Une étude de la contribution des outils d’aide à la décision aux démarches de concertation. Le cas des

Le travail proprement dit conduit à déterminer la nature des liens et l'apport des outils d'aide à la décision aux processus délibératifs. Dans un deuxième temps, nous utilisons cette grille de lecture pour montrer les apports des outils et approches d’aide à la décision aux processus délibératifs.

Cadre : Cadre conceptuel et théorique

Processus de décision publique, modalités de l'action collective publique, modalités de l'action collective

Dans la section 1, nous serons ainsi amenés à revenir sur les textes juridiques qui ont montré en France la forte association de la notion de consultation avec la notion de décision publique. La section 3 conceptualisera les éléments qui caractérisent un processus de consultation mis en évidence dans les sections 1 et 2.

Concertation et processus de décision publique Concertation et processus de décision publique Concertation et processus de décision publique

• La concertation dans les textes de lois
• Le processus de décision publique

Ce sont donc les administrations et les élus qui doivent fixer le cadre de concertation dans les processus de décision publique. Ils nous convainquent que l’étude de la consultation dans les décisions publiques est un sujet problématique.

Concertation

Concertation et modalités de l'action collective et modalités de l'action collective

• Concertation, négociation, coordination et coopération
• La légitimation des décisions : un enjeu des démarches de concertation
• Le contenu normatif de la concertation

Nous avons montré en introduction que l’un des enjeux importants de la consultation était la légitimation des décisions. L’auteur s’appuie sur les apports fondamentaux de Max Weber sur la question de la légitimité.

SECTION 3

SECTION 3: Une grille de lecture des démarches de Une grille de lecture des démarches de concertation fondées sur les concepts d’intégration et

• Postulats sur lesquels se fonde la grille de lecture Nous posons 5 postulats de base
• L'intégration
• L’identification

Elle implique la participation des parties intéressées et la construction d'une représentation de la réalité partagée jugée par tous comme représentative des perspectives de chacun. Nous émettons l'hypothèse (postulat 5) que la consultation nécessite une compréhension mutuelle de l'importance des points de vue de chacun, sinon l'identification perd son sens.

L'aide à la décision

Il trouve ainsi dans la décision l'intermédiaire idéal entre déterminisme et liberté. Vue sous cet angle, cette question conduit nécessairement à doter l'activité d'aide à la décision d'un programme très ambitieux.

Définitions de l'aide à la décision Définitions de l'aide à la décision Définitions de l'aide à la décision

• Une vision historique de l'aide à la décision
• L'aide à la décision: définitions
• Une définition fonctionnelle de l'aide à la décision
• Outils d'aide à la décision et apport des travaux sur les outils de gestion

Comment positionner l’aide à la décision dans ces différentes conceptions de l’évolution historique de la RO. La définition de Roy [1985] de l'aide à la décision fait partie de la troisième voie : la voie constructiviste. Courbon [1982] s'appuie également sur l'idée de réduction de l'incertitude pour définir l'aide à la décision.

Dans les organisations, l’aide à la décision résulte d’un processus général de réduction de l’incertitude à trois niveaux. Les dynamiques des outils de gestion et des outils d’aide à la décision sont-elles comparables ?

• Le concept d'acteur
• Le concept d'action
• Le concept de critère
• L'agrégation multicritère

Premièrement, l’activité d’aide à la décision n’évite généralement pas une analyse du contexte socio-organisationnel de la décision. Exploitation des capacités d'une usine existante en dehors de la zone considérée (sous-ensemble de 7 actions fragmentaires). Une action est évaluée par rapport à ses conséquences traduites, dans le cas d'une modélisation multicritère sous la forme de plusieurs critères.

Une originalité : ici on veut pouvoir donner du sens à la valeur 0 de l'échelle (dans le cas d'une balance numérique) par rapport aux autres niveaux. Les évaluations d'une action sur chacun des critères prennent ici la forme d'une utilité attendue.

Mises en : Mises en perspective et étude de

Aide à la décision et démarche d’intégration démarche d’intégration

L'intégration correspond à deux types d'activités : l'organisation et la structuration de la participation d'un ensemble d'acteurs au processus de consultation d'une part, et la construction d'un objet commun, que nous appelons une représentation commune de la réalité, par ces acteurs d'autre part. l'autre main. main. La première section sera ainsi consacrée à mettre en perspective les modalités de structuration de la coopération dans le cadre des démarches d'aide à la décision. Dans l’un d’eux, la structure du processus décisionnel instrumente directement la structuration de la participation des parties prenantes (1.1.).

