• Nenhum resultado encontrado

Lorsqu'un brigadier de gendarme, altérant la vérité et abusant de l'autorité attachée à ses fonctions, a exigé et a reçu comme due légalement,

No documento POLICE ADMINISTRATIVE ET JUDICIAIRE (páginas 175-178)

LOI du 3 mai 1889 concernant l'emploi de la langue flamande en matière répressive, modifiée par les lois

II. Lorsqu'un brigadier de gendarme, altérant la vérité et abusant de l'autorité attachée à ses fonctions, a exigé et a reçu comme due légalement,

à titre de frais relatifs à un procès-verbal laissé sans suite, une somme qu'il savait n'être pas due, ce fait constitue l'abus de la puissance publique en vue d'une perception illicite qui caractérise le délit de concussion prévu à l'art. 243 C. P.

III. Tous les délits relatifs à la police judiciaire et commis par des gendarmes, sont de la compétence du juge ordinaire. (App. Gand, 11 mai 1907; Pas. 1907. II, 352).

Coups et blessures. V o l o n t é de les donner. A r t . 399 et ss. C. P . Application. — Les art. 399 et ss. n'exigent pas que l'auteur des violences prévues par ces dispositions aient spécialement voulu les conséquences qui donnent lieu à leur application; i l sullit qu'il ait agi volontairement.

(App. Liège, 19 novembre 1907).

- 87 -

D é n o n c i a t i o n calomnieuse verbale. — Ne constitue pas une dénon- ciation calomnieuse tombant sous l'application de la loi, celle qui a été laite verbalement à la gendarmerie, même si procès-verbal en a été dressé.

(App. Gand, 31 juillet 1907. P. p. 1907, 13G7).

D e n r é e s alimentaires. Margarine. Application de Part. 500.

— L'art. 13 de la loi du 12 août 1903, sur la vente de la margarine, n'a pas abrogé, en ce qui concerne ce produit, l'art. 500 G. P. réprimant la falsi- fication de denrées alimentaires. (Gass. 9 novembre 1905. B. j . 1906, 125).

D e n r é e s falsifiées. Bonne foi. I r r e s p o n s a b i l i t é en cas de force majeure. — La bonne foi n'est pas exclusive de culpabilité quant à la vente de denrées (alsifiées; mais i l en est autrement de l'impossibilité de vérifier la qualité de la marchandise, véritable cas de force majeure.

(Cass. 7 octobre 1907; Pas. 1907, I, 366).

Droit de licence. L o i du 19 a o û t 1889. Contravention. Cons- tatation par un seul agent. — Tout fonctionnaire ou employé public à ce qualifié peut rechercher et constater, sans assistance, les infractions à la loi du 19 août 1889, sur le droit de licence. (Cass. 21 janvier 1907.

Pas. 1907, 1, 93).

Colportage. Prohibition. I l l é g a l i t é . — La prohibition du colpor- tage, en tous temps, sur tout le territoire d'une commune, à la réserve de quelques points seulement, est inconciliable avec la liberté de la profes- sion résultant de la loi du 21 mai 1819. (Cass. 8 juil.1907. Pas. 1907,1,321),

M e n d i c i t é . A r t . 342 et ss. — Les articles 342 et suivants C. P. sont uniquemeut applicables aux mendiants d'habitude. (J. P. Herzele 13 avril 1907 ; J. j . p. 1907, 507).

Recel. — Lorsque le tribunal constate qu'il est possible que le délit de recel ait été commis à l'étranger, i l doit prononcer l'acquittement du prévenu. (Corr. Bruxelles, 3 juillet 1907. R. D. P. 1907, 061).

Mines. R é q u i s i t i o n s en cas de danger. - - L'ingénieur des mines a, en vertu de l'art. 77 de l'arrêté royal du 28 avril 1881, le droit de faire telles réquisitions qu'il juge convenables, en vue de conjurer des accidents qu'il.prévoit au cours de l'inspection des travaux miniers. Le bourgmestre ou l'autorité locale ne peut que ratifier ces réquisitions et leur donner force exécutoire. L'opportunité des mesures prescrites échappe absolu- ment au contrôle du pouvoir judiciaire. Celui qui refuserait à obéir aux réquisitions susdites, notifiées dans la forme légale, se rendrait coupable d'un délit et non de la contravention prévue par l'article 556, n° 5, C. P.

(Corr. Liège, 29 mars 1907; J. T. 1907, 660).

Viol par le p è r e . Enfant mineur de 14 ans. — Ne peut être corrccfionnalisé, le crime de viol commis par un père sur sa fille âgée de moins de 14 ans. (Cass. 5 août 1907; Pas. 1907, 1, 350).

