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POLICE COfflUNALE ET GÉNÉRALE

CIRCULATION.

Nouvelle solution du problème de la signalisation routière.

Fig. 1

L'intensité toujours croissante de la circulation a mis nos admi- nistrations devant un problème de plus en plus angoissant : celui de

sauvegarder la sécurité des usagers de nos voies publiques, en veillant à leur écoulement normal.

Ce problème, très vaste, comprend entre autres la signalisation aux carrefours, jonctions de rues et autres points dangereux.

Jusqu'ici cette signalisation fut faite exclusivement par des agents de circulation dits « à poste fixe » qui, par des signaux appropriés, arrêtent ou mettent en mouve- ment les différents courants qui se meuvent sur nos grandes artères.

Pour des raisons d'économie, pour veiller à la sécurité des agents préposés à la sur- veillance de la circulation et aussi pour obtenir plus de régularité, dans les courants, beaucoup de grandes villes américaines ont, depuis plusieurs années, adopté une signali- sation mécanique. Paris, Londres, Berlin, d'autres grands centres européens et, tout récemment Bruxelles, ont suivi cet; exemple.-

A u carrefour des boulevards extérieurs et de la rue de la Loi, depuis le 27 mars der- nier, la circulation est réglée au moyen d'appareils de signalisation lumineuse, pla- cés au centre de chacun des trois croise- ments formés par ces voies publiques (fig. I).

Ces poteaux lumineux (1, 2 et 3), d'une hauteur de 4 mètres environ, sont surmontés d'une caisse métallique portant sur les quatre faces extérieures le mot « H A L T E » (en lettres d'une hauteur de 25 cm.) réalisé en tubes lumineux au Néon Philips. Les poteaux sont surmontés d'un globe vert (G fig. II), qui est allumé le soir quand la

circulation est libre. Fig. 2

Le poteau central com- porte une boîte de manœuvre munie de deux leviers (L et L ' ) , ainsi qu'un bouton poussoir. Ce sont là les seuls éléments de manœuvre à la disposition de l'agent qui commande la circulation.

Cet agent fait apparaître simultanément le mot Halte sur chacun des trois poteaux, suivant les nécessités de la circulation et vers les direc- mouvement sera coupé. Les véhicules ne

S I G N A L I S A T I O N H Q UT ) E fl E

tions dans lesquelles le

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peuvent donc s'avancer que dans le sens où le mot « H A L T E » n'est pas visible.

Les changements successifs des courants de la circulation sont précédés d'une fermeture complète de la circulation, c'est-à-dire que l'agent fait apparaître le mot sur les quatre faces de chaque poteau.

A partir de l'heure où cesse le fonctionnement des appareils régu- lateurs de la circulation, chacun de ces appareils est surmonté d'un feu vert, indiquant, conformément aux prescriptions du Règlement général de police de la capitale (art. 13, § 2 du règlement du 2 mars 1925), la présence d'un refuge ne pouvant être dépassé ou contourné qu'à droite par les véhicules.

Ce système de signalisation a satisfait les plus sceptiques et a dépassé les espérances de ceux qui l'avaient préconisé. Les tubes

« Philips Néon » offrent le plus grand avantage d'être très visibles, même pendant la journée. Le soir et par temps de brouillard, ils percent mieux que toute autre source lumineuse.

Nous croyons savoir que l'Administration communale de Bruxelles se propose d'employer ce mode de signalisation à d'autres carrefours de la ville. M . B O U T E ,

Officier inspecteur à la Div. centr. de Bruxelles.

LÉGISLATION

Arrêté royal fixant l'heure de fermeture des établissements publics.

A L B E R T , Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Salut.

V u la loi du 16 juillet 1926, relative à certaines mesures à prendre en vue de l'amélioration de la situation financière ;

Considérant que, dans la période difficile que traverse le pays, le devoir de réaliser des économies incombe aux particuliers, au même titre qu'aux pouvoirs publics, et qu'il convient, notamment, de réduire les dépenses de luxe ;

Considérant qu'à ce point de vue, i l importe de fixer, d'une manière générale, l'heure de fermeture des établissements publics

(cafés, restaurants, dancings, etc.) ;

Sur la proposition de Nos Ministres, délibérée en Conseil, Nous avons arrêté et arrêtons :

Article premier. — Dans toutes les villes et communes du pays, les établissements publics (cafés, restaurants, dancings, etc.) seront fermés, tous les jours, à une heure du matin.

Toutefois, les hôteliers peuvent recevoir, après cette heure, les voyageurs qui se présentent pour loger.

