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PARTE I A INEVITABILIDADE DA PALAVRA

4. Uma pedagogia integrada: linguagem, método, internato

A Revolução Francesa criou um quadro legislativo para a educação dos cegos e dos surdos-mudos (1789-1799). Estava em implementação uma pedagogia que associava a regeneração com a instrução e a formação profissional, combinando uma linguagem, com um método formativo e com o internato:

Mais il faut diriger principalement l‟enseignement vers la pratique des arts & métiers, & rendre ainsi les sourds-muets utiles à eux-mêmes & à la société; car si l‟enseignement n‟en faisait que des machines curieuses pour amuser le public; le gouvernement né devit pas le protéger d‟une manier aussi spéciale. Il y a une imprimerie dans l‟école de Paris: il est déjà sorti plusieurs sourds muets. Deux sont actuellement à imprimerie nationale ou des assignats; deux ..., & il en est qui travaillent à l‟imprimerie de l‟école. On peut établir d‟autres ateliers, tels que la menuiserie, la tisseranderie, la fabrication d‟étoffes, &c28.

28 Convention Nationale, Rapport sur les Sourds Et Muets, au nom du Comité d’instruction publique, Par Thibaudeau, Député de la Vienne, Imprimé par Ordre de La Convention Nationale. France s/d. BnF, Gallica; pp. 8-9.

A Revolução Francesa iria alterar as representações e o paradigma do ensino dos surdos, centrando-se doravante nos princípios de igualdade dos direitos e deveres dos surdos-mudos num quadro de cidadania activa. Emergiam a institucionalização do ensino técnico e profissional e o incremento de oficinas, de acordo com o número de pessoas surdas existentes e as necessidades dos municípios29, prevenindo a inactividade, o arregimento proteccionista, bem como os espectáculos da arte de educar os surdos, enquanto práticas legitimadoras de uma sociedade monárquica absolutista. Relativamente às correntes pedagógicas defensoras do método oral e do método da linguagem natural, com a Revolução Francesa prevaleceria o respeito pelo método pedagógico de l‟Épée continuado e aperfeiçoado por l‟Abée Sicard30.

29 “Project de Décret: Les deux écoles de sourds & muets, actuellement existantes à Paris & à Bordeaux, sont conservées. II – Les sourds –muets y seront envoyés, entretenus & élèves aux frais de la République, depuis l‟age de huit ans jusqu‟à dix-huit … III – L‟Education des sourds-muets sera principalement dirigés vers les arts & métiers: en conséquence les municipalités veilleront à ce qu‟il soi formé des ateliers dans chaque école. Le produit du travail des sourds –muets tournera au profit de l‟établissement. IV -Tout ce qui concerne l‟arrangement intérieur des écoles, les dépenses, les comptes, l‟établissement des ateliers, l‟achat des matières, la vente des marchandises qui y seront ouvrées, la nomination aux places autres que celles d‟instituteurs, & tout ce qui est étranger à enseignement, est confié à une agence composée de quatre citoyens & quatre citoyennes nommés & renouvelés dans les formes & dans le temps indiqués par la loi du 28 juin dernier, sous la surveillance de la municipalité & des corps administratifs. V …, VI - Les instituteurs actuellement existants sont conservés ; ils seront nommés à l‟avenir par la représentation nationale. VII … VIII - La Convention décrète un concours jusqu‟au premier Nivôse de l‟an III, pour la rédaction d‟une grammaire & d‟autres livres élémentaires relatifs à l‟enseignement des sourds – muets, d‟après les formes prescrites par le décret du 9 pluviôse.” Convention… Par Thibaudeau,

op.cit., pp. 9-11, s/d.