Par ailleurs, l'utilisation d'outils multicritères s'effectue plus en aval du processus et l'organisation de la participation des acteurs repose sur un important travail préalable de préparation à la participation (1.2.). Une deuxième partie permettra ensuite de mettre en évidence le rôle des outils d'aide à la décision dans l'activité de construction de représentations communes de la réalité dans un contexte multi-acteurs.

SECTION 1

• Synchroniser la participation des acteurs sur la structure d’une démarche d'aide à la décision: Contribution d’une démarche multicritère participative
• Mobiliser des outils d'aide à la décision en aval d'une démarche de préparation de la participation: contribution d’une démarche multicritère participative
• Regrouper les acteurs dans une démarche d’aide à la décision : contribution d’une technique de comparaison de jeux de poids individuels
• Organiser les interactions entre acteurs et encadrer la thématique traitée dans le cadre d'une démarche d'aide à la décision: contribution de la méthode DELPHI

Leur rôle était de superviser et de diriger l’ensemble du processus décisionnel décrit ci-dessus. Cette étude met en avant une méthode pour structurer la participation des parties prenantes autour d’un processus décisionnel. Il décrit une méthode d'intégration d'outils d'aide à la décision multicritères dans le cadre d'une démarche de structuration de la participation de multiples parties prenantes à un processus.

Dans l’exemple 1.1, la structuration de la coopération repose entièrement sur les différentes activités qui composent le travail d’aide à la décision. Conclusion : une bonne interaction entre la structuration de la participation et la structuration du processus de prise de décision.

SECTION 2

Néanmoins, il tente de mettre en évidence les liens possibles entre la démarche d’intégration et l’utilisation d’outils d’aide à la décision. Nous avons notamment tenté de mettre en évidence l’interaction possible entre l’activité de structuration de la participation et la structuration des instruments d’aide à la décision eux-mêmes. Elle peut être utilisée pour légitimer l’attribution de rôles aux acteurs impliqués dans la démarche (cf.

Cette légitimité est de type juridiquement rationnelle (voir chapitre 1) et trouve ses sources dans le « caractère scientifique » des outils d'aide à la décision utilisés. En fait, elle donne de la pertinence à des outils non spécifiquement conçus pour des contextes multi-acteurs du point de vue de leur insertion dans un contexte socio-organisationnel.

• Construire une représentation commune en mobilisant des outils fondés sur le concept de distance entre préordres : contribution d’une technique de calcul de préordre
• Construire un indicateur d'acceptabilité ou de consensus dans le cadre d'une démarche d'aide à la décision: contribution dans le cas de la détermination des poids des
• Rechercher un consensus en intégrant dans la démarche d'aide à la décision un outil de type 'Group Decision Support System'
• Construire des représentations graphiques du niveau de consensus entre acteurs
• Quantifier l'importance relative des membres d'un groupe : opportunité dans une démarche d’intégration

Il est possible de calculer la distance entre chacune des paires de précommandes, à partir des bases axiomatiques sur lesquelles travaillent les auteurs. La dispersion temporelle décrit l'éloignement dans le temps de la participation des différents acteurs du groupe à la décision. La forme de la ligne brisée construite nous semble mettre en évidence des informations sur le niveau de consensus au sein du groupe d'acteurs.

Ce type de représentation permet donc de visualiser graphiquement un niveau de consensus dans le cas de comparaison de précommandes individuelles. On peut s'intéresser à la possibilité de quantifier, dans un processus d'intégration et dans le cadre de la construction d'une représentation commune, l'importance relative des membres d'un groupe.

Aide à la décision et démarche d’identification démarche d’identification

• Utiliser une procédure d'agrégation multicritère aux « vertus démocratiques »
• Construire une représentation permettant d'expliciter des préférences individuelles
• Expliciter les différences de points de vue en détectant les phénomènes d'incomparabilité et de compensation entre critères
• Construire des représentations des schémas mentaux des acteurs dans le cadre de démarches d'aide à la décision: contribution des cartes cognitives

Ainsi, la première partie sera consacrée à mettre en perspective l'intérêt de certains outils et approches d'aide à la décision dans le cadre d'un processus d'identification fondé sur la représentation et l'explication des perspectives des acteurs concernés. Surtout, cela permet de permettre la prise en compte des points de vue de chacun. Dans le cadre de notre problématique, nous étudierons ensuite la nature de la contribution d'ELECTRE à un processus d'identification basé sur l'explication de perspectives.