Jusqu'au 1e r octobre 1926, la disposition de l'alinéa 1e r ne sera pas appliquée dans les villes d'Ostende, Blankenberghe et Spa.

L'autorisation de tenir les établissements ouverts après une heure du matin, peut également être accordée, à titre exceptionnel, par le collège des bourgmestre et échevins, pendant sept jours au plus chaque année, à l'occasion de kermesses ou de réjouissances populaires.

Art. 2. — Tout tenancier qui contrevient à l'article précédent sera condamné à une amende de 100 à 1,000 francs.

L a peine sera doublée, en cas de récidive, dans les six mois qui suivent la condamnation.

Art. 3. — Le texte du présent arrêté sera affiché, d'une manière apparente, dans tous les établissements publics^ par les soins et aux frais du tenancier de l'établissement.

Toute infraction à cette disposition sera punie des peines de police.

Art. 4. — Le présent arrêté sera obligatoire le jour même de sa publication

Donné à Bruxelles, le 24 juillet 1926

*

R E M A R Q U E S — L'arrêté royal invoque la loi du 16 juillet 1926, conférant au Roi des pouvoirs extraordinaires, pour intervenir momentanément dans le domaine de la police communale.

L'intervention actuelle du Roi revêt le caractère d'une mesure de police générale.

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Les règlements communaux qui prévoient la fermeture des débits (heure de retraite) avant 1 heure du matin : minuit, onze heures, dix heures du soir, par exemple, restent-ils d'application?

L'affirmative ne paraît pas douteuse : ces règlements ne sont en rien contraire à la portée de l'arrêté royal du 24 juillet 1926.

L'arrêté royal déclare qu'il importe de fixer « d'une manière générale, l'heure de fermeture... »

Mais i l ne dît pas « d'une manière uniforme ».

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I l respecte donc les conditions de localité, là où i l s'en rencontre.

Une heure du matin, c'est l'heure extrême, en deçà de laquelle les règlements communaux doivent momentanément se renfermer.

A noter que les exceptions à la règle édictée par l'arrêté royal (autorisation de tenir les établissements ouverts, après une heure du matin) ne peut être donnée qu'à l'occasion de kermesses ou de réjouissances publiques. Il exclut donc les fêtes ayant un caractère privé ou simplement particulier.

Les dérogations, s'il y a lieu, seront consenties par le Collège des bourgmestre et échevins,et non par le seul bourgmestre. I l devra donc être délibéré en séance régulière du Corps Eehevinal.

Cette disposition paraît destinée à écarter le favoritisme qui peut se rencontrer quand la décision n'appartient qu'à une seule personne.

A noter, enfin, que l'infraction prévue à l'article 2 est un délit, tandis que celle prévue à l'article 3 constitue une contravention, de même que continuent à constituer des contraventions, les infrac- tions aux ordonnances existantes de police locale, fixant la retraite de meilleure heure que celle portée dans l'arrêté royal.

B. V.

O F F I C I E L

Ordre de Léopold II. — Par A . R. du 20-7-26, a été promu che- valier de cet ordre, M . Van Heukelom, J.-J., commissaire de police à Kessel-Loo.

Actes de courage et de dévouement. — Par A . R. du 8-7-26, ont reçu :

La Croix de 2e classe : M . Delville, P., garde-champêtre, à Hèr- malle-sous-Argenteau.

La Médaille de Te classe : M M . Plas, J.-B., agent de police à Bru- xelles; Bils, J., inspecteur de police, à Seraing; Bourlard, A . , agent de police, id. ; Brialmont, H . , id., id. ; Collard, L., id., à Her-

stal; Collard, V . , commissaire de police, à Angleur; Defrère, J . , commissaire-adjoint, à Angleur; Delarge, N . , agent de police, à Seraing ; Doret, G., inspecteur de police, Jemeppe s / M . ; Maquet, A . , commissaire de police, à Ougrée; Rouchet, C.,. garde-champêtre, à Wanze; Saucin, N . , agent de police, à Namur.