30 No Rapport, Thibaudeau referia-se ao Abade de l‟Épée nos seguintes termos “L‟Abbé de l‟Épée, inventeur de l‟art d‟instruire les sourds-muets, a été précédé sans doute par quelques philosophes de divers pays, qui avons essayée, mais sans grand sucées, de rendre à eux mêmes & à la société, cette portion d‟individus que la nature semblant en avoir séparés… Lui seul trouva l‟art de donner une forte de corps aux idées abstraites, & de les prendre aux yeux par les signes manuels, pour faire passer la valeur d‟esprit. Tels furent les premiers essais. Encouragé par l‟admiration que devait exciter ce premier succès, il fit une second tentative moins heureuse, il essaya d‟assujettir aussi à des signes physiques les règles de notre grammaire; mais il oublia qu‟il avait affaire à un peuple tout neuf, séparé de tous les autres; il n‟étudia pas assez la grammaire des signes qui leur étaient propres: & les sourds-muets, dressés parfaitement à un simple mécanisme, écrivaient, sous la dictée, des signes, des pages entières au choix des spectateurs; mais ils n‟étaient que copistes: ils lisaient des yeux ça qu‟on écrivait, comme des écoliers de cinquième lisaient Cicéron & Tacite; ils connaissaient même la valeur des mots, comme ces écoliers entendraient les mots de Ciceron, si on leurs traduisait, mais il ne connaissaient aucune règle du langage; ils ne comprenaient aucune phrase, ils n‟en faisaient jamais d‟eux-mêmes. Tel était à peu près l‟état de cet enseignement à la mort de son inventeur. Ce résultat était plus curieux qu‟utile; mais il en était de cette précieuse découvert, comme de toutes celles que fait l‟esprit humain: il n‟y avait que le temps & expérience qui put la perfectionner; & quels que fuient les progrès qu‟aient faits les successeurs de l‟Épée, il eut le mérite d‟inventer, de vaincre les premiers difficultés, & il n‟en doit pas moindre être placé parmi ce petit nombre d‟hommes qui, sous le despotisme, ont bien mérite de humanité. Aujourd‟hui, à l‟aide de la théorie de Sicard, réduit en pratique, ses élèves comprennent non seulement les mots de notre langue mais ils rendent leurs idées dans cette langue; ils décomposent les périodes les plus compliqués, répondant à toutes les questions qu‟on leur fait écrit; comme nous répondons à toutes celles que l‟on nous fait de vive voix. Il n‟y a de différence entre eux & nous que celle qu‟il y a entre des absents réduits à se communiquer par écrit. Encore l‟homme qui entends & parle, sans même connaître le langage des signes,

Mas os debates prolongaram-se pelos séculos XIX e XX e mesmo até aos nossos dias, numa forma de alternância e/ou de predominância. Na segunda metade do século XIX, tiveram lugar diferentes congressos sobre o ensino de surdos-mudos. Em artigo publicado na Revue Internationale de l'enseignement des sourds-muets, dava-se conta de alguns avanços e de algumas conclusões, tendo sido particularmente relevante o do método oral, no Congresso de Milão, no qual foi proclamada a importância da fala como base:

Il en fui autrement du Congrès de Milan. Celui-là, n'ayant à lutter contre aucune concurrence extérieure, produisit tout son effet. Il a voté des résolutions acceptées aujourd'hui comme des règles incontestées dans la pratique de l'enseignement, et il a consacré, au cri de “Vive la parole”! la méthode orale pure tenue en échec jusqu'alors, dans un grand nombre d'établissements, par la méthode mimique31.

peut s‟entretenir avec les sourds-muets: il suffi pour cela de former les lettres, de les figurer en l‟air, ou les tracerait sur le papier; & le sourds-muets peut donc lire nos livres, s‟instruire de nos usages, & connaître nos lois & nos mœurs: tous ceux qui ont vu les leçons donnés aux sourd-muet Massieu, conviendront de cette vérité. Je fais bien, comme l‟on dit quelques membres, que le sourd-muet qui n‟a reçu l‟instruction d‟après la méthode de Sicard, n‟est pas aussi sauvage qu‟on voudrait faire croire qu‟il est propre aux travaux de la campagne, à quelques métiers & surtout aux art d‟imitation; … L‟utilité de l‟institut des sourds & muets étant démontrée, il faut examiner si les établissements actuellement existants sont suffisants, ou s‟il faut en fonder d‟autres”. Convention…, Par Thibaudeau, pp. 3-15, s/d.

