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Diverses instructions ministérielles

No documento POLICE ADMINISTRATIVE ET JUDICIAIRE (páginas 181-185)

Poursuites r é p r e s s i v e s à charge de militaires. — Extraits du registre matricule. — A u t o r i t é s c h a r g é e s de les d é l i v r e r .

Laeken, le 28 janvier 1907.

A MM. LES PKOCUUEUKS GÉNÉRAUX PRÈS LES COURS D ' A P P E L ,

M. le Ministre de la Guerre m'a l'ait savoir qu'en suite d'une décision prise par son département, l'administration centrale des corps fonctionne aujourd'hui à l'état-major de chaque régiment.

Je vous prie, en conséquence, d'inviter MM. les officiers du ministère public du ressort de la Cour d'appel à demander désormais à MM. les chefs de corps les extraits du registre matricule qui doivent être joints aux dossiers de poursuites dirigées à charge d'individus appartenant à l'armée, comme le prescrivent nos circulaires du 23 septembre 1903 et du 11 juillet 190S.

Le Moniteur des 18-19 juin 1900 a publié le tableau renseignant le siège de l'état-major des divers régiments.

Le Ministre de la Justice, J. VAN DEN llEUVEL-

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P r o c é d u r e p é n a l e . Jugements de police par d é f a u t . — Con- damnations conditionnelles. — Signification.

Bruxelles, le 11 avril 1907.

A MM. LES PROCUREURS GÉNÉRAUX PRÈS LES COURS D ' A P P E L ,

La circulaire de mon déparlement du 2 mai 1845 (Recueil, p.4l3), décide que lors même que les jugements de police ne sont pas définitifs, i l con- vient encore de s'abstenir de les signifier, dès que les parties déclarent y acquiescer et consentent à les exécuter.

Cette pratique, excellente en soi pour éviter une aggravation de frais, offre cependant un grave inconvénient lorsqu'il s'agit d'une condamnation conditionnelle. En effet, dans ce cas, i l ne peut être question que d'une exécution partielle qui n'a aucune valeur, puisque en matière pénale, l'acquiescement n'a point d'effet. Dès lors, la signification semble de rigueur en prévision de l'exécution éventuelle du jugement en cas de déchéance du sursis.

C'est pourquoi, je vous prie, M. le Procureur généra', de vouloir bien prendre les mesures pour que les jugements de police, rendus par défaut et prononçant des condamnations conditionnelles, soient toujours signi- fiées à l'avenir.

Le Minisire de la Justice, J . VAN DEN HE U V E L .

Repos dominical. — L o i du 17 juillet 1905. Qualification de l'infraction p r é v u e par l'article 2.

Bruxelles, le 11 avril 1907.

A MM. LES PROCUREURS GÉNÉRAUX PRÈS LES COURS D ' A P P E L ,

Afin d'assurer l'uniformité dans l'application de la loi du 17 juillet 1905, sur le repos du dimanche, j'ai l'honneur de vous faire connaître que le département de l'Industrie et du Travail propose do qualifier, de la manière suivante, l'infraction prévue par l'article 2 de cette loi : « Prévenu d'avoir, en tel lieu, étant chef d'entreprise et ne se trouvant pas clans un des cas d'exception ou de dispense prévus par la loi, employé au travail, tel dimanche X . . . , qui n'est ni un membre de sa famille habitant avec l u i , ni un de ses domestiques ou gens de maison. »

Je vous prie, M. le Procureur général, d'inviter MM. ies Procureurs du Roi de votre ressort à adopter cette qualification.

Le Ministre de la Justice, J . VA N DEN HEUVEL.

Poursuites à l ' é g a r d des jeunes d é l i n q u a n t s . — Mineurs de moins de 16 ans. — Bulletins â transmettre au d é p a r t e m e n t .

Bruxelles, le 11 avril 1907.

A MM. LES PROCUREURS GÉNÉRAUX PRÉS LES COURS D ' A P P E L ,

La circulaire du 30 novembre 1892 prescrit à MM. ies Procureurs du Roi de me transmettre, pour tout mineur âgé de moins de 16 ans poursuivi

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par leur office, un bulletin dont le modèle a été déterminé par la circulaire du 11 février 1893. Mon département renvoie le bulletin au parquet après y avoir inscrit les renseignements utiles que peuvent fournir sur l'enfant sur les parents ou le tuteur, les dossiers du casier judiciaire, du casier de l'enfance et du vagabondage ou de la libération conditionnelle.

Ces renseignements doivent guider les magistrats du parquet et le tri bunal dans les mesures ultérieures à prendre à l'égard de l'entant pour- suivi.

J'ai constaté que certains parquets ne m'envoient plus régulièrement ces bulletins.

Je vous prie, en conséquence, M. le Procureur général, de vouloir bien rappeler à MM. les Procureurs du Roi de votre ressort, les instructions prérappelées en les invitant à veiller à leur stricte observation.

Le Ministre de la Justice, J . VA N DEN HEUVEL.

M e n d i c i t é et vagabondage. — Poursuites. — Envoi dans les maisons de refuge et les d é p ô t s de m e n d i c i t é . — R é g i e s à observer.

Bruxelles, le 19 juin 1907.

A MM. LES PROCUREURS GÉNÉRAUX PRÈS LES COURS D ' A P P E L ,

Aux termes des articles 13 et 16 de la loi du 27 novembre 1891 sur la répression du vagabondage et de la mendicité, les individus mis à la dis- position du gouvernement doivent être divisés en deux catégories : la première, visée par l'art. 13, devant être dirigée sur les dépôts de men- dicité, tandis qu'à la seconde, déterminée par Fart. 16, sont réservées les maisons de refuge. Les circulaires du 12 janvier 1892 et du 14 décembre 1903, 4e div., n° 40910D, ont attiré l'attention des parquets de police sur l'importance de cette distinction et rapporté que l'existence, dans le chef d'un vagabond, d'une seule des circonstances aggravantes mentionnées dans l'art. 13, suffit pour lui interdire la maison de refuge.