Avantages de l'utilisation de cartes cognitives dans le contexte de notre problématique. L'inclusion d'une aide à la décision dans une démarche d'identification basée sur la représentation et l'explication des opinions de chacun nécessite que ces opinions puissent se matérialiser sous une forme concrète. Conclusion : L'explication des points de vue et l'enrichissement de la modélisation des points de vue.

• Faciliter l'échange à partir d'un recueil d'information ergonomique: contribution de la méthode des jeux de cartes de J. Simos et de l'outil SRF
• Inférer un modèle d'aide à la décision sur la base d'informations partielles pour faciliter l'échange: contribution de l'outil IRIS
• Faciliter l'échange entre acteurs sur la base d'outils interactif d'aide à la décision
• Construire des concepts et des valeurs de référence communs à tous les acteurs

Nous reproduisons ci-dessous le classement d'un des acteurs (extraits de Maystre et Bollinger [1999]). Avantages de l'outil MACBETH dans le cadre d'une démarche d'identification Selon nous, l'outil présente deux avantages principaux. La comparaison des bénéfices et des coûts associés à un investissement, principe de base de l’AKA, peut être comprise dans le cadre de la théorie du surplus sous forme monétaire.

Les calculs de l'ACA, dans le même esprit, supposent une unité d'objectif pour la communauté et supposent également qu'il suffit que les bénéfices d'un investissement dépassent les coûts. Nous avons néanmoins tenté de mettre en évidence que certains des éléments constitutifs de l'ACA pourraient faire l'objet d'une interaction (tout à fait limitée et donc réalisable) avec les parties prenantes.

Le cas de la réforme tarifaire des transports publics en Ile-de-France : des transports publics en Ile-de-France

Le Laboratoire d'Analyse et de Modélisation des Systèmes d'Aide à la Décision (LAMSADE) est impliqué depuis 1995 par le STIF dans la démarche : le STIF et le LAMSADE sont les deux principaux acteurs institutionnels de la démarche et de la démarche étudiée. Le processus étudié concerne la question de la tarification des transports publics à IdF. Comprendre le processus nécessite au moins une description du paysage institutionnel de la décision de Tsahal en matière de transports publics.

Dans cette partie, nous décrirons également le contexte de la tarification des transports publics et la problématique. La section 3 sera consacrée à l'analyse de l'approche sous forme de développement théorique de niveau intermédiaire (cf. David [2000] et la section 2 du chapitre 6).

En particulier, nous serons guidés dans cette section pour montrer que, dans le cas des aides à la réforme tarifaire, la contribution des processus et outils de décision aux processus d'intégration et d'identification dépendait d'éléments exogènes à la démarche, d'éléments contextuels qui nous identifions dans la section 3, à la lumière de la section 2.

• Les acteurs du transport collectif en Ile-de-France
• La problématique initiale et le contexte de la réforme tarifaire

Cette organisation est responsable de la mise en œuvre de la politique de l'État dans la région. La cohérence signifie qu'elle doit assurer l'efficacité des services des différents réseaux sur l'ensemble du territoire francilien. Elle repose également sur le découpage de la région en zones concentriques, type de découpage appelé « carte orange » du nom de l'abonnement de transport basé sur ce découpage54.

54 Nous utiliserons le terme « zonage » pour désigner une « division » de la région pour la suite du récit. Enfin, la tarification fait partie intégrante de la stratégie des entreprises, qu'elles soient publiques ou privées.

• Démarche initiale d’identification : la construction des indicateurs

Le STIF, représentant de l'Etat, et donc garant de la préservation de l'intérêt général de la région, a choisi de mener les débats dans un cadre collectif, c'est-à-dire en impliquant différents acteurs autres que le STIF. Le STIF réclame un outil qui ne soit pas tant un outil d'optimisation pour trouver une redistribution optimale de la région IdF qu'un outil d'accompagnement à la réflexion collective. Nous interrogerons ensuite les raisons qui ont conduit le STIF à encourager ainsi la réflexion collective.

La composition du groupe est alors informelle ; elle s'appuie sur l'expérience du STIF et sur une sorte d'habitude du STIF. Certains acteurs clés de la réforme tarifaire ne participent pas aux premières réunions : il s'agit des collectivités locales et/ou territoriales et des associations d'usagers.