31 Ad. Franck. Revue internationale de l'enseignement des sourds-muets, Tomo I, ano Iº, n.º 1, Paris, 1885- 1886, BnF, Gallica. Na continuidade desta transcrição, lia-se: “Le premier congrès international ayant pour but l'amélioration non seulement de l'instruction, mais de la condition matérielle et sociale des sourds-muets, siégea à Paris, en 1878, pendant l'exposition universelle et, si je ne me trompe, dans le palais même de l'exposition. C'était un dangereux voisinage et un moment peut-être inopportun. Car, pendant que l'industrie étalait toutes ses merveilles et invitait à ses fêtes éblouissantes une population surtout avide de spectacles, les esprits étaient mal disposés à l'examen des délicats problèmes qu'on s'était décidé à lui soumettre. Aussi le Congrès international de Paris n'a-t-il eu ni le retentissement ni le succès dont il était digne, qu'il aurait certainement obtenus dans un milieu plus favorable. Il en fui autrement du Congrès de Milan. Celui-là, n'ayant à lutter contre aucune concurrence extérieure, produisit tout son effet. Il a voté des résolutions acceptées aujourd'hui comme des règles incontestées dans la pratique de l'enseignement, et il a consacré, au cri de “Vive la parole! “la méthode orale pure tenue en échec jusqu'alors, dans un grand nombre d'établissements, par la méthode mimique. Si le Congrès international de Bruxelles a eu des résultats moins heureux et même a laissé après lui plus de regrets que de satisfaction, cela tient à plusieurs causes qu'il serait inopportun de rappeler ici, mais principalement à cette circonstance qu'il suivait de trop près le Congrès de Milan, où les questions capitales avaient été résolues. L'utilité des Congrès internationaux n'en reste pas moins établie, et leur autorité, pour s'exercer de nouveau avec éclat, n'attend qu'une occasion. Que reste-t-il à faire pour y aider? Pas autre chose que ce que l'on fait ici même en ce moment. Une revue internationale véritablement fidèle à son titre, rédigée sans esprit de parti, sans fanatisme d'école, sans préjugé de nationalité, sans prévention d'aucune espèce, sera l'auxiliaire naturel des congrès internationaux et pourra, jusqu'à un certain point, les remplacer en leur absence. En leur signalant d'avance les problèmes qui s'imposent à leurs délibérations, elle rassemblera aussi les éléments de solution parmi lesquels ils auront à choisir; car il entre dans son plan, elle considérera même comme le premier de ses devoirs de tenir ses colonnes ouvertes à toutes les discussions instructives, de quelque point de l'horizon qu'elles viennent, à toutes les théories et à tous les faits capables de tourner au profit, soit de l'instruction, soit de l'éducation des sourds-muets. Elle fera de ceux-ci une famille unique, une famille d'orphelins répandue dans le monde entier, et, de leurs maîtres le conseil de famille chargé de gérer le patrimoine intellectuel et moral de ces mineurs intéressants. La REVUE INTERNATIONALE fera connaître aussi, par de substantielles analyses ou par des citations partielles traduites dans notre langue, les ouvrages les plus récemment publiés sur la branche de

Figura 10

Revue Internationale de L’Enseignement des Sourds-Muets, n.º6, Set.(1890)

Um dos livros que continha a solução para fazer falar os surdos-mudos foi publicado por Goguillot, Professor na Institution National des Sourds-Muets de Paris. Apresentando e justificando o livro, Goguillot (1889) aventava:

Ce livre venant à une époque où une nouvelle méthode est généralisé en France depuis environ huit ou dix ans, nous n‟aurons pas à revenir sur les anciennes méthodes pour les discuter et les comparer à la nouvelle: nous n‟en avons ni la volonté, ni le loisir. Le fait, que semble désormais irrévocablement acquis, est la méthode orale, qui a pour bute pour moyen la parole articulée, est celle que pratiquent la plupart des écoles françaises et étrangères. On fait dons parler les sourds-muets et, qui mieux est, on leur fait entendre la parole par les yeux, aux mouvements des lèvres et des diverses parties de la face qui sont affectées par l‟émission des éléments phonétiques de notre langue. (p. 24)

A oralidade tinha feito o seu caminho e afirmava-se como mais eficaz e actual. Da leitura da obra de Charles Michael l‟Épée, concluímos ter sido um educador dotado de uma excepcional genialidade, surpreendendo o leitor a cada momento, pela capacidade formal e a competência académica, nos ramos da filologia e da medicina, a que associava a vasta experiência na arte de educar os alunos e na problemática da l'enseignement à laquelle elle est consacrée. Les congrès nationaux étant entrés depuis quelques années dans les moeurs, elle les mettra en relation les uns avec les autres par un compte rendu impartial de leurs discussions. Ce programme est sans doute difficile à remplir, mais il n'est pas au-dessus du dévouement et des espérances de ceux qui l'ont conçu et, dans quelque mesure qu'il puisse se réaliser, ils auront la satisfaction d'avoir fait un peu de bien, la seule récompense qu'ils ambitionnent”.

surdez. Destarte, da nossa apropriação da obra de l‟Épée emergem algumas interrogações e mesmo eventuais contradições, se reflectirmos na adesão incondicional, expressa pelo Autor, à arte de educar os surdos no respeito pela sua língua natural, a dos sinais estruturados, gestos e a mímica, por oposição a uma forte competência que transmitiu ao leitor, na arte de reeducar pelo método oral, comprovada, no capítulo primeiro, na parte segunda do manual. Tudo leva a crer que l‟Épée também recorria frequentemente à arte do ensino oral, colocando-se as seguintes hipóteses:

a) A classe de alunos era constituída por meninos e jovens portadores de vários estados de surdez;

b) Apenas os alunos portadores de surdez profunda ou total eram educados pelo método da língua de sinais ou outros que, embora com alguma acuidade auditiva, pudessem sofrer de graves deformações oro-faciais;

c) Os alunos com alguma acuidade auditiva seriam ensinados pelo método oral;

d) Ser respeitada a vontade de algumas famílias que manifestassem vontade de que seus filhos fossem ensinados a falar, apesar de serem surdos profundos.