— 88 —

Alignement. I n c o m p é t e n c e du pouvoir judiciaire, — Le pouvoir judiciaire est incompel.cn( pour décider si un plan d'alignement donné par l'autorité communale est ou non sans valeur, faute d'approbation par le pouvoir supérieur. (Corr. Arlon, 21 mai 1907; P. p. 1907, 1213).

Vol. D é l i t s distincts. Cumul des peines. — Lorsque le prévenu s'est rendu coupable de plusieurs vols distincts perpétrés à des heures et à des endroits dill'ércnts, i l existe un concours de délits, et les peines doivent être cumulées ainsi que le prescrit l'art. 60 du G. P. (App. Liège, 5 décembre 1905. Pas. 1906. II. 72).

S é p a r a t i o n des pouvoirs. Fermeture d'un cabaret. Maison de prostitution. — Si en principe, les tribunaux sont compétents pour rechercher et contrôler l'existence des divers éléments constitutifs d'une infraction, ils ne peuvent cependant méconnaître l'existence de ceux dont l'appréciation a été placée par la loi dans les attributions exclusives de l'autorité administrative. Ainsi, quand le collège échevinal a, dans les formes voulues, pris un arrêté décidant qu'une maison est une maison de prostitution clandestine, l'existence de cette maison comme telle est définitivement déclarée, et le juge doit, sans vérification, la tenir pour certaine.

Quant à la culpabilité du tenancier, i l appartient au juge de la vérifier, mais l'arrêté du collège, pris à charge du tenancier, constitue contre celui-ci une preuve de culpabilité.

A défaut de preuve contraire fournie par le tenancier, sa culpabilité doit être tenue pour acquise. (Gass. 24 octobre 1901. F l . jud 1903, n° 1).

Vol. Tentative. — Constitue une tentative de vol et non un acte pré- paratoire du délit, le l'ait de pratiquer un trou dans le mur d'un bâtiment dans le but de s'emparer des marchandises qui s'y trouvent déposées.

(Cass. fr. 10 août 1900. B. J. 1907. 78).

+.

O F F I C I E L

Commissaires de police. — Nominations. — Par arrête royal du 2 septembre 1908, M. Nae- gels (F.-G.) est nomme commissaire de police (le la ville d'Anvers. Son traitement est fixé à 4,000 francs, i n d é p e n d a m m e n t du logement gratuit.

Par arrêté royal du 14 septembre 1908, M. Uyttendaele (P.-F.) est n o m m é commissaire do police de la commune de Lommel, arrondissement de Maeseyck.

Par arrête royal du 15 septembre 1908, M. Stimart (11.-F.-J.) est n o m m é commissaire de police de la ville do Jodoigne, arrondissement de Nivelles. Le traitement alfecté à cet emploi est fixé à 2,000 francs l'an. Le titulaire recevra, en outre,-une somme de 22,'i francs pour i n d e m n i t é de chauffage et frais de bureau et la ville mettra une maison d'habitation à sa disposition.

Par arrêté royal du 25 septembre 1908, M. Rcmy (J.-J.) est n o m m é commissaire de police de la commune dilerstal (arrondissement de Liège).

Commissaire de police — Démission. — Par arrêté royal du 19 septembre 1908, la d é m i s - sion de commissaire de police de Rochefort est accordée à M. Hcnrion.

V a s s e u r - D e l m é e , à Tournai

2 9 ° a n n é e 1 1 ° Livraison Novembre 1908

REVUE BELGE

D E L A

P O L I C E A D M I N I S T R A T I V E E T J U D I C I A I R E ABONNEMENT : j paraissant entre le 1e r et le 10 do chape mois

Belgique . . fr. 0,001 —oo^eroo—

Etranger. . , 8,00 | ^ g m T S RÉSERVES

DIRECTION ET RtHACTION : T O U R N A I 2, PLACE DU PARC

L E S ARTICLES PUBLIÉS DEVIENNENT LA PROPRIÉTÉ DE LA R E V U E B E L G E

Il sera rendu compte de Ions les ouvrages de droit on de police administrative on judiciaire, dont 2 cxcni|il. seront envoyés à la redaction S O M M A I R E

1. R é u n i o n des Commissaires et adjoints do police du 27 octobre à Bruxelles. — 2. De la Gendarmerie. — 3. Diverses instructions m i n i s t é r i e l l e s . — 4. Jurisprudence. — 3. Biblio- graphie.

Réunion des Commissaires et adjoints de police

du 27 octobre à Bruxelles

L e c o m i t é va publier un compte-rendu s p é c i a l que nous ferons parvenir à nos a b o n n é s que la chose i n t é r e s s e .

No documento POLICE ADMINISTRATIVE ET JUDICIAIRE (páginas 175-178)