La Médaille de 2e classe : M M . Ingang, J., agent de police, à Bruxelles ; Vandewyer, L . , id., id. ; Vermeire, E., id., id. ; Van Rossem, V., id., i d . ; Carpentier, L., agent spécial, à Bruges; Cous- sement. A . , commissaire-adjoint, à Gand; Van Elders, J., agent de police, Gentbrugge; Clajot, P., agent de police, Jemeppe s / M . ; Colson, N . , garde-champêtre, Lanaye ; De Bruycker, C , commis- saire de police, Gentbrugge; Dumont, G., agent de police, Jemeppe s/Meuse; Pabry, T., id., i d . ; Gilsoul, G., id., i d . ; Goffard, A . , id., Angleur Hubert, M . , garde-champêtre, Awirs; Lagneau, J., agent de police, Jemeppe s/M. ; Lapailler, C , id., Liège ; Lecocq, J., garde-champêtre, Chokier; Lefèvre, L., agent de police, Jemeppe s/Meuse ; Legru, H . , id., Liège ; Lesuisse, A., id., Angleur ; Stas, J., id., Jemeppe s / M .

La Médaille de 3e classe,: M M . Hahn, P., agent de police, à Anvers ; Lettens, 0., agent judiciaire, Malineis; Pauwels, ;S., id., Anvers;

Pays, P., id.,. Mortsel; Philibert, L . , id., Anvers; Loosveldt, M . , id., Malines ; Bellanger, G., id., Bruxelles ; Clément, H . , id., Schaerbeek ; Crozoz, V., id., Bruxelles; De Boeck, Y . , id., Schaerbeek; De Greef, Ch., agent inspecteur, ici., De Leener, C , agent de police Ander- lecht ; Devleeschouwer, A . , id., Wavre ; Jochmans, P., id., Vilvorde ; Luyckx, A . , id., Diest; Petit, A . , id., Porest; Piette, I L , id., Ixelles;

Schepens, E., id., St-Josse-ten-Noode ; Arnoldy J., inspecteur, Schaerbeek ; Van Keer, H . , agent de police, Bruxelles ; Cruyssens, T., id., Ostende; Nyckees, R., id., Bruges; Vrielynck, D., id., Mous- cron; Behaeghel, J., id., Gand; Cuvelier, R.. id., Jumet; Meurée, H . , id., Courcelles ; Navez, M . , id., Charleroi ; Quinet, V., id., Jumet ; Roy, G., id., Lessines ; Dambois, L . id. Liège ; Leburton, H . , id., i d . ; Verpoorten, E., id., Hasselt; Gobert, J., officier de police des chemins de fer, Jambes; Grignet, E., garde-champêtre, Yvoir;

Lahaut, A . , agent de police, Namur.

Une mention honorable : M M . Brabants Th., agent de police, Anvers; Jennekens, G., id., i d . ; Van Haperen, L , id., Malines;

Daele, A . , id., Bruxeles; De Hertogh, P., id., Anderleeht; Galloo, C , id., Bruxelles; Siaens, R., id., Etterbeek; Gezelle, B., id., Courtrai;

Rossele, R., id., id. ; Naudts E., id., Mont-St-Amand ; Van den Buleke, J., id., Gand.

La « Bévue » présente aux nouveaux décorés de la Police ses plus vives congratulations. On remarquera que, cette année, ils sont par- ticulièrement nombreux.

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Commissaires de police. — Nominations. — Par A . R . du 20-7-26, M . J . Vande Walle est nommé commissaire de police de la com- mune de St-Nicolas-Waes.

Le traitement annuel du titulaire est fixé à la somme de 11,605 francs, indépendamment de la partie mobile et de l'indem- nité pour vie chère.

— Par A . R. du 8-7-26, M . Geurickx, H . , est nommé commissaire de police de la ville d'Anvers.

Le traitement annuel du titulaire est fixé à la somme de 13,375 francs, indépendamment de la partie mobile et de la gratuité de logement, feu et lumière.

— Démissions. — Par A . R. du 23-7-26, la démission offerte par M . Lortiois, A . , de ses fonctions de commissaire-de police de la ville d'Anvers, est acceptée.

I l est autorisé à conserver le titre honorifique de son emploi.

—• Par A . R. du 8-7-26, la démission offerte par M . Sagaert, E . , de ses fonctions de commissaire de police de la ville d'Anvers, est acceptée.

Il est autorisé à conserver le titre honorifique de son emploi.

— Par A . R. du 4-8-26, la démission offerte par M . Genard, J.-J., de ses fonctions de commissaire de police de la commune de Seraing

(Liège) est acceptée.

Commissaire de police en chef. — Désignation. — Un A . R. du 12-4-26 approuve l'arrêté par lequel le Bourgmestre de la Commune de Woluwe-St-Lambert, a désigné M . Veldeman, G.-O., pour remplir les fonctions de commissaire de police en chef, pour une année, à partir du 1e r avril 1926.

TRIBUNE LIBRE

de la Fédération Nationale des Commissaires

et Commissaires-adjoints de Police du Royaume