Porém, a segunda parte da obra é dedicada à arte de ensinar os surdos a falar, citando o Autor que nesta incursão e no ramo da instrução pela oralidade, aquela demandava algum talento e uma forte perseverança, quer por parte dos mestres, quer das famílias. Depreende-se que, segundo l‟Épée, a educação dos meninos surdos teria sempre em consideração a extensão às famílias que lhe deveriam dar continuidade, parecendo haver em alguns casos um grande espírito de colaboração entre a família e o mestre. A criança surda tornava-se no objecto da educação especial. A alternância entre os dois métodos de ensino manter-se-ia, influenciando fortemente os modos de ensino especial ministrados pelos vários mestres às crianças surdas. O movimento de oralidade atingiria o seu apogeu, a partir do terceiro quartel do século XIX, no Congresso de Milão, em 1880, em que se determinou a supremacia do método da oralidade e onde a maioria dos países o elegeram, sendo visível a influência das duas correntes que analogamente marcariam o caso português no ensino dos surdos.

Por uma correspondência recebida a bordo do “Constantin”, no mar Báltico, em 17 de Julho de 1887, publicada Revue Internationale de l'Enseignement des Sourds- Muets n.º 4, de Julho de 1887, mas cuja proveniência é difícil apurar, fica-se no entanto

a saber que a pedagogia aplicada na Suécia acompanhava as inovações introduzidas na França e na Alemanha:

Mon cher ami,

Je vous envoie, comme vous avez bien voulu me le demander, quelques renseignements sommaires sur les sourds - muets de Suède. Il existe dans le royaume plusieurs milliers de ces malheureux. Près de Stockholm, à 1 eu 2 kilomètres de la ville, dans une position magnifique sur le bras de mer qui unit la capitale à la mer Baltique, on remarque, à mi-coteau, une belle construction neuve, en briques, comme la plupart des constructions de ce pays; dix – neuf fenêtres de façade, trois étages. On y instruit cent sourds-muets, suivant les nouvelles méthodes appliquées en Allemagne et en France. Elles sont mises en pratique depuis trop peu d'années pour que les succès soient bien certains. Cependant on espère que le plus grand nombre doit pouvoir apprendre à parler. Dans cet établissement se trouvent plusieurs ateliers. (p. 155)

Contudo, em 1896, dezasseis anos após o Congresso de Milão, foi realizado o Congresso Internacional de Surdos-Mudos em Genebra, no qual foi dado a conhecer o sentimento da população surda acerca da imposição do ensino pelo método oral puro. Pela sua importância, esse documento encontra-se em anexo (v. Anexo I). Henri Gaillard, director do Jornal e Secretário du programa du Congresso, apresentava como principais alegações:

Le Congrès de Genève a eu certainement en Europe un retentissement très grand. Organisé hâtivement par MM. Salzgeber et Ricca, il s'est trouvé du premier coup posté en bataille contre la méthode orale. Les coups ont été rudes et ont porté. Si leur effet n'a pas été immédiat, c'est qu'ils sont de ceux qui agissent lentement, par infiltration dans les esprits qu'ils convainquent peu à peu, par évolution de l'opinion vers le vrai et le juste. Au jour prochain du triomphe de la Cause Silencieuse, le Congrès de Genève aura sa part très belle dans, la gloire de la victoire. Rien ne démontre mieux l'utilité du Congrès de Genève que tant d‟articles consacrés à son éloge par les grands journaux politiques. (p. xiii)

Do mesmo modo, com o reconhecimento de uma Língua Gestual para a pessoa surda em vários países a partir do terceiro quartel do século XX, seria destituída a predominância do método da oralidade. Era proclamado o direito a uma língua gestual dos surdos. Destarte, alguns países iriam mais longe, ao reconhecê-la oficialmente como a Língua materna ou a primeira língua da pessoa surda, considerando como segunda língua a do país de origem, enquanto minorias étnico-linguísticas. Esta evolução pedagógica consagrava de facto “o triunfo da causa silenciosa”.