratoire, première vague, puis deuxième vague d'histoires) (2). Des travaux préparatoires à l'étude de cas ont été menés pour clarifier le cadre conceptuel de l'analyse, outre l'identification des invariants dans le processus de construction de la légitimité de l'auditeur en situation professionnelle. Les résultats de l'exploration sont présentés dans la deuxième partie de ce chapitre (section 2).

Présentation de la démarche de recherche

  • La démarche de la recherche
    • Une double identité assumée

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Figure 1. Design de la recherche
Figure 2. Liens entre pouvoir et légitimité
Tableau 3. La légitimité, construit d'un sens commun
Figure 3. Légitimité et concepts liés (Beaulieu, 2001)
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Referências

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