Il ne s'agit pas de rien retrancher aujourd'hui de ces instructions qui n'ont fait que rappeler les dispositions impératives de la loi. Mais i l semble ressortir de l'examen des dossiers du vagabondage que, dans la détermi- nation des faits constitutifs des circonstances aggravantes relevées par

l'art. 13, les tribunaux de police se montrent parfois d'une rigueur exces- sive et donnent ainsi à cet article une portée qui dépasse les prévisions du législateur.

Il arrive ainsi que des individus qui ne se trouvent qu'accidentellement en état de vagabondage et à qui on ne peut reprocher des habitudes de fainéantise ou d'intempérance, sont envoyés dans les dépôts.

11 en est fréquemment de même des jugements qui envoient au dépôt des femmes ou filles pour dérèglement de mœurs. 11 importe, surtout quand il s'agit de filles n'ayant pas dépassé l'âge de 21 ans, de n'admettre qu'après une vérification prudente l'existence de cette circonstance aggravante.

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Des écarts de conduite, demeurés à l'état isolés, ne suffisent pas à cons- tituer le fait prévu par l'art. 13. La simple mention du bulletin de rensei- gnements fourni par les autorités locales qu'une prévenue se livre au libertinage ne doit pas être considérée, en l'absence de tout autre élément, comme une preuve suffisante des circonstances qui commandent l'envoi au dépôt, surtout dans le cas où i l s'agirait d'une femme sans antécédents Judiciaires et qui n'aurait auparavant jamais été mise pour vagabondage à

la disposition du gouvernement.

Il est désirable qu'avant de statuer le magistrat s'assure du véritable caractère des faits d'inconduite reprochés à la prévenue, vérifie s'ils sont habituels et dénotent une nature réellement pervertie, ou bien s'ils ne sont pas plutôt accidentels, la suite de l'abandon matériel et moral, ou la con- séquence de la misère.

Dans ce dernier cas, les prévenus sont encore souvent susceptibles d'amendement et capables de se reclasser par le travail. Le régime de la maison de refuge convient à leur situation.

Je vous prie, M. le Procureur général, de vouloir bien communiquer aux officiers du ministère public près les tribunaux de police de votre ressort, les observations qui précèdent, en vue de provoquer une application de la loi plus conforme à son esprit. L e m m r e (k l a J m ^

J. RlSNKIN.

Police du roulage. — Circulation sur les accotements des routes. — Application de l'art. 10 de l'A. R. du 4 a o û t 1907.

Bruxelles, le 26 a o û t 1907.-, A MM. LES PROCUREURS GÉNÉRAUX PRÈS L E S COURS D ' A P P E L ,

M. le Ministre des Travaux publics m'a signalé que'certains tribunaux de police acquittent les personnes poursuivies du chef d'avoir circulé avec des véhicules autres que les vélocipèdes, avec des bêtes de trait, de charge, de monture ou avec des bestiaux sur les accotements des routes, lors- qu'aucune plaque n'indique que ces accotements sont réservés aux pié- tons et aux vélocipédistes.

Je vous prie de bien vouloir attirer sur ce point l'attention de MM. les Procureurs du Roi de votre ressort. Ces magistrats devront veiller à ce que l'art. 10 de l'arrêté royal du 4 août 1899 sur la police du roulage, reçoive une application exacte, et se pourvoir, le cas échéant, contre les décisions qui leur paraîtront mal rendues.

Le Ministre de la Justice, J . RENKIN.

JURISPRUDENCE

A d u l t è r e . M a r i qui entretient une concubine. Double condam- nation. — Est passible de deux peines distinctes, l'une du chef de com- plicité d'adultère, l'autre du chef d'entretien de concubine, le mari qui.

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s'étant rendu coupable du premier délit avec une concubine mariée, est convaincu d'avoir entretenu celle-ci dans la maison conjugale, lorsque son épouse et l'époux de la concubine ont tous deux porté plainte. (App.

Bruxelles, 27 juin 1907. P. p. 1907, 1191).

Autorisation administrative. Conseil communal. Effets. — Une autorisation accordée par l'administration communale n'a d'eil'et qu'au seul point de vue administratif et de police ; elle ne peut modifier en rien les relations de droit privé. (Giv. Cbarleroi, 2 mai 1907. J. T. 1907. 759).

Cassation. Officier du m i n i s t è r e public. Rejet. — Doit être rejeté, le pourvoi en cassation formé par l'officier du ministère public près le tribunal de police, contre un jugement de ce tribunal, susceptible d'être frappé d'appel. (Gass. 25 lévrier 1907. Pas. 1907, I. 1-43).

Cassation p é n a l e . Faits affirmés contredits. — Manque de base, le moyen tiré de faits contraires à ceux affirmés par le jugement attaqué.

(Gass. 23 septembre 1907; Pas. 1907, 1. 359).

D é l i t forestier. Prescription. Point de d é p a r t . — La prescrip- tion, à défaut d'indication du point de départ par celui qui l'invoque, ne doit courir qu'à partir de l'expiration du délai de deux ans accordé par l'art. 92 du Code forestier pour l'emploi des bois de construction depuis le jour delà délivrance à l'usager, (App. Liège, 5 j u i f 1906. Pas 1907,11.183).

BIBLIOGRAPHIE

V I E N T D E P A R A I T R E

No documento POLICE ADMINISTRATIVE ET JUDICIAIRE (páginas 181-185)